Pourquoi Les Couples Modernes Durent Moins Longtemps ?
(Un article écrit à quatre mains par un célibataire barbu ascendant-viens-dans-ma-garçonnière et une nana maquée biberonnée au Disney qui parle en « nous »)
Bonjour, nous c’est Lula et Jérémy, et on a eu envie de vous parler de couples modernes. Pour nous repérer, il y aura un petit L ou J en début de paragraphe.
Ça va bien se passer…
Nos grands-parents se mariaient à l’âge de leurs premiers poils pubiens et mourraient dans le même lit. Entre-temps, ils nous voyaient naître et nous vendaient du rêve avec leur amour éternel.
Aujourd’hui, les couples qui s’aiment encore passés 40 ans de vie commune sont si rares et si précieux que leurs conseils font le tour de l’internet et parfois même, le JT d’M6.
Malgré cela, nous continuons à nous marier et à fonder des foyers, dont un sur deux ne tient pas dans les grandes villes. Et Paris compte 51% de célibataires auto déclarés. Un taux bien supérieur au reste du pays. Parmi ces personnes seules, 32% déclarent souhaiter partager leur vie avec quelqu’un.
Pourquoi nos couples périclitent-ils ? Pourquoi enchainons-nous parfois des embryons d’histoires d’amour tuées dans l’œuf ? Nous avons mené l’enquête (genre non, on s’est pas contenté de prendre l’apéro avec nos potes et de les écouter raconter leurs histoires de cul débutées sur Adopteunmec.com)
Tout d’abord notre génération est tombée de haut !
J : C’est pas toujours simple à expliquer, mais globalement, on est une génération qui ne peut plus vivre normalement avec la notion de couple de nos parents. Tout a beaucoup trop changé dans nos vies, dans nos rapports sociaux, notre espérance de vie : TOUT.
Un petit point conventions sociales.
Il y a encore 30 ans de ça (et moins malheureusement…), une femme seule était mal vue, enceinte on n’en parle même pas. Un homme était un Don Juan jusqu’à 25 ans, puis avait visiblement un problème s’il était toujours seul. Tout ça, ce sont les conventions sociales, ce que la société décrète comme norme à travers les magazines, la télévision, la religion, la culture familiale et j’en passe.
Aucune intention de jeter la pierre, les conventions sociales font de nous des groupes uniformes, et nous en avons très souvent besoin.
Seulement aujourd’hui, toutes ces conventions sont régulièrement remises en cause, et ne tiennent plus vraiment la route, ne correspondent plus à notre époque.
Donc on ne se met plus en couple ou ne se marie plus par conventions sociales… mais pourquoi alors ?
– L’argent ? La tendresse ? Avoir de la compagnie ? Je passe la main à Lula en partie 2 de cet article à quatre mains, elle vous en parlera bien mieux que moi.
Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Voilà encore un concept compliqué et qui change tout pour nous, par rapport à nos parents ou grands-parents (et avant).
Il y a encore 100 ou 200 ans de cela, nous vivions jusqu’à 35 ans. Vivre ensemble jusqu’à la mort n’était alors pas si engageant que cela… sans parler de la nécessité de survivre.
L’espérance de vie est bien plus élevée aujourd’hui, on vit au minimum jusqu’à 70-75 ans, et bien souvent beaucoup plus.
Les couples sont partis pour passer 40 ans, 50 ans ensemble, même parfois plus. Vous vous rendez compte de l’engagement demandé à deux personnes, souvent avant la trentaine ?
Tu vas devoir passer les 50 prochaines années de ta vie, donc plus de deux fois ton âge, avec cette même personne. Tu vas devoir rester avec elle dans la maladie, les difficultés, la mort, la routine, la fidélité et tout… Rien ne vous choque ?
On ne pourrait pas juste se dire « Là maintenant je t’aime, tu me fais du bien, j’aime être avec toi, puis on verra de quoi demain est fait ».
Ce ne serait pas tellement plus sain ? Et non… les conventions sociales, vous savez.
Du coup, il nous reste quoi avec tout ça ? Un mariage d’amour qui doit durer 50 ans, qui est plus difficile à tenir puisque les conventions ne le maintiennent plus à flot et puisque notre génération n’est plus formatée pour. Bon chance.
Notre génération a l’embarras du choix
L : Je vais me prendre deux secondes pour une Voix Off de reportage d’M6 et démarrer ma phrase par « À l’ère des rézosocios, de Tinder, des zmartfônes et de l’internet », il n’a jamais été aussi facile d’entrer en relation avec un maximum de compagnons potentiels.
Les sites et applications de rencontres ont amené avec eux un phénomène nouveau : celui du « toujours mieux » qui s’appuie sur plusieurs facteurs.
Nos profils, notre meilleure publicité : photos instagrammées, stratégiquement cadrées, annonces rédigées à plusieurs, nous composons nos fiches avec autant de soin que les Galeries Lafayettes préparent leurs vitrines de Noël pour optimiser nos chances de rencontres. Mais tout miser sur votre page adopte apporte trois résultats contre-productifs :
-Nous décevons, forcément, vous ne ressemblez pas à vos photos et n’avez pas autant d’esprit que votre version numérique. C’est le PIRE moyen de faire de votre premier rendez-vous le dernier.
-Les autres font de même, par conséquent, même si nous rencontrons quelqu’un à notre goût, nous restons hantés par les centaines d’autres fiches d’hommes et de femmes qui auront fait la même chose.
-Ces sites ont également réduit l’effort nécessaire afin d’arriver au premier rencard : un doigt qui swipe, deux phrases, une géolocalisation, et une heure et demie plus tard, nous payons l’addition du café hype d’en bas de chez nous et vous dirigeons vers votre appartement. Or, il existe un lien réel entre la valeur que l’on accorde à un individu et l’énergie déployée pour la conquérir.
-Notre relation naissante aura, à nos yeux, moins de valeur que ce champ de conquêtes à perte de vue, toutes plus attirantes les unes que les autres… Du moins en apparence. Nous n’accordons alors pas le temps ni l’énergie nécessaire pour ancrer durablement cette relation dans le temps.
En résumé, nous « diluons » notre intérêt dans ce qui nous semble être un immense champ des possibles. Et peut-être cela nous rend-il moins cléments, plus cruels envers notre bébé couple…
S’investir, faire des compromis, quel intérêt ?
L’exigence en amour est une bonne chose. Il est plutôt sain de prendre le temps de choisir un compagnon qui nous convient réellement, mais cet « embarras du choix » nous incite à miser sur une nouvelle relation plutôt que de se creuser la cervelle pour faire fonctionner celle déjà existante. Avec la promesse d’un couple plus facile.
C’est fini ? On s’en tape ! Il y a forcément quelqu’un qui regroupe l’intégralité des qualités que l’on recherche quelque part. « La mer est remplie de poissons (mieux gaulés) », et « un de perdu, dix de retrouvés », et tout le bullshit habituel qu’on nous sert entre deux cuillérées de glace en période de rupture.
Nous ne savons pas faire fonctionner un couple :
J : En voilà une drôle de tournure déjà. Faire fonctionner. Comme s’il y avait un mode d’emploi pour la vie à deux. On peut comprendre les rapports humains pour séduire, pour intriguer et j’en passe, mais il n’y a pas de mode d’emploi pour vivre à deux pendant 2 ou 40 ans. Tout simplement parce que cela dépend ENTIÈREMENT des deux personnes concernées (ou trois, pour les coquins hihi).
