Pourquoi Vous ne Rencontrez Jamais de Fille Bien : la VRAIE Réponse
« Mais pourquoi je ne tombe pas sur une fille bien ? À chaque fois elles sont folles, ou molles, complètement instables ou détestables. Je m’y prends comme un manche pour les choisir ou la race des filles bien a disparu de la surface de la Terre comme les cougars ? »
Face à mon pote qui se plaint en face de moi, je souris. Alors que les filles cherchent « un homme, un vrai », je vois de plus en plus de mecs chercher « une fille bien ». Je vous explique pourquoi vous ne la trouvez pas pour le moment… et comment la rencontrer enfin !
Le plus dur dans cet article, vous l’avez déjà compris : c’est de définir ce qu’est une fille bien. Alors pour nous faire gagner du temps, on va dire qu’une fille bien, c’est une fille qui vous correspond.
Il n’y a pas de fille parfaite, il n’y a pas de fille qui soit universellement bien pour tout le monde. Il y en a une quelque part peut-être qui vous conviendra à un moment. Le plus dur, le défi pour tout le monde, c’est de faire en sorte que ce moment dure le plus longtemps possible…
C’est l’amour durable, c’est l’amour fou qui dure une vie, c’est le conte de fées que Disney veut nous vendre : on a bien du mal à y adhérer, mais on va faire comme si c’était le modèle à suivre. Allons-y gaiement, cherchons THE ONE, cherchons la fille « bien pour nous ».
Le problème commence ici : qu’est-ce qui est vraiment bien pour nous ? Est-ce qu’on le sait vraiment ? C’est la première des raisons pour laquelle vous ne rencontrez pas de fille bien !
Raison 1 : Vous vous mentez à vous-même et vous ne cherchez pas vraiment de fille bien
À un moment les gars, il va falloir arrêter de se mentir et de dire entre potes « je cherche une fille bien mais je n’en trouve pas, je suis un mec bien pourtant, non ? » pendant que vous jonglez entre 4 plans culs et 3 rendez-vous Tinder à venir.
Ça ne fait certes pas de vous une mauvaise personne (on évite tout jugement ici), mais l’accumulation ne vous aidera pas à vous concentrer sur une seule fille.
Au fond, vous vous rendez assez vite compte que vous êtes bloqué par vos propres contradictions.
- Vous dites vouloir trouver une fille bien mais vous manquez de patience et souhaitez absolument coucher dès le premier soir avec vos dates…
- Vous en avez marre des « filles de la nuit » mais vous espérez rencontrer votre future copine en boîte à 3 grammes.
- Vous aimeriez une fille qui ne soit pas superficielle mais vous vous retournez sur tout ce qui ressemble à une Nabilla fan des Kardashian…
Allez, on ouvre les yeux : vous ne savez pas ce que vous voulez, et vous êtes comme ce mythe.
« Tout homme est tiraillé entre deux besoins.
Le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même. Et le besoin de l’Arbre, c’est à dire de l’enracinement, de l’identité. Les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ;
Jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue. » (Mythe mélanésien de l’île du Vanuatu)
Raison 2 : Vous ne sortez pas assez pour trouver la fille bien
En termes de rencontres, il y a ceux qui en font et ceux qui n’en font pas. La vie sociale dans une grande ville n’a rien de comparable à celle des petites villes (pour avoir vu des lecteurs à Bordeaux, Grenoble, Paris, nous le savons : on a plus d’opportunités de rencontres dans une grande ville.)
Ceux qui font des rencontres sortent, se bougent. Sont parfois leader et proposent des sorties à leurs collègues, à leurs amis. La chance se provoque !
Vous le savez très bien : la fille que vous cherchez ne va pas apparaître par magie dans votre salon. Ça, ça s’appelle une escorte et ce n’est pas avec elle que vous voulez faire votre vie (je crois, mais je me trompe peut-être).
Allez, en 2016, on se sort les doigts, on sort de chez soi, et on part à la rencontre des filles de sa région !
Raison 3 : Vous êtes victime du syndrome du célibataire exigeant
Certains sites de rencontres veulent vous faire croire que vous pouvez être un célibataire exigeant : oui et non…
Oui, j’ai envie de vous dire de ne pas céder à la première venue, ce n’est peut-être pas elle, la « fille bien » que vous attendez. Oui, vous avez le droit d’avoir des standards et d’attendre un certain niveau de la femme qui va partager votre vie.
Mais en même temps… un proverbe anglais résume assez bien la situation : « Beggars can’t be choosers. » Quand on est dans la merde, on prend ce qui passe. En français, ça doit donner « faute de grive, on mange des merles. »
Vous l’aurez compris : à force de pinailler sur tous ses défauts, aucune fille ne sera jamais assez bien pour vous. Vous trouverez toujours quelque chose à redire. Le seul vrai conseil que je puisse vous apporter ici, c’est de vous dire que l’herbe est rarement plus verte ailleurs.
La perfection n’existe pas : arrêtez de chercher la femme idéale. Elle aura toujours des défauts. Elle aura toujours des choses à améliorer, des défauts qui vous rendront parfois fou. Mais elle a un avantage sur la femme idéale : elle existe et elle sera à vos côtés.
Vous visez mal / vous êtes victime du syndrome du célibataire exigeant / vous pensez encore trop à votre ex
Raison 4 : Vous ne fréquentez pas assez de filles
C’est un réel problème dans la vie d’un apprenti séducteur : il aimerait bien sortir avec de jolies filles très intéressantes, mais il n’en connaît pas, il n’en fréquente pas.
Dans votre cercle social, vous ne fréquentez pas assez de filles en cours, au travail, au sport, dans votre famille.
Le fait de ne pas savoir comment elles fonctionnent, ce qu’elles pensent, ce qu’elles ressentent ne vous aide pas à communiquer avec les femmes et c’est ce qui vous jouera des tours le jour où vous rencontrerez « la fille bien pour vous » : vous ne saurez pas comment vous comporter avec elle !
Alors avant de vouloir séduire une fille bien, commencez par intégrer des filles dans votre vie quotidienne. Vous verrez, c’est sympa ! (et elles sentent bon, souvent). Intéressez-vous à votre sœur, à ses copines, à vos voisines, à vos collègues !
Raison 5 : Vous fréquentez trop de filles bien… et avez du mal à n’en choisir qu’une
On termine par un problème de riche, là… À l’opposé de celui qui ne fréquente pas assez de filles, il y a celui qui les connaît trop bien mais n’arrive pas à se poser, n’arrive pas à en choisir qu’une.
Résultat : il réussit lui aussi l’exploit de ne pas trouver la fille bien, parce qu’il en laisse passer entre 4 et 10 par an, avec qui il pourrait vivre une belle histoire d’amour.
À ce cowboy, un seul conseil à donner : lève le pied, Don Juan, désinstalle Happn, Once et Tinder et sors un peu plus avec tes amis masculins ! Recentre-toi sur tes projets plutôt que de courir les jupons !
Conclusion : les filles bien sont partout
Il suffit juste d’ouvrir les yeux, et de devenir plus tolérant. Le couple, ça demande du travail, de la compréhension, de la patience. On devient bien l’un pour l’autre avec le temps, avec des efforts, avec l’habitude.
Vous ne ferez certes jamais d’une 4L une Ferrari, mais vous pouvez confier votre 4L à Xzibit. Avec un peu de patience, votre copine deviendra la fille bien pour vous dont vous avez toujours rêvé !
Sélim, pimp (my ride)
Alana
4 mars 2016 at 13:15
Bonjour,
J’approuve tout à fait cet article.
Pour illustrer un peu, je me souviens de ce rencard que j’avais eu il y a deux ans, avec un homme qui avait vraiment tout pour lui : physique, intelligence, prestige, argent bref, le combo parfait.
Et il n’arrivait pas à trouver quelqu’un.
Le problème, je pense, c’est qu’on est trop en quête de perfection, on veut le beurre et l’argent du beurre. Le mec s’est confié à moi (et d’habitude je me fous pas mal des pensées ou soucis d’un homme qui n’est pas le mien), mais là je me suis dit que son cas serait intéressant. Trop exigeant, il jugeait quiconque sur des banalités.
Dans la mesure où j’avais réussi un hold-up de fou (il était tout le contraire de moi au niveau social), il semblait penser qu’il fallait mériter son attention et se disait « exigeant » en amour comme en amitié.
Alors que finalement, on se fout pas mal de qui fait quoi dans la vie tant qu’il y a du respect (selon moi).
Bref, merci à ma belle gueule, (c’est pour ça qu’il était venu vers moi) et je pense que ceux qui ne trouvent pas la femme qui leur correspond se basent d’abord trop souvent sur un physique et ne prennent pas le temps de découvrir qui ils ont en face d’eux.
La beauté, c’est si aléatoire… Beaucoup d’hommes que j’ai rencontré voulaient d’abord passer au pieu avant même de discuter, et c’est vrai que c’est tentant…mais par expérience, précipiter les choses n’est jamais bon.
Et le multi-targeting…bah…ce que j’en retire, c’est que ça rend complètement insensible.
En conclusion, peut-être que pour trouver quelqu’un qui nous correspond, il faut seulement arrêter de penser qu’avec son beignet ou son clito.
Take care !
Sylvain
4 mars 2016 at 22:14
Hello,
Je nuancerais quand tu dis que l’on se base surtout sur le physique. Je dirai plutot que c’est un passeport. Le physique te donne le droit d’ouvrir la bouche. Si le physique plait au mec, il va chercher à creuser. Si le physique ne plait pas, c’est sans doute là que tu vas vouloir passer directement au pieu car tu sais que le physique est quoi qu’il arrive discriminant pour envisager une autre forme de relation…
Après, pourquoi vouloir coucher avec un fille qui ne plait pas plus que ça? C’est la partie qui relève de la thérapie…;)
Haricot
6 mars 2016 at 01:11
Bonsoir Alana,
je vais réagir à ton post du point de vue des hommes de mon entourage et du mien. On ne recherche pas uniquement un physique agréable ou stéréotypé. On cherche d’abord une fille simple, sympathique et un minimum cultivée. Je ne vais pas chercher à coucher dès le premier soir mais à connaître la fille Je pense qu’on est plein dans ce cas? fille comme gars. On est prisonnier de cette frénésie consumériste.
Ce qui je pense entraîne une surenchère des critères d’exigence toujours plus grande, est la réponse mécanique à la surabondance de sollicitation qui s’offre aux femmes comme le dit Sylvain plus bas. Comme le moindre défaut est disqualifiant, le mec redouble d’efforts et de persévérance pour être au top. Cela engendre une très forte attente de la part du mec car même une fille banale est dure à séduire. Et même des potes à moi qui sont physiquement au top ont galéré.
Aujourd’hui, la première entrave à toutes mes rencontres avec des filles, c’est qu’elles n’ont pas le même engouement que moi pour tout ce qui affère à la culture. J’y attache une place privilégiée dans ma vie. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de coucher facilement mais de savoir si je vais pouvoir philosopher le matin devant mon café avec la demoiselle ou qu’elle accepte de cueillir des fleurs avec moi.
Bonne soirée,
Haricot
Lenal'airderien
4 mars 2016 at 13:44
Bonjour, L’article pourrait se conjuguer en version féminine… A force d’avoir des expériences , tu deviens exigeant (e)…
Et pourtant j’en rencontre des hommes qui me donnent pas envie de plus qu’une partie de jambe en l’air..
.En mode » Lena croqueuse d’hommes. »
Sylvain
4 mars 2016 at 22:17
Hello,
C’est d’autant plus vrai en version féminine que les postulants affluent massivement sans qu’il y ait besoin d’efforts particuliers à faire. Beaucoup de femmes se sentent en sécurité et savent qu’elle peuvent sanctionner le moindre défaut car à l’ère de tinder, tu sais que tu auras une autre proposition dans les 3 jours si tu le souhaites. C’est le problème de la frénésie consumèriste en matière de relation.