Pour vivre à plusieurs, il faut apprendre à faire des compromis.
Ceux qui ont déjà vécu la collocation le savent, ce n’est pas toujours simple.
Alors imaginez une collocation à deux (avant enfants) sur 40 ans, avec le sexe, la famille, le regard extérieur et tout… vous voyez la complication arriver ?
Et ce n’est pas tout. Génération de l’instantanéité, nous avons et voulons tout immédiatement. Et nous l’obtenons malheureusement. Le résultat ? Si quelque chose est cassé, nous le remplaçons sans même nous poser de question.
Vous connaissez cette citation d’internet concernant les couples qui durent ?
« Je viens d’une génération où, quand quelque chose était cassé, on le réparait au lieu de le jeter »
Cela résume parfaitement le propos ici. Ne baissez pas les bras à la moindre embûche, un couple c’est difficile parfois, mais si vous vous battez pour, cette relation vous récompensera.
(Attention, il faut aussi savoir lâcher prise et baisser les bras quand on a tout essayé… se séparer n’est en aucun cas interdit…)
Faire « fonctionner » un couple pour quel résultat alors ?
Pour être soi. C’est simplement la plus belle récompense que vous aurez en étant deux.
Être soi, dans le plus grand naturel, avec tous vos défauts et toutes vos qualités, et être accepté et aimé pour cela.
Voilà, c’était la minute bisounours là, maintenant, un steak et une patate s’il vous plait, et je vais acheter une grosse voiture et faire de la musculation.
Socialement, le couple apporte de moins en moins d’avantages qu’avant
L : Avant, le couple était le pilier de notre foyer. Notre compagnon, (lié à nous par les liens sacrés du mariage) nous offrait un bouquet de partenariats complet : financier, logistique, amical et sexuel. Cette « mutualisation » venait cimenter les mariages. L’autre devenait le centre de notre univers et nous construisions nos vies autour de notre duo. C’est encore le cas de celles et ceux qui établissent des relations sur le long terme.
Mais centraliser sa vie affective en une seule personne fait très peur à nos contemporains. Nous avons donc établi d’autres relations affectives, plus ou moins fortes, avec nos proches, pour nous réchauffer… À plusieurs.
-L’affection ? On a des potes ! L’année dernière, Marie-Claire publiait un article sous ce titre : « Les amies, le nouveau Mari ? ». Tout est dit : nos contemporaines croient plus en l’amour inconditionnel de leurs bandes de nanas que de celle de leurs conjoints. Et c’est assez logique : l’engagement amical demande beaucoup moins de compromis : aucune exclusivité ; aucun traçage GPS requis (le fameux « téou tufékoi » et l’épilation du maillot ne sont pas spécialement demandés.
-Le sexe ? Bitch please… les sex-friends, plans cul réguliers et one shots font partie intégrante du kit de célibataire urbain du XXIème siècle. Et même si Mymy et moi sommes unanimes pour dire que le sexe en couple c’est incomparable, ce n’est pas la dèche de la culotte qui va nous pousser à nous engager avec le ou la première venue.
-L’argent ? On prône l’indépendance financière (nous les premiers) : Lula l’expliquait dans son premier livre : vivre à deux coute beaucoup moins cher. Le loyer est divisé, le frigo rempli de boites en « format familial », et l’on profite de deux revenus au lieu d’un.
Mais le célibat n’engage plus notre survie. Certes notre vie est financièrement moins confortable seuls mais ce n’est plus une raison suffisante pour rester dans une relation qui ne nous satisfait pas…
-La famille ? On peut maintenant créer la famille de nos rêves (et c’est tant mieux) : la manif pour tous a beau s’époumoner et bloquer la circulation des transports en commun, leurs efforts sont vains : Les familles modernes ne sont plus exclusivement composées d’un papa et d’une maman unis à l’état civil et devant dieu. Et c’est à nos yeux la meilleure révolution sociale que l’on ait connue. Nous pouvons élever des enfants seuls, à deux, à trois, ou à douze, c’est désormais socialement possible, parce qu’on a compris qu’un enfant sera toujours plus heureux entouré d’adultes aimants qui s’entendent bien plutôt qu’avec des parents biologiques condamnés à se subir et à se détester jusqu’à ce que la mort les sépare (et c’est une enfant du divorce qui parle…).
Si on avait un conseil à donner à nos contemporains
J : « Ne vous faites pas tatouer Carpe Diem sur le bras… »
Ah ça doit avoir un rapport avec l’article ? Pardon…
Soyez vous-même, pardonnez-vous vos faiblesses et vos erreurs, laissez les autres être eux-mêmes. Oui surtout dans vos rapports avec l’autre sexe. Ça fait du bien vous verrez.
Apprenez à être heureux en étant seul, ça fait du bien aussi, et si vous vous intéressez vraiment à quelqu’un, investissez-vous dans cette relation. (On parle de couple ici, attention à l’obsession amoureuse tout de même).
Autorisez-vous de belles surprises, apprenez à connaître les gens… enfin j’sais pas. En me relisant j’ai l’impression de parler comme le père Fouras. Faites bien comme vous voulez en fait ! Chacun doit pouvoir faire ce qu’il veut. SURTOUT en amour, en couple.
L :-Soyez honnête avec vous-même : si vous n’êtes pas faits pour un couple, admettez-le et sentez-vous libre : Je suis une convaincue de l’amour pour la vie mais la relation hétérosexuelle exclusive et éternelle est un choix personnel, il ne devrait JAMAIS être une obligation, un carcan. Notre société doit aussi permettre aux gens d’avouer qu’ils ne se voient pas avec la même personne jusqu’à la fin de leurs jours. C’est pas grave.
Ne prêtez pas de serment que vous ne pourrez tenir : Je ne suis pas sure que toutes celles et ceux qui se marient se rendent compte de ce que cela représente réellement : coucher avec la même personne pendant soixante ans, pardonner ses boulettes, ramasser ses slips ou ses chaussettes sales, élever ensemble des marmots, supporter ensemble les soucis d’argent, les maladies, et le poulet-frite de belle-maman, refuser les propositions indécentes du reste du monde …
-Si vous aimez la personne avec qui vous êtes, investissez-vous : Si le grand amour vous fait rêver et que vous êtes en couple avec quelqu’un que vous aimez profondément, n’ayez pas peur de vous investir. Faites le choix ensemble de placer votre union dans les priorités. Une relation saine, épanouissante et équilibrée mérite de passer en premier.
-Prenez vos engagements au sérieux : Le grand amour est un choix qui ne se prend pas à la légère. Chaque jour est l’opportunité de respecter votre relation ou de l’ébranler en prenant de mauvaises décisions. Si vous négligez, blessez ou trompez votre partenaire, vous réduisez les chances de voir votre couple durer. C’est un simple lien de cause à effet, et je vous assure que ce n’est dans le fond, pas plus compliqué…
Tout ça pour conclure comment ?
On va faire mieux ! Et si on laissait le soin à la team Art de Séduire de conclure cet article ? À vous l’antenne l’équipe !
Lula & Jérémy
Retrouvez Jérémy sur Be What You Wear !
Mister.tgv
19 avril 2016 at 18:16
Hier. On cassait, on réparaît. Voilà pourquoi les couples d’antan duraient.
Aujourd’hui. On casse, on jète..
Dante
19 avril 2016 at 20:40
C’est le propos oui 🙂 Mais ce n’est pas une fatalité, chacun est libre de changer ça si il le souhaite.