Lenal'airderien
5 mars 2016 at 06:32
Sylvain,
Pas d’accord …tu cloisonnes tes relations ..
1) »coucheries » qui n’iront pas plus loin.
2) » les autres »+++++
Comme les hommes qui cloisonnent leur relation « plan cul » et « relation longue »!!!
AL
5 mars 2016 at 10:51
Tu proposes quelle alternative, alors, Lena ?
Sylvain
8 mars 2016 at 02:50
Certes, d’accord sur le distinguo mais est ce que cela signifie que tu serais prete à faire plus de concessions sur les ++++? non pas par rapport au plan cul mais en général?
Lenal'airderien
8 mars 2016 at 07:15
Sylvain,
J’ai pas envie de faire des « concessions » , c’est toute la problématique…rire
Luc
6 mars 2016 at 09:08
perso je trouve surtout les femmes nettement plus exigeantes que les mecs, meme et surtout quand elles ont pas grand chose pour elles !
j’en connais pas mal comme ca, des filles tres moyennes physiquement (HB5) qui veulent uniquement des superbogoss par dessus le marché avec des criteres physiques tres precis (un bogoss standard ca n’ira pas), des filles qui n’ont pas grand chose pour elles mais qui veulent tout chez un mec et le proclament etc
je comprenais pas pourquoi certaines femmes etaient celibataires, mais j’ai vite compris en voyant leurs exigences
a cote de ca j’ai deja rencontré des mecs qui ont beuacoup pour eux (trentaine, bel homme, fortuné, cultivé) qui sont celibataires !
Lenal'airderien
6 mars 2016 at 11:54
Luc,
Les femmes qui sont exigeantes et qui n’ont rien à proposer que ce soit au niveau physique ou intellectuelle resteront sur le carreau…Jusqu’au moment , ou elles reverront leurs prétentions à la baisse ou dans ce cas se remettront en question et avoir autres choses à offrir pour compenser un physique moyen…
Aujourd’hui Les hommes d’un certain niveau qui cumulent physique avantageux et intellectuellement intéressants n’irons pas vers ce type de femmes soit en sûr…
J’en ai connu qui préfère s’abstenir ou rester célibataire, tu en as pleins dans les trentenaires et je les comprends à 100%.
Sylvain
8 mars 2016 at 02:30
Hello tout le monde,
Lena, pas forcément d’accord avec ça :
« Les femmes qui sont exigeantes et qui n’ont rien à proposer que ce soit au niveau physique ou intellectuelle resteront sur le carreau. »
Sans doute valable sur le long terme. Mais sur le court terme, il y aura toujours des mecs en difficulté qui seront prets à revoir plus vite à la baisse leurs exigences que cette femme.
Si tu regardes dans la rue, les couples un peu « insolites », tu as plus de filles moyennes avec des mecs ++ que des bombasses avec des mecs moyens. Tout simplement car beaucoup de mecs galerent un peu, sont impatients et finissent par closer à un niveau inférieur à celui auquel ils pourraient prétendre, ce qui tire l’intégralité du marché vers le haut pour les femmes
Lenal'airderien
8 mars 2016 at 07:29
Sylvain,
Les mecs en difficultés sont ceux qui pensent vouloir s’acheter une « Porsche » et n’ont pas les moyens ….
J’en ai rencontré qui cherchaient « La Femme idéale » avec tous les superlatifs qui vont avec , belle , intelligente, etc Ils n’avaient pas grand chose à offrir , conversation ennuyante, pas de passions , physiques moyens et qui croyaient pouvoir décrocher le gros lot ….
J’avais envie de leur dire , tu peux toujours rêver…
« Si tu exiges l’excellence, propose l’excellence » c’est souvent ici que le bas blesse! homme ou femme
Sylvain
8 mars 2016 at 21:43
Effectivement peut etre qu on en attend tous trop et qu on n’est pas capable de donner ce que l’on attend de recevoir. Moralité : revoir ses exigences à la baisse ou bosser pour atteindre l’excellence?
Yop
6 mars 2016 at 09:11
Alors là carrément. Malgré l’évolution de moeurs les femmes restent beaucoup plus draguées que les hommes, ce qui explique sans doute en partie leurs exigences.
En substance, elles n’ont qu’à sortir de chez elles pour que les « poissons » mordent en masse. Encore que, pas forcément avec les réseaux sociaux. En tout cas, si elles le souhaitent, elles peuvent très bien rester passives et avoir quand même des prétendants. Très différent pour nous ^^
Encore un truc que beaucoup de femmes n’assument pas d’ailleurs. Elles te répondent » mais si, les femmes draguent autant que les hommes » ( sachant que pour elles, draguer signifie envoyer des signaux à distance ou parler un peu avec un gars…) ou bien elles te disent » les femmes ont peut-être plus de facilité à trouver des plans d’un soir mais autant de problèmes que les mecs à trouver une vraie relation ». Encore une fois c’est faux, car statistiquement, étant plus abordée, une femme aura potentiellement plus de partenaires, donc plus de chances de vivre de vraies relations au milieu.
Kheldar
6 mars 2016 at 10:00
Entièrement d’accord avec Luc et avec Yop !
Ah c’est beau l’égalité des sexes… Les femmes passent leur temps à promouvoir l’égalité des sexes, mais j’ai plutôt l’impression que ce serait à nous de la réclamer !
De toute façon j’ai une phrase macho que je me répète dans ces cas là pour me remonter le moral et me positionner comme le prix : « Les femmes ne se bougent pas les fesses parce qu’elles sont faibles. Elles attendent que tout leur tombe tout cru dans le bec. Les hommes font tout le travail parce que, eux, ce sont de vrais bonhommes. Et c’est ce qui fait de nous des hommes. Nous sommes les seuls à être assez forts pour endurer ce genre de choses. »
PS : Oui je sais, les femmes sont assez courageuses pour supporter la douleur de l’accouchement. Mais qu’est-ce que vous voulez ? Personne n’est parfait…
Madhuri
6 mars 2016 at 23:35
Sinon, plutôt que de te répéter des trucs machos, tu peux te dire que les femmes françaises sont éduquées dans l’idée que c’est aux mecs d’être actifs en séduction et à elles d’être passives, et si ce constat te dérange , tu peux effectivement promouvoir l’égalité hommes-femmes pour contribuer à faire évoluer les mentalités, puisque comme tu le fais remarquer, on a tous à y gagner, hommes et femmes. D’ailleurs tu seras pas seul dans ce combat, j’ai déjà vu des féministes qui critiquaient ce système homme actif/femme passive en séduction… =D
A part ça, j’ai vraiment l’impression de me répéter mais je vais le dire une fois de plus : non, une fille qui ne va pas sur des sites de rencontres ni en boîte (et on est d’accord que ça inclut pas mal de filles ?) n’a pas une foule de prétendants qui lui courent après. Et à l’inverse, un mec peut très bien intéresser des filles sans qu’il le sache (surtout si lesdites filles sont plutôt du genre à envoyer des signaux discrets). Mais ça, c’est plus facile de le savoir quand on est du côté des filles =p
Yop
7 mars 2016 at 08:01
@Madhuri:
En effet, le commentaire auquel tu fais allusion était pas mal machiste. En l’occurence, je ne m’associe pas à ces réflexions, et j’essaie d’être plus mesuré.
Cette situation » homme actif / femme plus passive » dans le champ de la séduction ne me dérange pas du tout. D’autant que les hommes seront plus passifs dans d’autres domaines, et les femmes plus actives.
Ce n’est pas une inégalité, c’est juste une différence. Il ne faut pas confondre les mots, ça évite des erreurs d’interprétation.
Les inégalités entre hommes et femmes existaient au niveau du DROIT. Là on pouvait parle d’inégalités, c’était approprié. Maintenant, le problème est presque réglé. Le seul domaine dans lequel on peut encore parle d’inégalités est celui du salaire. C’est un combat qu’il faut continuer de mener. Mais il faut mesurer le chemin parcouru. En occident, les femmes d’aujourd’hui ne sont plus celles des années 60.
Après, le domaine privé, c’est autre chose. On a pas à réformer ça. les gens font ce qu’ils veulent.
A titre indicatif, et pour nuancer le jeu « actif/ passive » en séduction, disons que s’il est vrai que les hommes sont plus actifs au niveau des faits, ce sont bel et bien les femmes qui décident. Quoi qu’on en pense, elles décident quand une relation commence et quand elle se termine. L’homme, par ses actes, se place toujours, parfois inconsciemment, dans le sillage de madame. « Les hommes proposent, les femmes disposent ». Ca a toujours été le cas.
Donc la réalité des rapports est assez complexe, mais tout ça n’est que le produit de nos aspirations intérieures. Ce sont nos désirs qui conduisent ces attitudes qui finissent par ressembler à des coutumes.
En somme, il faut arrêter avec le « tout culturel », la mouvance actuelle. On a aujourd’hui trop tendance à sortir l’homme de la nature, en oubliant qu’il en fait bel et bien partie. Et cette nature ne s’arrête pas à la biologie, elle se compose aussi de psychologie.
Madhuri
7 mars 2016 at 10:42
Tu penses vraiment que les rôles actif/passif en séduction sont naturels ? Vu que dans d’autres pays, les femmes sont beaucoup plus entreprenantes, ça m’étonnerait vraiment.
Les inégalités entre hommes et femmes aujourd’hui ne sont pas que salariales. Qu’est-ce que tu fais de la quasi-absence des femmes parmi les PDG et conseils d’administration des grandes entreprises ? Du peu de femmes en politique (même s’il y en a de plus en plus, elles restent minoritaires par rapport aux hommes) ?
(bon par contre je te préviens, je repars pas dans un échange de pavés comme la dernière fois, parce que je sais très bien qu’on ne tombera pas d’accord)
AL
7 mars 2016 at 11:12
Juste pour la parenthèse : les inégalités en politiques ne sont pas qu’une question de sexe, mais aussi d’âge. La proportion de jeunes est largement inférieure à celle des vieux. (Et je reste sidéré et dépité de voir qu’on laisse des vieux voter des lois dont ils ne subiront pas les conséquences…)
Laurie
7 mars 2016 at 12:57
« Les inégalités entre hommes et femmes aujourd’hui ne sont pas que salariales. »
Je dirais même que les inégalités salariales ne sont pas le plus gros problème aujourd’hui dans le quotidien des femmes, même si ça reste injuste et injustifié.
« Les inégalités en politique ne sont pas qu’une question de sexe, mais aussi d’âge. »
De couleur de peau et de milieu social aussi… Une belle représentation de la population française quoi! Haha
AL
7 mars 2016 at 13:03
Quoique, le milieu social, c’est encore le seul dont on peut s’affranchir ou qu’on peut retourner en sa faveur.
Laurie
7 mars 2016 at 13:26
En pourcentage, combien de ministre/député/haut fonctionnaire de l’Etat a vécu en ZUP? Ouais.
AL
7 mars 2016 at 17:47
Je connais plusieurs personnes issues de quartiers populaires qui ont monté leur boite et qui sont parmi les meilleurs dans leur branche (je parlais pas de politique). Donc c’est ce qui me paraît le moins handicapant. La couleur de peau, vas-y pour la changer… Quant au sexe… L’autre fois, Canal + a diffusé un doc sur le sexisme en politique, « Macho Politico ». Anne Hidalgo faisait remarquer que ce qui avait permis un débat serein lors de la dernière élection, c’était le fait que les gens avaient le choix entre deux femmes. Elle pense (et je la rejoins tout à fait compte tenu de l’élection présidentielle de 2007) que si elle avait été face à un homme, le débat aurait été parasité par des broutilles et ses chances de gagner amoindries. Un doc que je conseille à tout le monde, d’ailleurs. Très chouette.
Laurie
8 mars 2016 at 11:02
Ah ok, alors je suis d’accord avec toi.
Et merci pour l’info, je vais regarder ça 🙂
Kheldar
7 mars 2016 at 13:07
@Madhuri
Ça je veux bien l’admettre. Et c’est cette triste éducation qui a tendance à rendre certaines femmes fainéantes dans ce domaine. En même temps, c’est normal, à force de toujours leur répéter depuis leur plus tendre enfance qu’elles sont des princesses… Et c’est bien dommage, comme tu dis, tout le monde s’y retrouverait si les choses étaient différentes. Quel gâchis de potentiel…
Mais bon, avec des « si » on pourrait refaire le monde et le mettre en bouteille.
Laurie
7 mars 2016 at 13:33
J’allais te reprendre, mais en fait je ne sais plus si j’ai bien raison. Je me sens pas faignante en séduction, mais en même temps, on m’a jamais dit que j’étais une princesse. Donc, je ne peux pas parler pour toutes.
Cela dit, je sais pas : si tu aimes les nanas qui se bougent, bah mets de côté celles qui ne font rien en séduction. Et puis ton problème est réglé!
Pis le jour où les filles se rendront compte que ça gonfle les mecs de devoir tout entreprendre, peut-être qu’elles se secoueront les miches. C’est assez logique, tu crois pas?
Je pense que chacun peut changer les choses. Suffit d’arrêter de se dire que les choses sont comme elles sont, et « d’être le changement que l’on veut voir dans ce monde! » (Momoh, si tu m’entends)
Madhuri
7 mars 2016 at 18:14
Pareil que Laurie, je suis loin d’être passive en séduction, en fait ça me semble évident que si quelqu’un me plaît alors qu’on était pas dans un rapport de drague à la base (et en général, j’ai besoin de connaître un peu la personne avant d’envisager de la draguer), il va bien falloir que je me bouge pour faire avancer les choses. Ca demande sans doute plus de courage de faire le 1er pas, mais on limite tellement le choix si on attend que les autres nous remarquent !
Mais après, je me rends pas compte de la proportion de filles actives en séduction…d’autant que c’est pas toujours si simple, y a pas que « celui/celle qui fait tout » et « celui/celle qui fait rien ». Dans le cas d’amis qui finissent par tomber amoureux l’un de l’autre et se mettre en couple, y a pas forcément cette dualité actif/passif. Et les façons d’être actif peuvent être suffisamment discrètes pour ne pas apparaître ouvertement comme de la drague (ex : se débrouiller pour se retrouver seul(e) avec la personne sans que ça soit un rendez-vous pour autant).
Et je rejoins encore Laurie pour ce qui est de la possibilité de changer les choses. Pas tout seul ni en une semaine, évidemment, mais les rôles hommes/femmes ont déjà beaucoup évolué en quelques décennies, donc il n’y a aucune raison de croise que ça ne sera pas le cas au niveau de la place des uns et des autres dans les rapports de séduction.
Madhuri
7 mars 2016 at 18:18
*croire
AL
7 mars 2016 at 18:25
Euh… Je pense qu’il serait bon de se mettre d’accord sur la définition à donner à « être actif en séduction ». Parce que pour moi, une fille qui « ex : se débrouiller pour se retrouver seul(e) avec la personne sans que ça soit un rendez-vous pour autant », ce n’est pas être actif (pour peu que je sois pas intéressé par la fille, je verrai que dalle). Des filles actives en séduction, j’en ai connues, et tu sais au premier regard que tu vas te faire croquer.
Madhuri
7 mars 2016 at 19:08
Mais c’est pas être passif non plus, ce qui est précisément mon propos : y a pas que « se faire belle, sourire et attendre » et « faire du rentre-dedans », y a toute une gamme intermédiaire.
Yop
7 mars 2016 at 21:08
@Madhuri:
Reste que tu confirmes mes propos. Pour vous être « active » pourrait se résumer à faire des signes discrets à distance. Tu en donnes un bon exemple avec l’idée de se débrouiller pour être seul avec le mec…Ca n’est pas actif, c’est comme faire les yeux doux ou sourire. C’est un signal envoyé, c’est une attitude d’attente.
Pour un mec, être actif signifie, sexualiser la conversation, initier un contact, embrasser, proposer à la fille de la ramener ( et éventuellement l’inviter chez lui, lui servir un verre puis tenter des contacts plus appuyés ).
Les nuances existent, bien sûr. Les filles peuvent parfois prendre les devants sur certaines choses, et les mecs se laisser un peu faire quelques instants ( niveau sexe, par exemple, il est bon que le rôle de l’actif tourne entre les deux partenaires, c’est sur ).
Mais en matière de séduction, les filles ont quand même globalement une attitude d’attente et d’accueil, donc passive, et les mecs une attitude plus active et plus « offensive ». Globalement. Je n’ai personnellement pas de problèmes avec ça.
Lenal'airderien
8 mars 2016 at 07:00
Yop,
Ce sont les hommes qui initient toute la phase de séduction faut arrêter de nous chanter « ramona » les filles… Les filles qui se la jouent pas « Princesse in the Donjon » sont minoritaires…Elles ont été sevrées depuis leurs enfance à l’éducation « Walt Disney »…
Tu as toujours une « princesse » qu’un homme vient sauver par un baiser à la con et certaines restent entièrement ancrées dans ce schéma à l’âge adultes et attendent qu’un homme fasse tout le boulot genre parce que je le vaux bien !!! Et malheureusement ses filles là sont plus nombreuses sur le marché de la séduction.
Yop
8 mars 2016 at 08:08
@Lenal’airderien:
Entièrement d’accord. Rien à ajouter.
Laurie
8 mars 2016 at 11:13
« Elles ont été sevrées depuis leurs enfance à l’éducation « Walt Disney »… »
J’ai été nourrie à ça, et j’adorais me déguiser en princesse (et déguiser mon frère en princesse aussi, pauv’ gosse), et pourtant je ne suis pas « dans l’attente du prince charmand », ni hautaine ou suffisante.
Madhuri
8 mars 2016 at 09:41
Non mais on s’est mal compris, j’ai pas dit qu’être actif se limitait à ces formes entre-deux, j’ai dit que la distinction actif/passif n’était pas toujours si nette.
Si tu veux un exemple vécu de ma propre vie de l’année dernière, un soir, j’ai rencontré un mec en soirée, on a discuté, c’est moi qui lui ai demandé son numéro et qui l’ai recontacté le lendemain. Après c’est lui qui m’a proposé qu’on se revoie, j’ai dit ok, et quand on s’est revus, c’est moi qui ai fait l’essentiel du boulot de sexualisation à grand renfort de kinos avant de l’inviter, le soir, à boire un verre chez moi, et c’est même moi qui ai engagé le 1er baiser.
Quand je pense « séduction active de la part d’une femme », ça peut aussi être ça.
Yop
8 mars 2016 at 14:49
@Madhuri:
Et « ça », c’est rarissime justement.
Puisque tu parles d’expérience personnelle, je n’ai jamais rencontré de fille aussi entreprenante, et mon entourage non plus.
De la part des filles, des regards, des sourires, et à la rigueur quelques sous-entendus érotiques, un ou deux kinos discrets ( ou des frôlements plutôt ) mais rien de plus. En tout cas des marques d’attente en forme de signaux.
AL
8 mars 2016 at 15:09
Et donc, tu en conclues que le problème vient des filles ?
Yop
8 mars 2016 at 16:23
@AL:
Quel problème ? J’en conclue que nos modes de fonctionnement sont différents, rien d’autre. Pas mieux ou moins bien. Différents.
AL
8 mars 2016 at 23:35
Je reformule : sous prétexte que toi et ton groupe d’amis vous faites peu ou pas draguer ouvertement par des filles, tu en conclues que les filles ne sont pas entreprenantes ?
Yop
9 mars 2016 at 14:19
@AL:
Pour le coup, J’aurais pu prendre des exemples issus de textes, de témoignages, d’écrivains, et j’ai choisi des exemples plus personnels parce-que Madhuri a choisi ce terrain là. D’ordinaire je ne le fais pas, car les exemples personnels ne suffisent pas dans ce genre de discussion.
Ainsi, ce n’est pas mon seul cas qui me fais dire ça, non.
C’est la première fois que j’utilise des exemples exclusivement personnels dans un commentaire qui traite d’un vaste sujet, et tu t’empares de l’os tout de suite. Je te reconnais bien là 😉
AL
9 mars 2016 at 20:30
C’est parce qu’on m’appelle Roquet Belles Oreilles !
http://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_187810.jpg
Je reformule une troisième fois : Et si le fond du problème c’est juste que les filles n’ont pas faim parce que les plats qu’on leur sert ne sont simplement pas assez appétissants pour elles ?
L’autre jour, je regardais un docu sur Claude François. Mais des nanas prêtes à l’entreprendre, y en avait pas qu’une ou deux par jour, c’était des palettes de 100. Et il ne levait même pas le petit doigt ! En interview, il reconnaissait lui-même faire de la chanson populaire pour la thune et pour son égo, assumant totalement le côté commercial de ses oeuvres. Et je ne parle même pas du fait qu’il dansait sur scène entouré de nanas à moitié à poil (ce qui semblait pour une fois ne déranger personne). Moi, je suis persuadé qu’une fille, encore plus qu’un homme, d’ailleurs, quand elle est décidé à vouloir quelque chose, elle fait tout pour l’avoir. Et que si elle ne le fait pas, c’est qu’elle estime qu’elle à plus à y perdre qu’à y gagner.
Yop
10 mars 2016 at 06:43
@AL:
C’est surtout que, l’homme étant plus entreprenant dans le rapport de séduction, les filles sont habituées, donc elles auront plus tendance à attendre de l’autre qu’il fasse le premier pas. Sauf quelques rares cas de filles qui te mangent la bouche alors que tu n’avais rien initié avant ( rarissime ! ).
La plupart, au terme d’un rencard, même si tu leur plaît, préféreront te laisser mourir d’angoisse sur place, que de t’aider à faire le premier pas.
Mais c’est dans l’ordre des choses et je le comprends très bien.
Yop
10 mars 2016 at 09:47
@AL: L’exemple de Claude François confirme la rareté de la chose 😉
A moins que les femmes s’évanouissent sur ton passage, Al, mais dans ce cas il faut que tu me révèles ton secret !
AL
10 mars 2016 at 12:54
Yop,
ça fait maintenant 6 mois que je te lis. Quels que soient tes interlocuteurs, quel que soit le sujet, tu as toujours une idée bien arrêtée au départ, et tu ne change, JAMAIS d’avis. C’est hallucinant. Jamais ta foi n’est un tantinet ébranlée. Je suis fasciné par tant de certitudes. Quand je lis « C’est surtout que, l’homme étant plus entreprenant dans le rapport de séduction, les filles sont habituées, donc elles auront plus tendance à attendre de l’autre qu’il fasse le premier pas. », je suis désolé, mais je n’y vois pas le propos de quelqu’un qui se remet en question (puisque tu te décris comme tel). Tu ne fais que répéter ce que d’autres ont dit ou écrit, sans envisager l’hypothèse opposée. Sans considérer que le problème vienne de ta méthode.
Pour répondre à ton second commentaire, non, les femmes ne s’évanouissent pas sur mon passage (et heureusement). Je n’en ai pas non plus eu 40 000 dans ma vie. Mais sur le faible nombre que j’ai connu par le passé, il y en a eu deux qui ont initié CLAIREMENT l’intéraction qui a été jusqu’au bout. Le truc, c’est qu’à l’époque, je manquais de confiance en moi. Donc, à AUCUN moment, je n’ai mis ça sur le compte de mon charme / mes qualités, mais j’ai à chaque fois considéré que j’étais tombé sur des tigresses affamées. Tu vois ce que je veux dire ? Notre réalité est celle que l’on se créé. Tant que tu considèreras que c’est aux filles de faire le premier pas, tu n’en rencontreras pas qui prennent l’initiative. Ou tu ne les « verras » simplement pas.