Yop
20 avril 2016 at 00:35
J’aime beaucoup Lula et partage souvent son point de vue. Elle m’a bien aidé l’année dernière, après une rupture douloureuse.
Faire ce que l’on veut, ce qui nous correspond…
Ca c’est facile, quand on aime le célibat, la nouveauté permanente, le « toujours mieux »; car à ce moment on est un « animal » bien adapté à son milieu et surtout à sa génération.
Mais quand on aime être en couple- comme c’est mon cas -, parce qu’on aime la complicité, la construction d’une vie commune, que l’on a pas peur des concessions et surtout qu’on a la patience d’explorer le potentiel d’une relation positive, ben disons qu’on est un peu inadapté au monde actuel. Difficile d’être soi-même dans une génération qui préfère se vautrer dans la superficialité de petits plaisirs jamais aboutis, enchaînés dans le détachement émotionnel le plus total. Désolé, mais il me faut plus. Les plans-cul par exemple, c’est sympa, on dira pas le contraire, mais c’est même pas comparable avec les possibilités sexuelles dans un couple amoureux. Et puis l’amour se transforme avec le temps, il faut l’accepter et prendre le meilleur de chaque période. Ceux qui ne croient pas à l’amour sont ceux qui ont été décus de voir que leur lune de miel avait une fin. La fin de la lune de miel ne signe pas la fin de la relation, c’est même le contraire. Passé ce stade de fusion, on prend conscience des divergences, des différences, et il faut arriver à dépaser ce stade pour enfin devenir un vrai couple ( le fameux 1+1=3 ); C’est là que l’aventure commence.
Enchaîner les plans-culs et les lunes de miel ( donc relations inachevées ), ça va b ien cinq minutes. J’ai besoin d’un bonheur plus profond et plus satisfaisant que ça. Je préfère lire un livre en entier, en explorer toutes les possibilités, que de d’en feuilleter 300 en dix minutes chrono. Je ne veux pas que ma vie se résume à valider une check list…
Sylvain
20 avril 2016 at 10:11
Hello Yop,
dans « perle rare », il y a « rare ». L’ampleur de l’engagement est rappelé dans l’article, donc ca mérite bien quelques tatonnements ainsi que du temps et de l’énergie investis 🙂
Sylvain
20 avril 2016 at 10:08
Hello,
Après honnetement, je pense que comme toutes les générations et moi le premier, on a tendance à penser qu’on est davantage en galère et que c’était mieux avant. Mais dans le fond, je ne suis pas aussi certain qu’ils étaient si heureux que ça nos vieux et que réellement « on réparait ». Il y avait moins de possibilités pour sur.
Mais je pense qu’il y a toujours eu des tromperies, des non dits, des mensonges…Je pense que la tendance est juste accentuée par le progrés technique et la place grandissante du travail dans nos vie sur le reste.
Yop
20 avril 2016 at 12:55
Trouver la perle rare, oui…Vaste programme ! ^^
Pour parler ds générations passées, je ne peux me fonder que sur les récits de mes parents, voire grands-parents, et autres personnes de la même génération. Tous étaient davantage conscients de leurs responsabilités et de l’importance des concessions que nous le sommes aujourd’hui.
On peut se fonder aussi sur le nombre croissant de divorces.
Je pense qu’il ne faut pas partir dans les extrêmes, en disant, au choix, que nos aïeux étaient des as du couple, où bien à l’inverse qu’ils étaient malheureux et contraints d’endurer des relations de souffrance jusqu’à la mort. En fait, la réalité se situe, je pense, entre ces deux pôles.
Je crois, comme toi, que le couple a toujours été difficile à gérer, qu’il y a toujours eu les difficultés que l’on connaît, et que tu évoques.
Cependant, la « restriction » des choix avait au moins pour avantage de nous apprendre à apprécier la valeur exacte des choses positives, et donc à favoriser l’exercice de la concession et de la projection, ingrédients essentiels pour construire une relation. A l’inverse, la profusion des possibles, loin de nous aider à choisir mieux comme on pourrait le présupposer, nous incite plutôt au papillonnage. Cela alimente les insatisfactions chroniques, dont le fondement est l’impossibilité d’assumer des choix. Et si c’était mieux que mieux ailleurs ? « Plus blanc que blanc » ?
Ma grand-mère avait coutume de dire – et ça vaut pour toutes les époques – que « souvent, celui qui possède le Bien cherche le Mieux, trouve le Pire, et s’en contente ». Savoir reconnaître ce que l’on a de bien, c’est une clé essentielle, je pense. Ca ne signifie pas « se contenter », car il faut rester exigeant; mais pas intransigeant.
Après, toutes les époques ont leurs avantages. Reste que je n’ai pas en encore trouvé le moyen de m’adapter à mon époque ^^ Des fois, je me dis que je serais plus heureux si je me mettais à l’enchaînement ininterrompu et morcelé d’ expériences de vie, sans construction solide, sans attaches aucunes, et sans prises de tête sur rien. Mais on ne peut pas violer sa nature.
AL
20 avril 2016 at 14:58
« Mais on ne peut pas violer sa nature. »
Tout à fait ! Tu dois respecter son consentement ! Si elle te dit « non », ça veut dire « non » !
(Je suis déjà sorti !)
Sylvain
20 avril 2016 at 15:08
Tu as un livre hyper intéressant qui traite de cette question, ca s’appelle « le paradoxe du choix » de Barry Schwartz. Il doit déjà être intervenu au TED si tu veux jeter un oeil aux vidéos.
Qu’ a force d’avoir trop de choix, la moindre décision est devenue terriblement complexe à prendre…
Yop
20 avril 2016 at 18:30
Merci Sylvain !
Jojo
19 avril 2016 at 18:54
La société de consommation qui se répercute dans les relations humaines: on prend, on consomme, on ne répare pas, on jette. Ça me rappelle ma dernière histoire avec une fille manipulatrice.
J’ai vécu dans une famille unie, comme l’étaient mes grands-parents maternels. En grandissant, j’ai finalement réalisé à quel point il est si rare de retrouver ce genre de couple de nos jours.
J’ai testé le plan cul, les « aguichements » en soirée, mais je n’ai pas ces « valeurs » dans mes gènes et j’ai ainsi écourté cette période.
Je connais heureusement des filles ne souhaitant que des relations sérieuses et qui veulent s’investir. C’est d’ailleurs l’une d’elles que j’ai réussi à dater l’autre jour, et je ne vais manquer l’occasion.
Dante
19 avril 2016 at 20:41
Chacun doit pouvoir adopter le mode de vie qui lui convient en fait 🙂 On ne dit pas ici avec Lula que l’un est mieux que l’autre, simplement que l’un a des conséquences sur la façon dont on construit le couple, basé sur un autre système de valeurs 😉
Mora
20 avril 2016 at 20:09
Les valeurs sont sociologiques pas génétiques !
Madhuri
19 avril 2016 at 18:58
On a tendance à imaginer, aujourd’hui, que par le passé les gens se sont toujours mariés très tôt, et que l’élévation de l’âge au premier mariage est un phénomène très récent. En fait, au XIXème siècle et au début du XXème, c’était pas du tout la norme de se marier à 20 ans. Au cours du XXème siècle, l’âge moyen au premier mariage a continuellement baissé jusqu’à atteindre son minimum dans les années 50/60, et il remonte depuis les années 70. Du coup, l’âge moyen au premier mariage à la fin du XIXème siècle et à la fin du XXème est à peu près le même. Sachant qu’à la fin du XIXème, il y a eu la guerre de 1870 contre les Prussiens, puis au début du XXème, la guerre de 14-18, dont les principales victimes ont été les hommes jeunes, et que dans le même temps, le risque pour les femmes de mourir en accouchant était plus élevé que maintenant, rester mariés « jusqu’à ce que la mort vous sépare » ne signifiait pas « pendant 50 ans » comme maintenant où les gens se marient à 30 ans et vivent 80 ans.