Quant à Claude François, je pense plutôt qu’on est dans le cas du 80/20 : 80% des filles entreprenantes se jettent sur les 20% de mecs qui le méritent. Cloclo, quand tu l’étudies, avait toutes les qualités du mâle alpha présenté par ADS et il appliquait parfaitement toutes les règles de la séduction.
AL
10 mars 2016 at 13:04
Ah ! Et puis exemple tout con : pas plus loin qu’ici, c’est Madhuri qui a demandé à me parler en privé l’an dernier. Qu’est-ce qui te faut de plus ? Qu’Alana, Laurie et Lenal’airderien fassent pareil ? O:)
Yop
10 mars 2016 at 19:26
@AL:
Evidemment que j’ai des idées, et que je les défends sinon je ne dirais rien et me contenterais d’écouter les gens sans parler; Si je ne m’abuses, tu ne te montres pas beaucoup plus conciliant, n’est-ce pas ? Sauf avec certaines demoiselles, je l’admets 🙂
Sinon, je n’ai pas de certitudes absolue, mais des points de vue. Différent.
D’ailleurs, que tu ne sois pas d’accord ne me pose aucun problème, on est là pour débattre. Mais je respecte ton point de vue. Tu ne peux pas en dire autant, dans la mesure où tu nie totalement la valeur même de point de vue de ce que je te dis ( « tu répètes ce que d’autres ont dit, blabla … » ). Tant mieux si d’autres pensent comme moi, ou tant pis, c’est selon. Alors ne confond pas sincérité et originalité.
Pourquoi me parle-tu de remise en question, il ne s’agit pas de moi dans ce débat.
Ca te rassurerais si je mettais des « peut-être » dans mes phrases ? Serais-tu tranquillisé avec davantage de modalisateurs ? Je le pense ( pardon: je le pense PEUT-ETRE et sans vouloir te vexer ou penser à ta place. Ca va là ? ).
P.S.: le mérite n’a absolument rien à voir avec le désir ( sans vouloir t’imposer l’idée…! ).
Yop
10 mars 2016 at 19:49
@AL:
Et, à moins d’avoir mal compris ton affirmation, sache je ne pense en aucun cas que c’est aux filles de faire le premier pas. Celles qui le font, grand bien leur fasse, mais sinon, je ne vois aucun problème à ce que les hommes se bougent en premier. Cette situation me va tout à fait.
Je l’avais déjà bien précisé, mais bon je le REDIS vu que tu sembles avoir fais un contresens.
Sylvain
8 mars 2016 at 21:49
Hello,
Rare mais ça arrive. Après tout dépend aussi de ta frame. Si tu tentes la frame du timide mystérieux, ça peut marcher. Il y a des filles qui aiment aller chercher le timide qui est en toi. Si tu es dans une frame qui se veut alpha, je pense que ça passe pas.
Apres c’est peut etre une erreur de lecture mais les filles qui vont draguer et faire le premier pas ne sont pas dans la recherche de l’alpha qu on nous propose. Avec l’alpha, on travaille justement la frame pertinente quand c’est l’homme qui doit draguer. Si tu veux te faire draguer par une femme, je ne pense pas que ce soit le positionnement le plus adapté.
Les filles? Any opinion?
Laurie
9 mars 2016 at 09:14
Sylvain, en lisant ton commentaire, je me suis dit « Mais que ça a l’air compliqué pour eux en fait! » avec des yeux à peu près comme ça : Oo
Alors, oui c’est certain qu’un mec qui est trop entreprenant et qui s’occupe de tout, bah ça laisse pas grand chose à faire à la dame au final. Quand il en fait trop, c’est relou, et quand il en fait pas assez du tout, on se dit qu’on ne lui plait pas. Quand un mec nous plait, et qu’il ne prend pas toute la place (je n’ai pas osé parler de territoire, ça déchaînerait les foules) on va donc pouvoir participer un peu à l’évolution de cette rencontre.
Je dirais qu’il faut garder en tête qu’une relation se fait à deux (nan, sans dec), et donc que la phase de séduction doit se faire à deux. On a envie de participer, on a envie de vous charmer, pour de vrai. Et quand vous tombez sur une fille qui ne fait rien, qui se contente de rire à vos blagues (et encore) et de boire des verres que VOUS lui avez payé, barrez-vous! Mais vite! (sauf si c’est juste pour la sauter et qu’elle parait ok… à la limite. Mais après le coït, barrez-vous!) Parce qu’elle fera la même chose une fois en couple…
Comme on dit, c’est pas en pêchant de la morue qu’on mange de la langouste!
(Bon, on le dit pas, mais on devrait!)
Justement, vous répétez tout le temps que les filles se font souvent draguer, donc essayer justement de NE PAS la draguer pour faire la différence…
Naturel = connecting popol !
Brrref ! Tout ça pour dire que, je pense, le mieux est de montrer son intérêt sans en faire trop. Et une nana, même timide, même inexpérimentée, et même à moitié passive parce « sait pas faire », elle va avoir envie de venir vers vous, et de se laisser « pêchée » (ça me coûte d’écrire ça). La sécuriser en lui montrant qu’elle vous plait, mais sans la draguer en mode relou, parce que ça va juste prouver que vous n’êtes pas en chien, que vous avez le temps, et que si c’est pas elle ce sera une autre… Que vous n’êtes pas stressé, que c’est pas un défi pour vous de l’avoir! Du coup -> mec posé, équilibré, indépendant, et dans la tête de la fille « j’ai ma chance avec lui, faut que je la tente, avant que qqun me le prenne! »
C’est ma vision des choses. Fin de la plaidoirie.
Yop
9 mars 2016 at 14:25
@Sylvain:
Il est vrai que beaucoup de filles ont tendance à plus se lâcher avec un homme un peu réservé. Etant de ce tempérament, je peux le dire. Sans doute qu’elles se libèrent d’une bonne partie de leur méfiance, qu’elles sont plus facilement en confiance, car le gars n’est pas aussi « offensif » que les autres.
Ca reste de la « drague de fille », attention, donc basée sur des signaux avant tout, mais des signaux nettement plus appuyés si le mec lui plaît et qu’il est réservé.
Et être en couple quand on est réservé, du coup, ça peut-être « whaou » niveau sexe !
Laurie
10 mars 2016 at 10:08
Yop,
Une psy me racontait qu’elle avait un homme en consultation qui était totalement bloqué au niveau des femmes, justement parce qu’il s’était trop souvent fait draguer de façon très « virile » ou « musclée » (en tout cas trop active) par des femmes, et qu’il ne savait plus où il en était. Ca soulève deux choses :
– La preuve que les femmes qui draguent des mecs (pas qu’avec des battements de cils), ça existe et ce n’est pas rare.
– Si les femmes draguaient de la même façon que les hommes, est-ce que ce seraient aussi agréable pour eux?
Yop
10 mars 2016 at 19:37
@Laurie:
– Ca ne prouve pas que la « drague active » n’est pas rare chez les filles. Ca prouve juste que CET homme là s’est fait draguer de cette façon là.
Après, que cette drague existe chez les filles, je ne le nie pas. je pense juste que c’est rare.
– « Si les femmes draguaient de la même façon que les hommes ? »
Tu parles de la drague de rue ( « wesh mademoiselle style » ) ou de la drague posée et respectueuse ( mélange d’affirmation tranquille de soi et de douceur ) ? Je choisirais la seconde option, je crois ^^
personnellement j’aime les filles féminines, douces, charmeuses ( avec moi hein ! ^^ ), tigresses.
Mais j’aime aussi les filles qui savent ce qu’elles veulent, qui défoncent les portes de la vie à grand coup de volonté et de charme. Question de dosage surement !
J’aime les filles extraverties, qui rient fort et qui croquent la vie à pleines canines. Elles apportent beaucoup de bonheur…mais elles font très mal aussi. Leur côté tornade t’emporte au Nirvana, mais attention à l’atterrissage.
Faut particulièrement s’affirmer avec les personnes comme ça, chaque instant; Sinon gare à toi ! ^^
Holà j’ai fais du hors-piste dans le débat là…
Laurie
9 mars 2016 at 08:46
Je pense qu’il n’y a rien à ajouter, d’autant qu’une personne qui s’intéresse réellement à ces problématiques peut facilement trouver toutes les infos, les rapports officiels et les témoignages à ce sujet. Et quand on ne veut pas admettre les faits, alors aucune preuve ni aucun argumentaire ne sont utiles.
Yop
7 mars 2016 at 20:55
@Madhuri:
Oui ces « rôles » sont naturels. Bon, j’ai déjà développé ce point, du coup je passe.
A quels pays fais-tu allusion ? J’avoue que je ne connais pas en profondeur ni personnellement la séduction en Mongolie ou les constantes de la vie de couple au Vietnam…
Ne me parle pas de l’absence des femmes dans les milieux de pouvoir, c’est même pas crédible deux secondes. Que fais-tu des femmes directrices d’entreprise, celles en charge de ministères ( ex: N.V. Belkacem ministre de l’Education Nationale et Marisol Touraine ministre de la santé, soient deux ministères parmi des plus importants du pays ), et bien sûr Christine Lagarde directrice du Front Monétaire internationale ! Et je ne parle même pas des femmes dans les milieux de contre-pouvoir tel que le journalisme ( Léa Salamé, Claire Chazal, Elise Lucet…). Ne me dis pas que « ce sont des femmes d’exception » parce que’à ce compte là, les hommes occupant ces postes sont aussi des hommes d’exception.
Non, les femmes sont indépendantes, réussissent, parviennent à exister socialement et exploiter leur potentiel. Il faut s’en réjouir, et ne pas tenir des discours d’une autre époque. Ce type de discours plaintif valait du temps où les femmes n’avait pas le droit de vote, quand elles passaient leur vie sous tutelle ( le père puis le mari ) mais ces mots n’ont plus de sens aujourd’hui.
Après je ne connais pas la proportion des femmes de pouvoir à responsabilité en général, et ce point m’indiffère. Je me fiche de la parité, pour une raison simple: je crois que les gens doivent être engagés pour leurs compétences, pas pour leur sexe. Alors je suis contre toute forme de discrimination, qu’elle soit positive ou négative. Si les femmes sont plus compétentes dans un domaine, qu’il y ait plus de femmes, si les hommes sont meilleurs, qu’il y ait donc plus d’hommes, ça me va.
Madhuri
7 mars 2016 at 21:16
Eh bien, l’Allemagne par exemple (ça va, c’est pas trop exotique pour toi ? =p).
Les femmes ministres, on peut en parler. Combien de femmes premier ministre en France ? Une seule, et ça a duré moins d’un an. Combien de femmes présidentes de la République ? Aucune. Oui, il y a des femmes ministres actuellement, mais c’est parce que Hollande a fait le choix de respecter une certaine parité au gouvernement.
Le discours anti-parité, ça a l’air beau comme ça, parce qu’on peut difficilement dire « Non non, entre un homme et une femme, il faut prendre la femme même si elle est moins compétente ». Sauf qu’en pratique, si un homme et une femme sont aussi compétents, il n’est pas rare que l’homme soit pris juste parce que c’est un homme. Donc que faire ?
Ce n’est pas un discours d’une autre époque que de dire qu’aujourd’hui, c’est plus difficile pour une femme de percer dans des milieux encore assez machos comme la politique (oui, ce milieu où on juge malin de siffler une femme en robe à l’Assemblée Nationale…), ou d’accéder à des postes à responsabilités. C’est pas parce que les femmes sont seulement désavantagées au lieu d’être totalement exclues qu’il ne faut plus rien dire. Et si, comme tu le dis, tu es contre toute forme de discrimination, alors tu dois avoir conscience qu’aujourd’hui, des hommes sont souvent préférés non pour leurs compétences, mais pour leur sexe.
AL
7 mars 2016 at 22:56
Yop : Je sais pas où tu vis, mais dans le monde autour de moi, ce ne sont pas les femmes entreprenantes qui manquent. Et j’en connais plus d’une qui est à l’initiative de son couple (et pas que des canons qui auraient eu tout pour elles pour partir gagnantes… y en a qui en ont chié et qui ont fin par avoir ce qu’elles voulaient). Si les femmes ne sont pas entreprenantes avec un homme, c’est simplement qu’il n’est pas jugé intéressant. Point barre. A chacun de se rendre séduisant et attractif pour ne rien avoir à faire.
Yop 2 : Les femmes présentes dans les deux derniers gouvernements sont pour beaucoup des femmes-alibis pour caresser le peuple dans le sens du poil. Sarko et Hollande ont répondu à la pression sociale de leurs électeurs comme ils ont pu, avec du bon, et du moins bon. S’il faut reconnaître cette parité de façade, elle ne prouve en rien une réalité à grande échelle ou une évolution durable et profonde de la société.
Madhuri : Le seul point sur lequel je rejoins Yop, c’est sur le fait de ne pas se plaindre. Je prendrais pour exemple Christiane Tobira qui est exemplaire à tous les niveaux (femmes, de couleur…) et qui s’en est pris plein la tronche à longueur de journées. Et jamais, ô grand jamais, je ne l’ai entendue se plaindre de quoi que ce soit, ni se lamenter sur le traitement qu’on lui infligeait (et elle en a bouffé du propos sexiste et raciste). Non, elle a toujours avancé, affronté les épreuves de la vie pour en sortir plus forte, et plus grande. Elle a un courage et une dignité que tout un chacun devrait suivre comme exemple lorsque l’envie nous prend, homme comme femme, de nous poser en victime.
Madhuri
8 mars 2016 at 09:44
Mais où est-ce que vous avez vu que je me plaignais ? Constater une inégalité, c’est pas gémir sur son sort !
AL
8 mars 2016 at 10:13
Madhuri : je ne parlais pas spécialement de toi. Je parlais de manière générale.
Yop
8 mars 2016 at 00:34
@Madhuri:
Ca reste exotique dans la mesure où tu n’explicite pas ton argument ^^
Quels sont donc ces fameux rapports de séduction progressistes entre hommes et femmes en Allemagne ?
Sinon, les hommes préférés pour leur sexe ? Mais d’où tu tiens ça ? De ce que tu entends à la télé et sur internet ? Tu fermes les yeux sur les exemples que je te donnes ou tu cherches à minimiser leur impact. De la pure mauvaise foi.
Tu me dis que les femmes sont minorées, je t’écris que « non » et tu me réponds « pas tant que ça » ou « pas vraiment » …Mauvaise foi.
Quand bien même on parlerait de la première femme ayant marché sur Mars, tu me dirais « oui mais seulement sur Mars, pas sur les autres planètes. » 🙂
Puisqu’on évoques les femmes occidentales en général et comme tu parles de l’Allemagne, Angela Merkel y est chef d’état. Tu vas me dire « ça fait pas beaucoup » je le vois venir…
Sinon, que fais-tu des ministres Simone Veil, Françoise Giroud, Elisabeth Grigou, etc….Ca n’était pas sous Hollande ça.
On a effectivement eu une femme Premier Ministre ( « oui mais moins d’un an ça compte pas gnagna »…;) ) et la Grande Bretagne a eu Margaret Tatcher, pendant plusieurs années, elle.
Sinon, j’aime bien comme tu fais l’impasse sur Christine Lagarde, qui est juste directrice du FMI…
Sylvain
8 mars 2016 at 03:01
Je suis peut etre un peu vieux ou bien il est 3h du matin mais le discours sur l’inégalité, ca avait un sens en 1910 quand le pere de famille obligeait sa fille à se marier avec le fils du voisin pour réunir 2 lopins de terre et avoir plus de place pour planter des choux.
Parler d’inegalités entre les sexes en 2016, ça me semble un peu tatillon 🙂
Kheldar
8 mars 2016 at 09:27
Voyons Sylvain, ils ne plantaient pas que des choux! Il y avait les rutabagas aussi! Comment as-tu pu oublier les rutabagas ? N’oublie jamais les rutabagas Sylvain !
(Désolé, j’ai pas pu résister à faire une référence sur un livre que j’aime bien)
Sylvain
8 mars 2016 at 21:53
Mais quel est donc ce livre? Tu n’as pas le droit de me laisser dans une si fievreuse attente sans rien nous en dire!!
Kheldar
9 mars 2016 at 09:15
@Sylvain
Il s’agit de La Belgariade, de David Eddings. C’est un livre de fantasy, avec un petit paysan orphelin qui s’avère être le dernier descendant d’une lignée de rois éteinte depuis longtemps, qui s’avère aussi être un sorcier aux grands pouvoirs, et il s’avère également qu’il doit aller tuer le dieu des ténèbres avant que ce dernier ne se réveille.
Bref, c’est de ce livre que je tiens mon pseudo. Si tu veux du sang et des larmes, passe ton chemin. En revanche si tu veux une belle histoire bien racontée, avec des personnages super attachants et une touche d’humour dans les dialogues, je ne peux que te le recommander 🙂
Yop
8 mars 2016 at 10:48
Amen !
Madhuri
8 mars 2016 at 09:50
Non mais toi tu balances quelques exemples en disant « Regarde, avant y avait 0 femme de pouvoir, maintenant y en a quelques unes donc le problème est réglé ». Moi je te dis « Oui y en a quelques unes mais y en a encore beaucoup moins que des hommes donc le problème n’est qu’en partie réglé ». Y a pas de mauvaise foi là-dedans. Si tu veux, on peut même rajouter Janet Yellen (présidente de la réserve fédérale, càd la banque centrale américaine).
Pour le reste j’ai pas le temps de répondre, un cours de maths m’appelle.
Yop
8 mars 2016 at 11:08
@Madhuri:
Pourtant, ces quelques exemples s’avèrent particulièrement parlants et s’échelonnent sur une longue période. Et je peux continuer de dérouler le fil des exemples encore longtemps, même en dehors des sphères du pouvoir, en littérature, au cinéma, en science…
Qu’il y ait plus d’hommes ou plus de femmes représentés, ça m’est égal. Ce qui compte, c’est que les portes du développement personnel et professionnel sont aujourd’hui ouvertes pour les femmes. Certaines choisissent d’emprunter ces voies, d’autres non. Mais elles le peuvent. C’est open.
Après, certaines s’interdisent des choses, se limitent elles-mêmes à cause de clichés, donc de simples idées ( et non pas des limites concrètes qui seraient posées par la société, c’est différent ). Par exemple, les filières scientifiques, comme la géologie, sont encore très représentés par les hommes. Mais là, les femmes se condamnent toutes seules, à cause d’une idée reçue selon laquelle les filières scientifiques et techniques seraient exclusivement des filières masculines. Mais c’est la même chose côté mec: dans le domaine littéraire, la majorité des classes sont composées de filles ( je parle en connaissance de cause ) à cause d’une idée selon laquelle les lettres sont des filières féminines. Pourtant, certains mecs ont aussi un esprit littéraire mais s’interdisent ces filières en grande partie parce que ça serait « un truc de meuf ». Là pour le coup, il n’y a aucun fondement naturel dans ces clichés sur les sciences et les lettres. Ce sont juste des idées toutes faites.
Ici, les différences de proportions hommes-femmes ne sont pas le reflet de discriminations ou d’inégalités sociales, mais la conséquence des choix de personnes qui se condamnent elles-mêmes, renonçant à leur potentiel. Il en va de même en politique.
Cela dit, les femmes investissant quand même de plus ou plus les milieux de pouvoir et les postes à responsabilités, depuis les années 70. Ainsi, je ne vois pas la légitimité de crier à l’injustice. Et toutes les remarques machistes du monde ne pourront rien faire contre une femme douée dans ce qu’elle fait. Car aujourd’hui, hommes et femmes ont les mêmes possibilités de réussite. Pas de barrières spécifiques pour les femmes, si ce n’est une certaine limite salariale ( = pb à régler bien-sûr).
Seuls les actes nous incombent.
Laurie
8 mars 2016 at 11:15
L O L
Voilà d’où vient tout le problème…^^
Yop
8 mars 2016 at 14:54
@Laurie:
Pas forcément un problème. La preuve, certain(e)s font le choix d’agir. Tout ce qu’on peut faire, c’est laisser la liberté aux gens d’agir selon leur nature et d’exprimer leur potentiel, ne pas les brider. Et c’est le cas, dans notre société actuelle.
Après ça, si les gens se limitent eux-même, c’est leur problème.
Sylvain
8 mars 2016 at 02:34
Accouchement, talons, épilation, cycle menstruel…une légende tout ça ! Suis sur que c’est du bluff :p
Laurie
8 mars 2016 at 11:30
Sylvain, le problème (et c’est pour ça que ça soulève autant de passion) c’est que justement, c’est pas tatillon d’en parler aujourd’hui. Parce que ce n’est pas parce que les lois sont mises en place, que les esprits ont évolués. Cette conversation nous le prouve.
Juste pour illustré « l’irrégularité » que dénonce Madhuri : « Les femmes sont plus diplômées que les hommes, mais restent cependant moins présentes sur le marché du travail. […] Leur taux de chômage demeure plus élevé que celui des hommes (8,5 % contre 7,4 %) et elles travaillent plus souvent à temps partiel. »
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1226
Les femmes sont plus diplômées, mais ont moins de travail, moins d’opportunités, des contrats à temps partiels, sont plus souvent au chômage… Pourquoi?
C’est pour ça que quand on entend : c’est bon vous avez le droit de travailler et vous ne vous faites plus casser la gueule par votre mari (faux), donc arrêtez de chouiner. Ou encore, vous êtes tatillonnes… Enfin, t’as compris quoi.
Je te conseille une vidéo : La vraie vie des femmes (1h15m59)
Ou bien aussi : La domination masculine (1h38h54)
Madhuri
8 mars 2016 at 12:12
Si tu veux prendre le relais Laurie, je t’en serai reconnaissante, j’ai pas trop le temps et plus vraiment la motivation non plus.
Je répondrai juste vite fait à propos des gens qui s’auto-censurent. Comme tu le présentes, Yop, ça donne l’impression que c’est totalement de leur faute et que c’est eux qui ont inventé des clichés qui les excluent. Or un stéréotype ne peut être construit que collectivement. C’est pas les filles qui ne vont pas dans les filières scientifiques (ou les garçons qui ne vont pas dans les filières littéraires) qui ont inventé ces stéréotypes. Et évidemment, vu que ce sont des stéréotypes partagés, ça veut dire aussi que l’entourage de ces jeunes les incitera moins à aller dans une filière qui ne correspond pas à leur genre. Sachant que pour un(e) lycéen(e) aux résultats moyens, l’orientation peut susciter pas mal d’hésitations, les conseils des profs, des autres élèves et des parents peuvent être déterminant. Mettre toute la responsabilité sur les élèves eux-mêmes, au motif qu’ils ont le choix, c’est supposer que tout le monde a une volonté de fer et est parfaitement sûr de ses choix, or on sait bien que c’est pas le cas, et attendre de lycéens qu’ils soient parfaitement sûrs de leur orientation et l’imposent contre vents et marées, ça me semble légèrement hors de la réalité.