Y a bel et bien eu des changements de mentalité en plus des changements démographiques, bien sûr, mais faudrait pas assimiler tout le passé à « l’époque de nos grands-parents », d’autant plus qu’on a tendance à idéaliser les couples du passé en ne retenant que leur longévité. Sauf que si ça durait, c’était aussi parce qu’on n’avait pas le choix, donc même si ça marchait plus et que le mari et la femme passaient leur temps à s’engueuler, ils étaient bien obligés de rester ensemble. A la fin du XIXème, on ne divorçait pas, mais les violences conjugales étaient élevées, et l’alcoolisme n’arrangeait rien de ce côté-là (ce qui ne veut pas dire que c’était normal de battre sa femme et que celle-ci ne pouvait pas porter plainte, mais la violence irriguait davantage la société, y a qu’à penser aux châtiments corporels qui étaient pratiqués à l’école).
Bref, chaque époque a ses problèmes, faut pas trop idéaliser le passé !
Sylvain
20 avril 2016 at 15:10
Hello,
Je suis bien d’accord avec ça. La modernité n’a pas crée les tendances. Elle n’a fait que les accélérer et les accentuer.
Laurie
25 avril 2016 at 08:47
Disons, que maintenant, il est établi de divorcer, d’élever un enfant seule, d’être enceinte et célibataire, etc.
Mon arrière grand-mère a été promise à un inconnu assez riche avant même d’être « femme » (au sens biologique). Ce mec lui a fait une vie de misère, l’a trompé, lui a retiré les aides sociales et lui faisait un gosse à chaque passage à la maison (sans consentement évidemment). Elle a élevé seule 10 gosses sans revenu. Et elle a dû attendre que ce type meurt, pour pouvoir épouser son amoureux… Mais qu’à cela ne tienne, quand son mari n’était pas là, elle a eu pas mal d’histoire d’amour, elle ne n’est pas privé de bons moments, quitte à être jugée par le voisinage.
Donc, quelque part, je ne pense pas que les gens soient devenus irresponsables, futiles ou individualistes. Les envies et les tentations ont toujours existé, et les couples vivant ensemble de leur 18 à leur 98 ans finissaient souvent amis, et plus amants. Combien de couples ont fait « chambre à part »… Aujourd’hui, peu de gens pourraient supporter de rester avec une personne dont on est plus amoureux, sans sexe, sans aller voir ailleurs, sans tout ce qui fait que l’amour, c’est cool et nécessaire!
On vit une époque de tolérance, d’acceptation de la différence. On est pas égoïstes et dégénérés, comme je l’ai souvent lu, on est juste responsable de son bonheur, sans subir les obligations sociales. On fait ce qui nous rend heureux, on n’a qu’une vie, on ne veut pas la sacrifier pour rentrer dans les cases. Et globalement, c’est plutôt chouette ^^
AL
25 avril 2016 at 13:59
Laurie : Y a quand même une part d’égoïsme. Si l’un des deux choisis de rompre, donc de partir, alors que l’autre est toujours amoureux, il fait un choix unilatéral sans se soucier de l’autre. Donc égoïstement. Alors qu’il y a aussi l’option de « travailler ensemble » sur ce qui manque, pour raviver la flemme, ou simplement pour donner une autre dimension à la relation. Mais ça nécessite un effort. Et on est quand même dans une société qui focalise ses efforts sur la possibilité d’en faire le moins possible.
Laurie
26 avril 2016 at 11:28
Non mais, je suis d’accord sur le fait qu’il ne faut pas rompre pour n’importe quelle raison, sans tenter de sauver son couple : « T’as fini le pot de Nutella, c’est fini entre nous! » (cf. Th. Ngijol)
Maintenant, l’effort se fait à deux. Et si l’autre se braque complètement, ou ne veut pas faire d’effort ensemble, ou t’as trompé, ou te rend malheureux, ou est devenu alcoolique, ou etc… Je trouve ça chouette de pouvoir se dire, bah tant pis pour toi, je vais chercher mon bonheur ailleurs.
Sylvain
27 avril 2016 at 00:59
Et encore, je pense qu’il reste beaucoup de gens mariés qui ne sont plus amoureux depuis bien longtemps…
Laurie
27 avril 2016 at 07:13
C’est triste et ça sert à rien…
Algerino
19 avril 2016 at 19:50
Le couple est quand même encore la norme, quoi qu’on en dise.
C’est plus facile de vivre à 2… Autonomie financière vous avez dit ??? Entre payer 600 euros à 2 un loyer et 500 euros tout seul tout en étant massacré par les impôts, faudra me dire ou est l’économie et l’autonomie financière.
Les couples qui se bécotent le soir au balcon, qui se promênent sur les bords de seine… autant de spectacles insoutenables pour les exclus de la vie sentimentale, qui prennent souvent la seule femme qui veut bien d’eux. Elle même est d’ailleurs souvent une miséreuse tellement en manque d’amour qu’elle donnerait son corps à n’importe quel homme qui lui accorderait plus d’attention qu’au PSG.
Ainsi naissent les relations bancales qui, lorsque l’un ou l’autre est rassasié, ouvre les yeux et se rend compte qu’il n y a pas d’avenir avec la personne en face.
Sinon, les chiffres, on peut leur faire dire ce qu’on veut. Sur tous les « célibataires », combien le sont par pur choix ? Combien se déclarent célibataires en enchainant les conquêtes à gauche à droite ?
Sylvain
20 avril 2016 at 15:13
Hello Algerino,
Si les gens avaient le choix entre le grand amour et le celibat, je pense qu’il n’y en a pas beaucoup qui feraient vraiment le choix du célibat. mais apres, ca ne les empeche pas d’etre heureux comme célibataire. 🙂
La clé c’est vraiment le ressenti.
Marco
19 avril 2016 at 20:19
Super article !
Dante
20 avril 2016 at 11:50
Merci Marco 🙂
Lenal'airderien
20 avril 2016 at 08:05
Hello tout le monde,
Article sympa , mais sans plus..
.Les femmes dépendent des hommes dans les couples d’il y a 60 ans : C’est marrant de nous vendre des couples qui perdurent d’il y a longtemps qui étaient ensemble dans la longévité..
Vous faites quoi des mariages arrangées , des alliances entre famille par mariage…On restait ensemble point barre quoi qu’il arrive… J’ai lu un livre ou le narratrice expliquait qu’elle allait se marier par convenance , si dans le mariage l’homme lui accordait un peu d’affection ça serait bien… C’est une hypocrisie de façade qui était dans l’air du temps…Il n’était pas admis par la société de divorcer …Alors même si on s’entendait pas , on restait ensemble pour la famille , les enfants, le train de vie …
.A aucun moment dans l’article vous nous dites que dans ses couples là …La tromperie était de mise , que le coup de canif dans le contrat était très répandu que la femme le sachant en faisait son affaire en fermant les yeux pour éviter un scandale… Elle acceptait pas mal de choses et n’avait pas son mot à dire , tout simplement parce que l’homme était le pourvoyeur du couple (financier) ..Et demander le divorce c’était crée un scandale au sein des famille … »Selon la formule on se marie pour le meilleur et le pire »…Et très souvent ce n’était pas par amour qu’on se mariait … Les couples qui fonctionnaient sérieusement j’aimerai qu’on m’explique là… Homme et femme se sacrifiait dans un mariage de convenance ou de raison …
J’y vois pas un couple idéal .. Dans cette union les mieux loti étaient les hommes …. Les hommes avaient une officiel (femme , enfant …. Et de l’amusement …Les endroits ou s’encanailler , la garçonnière était monnaie courante ….