Ah tiens, et comme c’est la Journée Internationale des Droits des Femmes aujourd’hui, j’en profite pour inviter tous ceux qui me liront à ne pas dire « Journée de la Femme » : on parle des femmes réelles, pas d’une idée idéalisée de « la femme » avec tous les stéréotypes que ça sous-entend.
AL
8 mars 2016 at 14:19
» les conseils des profs, des autres élèves et des parents peuvent être déterminant. Mettre toute la responsabilité sur les élèves eux-mêmes, au motif qu’ils ont le choix, c’est supposer que tout le monde a une volonté de fer et est parfaitement sûr de ses choix »
Parce que c’est dans la nature des élèves d’écouter les conseils des adultes dont l’expérience leur permet de savoir biologiquement ce qui est bon pour eux, voyons ! T’peux pas comprendre, t’façon !
Yop
8 mars 2016 at 15:03
@Madhuri:
Je ne dis pas que les gens qui s’autocensurent sont responsables des clichés….Ils sont responsables en bonne partie des mauvais choix qu’ils font, mais pas des clichés. Ces derniers ont étés fondés par leurs prédécesseurs, en effet.
« Journée des droits des femmes »…N’importe quoi. Encore un truc qui stigmatise. Au niveau du droit on est tous pareils, Citoyens, que l’on soit homme ou femme. Alors ce genre de journée ne contribue qu’à nourrir un fantasme d’inégalités…
Quand on parlera du « Droit des citoyens » ça sera pas mal.
Madhuri
8 mars 2016 at 18:28
C’est une journée internationale, je te rappelle. Y a plein de pays où les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes.
Yop
8 mars 2016 at 19:10
@Madhuri:
C’est international en plus ! Encore mieux. Comme ça, on fait passer dans le monde le message selon lequel il y aurait un droit spécifique pour les femmes.
Au niveau du Droit, l’indifférenciation est de mise. Enfin, on finira par y arriver, je pense.
Madhuri
8 mars 2016 at 19:33
Il y a un droit spécifique pour les femmes : le droit à l’avortement, à tout hasard, ça concerne pas tellement les hommes.
Nan mais c’est bien, y a des pays où les femmes sont très loin d’avoir les mêmes droits que les hommes, mais quand on soulève le problème, toi, ce qui t’inquiète, c’est que la formulation « droits des femmes » puisse être mal comprise. Les mariages forcés d’adolescentes, c’est pas grave à côté, c’est sûr…
Yop
8 mars 2016 at 21:49
@Madhuri:
Exactement, c’est pas grave à côté, t’as tout compris…J’encourage aussi la lapidation, c’est le sous-texte de mes commentaires, t’as vu ? Et puis le proxénétisme aussi…
Pour le droit à l’avortement ok. C’est particulier aux femmes.
Sinon, de manière générale, le but est que les gens soient tous considérés comme des citoyens, dans l’espace public. Le problème de l’appellation « droit des femmes » est de voir systématiquement les femmes à travers leur sexe et non en tant que citoyenne.
Les femmes elles-mêmes, surtout celles qui revendiquent le « droit des femmes », se plaignent en même temps d’être toujours considérés en tant que femmes avant d’être perçue en tant que personnes. Paradoxe !
Sylvain
8 mars 2016 at 22:16
Là, effectivement, si on commence à parler de l’Arabie Saoudite et du tiers-monde, il y a un vrai sujet sur les inégalités et les droits des femmes. Mais il me semble que jusque là, on parlait des salaires et de la représentation politique dans l’hexagone 🙂
Yop
9 mars 2016 at 07:21
Je te le fais pas dire Sylvain 😉
Yop
8 mars 2016 at 15:09
@Laurie:
Un écart de 1% …. Et tu continue de dire que ce n’est pas tatillon. Alors qu’est-ce qui l’est ?
Sur un écart si faible, comment affirmer que la différence provient du sexisme ? Il peut y avoir mille raisons qui font que ces femmes n’ont pas été engagées à temps plein: choix de vie, vie de famille, raisons familiales…
En outre, les diplômes ne suffisent pas sur le marché du travail. En entretien d’embauche, on tient compte aussi de la force de caractère, la motivation, l’expérience, etc… Certaines femmes ne sont pas toujours à la hauteur, malgré les diplômes, de la même façon que certains hommes ne le sont pas toujours non plus.
Dans toutes ces raisons possibles, il y a sans doute aussi le sexisme, mais noyée dans tellement d’autres facteurs. Donc faire un focus là-dessus, pour 1% d’embauche de plus ou de moins, c’est tatillon, oui.
Yop
8 mars 2016 at 15:15
@Laurie:
Et au passage, prends le cas inverse: une patronne d’entreprise qui reçoit en entretien d’embauche un mec et choisit à moitié inconsciemment de lui faire payer le prix fort car elle conserve en elle l’image des hommes qui au nom d’une société patriarcale ont frustré les femmes pendant des années. Tous ces infâmes machos ! Ainsi, en guise de revanche elle le désavantage au nom de toutes les femmes. Le sexisme marche dans les deux sens.
Ca existe aussi, mais ce n’est pas du tout le seul facteur de refus d’embauche, alors on en fait pas tout un foin.
AL
8 mars 2016 at 15:12
Questions sérieuses : en quoi le temps partiel représente un problème ? Pourquoi faudrait-il absolument se conformer au modèle dominant du temps plein ? Ce dernier est-il vraiment plus avantageux et un réel signe de réussite ?
Madhuri
8 mars 2016 at 18:33
Le temps partiel est un problème quand il est subi, c’est-à-dire imposé à quelqu’un qui voudrait travailler à temps plein. Quand en plus, ça tombe sur une femme qui élève seule un ou plusieurs enfants (et c’est pas un cas marginal, ça va souvent ensemble), et pour peu que le père ne paie pas de pension (là encore, c’est loin d’être rare), ça fait un budget très très serré.
Sylvain
8 mars 2016 at 22:30
Encore un sujet sur lequel je dois être assez obtus d’esprit, mais le concept de la pension alimentaire, ça m’a toujours fait dégueuler…
il n’y a qu’un seul cas ou elle me semble juste, c’est quand le père désirait l’enfant et qu’à la rupture avec la mère, il est ok pour le confier à temps plein à la mere (souvent par manque de temps)…C’est à dire rarement…
pour le reste, Soit c’est une rupture normale et je trouve que le 1 semaine chez l’un une semaine chez l’autre est juste sans que des considérations pécunieres ne rentrent en compte.
Soit le mec ne voulait pas cet enfant et la fille l’a gardé comme ça arrive souvent et là, ça s’appelle de l’extorsion.
Et puisqu’on parle d’inégalités celle là, elle est pas mal 🙂
Moi je trouve que même dans un cas où ca se passe bien, c’est quand même la double peine : non seulement t’es privé de ton enfant et en plus c’est payant. j’ai des potes pour qui c’est un réel blocage. ils en ont un, ils vivent la sensation d’injustice lié au fait de payer sans arrêt. Du coup terminé les enfants et ça fait capoter leurs relations…Je trouve ça dommage 🙂
AL
9 mars 2016 at 00:05
@Madhuri :
1/ Les enfants, personne n’oblige qui que ce soit à en faire. « On sait », parce que ce n’est pas nouveau, que la majorité des mariages finissent en divorce rapidement, que la garde du ou des enfants revient majoritairement à la mère et qu’une femme célibataire galèrera deux fois plus qu’un homme dans la vie. Donc, pourquoi continuer à s’entêter à faire des mômes, sans avoir financièrement assuré ses arrières avant ? Et sans avoir la certitude que son couple est suffisamment solide pour tenir 20 ans ? C’est une vraie question de fond. Je veux bien soutenir les gens qui ont des problèmes, mais quand ils les ont provoqué eux-mêmes en toute connaissance de cause, ça me dérange quand même tout de suite plus… (Et je comprends pas comment on peut encore vouloir faire des gosses en 2016… Monde de merde !) ^^;;;
2/ En janvier dernier, je suis tombé sur une émission hommage à Balavoine pour les 30 ans de sa mort, avec descriptif de ses tubes. Il a été question de « La femme veuve qui s’éveille », chanson qui parle de trois femmes qui se retrouvent à assumer la garde de leurs enfants après le décès de leurs maris dans des conditions diverses (pays, politiques, conditions de vies différentes…). Je rappelle l’époque de la chanson, il y a plus de 30 ans. Et ça m’a fait réfléchir, par rapport à la façon dont certaines personnes se posent en victimes en occident (et en France en particulier) parce que, voyez-vous, ce sont des « pauvres mères célibataires ». Alors qu’il y a tout un tas de femmes, de part le monde, qui avancent avec dignité et qui n’ont pas le temps de se plaindre de leurs conditions de vie parce que se plaindre est un luxe qui prend du temps et donc de l’argent. Ce qui nous ramène au point 1 : vous avez voulu un môme, vous l’assumez. Vous n’êtes pas prêtes à l’assumer, vous n’en faites pas. Faire un enfant, ça a un coût sur 20 ans. C’est une réalité concrète qui implique des contraintes et des sacrifices, et parfois, j’ai l’impression que les gens (hommes comme femmes, d’ailleurs) n’en mesurent pas toujours complètement les enjeux au moment où ils décident d’en faire un.
3/ Tu soulèves un point intéressant : temps partiel subi ou choisi. Comment peux-tu savoir ? Est-ce que les études publiées à ce sujet prennent en compte ces différences ?
4/ Personnellement, depuis que je suis dans la vie active, j’ai toujours travaillé à temps partiel, ce qui me permet de faire d’autres choses à côté (énorme liberté d’action) et, surtout, de travailler sans limite horaire en cumulant les emplois (et donc à potentiellement gagner plus qu’un temps plein). Donc de mon point de vue, batailler pour avoir un temps plein, c’est idiot (surtout si tu as un enfant à charge). Après, tu as d’autres contraintes, et d’autres inconvénients, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie.
Sylvain
8 mars 2016 at 22:08
Hello Laurie,
J’ai jeté un oeil à ta source INSEE et je le ferai pour les vidéos dés que j’aurai le temps nécessaire.
Personne ne l’a encore fait, je vais donc jeter le pavé dans la mare et me faire taper sur les doigts. Mais sur le papier, je lis : « Plus les femmes ont d’enfants, ou plus ils sont jeunes, et plus elles réduisent leur activité professionnelle » et également « Activité professionnelle et situation familiale sont très liées. Environ 2 % des inactifs déclarent souhaiter travailler mais ne sont pas disponibles pour le faire »
A partir de là, la question est simple. Cette diffèrence de chiffres reflète-t-elle une vraie inégalité dans l’accés à l’emploi ou bien les femmes ont elles d’autres priorités et considérent que la construction d’un foyer passe avant la réussite pro?
Vraie question! Moi j’ai quand même l’impression que si tu poses de but en blanc la question à une femme « famille ou travail? », il y en a 80% qui choisiront famille.
A vous lire.
Madhuri
8 mars 2016 at 22:27
Mais un des problèmes Sylvain, c’est justement que les femmes doivent choisir entre travail et famille, là où, pour les hommes, ces deux sphères entrent moins en concurrence. Parce qu’on part du principe que certaines tâches relatives aux enfants reviennent automatiquement à la mère (d’autres que l’allaitement, j’entends =p), c’est plus difficile pour elles d’être actives et de s’occuper des enfants.
A cela s’ajoutent les tâches ménagères, qui sont encore bien souvent inégalement réparties. En moyenne, une femme mariée (ou vivant avec un homme depuis longtemps) passe davantage de temps en tâches ménagères qu’une femme célibataire, tandis qu’un homme marié en passe moins qu’un homme célibataire.