Les hommes avaient des maîtresses ou des encas en toute discrétion… Certains auteurs en parle dans la littérature…
Aujourd’hui changement de moeurs homme et femme sont à égalité , les deux travaillant …On n’a aucune raison de faire perdurer un couple qui fonctionne pas et en plus…La séparation , le divorce se fait au grand jour … Aujourd’hui on ne se met pas en couple pour les mêmes raisons qu’il y a 60 ans …
Ce n’est pas une question de « jeter » « consommer » … Parcequ ‘aujourd’hui tu peux divorcer , te séparer , plus facilement et la société ne te pointes pas du doigt , qu’il est plus sain de mettre fin à une relation qui ne nous convient pas que de se « sacrifier « , l’hypocrisie de façade a moins de place dans les relations d’aujourd’hui… Les gens se mettent ensemble et se séparent très facilement , mais je ne pense pas que la situation est plus catastrophique. Les séparations se vivent au grand jour et sont communément admises.
Dans les grandes lignes avant c’était mieux …
AL
20 avril 2016 at 11:06
Lena,
Que fais-tu du cas suivant :
Les femmes qui n’ont connu qu’un seul mari et qui, une fois veuve, ne se remettent JAMAIS avec un autre homme. Tu crois que c’était réellement juste par convenance ? J’ai connu quand même 3 femmes dans ce cas-là (nées avant 1945) Donc, ça ne devait pas être si rare non plus….
L’autre jour, j’aidais des gens âgés à déménager. Et dans la voiture, je les écoutais parler. A un moment, j’ai pensé à toutes les discussions récentes sur ADS. Lorsqu’ils ont commencé à évoquer le cas d’un mec qui « draguait utile » en ne sortant qu’avec « des nanas qui avaient du pognon ». ça m’a fait rire parce que ça allait tellement à l’encontre de tous les clichés habituels selon lesquels les femmes seraient forcément fauchées et que ce serait elles qui chercheraient une relation par intérêt financier alors que l’inverse existe forcément. ^^
Madhuri
20 avril 2016 at 16:05
En fait, je pense que ce que dit Lena est vrai, mais que ça concerne davantage les couples de la bourgeoisie du XIXème siècle que les gens âgés encore en vie aujourd’hui. Dans les années 1930-40, c’était répandu de se marier par amour.
Lenal'airderien
20 avril 2016 at 17:49
Al,
Pour le veuvage des personnes que tu cites…Cela s’explique très facilement …Une fois que ton mari décède… C’est pas très bien vu de se remarier encore plus pour une femme à cette époque …
Tu rentres comme on dit en « période de deuil » pour le restant de tes jours…
Lenal'airderien
20 avril 2016 at 17:59
Al,
L’homme qui se fait « entretenir » par une femme qui a de l’argent jeune homme de surcroit qui s’affiche avec une femme d’un certain âge avancé à qui il offre ses faveurs dans le temps il s’appelait « gigolo » …Aujourd’hui il propose ses services pour de l’escorting au masculin… , ce n’est pas si récent que cela , cela existe depuis très longtemps sauf que les hommes ne le crient pas sur les toits , c’est mal très mal vu…
Alors que l’escorting féminin est plus admis.
Aujourd’hui tu as pas mal de sites » d’escort boy » qui fleurissent ça et là sur le net …
AL
20 avril 2016 at 23:58
Lena,
Je réponds à tes deux messages en une fois.
Pour le 1, je te trouve parano. A lire tous tes messages, on a l’impression que t’es totalement désabusée et que tous les gens sont des menteurs, que les sentiments vrais n’existent pas. Je veux bien croire qu’il y a des cas de relations purement intéressées, mais je crois quand même qu’il y en a énormément de sincères. (et pas forcément celles qui ont l’apparence publique la plus idyllique).
Pour le second point, mon message initial n’était pas clair. Je parle d’un homme de 60 ans, et de relations longues enchainées avec des femmes de son âge, mais qui, à chaque fois, avaient de la thune.
Lenal'airderien
21 avril 2016 at 07:09
Al,
ça y est quand on défend son point de vue ou on donne son avis « on est parano » je te cite, tu es un professionnel « assermenté » pour poser un diagnostic sur mes écris …
Ras le bol , je me permettrai pas un dixième de ce que je lis …
Je sais pas lisez le manuel des comportements à avoir sur les forums.avant de poster!!! Qui dit » Tu peux » ne pas être d’accord, mais traite les gens avec courtoisie et respect , sans les insulter ou les traiter de….
.A bon entendeur , je vous salue pas!
AL
21 avril 2016 at 08:59
Depuis quand « parano » est devenu une insulte ? J’ai raté la publication du décret au journal officiel ^^;;;
Lenal'airderien
21 avril 2016 at 14:36
AL, (Ego démeusuré)
Ne joue pas au plus malin , tu as très bien compris…
AL
21 avril 2016 at 16:19
Ecoute, non, j’ai rien compris à ton délire de ce matin. Mais je ne suis qu’un homme après tout, ça doit être pour ça.
Laurie
25 avril 2016 at 08:53
Al, j’en connais une aussi, plus jeune (la cinquantaine). Son époux est décédé depuis plus de 15 ans, et elle ne s’est jamais remise avec qqun… Elle avait été avec lui depuis son adolescence, c’était son grand amour (comme dans la collection Harlequin)! Et elle n’a aucune envie d’aimer un autre homme que lui. C’est beau, et en même temps on peut se dire que c’est dommage pour elle. Chacun est différent.^^
AL
25 avril 2016 at 14:04
Après, on peut se demander si c’est vraiment de l’amour, ou si c’est une forme de loyauté aveugle à un système de croyance (né d’un héritage familial) qui t’empêche inconsciemment d’être une femme libre. Mais ça, c’est extrêmement dur à déterminer.
Laurie
26 avril 2016 at 12:16
Je ne sais pas si c’est inconsciemment une loyauté à un système de croyance, ou c’est simplement qu’elle ne peux en aimer un autre. Ce n’est pas le genre d’histoire dans laquelle on peut se projeter, ne l’ayant pas vécu. C’est la fameuse âme soeur dont certains parlent. Pour moi, ça n’existe pas, peut-être juste parce que je ne l’ai pas vécu de cette manière. Peut-être aussi qu’elle a peur de retrouver une personne extraordinaire, et de la perdre également… C’est assez complexe comme situation au final.
Sylvain
27 avril 2016 at 01:01
Moi je trouve ça beau !
C’est d’ailleurs pour ça que je déteste le film « PS : i love you ». Je vomis ce film et je préfére Jeux d’enfants 🙂
Laurie
27 avril 2016 at 07:21
T’aimes pas PS I love you? Justement, l’intérêt du film c’est qu’il la pousse à se réaliser seule, parce que jusque là, son seul idéal c’était lui. Et qu’une fois parti elle se retrouve sans répère. Il l’aide à devenir femme sans lui. Chose quil aurait fait s’il n’était pas mort. Je trouve ça mignon.
Mais je préfère aussi jeux d’enfants. C’est moins gnangnan! ^^ (c’est pas américain)
Sylvain
28 avril 2016 at 17:53
Haha j’ai du mal a comprendre comment les filles peuvent trouver que c’est le plus beau de tous les films d’amour alors qu’elle part avec un autre à la fin…Si elle était partie au couvent et qu’elle avait pleuré toutes les larmes de son corps jusqu’a ce que mort s’ensuive, ça ça aurait été de l’amour! Là, on a un message beaucoup plus cynique qui est au qu’au final on finit par se remettre de tout et que personne n’est irremplaçable. C’est pas de l’amour, c’est du réel 🙂
Laurie
29 avril 2016 at 08:42
Bah justement, c’est son ultime cadeau pour elle : l’aider à traverser son deuil, à se réaliser avec ce qui la passionne et, surtout, être capable d’aimer à nouveau. Ce n’est pas qu’il veut qu’elle soit avec un autre et qu’elle l’oublie, c’est qu’il veut qu’elle puisse aimer, rire et vivre à nouveau sans lui. D’ailleurs, elle ne l’oublie pas, elle accepte son absence, et lui « écrit » une lettre en voix-off à la fin. Il lui a permis d’être heureuse dans sa vie, sans lui, sans personne. C’est bÔ!
T’as rien suivi du film en fait…?
Yop
20 avril 2016 at 13:29
Lenal’airderien:
Mais évidemment que ces couples ne sont pas idéaux. Le couple idéal, ça n’existe pas. Je pense qu’il faut vraiment qu’on se rentre ça dans la tête parce que c’est ça aussi qui encourage les ruptures: la disproportion entre l’idéal projeté et la vie réelle. D’ailleurs, l’idéal projeté n’est pas vraiment l’amour pour la vie, mais plutôt la lune de miel pour la vie. La lune de miel a toujours une fin, faut l’accepter.Par contre, cette fin de lune de miel n’est pas celle de la relation, mais son début, car c’est à ce moment là qu’on prend conscience qu’on ne fait pas qu’un, que l’Autre est justement Autre, qu’on a des divergences. Le challenge, c’est de dépasser ces divergences pour devenir un vrai couple et construire ensemble ( 1+1=1 puis 1+1=2 et enfin 1+1=3 ) Aujourd’hui, on confond lune de miel et relation de couple, et souvent on ne survit pas au 1+1=2.
C’est pour cela que rester ne signifie pas forcément se sacrifier.
Et partir n’est pas toujours un acte sain et noble comme on essaie de s’en convaincre aujourd’hui. C’est aussi souvent par lâcheté, par refus de céder un peu de ses exigences égocentrées.
Et on se cherche des excuses, du style, et c’est ma préférée: « le quotidien a tué notre couple, j’avais besoin de changement. » Le quotidien n’a jamais tué un couple, il le construit au contraire. Ce qui tue un couple, ce n’est pas le fait d’avoir des habitudes calmes, de laisser traîner des chaussettes sales ou d’oublier le linge dans la machine. C’est plutôt la divergence des attentes, la divergence des chemins de vie. A ce moment là, quand on est plus d’accord sur la direction à prendre où sur les valeurs profondes qui nous tiennent à coeur, et surtout quand on a vraiment essayé, sans succès, la rupture s’impose et il faut se faire une raison. Quand vous êtes sur le même chemin avec quelqu’un, que vous avez les mêmes valeurs, vous pouvez bien partager le quotidien le plus plan-plan de la terre, vous en serez ravis.
Mais, sans dire que c’était mieux avant, je ne noircirais pas non plus le tableau en forçant le trait sur les mariages arrangés, l’absence d’amour, l’alcoolisme, etc…Il y a du vrai mais quand on met le focus là-dessus, on dirait un tableau post apocalytique. ^^
Ce qu’on peut dire, malgré les avantages de notre époque, c’est qu’on ne veut plus faire d’efforts aujourd’hui, en général ( la notion même d’effort est assimilé à un sacrifice total, et la rupture exhibée fièrement sous prétexte que le couple n’est pas idéal. Heureusement qu’il ne l’est pas ! ).
Sylvain
20 avril 2016 at 15:24
Hello,
Après je pense aussi qu’autrefois les objectifs étaient compatibles : les femmes avaient pour objectif de vie principal la création d’un foyer pour l’épanouissement de la famille. Tandis que les hommes avaient pour role de pourvoir aux besoins matériels de ce foyer.
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et les objectifs de vie de l’un viennent souvent empiéter sur ceux de l’autre. DOnc il est également plus dur de parvenir à un compromis. On est dans une époque de transition.
Yop
20 avril 2016 at 18:38
D’où l’intérêt de savoir VRAIMENT ce que l’on veut, faire des choix solides, et tous ensemble on définira les relations de demain, les nouvelles tendances, si on veut.
Le doute actuel, l’incertitude générale sur les attentes, les compatibilités, la place de chacun, reflète bien cette transition, car on ne se reconnaît plus dans les modèles de jadis ( sauf les types comme moi, un peu. Mais peu importe, on a pas notre place ^^ ) et on ne sait pas encore ce qu’on veut pour demain pour nos relations de couples.
On voit bien qu’il y a une persistance du couple dans nos projets de vie, dans nos rêves, donc visiblement on tient à ça, mais sous quelle(s) forme(s) à l’avenir ? On ne le sait pas encore, mais il est bon de s’interroger, via des sites comme ADS, par exemple, qui contribueront à définir, à donner une forme plus intelligible, à cette chose informe qu’est le domaine relationnel actuel.
Hazel Eyes
20 avril 2016 at 17:03
J’ai oublier la remarque, «La femme» pour nous culpabiliser et nous faire le classique procès, et «les femmes sont toute différentes ah faut pas l’oublier !!!» Quand les nanas parfois ne veulent pas qu’on découvrent comment les séduire 😉
La dernière est plus une réaction de jalousie!
Faut pas oublier qu’aucune nana n’a intérêt a ce que les mecs aillent séduire d’autres femmes qu’elles.
don Diego de la Vega
20 avril 2016 at 12:24
Article sympa mais clairement orienté à mon goût vers le « libéralisme sentimental ».
L’affection des amis remplacerait celle du conjoint ?? Bon, si c’est Marie Claire qui le dit, c’est forcément vrai. Enorme. Dire que je me fais chier à avoir un cerveau au lieu de lire Marie Claire, merci.
Le passage sur la famille, je m’en remet pas. Un enfant a besoin de ses deux parents, cette idée de faire un enfant seul c’est déjà du grand n’importe quoi alors oser dire que ce sera mieux avec une douzaine de parents, allooooooooo…
Bref si les parents s’aiment c’est mieux, sinon ils divorcent, mais cette histoire de bébé éprouvette qui serait le « top » du progrès social reste largement à démontrer.
Le gosse se sentira forcément au top à la sortie de l’école, ou devant n’importe quelle oeuvre culturelle comme les livres pour enfants. Après tout, suffira de créer « Petit Ours Brun a deux papas », ou « la maman de Tchoupi a une teub », easy.
Un peu de remise en question envers ce qui est bon pour un enfant, svp.
Que les gens fassent n’importe quoi de leur vie ça les regarde, mais pousser l’égoïsme jusqu’à faire porter ce poids à un enfant, ça me révolte.