Sylvain
8 mars 2016 at 22:48
Hum oui, c’est un angle que je n’avais jamais envisagé. Donc tu penses que si le mec s’investit davantage dans l’éducation des enfants, les femmes seraient prêtes à travailler davantage?
Madhuri
9 mars 2016 at 06:59
Sylvain -> Certaines femmes seront prêtes à travailler plus, oui. Mais c’est aussi l’image des rôles parentaux qui évoluera : il ira moins de soi que c’est forcément à la mère de s’occuper des enfants, ce qui permettra aux couples de s’organiser davantage comme ils le veulent plutôt que comme les modèles habituels l’imposent. Parce qu’actuellement, une mère qui fait passer son travail avant ses enfants est encore vue comme une « mauvaise mère » alors que pour un père, c’est pas choquant (on dira qu’il travaille dur pour nourrir sa famille, à la limite).
AL -> Perso, je l’ai sûrement déjà dit, j’ai aucune envie d’avoir des enfants, mais je pense que le désir d’en avoir répond à des besoins tout à fait fréquents et naturels (même s’il peut y avoir d’autres moyens d’y répondre). On parle là de femmes qui finissent par occuper un boulot pas très qualifié à temps partiel, donc pour ces femmes, les perspectives de carrière et d’épanouissement par le travail sont souvent moindres que pour d’autres. A partir de là, il peut y avoir une tendance plus forte à chercher son bonheur, son identité et un sens à sa vie dans la famille (et la maternité). Si on attend d’avoir suffisamment de sous de côté pour assurer tous les frais de ses enfants jusqu’à 20 ans, et qu’on n’en fait que si on est sûr que son couple durera 20 ans (c’est possible, de savoir ça 20 ans à l’avance ?), y a plus grand monde qui pourra en faire. T’es peut-être pour le fait que tout le monde arrête de faire des enfants et que l’humanité s’éteigne, mais enfin c’est pas hyper réaliste =p
Laurie
9 mars 2016 at 09:50
« Si le mec s’investit davantage dans l’éducation des enfants, les femmes seraient prêtes à travailler davantage »
Evidemment! Quand on veut avoir des responsabilités au sein de son entreprise, mais que les gosses finissent à 16h30/17h, et qu’on a pas les moyens de payer une nourrice ou autre, on ne peut pas rester à la réunion, on ne peut pas faire des heures sup pour finir un projet. Si le papa a un poste plus important, c’est lui qui va rester au travail.
Je tiens juste à préciser que, depuis un certain temps, ça évolue, les papas se rendent plus dispos, et beaucoup prennent conscience de ces inégalités.
Cf. les chiffres : http://lci.tf1.fr/france/societe/un-homme-sur-quatre-fait-plus-de-taches-menageres-que-sa-femme-8676659.html
La loi commence aussi à se bouger un peu pour permettre aux papas de s’investir plus dans leur rôle de parent, pouvoir prendre un congé « paternité », et leur donne plus de droit sur leurs enfants (garde, responsabilité, dispos, etc).
Ensuite j’ai lu « si tu n’as pas les moyens de faire un gosse, tu n’en fais pas ». Alors sur le principe, je suis entièrement d’accord. Je respecte trop les enfants pour en faire un sans une situation propice à son épanouissement et son bonheur, c’est certain. Mais c’est pas toujours aussi simple.
Des fois, ça arrive, même si tu as pris tes précautions, même si tu n’en veux pas.
Des fois, tu ne t’en rend pas compte, et c’est trop tard pour une IVG.
Des fois, tu n’a pas la force de pratiquer une IVG.
Des fois, le chéri est ok pour faire ça à deux, pis finalement non.
Des fois, un bébé est désiré, pis finalement le papa (ou la maman d’ailleurs) disparait (accident ou lâcheté au choix).
Donc, effectivement, le mieux c’est de faire le bon choix. Mais il faut garder en tête que des fois, tu n’as pas le choix. Ou tu ne sais pas que tu as le choix…aussi.
Le point positif, c’est que je vois de plus en plus de papa avec des poussettes (même des papas gansta, casquettes assorties avec leur gosse <3). Des papas investis, qui s'intéressent, même des papas pas maladroits du tout! Et des études montrent que le papa aussi peut développer un instinct paternel envers le bébé, que ce n'est pas une exclusivité féminine. Et que l'enfant (et le papa) y gagne beaucoup!
"Grâce au congé paternité et un partage des tâches familiales mieux réparti, les pères prennent une place de plus en plus grande, « validée » par la société. Et la revendiquent même. « Le papa est une figure d’attachement essentielle pour l’enfant, insiste Isabelle Filliozat. Le nourrisson reconnaît d’ailleurs très rapidement son odeur et sa voix. C’est primordial que le père développe une relation avec son bébé. Et cette place, il la prend dès lors qu’on la lui laisse.»"
http://madame.lefigaro.fr/societe/t-instinct-paternel-160613-389726
AL
9 mars 2016 at 20:15
@Madhuri : je réfléchis en lisant ton commentaire, et en fait, ce qui me gène, au fond, c’est que ta ligne de défense propose comme seule alternative au bonheur, le travail ou la famille. Comme si, le bonheur passait automatiquement par ces deux types d’aspirations et par aucun autre chemin possible. Et si on lâchait du lest ? Et si on envisageait les choses sans l’axe du travail ni de la famille ? D’ailleurs, ces deux directions sont-elles choisies ou subies ? Parce que je suis convaincu que la majorité des gens ne se posent pas de questions et font des gosses pour les raisons suivantes :
– parce que ça se fait quand on est en couple / qu’on aime quelqu’un
– parce qu’on leur a fourré dans le crâne depuis leur plus jeune âge « qu’être parent, c’est la plus belle chose qui peut t’arriver au monde »
– parce que les autres font pareil
– parce que la pression sociale t’impose de le faire (horloge biologique + voir les gens de ton âge devenir parents)
– pour payer nos retraites / s’occuper de nous quand on sera vieux
– pour perpétuer l’espèce / la lignée familiale
Sur ce point, je te répondrais donc la même chose qu’à Yop sur d’autres sujets : c’est avant tout une question d’apprentissage social. On fait ça (idem pour le travail à plein temps ou le travail tout court comme modèle d’épanouissement) parce qu’on nous a enseigné que c’était comme ça.
Pour les opportunités d’épanouissement, j’ai l’impression qu’à l’heure actuelle, ce sont les femmes qui montent le plus leur(s) entreprise(s), proposent des projets neufs, des alternatives. (et en contact clientèle, la majorité des lieux publics dans lesquels je suis rentré ces derniers temps étaient gérés en apparence en tout cas par une majorité de femmes – où sont par exemples les femmes-livreuses (pizza, sushi, colis (j’en ai connu une ou deux chez DHL)) ?
« Si on attend d’avoir suffisamment de sous de côté pour assurer tous les frais de ses enfants jusqu’à 20 ans »
Si les deux travaillent et ramènent plus de 3000 euros par mois en pot commun, le couple me semble plus apte à élever un enfant qu’un couple où un seul adulte travaille. Pourquoi n’est-on pas aussi exigeant avec les parents biologiques qu’avec les adoptants ? (puisqu’on parle d’inégalités)
« c’est possible, de savoir ça 20 ans à l’avance ? »
Bien sûr que non ! Mais :
1/ si tu te connais vraiment, que tu sais ce qui te conviens ou pas, ce que tu veux ou pas et qu’à travers tes expériences de couples tu as expérimenté des choses, tu sais rapidement si ton couple va durer ou pas. A partir du moment où t’as des doutes, tu fonces généralement dans le mur et ce n’est qu’une question de temps. Et puis tu sélectionnes mieux aussi à la base.
2/ Quand tu décides de faire un enfant au bout d’un an ou de dix ans de relation, tu ne pars pas du tout avec la même base. Si tu supportes l’autre depuis une décennie, il y a peu de chance que tout capote dans les 3/4 années suivantes, parce que tu as eu le temps de cimenter ton couple.
« que l’humanité s’éteigne »
C’est ce qui nous pend au nez. La question est de savoir si ce sera choisi ou subi ! 😉
Madhuri
9 mars 2016 at 20:52
C’est pas une ligne de défense (je t’ai dit, moi, j’ai pas envie d’avoir des enfants, donc j’ai pas grand chose à défendre), c’est une proposition d’explication. J’ai pas dit que la seule alternative à l’épanouissement au travail était la famille, j’ai dit qu’un certain nombre de femmes pouvaient se tourner vers la famille, parce que c’est quand même quelque chose qui est présenté de façon très positive dans notre société. Tu dis toi-même qu’on leur a répété depuis toujours qu’être parent, c’est génial. Le but de mon propos, c’était de dire que c’est pas réaliste de proposer comme solution aux problèmes liés à la parentalité « Les gens ont qu’à ne plus faire de gosses ! ».
Du reste, j’ai du mal à voir le désir d’avoir des enfants comme une simple construction sociale. Oui, il y a une norme qui pousse chacun à avoir des enfants, y compris ceux qui n’en veulent pas, mais dans la mesure où la perpétuation de l’espèce dépend du fait de faire des enfants, et où les humains ont, comme toutes les espèces, un instinct de conservation, je pense pas que la norme explique tout. Le travail, c’est différent. L’organisation du travail telle qu’on la connaît est évidemment une façon parmi d’autres d’accomplir les tâches visant à la satisfaction de nos divers besoins.
« Pourquoi n’est-on pas aussi exigeant avec les parents biologiques qu’avec les adoptants ? »
Par pragmatisme. On peut refuser de confier un enfant à des adoptants potentiels, en revanche on ne peut pas empêcher un couple de faire un enfant. Enfin, dans l’absolu, on peut toujours pénaliser le fait d’avoir un enfant si on n’est pas assez riche pour l’élever, voire retirer ledit enfant à ses parents, mais je doute que ça passe =p
Quand tu décides de faire un enfant au bout de 10 ans de relation, à moins de t’être mis en couple à 20 ans, y a de bonnes chances pour que ça commence à être limite niveau fertilité !
Moi sur le principe, je suis tout à fait d’accord pour que les gens réfléchissent à deux fois avant de faire un enfant, et pour qu’on arrête d’inciter les gens à en faire alors qu’on est déjà trop nombreux sur Terre. Mais je vois pas comment on pourrait appliquer les solutions que tu proposes.
Annunaki
4 avril 2016 at 01:45
Ton commentaire semble se rapprocher de la réalité pour moi,, je pense la meme chose…..en relation d’un soir ou plan cul,, c’est le physique le charme et les performances sexuelles qui vont compter…..et deja la hommes et femmes sont desavantagé car les femmes ont plus de sollicitations ….plus de choix donc ,,, donc plus de possiblité de trouver au bout d’un moment une relation stable et serieuse…donc ca aide a comprendre pourquoi ya un pourcentage de femmes plus elevé que les hommes qui rompt une histoire…..(ce sont les stats officielles du divorce )donc on peut legitiment penser qu’elle vont devenir de plus en plus exigente voir sans pité pour certaines….c’est une nouvelle génération de femme qui va générer une nouvelle relation d homme….a tord ou a raison je ne sais pas… c’est un autre debat…mais si j’ai ma tite idée… une chose est sur quand ya des enfants aux millieux , c’est eux les 1er a trinquer…..
tof
4 mars 2016 at 13:49
Article convaincant, tout est dit.
Concernant l’état d’esprit je pourrais compléter, généralement ça se passe mal quand on ne va pas bien.
Les gens qui vont mal ont tendance à chercher un sauveur homme ou femme, et tombent sur leur clone, bien sous tout rapport en apparence mais tout aussi torturé.
Une raison simple, on va vers des personnes vers qui on ne serait jamais allé dans son état normal.
Une seule solution , acceptez de vivre seul un moment, trois mois, six mois d’une vie sans femme n’ont jamais tuer personne et vous verrez une fois que vous vous supporterez un peu mieux tout sera subitement plus clair.