Je vois beaucoup d’articles avec cette idée du style « le couple c’est has been » ou « faire n’importe quoi avec sa teub c’est trop swag », comme si ce sujet n’était qu’une affaire de mode…
Vous en reparlerez quand vous aurez 40 ans et des enfants, dans les conditions que vous décrivez… merci.
Mora
20 avril 2016 at 23:11
Mais n’étons nous pas dans une société clairement libéraliste ? L’article invite à voir la réalité de choses en face quant à la société d’aujourd’hui et ses «répercutions» sur nos comportements affectifs/amoureux et de ton point de vu je trouve que c’est assez réactionnaire.
«Sur ce qui est bon pour un enfant» Mais quel enfant justement ?
On ne dit pas que le couple est has been mais que si ta priorité dans la vie est de multiplier les rencontres et bien inscris toi sur tinder tu rencontreras en majorité des personnes dans le même cas de figure que toi mais je ne catégorise pas non plus il doit bien y avoir des personnes trop timides (ou flemmardes peut être) pour se créer un cercle social assez large et chercher d’eux même la personne qui leur convient mais qui recherchent aussi à construire une relation durable. Et selon quels critères ça c’est à toi de savoir…
Laurie
26 avril 2016 at 12:30
Personnellement, mes parents ont bien suivi le système de couple que tu décris et idéalises. On se rencontre, on s’aime, on se marie, on fait des enfants. Sauf que leur mariage a foiré parce qu’aucun des deux n’a pris de le temps de se demander de quoi/de qui il avait besoin réellement. Ils se sont déchirés devant nous, avec nous, à cause de nous des fois. Alors, ne me parle pas du bien de l’enfant dans ces termes là. Un enfant a besoin de discipline, d’amour et de liberté pour se construire et devenir un adulte épanoui. Il a surtout besoin de parents heureux, et bien dans leurs pompes. Et si c’est en passant par dix ou vingt ans de « débandade amoureuse » qu’ils y arrivent, je ne vois pas où est le mal.
« Que les gens fassent n’importe quoi de leur vie ça les regarde, mais pousser l’égoïsme jusqu’à faire porter ce poids à un enfant, ça me révolte. »
Je préfère vivre des expériences, des aventures, et me construire comme je l’entends, puis faire un enfant, même tard, même célibataire, et qu’il ait des parents responsables, accomplis et aimants, plutôt que de lui « imposer » (justement) une vie qui rentrent dans les cases, mais qui ne correspond pas à ses besoins profonds.
L’égoïsme, c’est de faire des enfants trop tôt, sans envie propre, sans dynamique spécifique (pour ne pas s’ennuyer, pour faire tenir son couple, pour que les grands-parents soient rassurés, pour cocher une case sur une liste des choses à faire), et de leur faire porter le poids d’une vie qu’on aurait voulu vivre et que leur arrivée a empêché. L’égoïsme, c’est aussi se dire que seule notre façon de voir le bonheur est la bonne, et que les autres ne sont pas valables. L’égoïsme, c’est l’inverse de la tolérance et de l’amour. Et s’occuper de son bonheur propre pour offrir des bases heureuses et solides à un enfant, c’est tout sauf de l’égoïsme à mon sens.
Bonne journée 🙂
Fab
20 avril 2016 at 12:41
« Il ya 100 ou 200 ans, on vivait jusqu’à 35 ans »
Pas vraiment, cette espérance de vie prend en compte les très nombreux décès à la naissance. Une fois passé la barre des 1ères années de vie, on vivait plus longtemps en moyenne ^^
Sylvain
20 avril 2016 at 15:27
Moins longtemps qu’aujourd’hui mais effectivement sans doute plus que 35 ans! Louis 14 a vécu jusqu’à 77 😉
Laurie
25 avril 2016 at 08:58
Mon arrière grand-mère est née en début de siècle dernier (env 1900/1910) a vécu jusqu’à 94 ans (et donc a survécu aux deux WW)… Comme quoi! ^^
Hazel Eyes
20 avril 2016 at 17:35
Moi je veux revenir sur le point : «Socialement le couple apporte de moins en moins d’avantage.»
Bah justement c’est ça le probleme, un couple n’est pas une fusion de deux entreprises qui doivent pour continuer a fonctionner avoir tout le temps un rendement et des bénéfices, ou bien un groupe d’entreprises avec chaqu’un sa part du marché, ces clients qu’ils a apporter etc.. Donc si jamais une entreprise fusionné par le groupe, ne rapporte plus assez de bénéfices et que derrieres le groupe a mieux, hop ils lâchent l’entreprise,
Je pense que me modèle «le couple ne rapporte plus d’avantages» C’est exactement le modèle économique d’une entreprise, c’est un modèle de consommation, de business
Pour moi la relation de couple c’est pas une fusion d’entreprises.
C’est plutôt deux personnes qui s’aiment aussi simple que ça, qui se trouve bien quand ils sont ensembles tout simplement.
Hazel Eyes
20 avril 2016 at 17:45
Faut aussi dire que la relation du couple sa se veut d’abord, et ça se construit, le cliché du «tout a coup ils se sont aimer, ils sont devenu un couple en ayant rien vu venir» C’est un cliché utilisé beaucoup dans le cinéma pour faire rêver les spectateurs, moi aussi ça me fais rêver ! Je ne le cache pas, mais aprés le film faut que tu te dise, mouai c’est ça, aller je vais draguer une hb 9 MDRR !! Tu oublie ces conneries, et tu repart en mode chasseur.
Donc pour dire, que le couple ça se veut d’abord, si tu veux être en couple tu va chercher le partenaire deja qui t’attire physiquement, puis dans sa personnalité, ou bien pour les nanas, qui se laisses séduires par un mec au départ qui les attire pas vraiment physiquement, ce qui est 80% des cas, la plus part des cas tu trouve une nana avec un mec qui en faite n’est pas vraiment son genre, et qui elle meme s’etonne et c’est dis la premeire fois tien c’est pas vraiment mon genre mais je l’adore.
Bref on cherche la relation de couple, elle est voulu ! Faut pas l’oublier et rentrer dans les quelques cas du coup de foudre apres s’être fréquenter un long tres long moment, comme au cinéma, ces cas la sont mois répondu que les cas naturel où une personne cherche un partenaire tout simplement qui lui plais, cherche a être en couple.
Hazel Eyes
20 avril 2016 at 17:50
Donc au final pour venir a la conclusio nque je veux donner, c’est pour ça que le couple ça se construit donc c’est pas une fusion d’entreprise, puisque le faite d’être un couple a etait décidé par un des partenaire ou par les deux bien avant de se connaitre, ce qui est le cas générale, pourquoi les nana sortent, se font belles, pour quoi le mec apprend a draguer, surmonte ses peurs, justement c’est ici que le couple commence, dans ses demarches la dans ses actions la, les actions entreprenante qui commence d’abord par l’action de rechercher, donc apres tout simplement le couple parfait qui ne se sépare pas c’est le couple qui est rester dans l’action de construire comme la premiere action de chercher, le couple qui ne casse pas c’est un couple qui entreprend continuellement la relation de couple.
Hazel Eyes
20 avril 2016 at 17:58
Sylvain mes deux derniers commentaires sont placé sous mon propre commentaires, je me répond a moi même, je trouve que c’est nul cette disposition, est ce que tu peux avec tes pouvoirs magique :p les replacer l’un après l’autre tout simplement ? Pour que je passe pas pour un con ? LOl 😀
Sylvain
22 avril 2016 at 13:04
Hé non malheureusement, je ne peux pas! La structure du site fait que les commentaires sont publiés dans l’ordre inverse de leur écriture!
Denis
20 avril 2016 at 21:06
Article sacrément bien écrit et qui reflète pleinement la réalité.
« Génération de l’instantané » est une expression parfaite !
J’ai rencontré ma copine il y a 3 semaines, et j’ai revu ma façon de faire sur au moins un point : Facebook.
Je ne l’ai toujours pas sur Facebook pour une raison très simple : je veux apprendre à la connaître autrement que par ses statuts et ses likes…
Ca n’empêchera peut être pas l’issue fatale qui arrive bien souvent de nos jours, mais au moins l’espace de quelques temps, on sera redevenu humain avant d’être un profil et une url…
Merci l’équipe ADS, vous êtes des gens censés. Ca fait plaisir.
Sylvain
22 avril 2016 at 13:02
Merci Denis!
Toujours une bonne idée de prendre son temps en couple! Plus on va lentement, plus on voit les obstacles se profiler de loin.
sylla
21 avril 2016 at 12:14
c´ est de la merveille
Cleomène
21 avril 2016 at 22:14
Les fameux 30 ou 35 ans que vivaient les gens, c’est une espérance de vie MOYENNE, qui tient notamment compte de la mortalité infantile énorme des sociétés anciennes (1 enfant sur 2 atteignait l’age de 1 an). Quand est-ce que le quidam moyen va piger ça ? C’est pourtant pas fort compliqué. Dur de baser des raisonnements sur des bétises pareilles.
Sylvain
24 avril 2016 at 12:15
Merci de la rectification, c’est désormais intégré 😉
Pierre
16 août 2016 at 00:50
Cet article est juste, sauf qu’il ne tient pas compte de la finalité d’un couple hétérosexuel qui est de procréer et de fonder une famille. Fondamentalement l’homme est attiré par la femme féconde et la séduit pour coucher avec elle afin de procréer. D’ailleurs, toutes les techniques de séduction vont dans ce sens; prouver à la femme que l’homme est un bon reproducteur qui sera apte à assurer une bonne santé et une bonne éducation à sa descendance; ce critère est en général important pour que la femme autorise l’homme à la féconder.
Et si les couples ne tiennent plus aujourd’hui, c’est tout simplement qu’il n’y a plus de valeurs morales… Tout part en couilles; sans jeu de mots; on prône l’infidélité etc… (voir les pubs marketing) Le bonheur et la solidarité d’une famille laisse place à de l’individualisme, du bien-être personnel, et du matérialisme; j’ai (une belle montre, une belle veste, des amis, des plans culs, plusieurs partenaires, etc..) donc je suis.
Alors que la famille, c’est avant tout une descendance et donc on fait de notre mieux pour que notre descendance se porte bien. C’est ce que nos parents ou nos ainées on fait pour nous qui nous ont permis de devenir ce que nous sommes.
Les parents ne sont pas « condamnées » à élever des enfants, il s’engage avant tout, et vont dans la même direction. Et c’est justement cette notion d’engagement qui nous est présenté aujourd’hui comme désuet et vieux jeu.
Il ne faut pas oublier qu’une famille « moderne » (recomposé, homosexuelle, etc..) c’est beaucoup plus compliqué pour la psychologie et l’éducation des enfants; les études le prouvent et d’ailleurs certains enfants n’en sortent pas indemnes.
Pourquoi les couples ont changés et se séparent aujourd’hui?
Parce que seuls et divisés les gens dépenseront plus d’argent.
On peut applaudir le « marketing » pour cette « révolution social ».
Jenny
25 janvier 2020 at 16:51
Il existe de nombreux cas de figure
Tellement qu’il est difficile de tous les énumérés…
J’ai du mal à comprendre le 1 divorce sur 2 des sondages. J’ai 31ans, et que ce soit du côté de mes parents et des personnes se situant dans la trentaine c’est le même constat : tous divorcent et sur 10 je dirai que 2 sont encore ensemble…
C’est assez « bizarre »…
Ces sondages me donnent une lueur d’espoir malgré tout ce que je constate autour de moi : dans mon milieu social et professionnel.
Mais, pour l’avoir vécu et être maman seule je dirai aussi que oui l’amour Existe. Et il faut continuer d’y croire (je suis une grande romantique…)
Seulement la vie est faite de hauts et de bas et notre mentalité/vision de la vie évolue tout au long de celle-ci
On peut se retrouver un jour, face à quelqu’un qu’on ne reconnaît plus, d’avoir l’impression d’être face à un/une étranger(e) et à se surprendre à détester l’autre et à ne plus le supporter…
La femme qui se donne à 100% et s’oublie pour ses enfants et son mari jusqu’au jour où elle se « réveille » et se dit « mais moi dans tout ça je suis quoi ? » et là c’est le drame…
On parle de la femme qui se repose sur l’homme mais beaucoup d’hommes pour ce qui est des tâches ménagères se repose trop sur la femme…
http://madame.lefigaro.fr/demande-divorce-vaisselle-sale-evier-090216-112391
(Je vais me faire taper ?)
Et c’est souvent le cas de figure que j’ai rencontré dans mon entourage…
Fabrice Luchini a fait une très belle interprétation de ce qu’est le couple actuel… (Son résumé se trouve sur YouTube « couple »)
Après on est d’accord ou pas avec lui mais je trouve pour ma part qu’il est très juste…
Quand aux relations jetables j’ai malheureusement pu le constater.
Ce qui revient souvent est d’ailleurs le « je ne veux pas me prendre la tête »
Ce qui revient à votre article…
lorsque l’on prend deux protagonistes ayant un vécu, une éducation qui diffèrent et qu’on les met ensemble, il y aura tôt ou tard des concessions à faire.
Là encore il existe une grande différence entre concessions et faire changer l’autre pour qu’il devienne l’idéal que l’on s’était imaginé (chose malsaine car l’autre doit donc s’oublier pour suffire à son/sa conjointe)
On prend l’autre pour ce qu’il est !
En tout cas très bel article et commentaires criants bien souvent de vérité !
Merci pour votre article je déprimerai moins ! ?
Sylvain
27 janvier 2020 at 12:35
Hello,
J’irai jeter un oeil à ce que dit Lucchini, un vrai maitre, j’adore ce qu’il fait en tout cas 🙂 Pour le reste, je dirais que le couple suit les évolutions de la vie : a l’époque de nos grands peres : on avait un boulot, une femme et souvent un seul lieu d’habitation dans toute sa vie. Pour nos pères, c’est passé à 2 ou 3 et pour nous, c’est totalement fragmenté. Alors oui, l’amour existe mais peut il encore durer des décennies ? Peut etre qu’aujourd hui, on s’engage aussi trop rapidement avec des personnes qui ne nous correspondent pas car on sait qu on peut se désengager meme si c’est un echec ? Peut etre qu on travaille de plus en plus et qu on a de moins en moins d’argent et que cela crée des tensions dans le couple ? Peut etre qu on vit dans un monde de plus en plus mobile avec des modes de vie de plus en plus nombreux possible et que les projets de vie finissent par ne plus du tout coincider ? Peut etre que le capitalisme et le féminisme ont fait de la femme un homme comme les autres et que pour fonctionner une équipe doit avoir des défenseurs, des milieux et des attaquants et non 11 joueurs qui jouent au meme poste? Peut etre…Peut etre…Peut etre…?