Laissez tomber les sites de rencontre, et privilégiez les rencontres amicales et positives, les filles adorent ça vous savez et vous adoreront.
Luc
4 mars 2016 at 21:07
j’aime pas trop cet article
Le probleme c’est quand tu as connu pas mal de filles d’un certain standard, et que tu cherches du LTR (criteres plus elevé), c’est tres dur de trouver des filles interessantes surtout apres un certain age.
Trouver qqchose c’est tres facile mais il y a aucun challenge car un dragueur aime le challenge aussi. en ce moment je me fais draguer par des cougars a longueur de journée, en fait je dois rien faire c’est elle qui me collent me NC
Laurie
7 mars 2016 at 12:31
« c’est tres dur de trouver des filles interessantes surtout apres un certain age. »
Pourquoi ça? Leurs neurones se désagrègent après chaque Mojito? Ou les meilleures sont déjà prises?
AL
7 mars 2016 at 12:38
Parce qu’avec l’âge, t’as la vue qui baisse et tu les remarques moins?
Laurie
7 mars 2016 at 16:11
Moi, on m’a dit que les mecs, avec l’âge, prennent du bide et perdent leurs cheveux, donc sont beaucoup moins regardants…
L’un dans l’autre, l’amour va vous rendre aveugle! 😉
Madhuri
7 mars 2016 at 18:26
Je pense que l’hypothèse « les meilleures sont déjà prises » est la plus probable xD Mais sinon, récemment, je lisais un livre de sociologie sur le célibat, et ça disait que passé 30 ans, càd une fois que beaucoup de gens se sont mis en couple stable, les femmes célibataires n’ont pas le même profil que les hommes. En gros, ce sont plutôt des femmes à haut niveau de diplôme et avec un bon boulot qui sont célibataires, alors que du côté des hommes, ce sont plutôt des hommes peu qualifiés (ou agriculteurs, mais c’est minoritaire). Sachant que le plus souvent, les couples se forment entre personnes de milieux sociaux proches, avec généralement l’homme d’un milieu légèrement plus élevé que la femme, cette répartition du célibat donne des femmes célibataires qui ont l’impression de ne tomber que sur des hommes inintéressants, et des hommes qui trouvent ces femmes inaccessibles.
Bon, c’était dans les années 90 donc certaines choses peuvent avoir changé, mais il peut y avoir des explications de ce genre !
Sylvain
8 mars 2016 at 03:03
La vraie bonne question, c’est pourquoi les femmes diplomées à bon boulot se retrouvent célibataires à 30 ans? 🙂
Kheldar
8 mars 2016 at 09:31
Les meilleures sont déjà prises parce que celles qui restent sont trop ridées ou ménopausées ?
Madhuri
8 mars 2016 at 09:53
Bah c’est pas le cas de toutes, mais certaines peuvent avoir fait passer leurs études puis leur travail avant, et donc ne pas trop s’être préoccupées de se mettre en couple. Du coup, si y a pas de grand amour qui s’est imposé à elles, elles se retrouvent seules.
Après y a aussi l’effet inverse : les femmes qui font passer leur boulot avant et restent célibataires peuvent plus facilement finir avec un bon boulot =p
Laurie
8 mars 2016 at 11:34
Peut-être aussi qu’une femme diplômée à bon boulot a des exigences qui ne sont pas celles d’une femme qui n’a pas eu d’ouverture sur le monde, et qui n’a d’autre objectif d’épanouissement que de construire une famille…^^
Luc
10 mars 2016 at 15:27
j’ai pas encore trop de bide , pas de calvitie encore tres sportif, juste quelques cheveux gris sur les tempes
je cherche un peu plus jeune ou meme age que moi 35-45 comme toutes mes ex et ben c’est assez galere car tout est quasi maqué dans cette tranche
mon ex m’a dit que pour une femme de cet age c’est difficile aussi, tous les mecs interessants sont pris en general
Laurie
14 mars 2016 at 12:29
A 45 ans, y a pas assez de choix, à 25 ans, y en a trop…
On galère tous un petit peu je pense 🙂
Haricot
6 mars 2016 at 00:50
Bonsoir,
excellent article comme à l’accoutumée. J’ai une question qu’est-ce que vous conseillez aux personnes qui n’ont pas de grandes villes à proximité de chez eux? Est-ce que vous n’avez pas des conseils pour draguer à la campagne?
Bonne soirée,
Haricot
Kheldar
6 mars 2016 at 10:13
Hello,
Je ne connais pas grand chose sur la campagne (à part que j’y ai vécu une partie de mon enfance).
Niveau sorties, au lieu de lui proposer d’aller au resto, au ciné, au musée, ou dans un bar branché comme en ville, je dirais plutôt qu’on peut lui proposer un pique-nique au bord de la rivière ou du lac, une ballade à cheval (soit vous vous mettez chacun sur un cheval, soit vous montez tous les deux sur le dos du même cheval), une partie pêche. Une virée rafting ou canyoning ça peut être sympa aussi. Si t’es du genre bricoleur et qu’elle n’a pas peur de se salir les mains, vous pouvez très bien construire une cabane dans un arbre et retomber en enfance, et ainsi partager de bons moments et échanger des souvenirs d’enfance. Tu peux aussi tout simplement l’emmener en balade dans la campagne ou la forêt, juste pour admirer le paysage…
En espérant t’avoir aidé 🙂
Sylvain
8 mars 2016 at 03:08
Hello Haricot,
Oui les conseils de Kheldar me semblent bons. Par contre j’imagine que tu parlais plutot du systeme pour amorcer la pompe et faire des rencontres. pas vraiment d’idée si ce n’est internet et Tinder. Essaye de rentrer dans un club sportif, de frequenter les quelques bars. L’avantage de la campagne, c’est que tout le monde se connait assez vite. Donc si tu as un bon social proof et que tu commences à devenir populaire, ça peut aller vite pour rencontrer davantage de filles du coin.
Haricot
8 mars 2016 at 23:22
Bonsoir Sylvain,
oui, parlais également des lieux/techniques pour faire des rencontres. Quand je monte en ville, les bars sont sympathiques et je participe à de nombreuses sorties via des réseaux sociaux, mais l’entrave principale réside dans l’âge des participant, j’ai bientôt 30 ans et toutes les femmes avoisinent les 50 ans.
Mais une question me turlupine depuis de nombreux mois. N’est-ce pas vain de vouloir être un séducteur en milieu rural? Je sais que mes chances de rencontrer une femme est multipliée en milieu urbain car l’offre est plus abondante.
Je m’explique, les filles ont l’air de ne pas être attirées par le milieu rural car il est victime de trop nombreux clichés. On peut vivre en milieu rural pour la qualité de vie et avoir un job de citadin, surtout que avec les nouvelles technologies tout est accessible.
Si c’est possible, j’aimerai des avis masculins et féminins (mais positifs pas une critique réductrice du monde rural).
Merci.
Bonne soirée,
Haricot
AL
9 mars 2016 at 00:22
Haricot,
« j’ai bientôt 30 ans et toutes les femmes avoisinent les 50 ans. »
Et qu’est-ce qui t’empêche de sympathiser avec elles ? Elles ont forcément des réseaux, des connaissances, voire des filles (mère à 20 + filles de 30 ans = femme de 50 ans).
J’arrive pas trop à m’imaginer ton univers, ton cadre de vie, et le potentiel exact de rencontres adaptées à ton identité. MAIS ! Je suis certain qu’il existe des personnes qui te conviennent, tu n’as juste pas trouvé où. En revanche, il est probable que tu sois obligé, pour accéder au bonheur auquel tu aspires, de faire des concessions (ça passera, je sais pas, moi, par exemple par un chacun chez soi, elle en ville, toi à la campagne, et des visites en alternance de l’un chez l’autre et vice versa). Ou que tu ailles la chercher loin et réussir à la convaincre de vivre à la campagne. Je pense donc qu’il est important que tu élargisse ton champ de vision et que tu sorte peut-être des schémas de rencontres traditionnels.
Haricot
8 mars 2016 at 23:29
Bonsoir Sylvain,
j’oubliais, je n’ai pas Tinder car je n’ai pas de smartphone,c’est un choix de ma part. Mais est-ce que je peux l’utiliser via un PC?
Bonne soirée,
Haricot
Haricot
8 mars 2016 at 23:07
Bonsoir Kheldar,
merci pour tous ces conseils. J’avais pensé à certains déjà Oui, pour la ville, je reste classique quand je propose une sortie ( théâtre, cinéma, bière ou expositions quoique un jour je proposerai bien à fille de m’accompagner à un match de boxe). Le rafting, je n’y avais pas pensé. Hum, je vois un peu où orienté les sorties. J’ai déjà proposé de cueillir des plantes pour les faire sécher et les employer en tisane. Je pensais à une activité faire son jus de pomme ou extraction du miel mais la fréquence est plus limitée.
Pour la cabane oui, je suis plus pour la ballade ou l’admiration du paysage.
Hum la pêche pourquoi pas, c’est un truc sympa mais faut rester silencieux et les femmes parlent beaucoup.
Merci pour tes conseils, je pense que je suis en bonne voie.
Bonne soirée,
Haricot
Nico
6 mars 2016 at 19:53
Hello la team !
J’ai une question qui ne concerne pas l’article, ça concerne les fameuses » montagnes russes émotionnelles » qu’il faut donner aux filles pendant la phase de séduction.
Le push pull. Est ce que vous pensez qu’il faut faire ce push pull jusqu’au close ? Depuis quand dans la phase de séduction, des l’abordage ?
Est ce vraiment indispensable ?
Merci de votre réponse 🙂
Laurie
7 mars 2016 at 08:27
Personnellement, un mec qui me fait les montagnes russes émotionnelles, je le prends soit pour un lunatique, et je me tire, soit pour une manipulateur, et je me tire (en courant)… Ca ne fonctionne pas avec tout le monde. Rien n’est indispensable pour plaire (à part une hygiène minimum je dirais…hihi)!
Nico
7 mars 2016 at 15:43
Tous les goûts sont dans la nature , la crasse et la sueur ça peut attirer certaines femelles en manque d’une virilité primaire…. Ou pas.
Laurie
7 mars 2016 at 16:15
Ah non, mais j’en suis! Rien de plus excitant qu’un mec de chantier tout sale qui rentre du travail dans le tram, un peu de peinture sur la gueule…
Mais bon, il passe à la douche avant de frôler mes draps tout propres! Haha
Après, habitant près de la plage, la sueur, les odeurs corporelles, le sel dans les cheveux, et le sable qui colle, on apprend à aimer ça ^^
Sea, sex & sun, comme dirait l’autre!
AL
7 mars 2016 at 17:41
« Mais bon, il passe à la douche avant de frôler mes draps tout propres! Haha »
PRINCESSE !!
(Hop ! ça, c’est fait !)
Madhuri
7 mars 2016 at 18:44
Comme Laurie l’a dit, le push-pull n’est pas un passage obligé, donc ne pense pas trop en termes de « il faut faire ci et ça à tel moment ». Il faut surtout que ça ne paraisse pas trop artificiel, parce que sinon, tu vas effectivement passer pour un manipulateur ou pour un lunatique pas fiable et ça sera contre-productif.
C’est comme pour la jalousie, si tu te dis « Il faut la rendre jalouse donc je vais draguer ouvertement d’autres filles devant elle », soit elle va comprendre que tu fais ça pour la rendre jalouse et ça va l’énerver, soit elle va penser que tu dragues tout ce qui bouge et que t’es pas fiable.
Donc ne te force pas à faire des trucs incohérents juste pour être imprévisible. D’autant que si la fille est intéressée ou particulièrement émotive, t’auras pas forcément besoin d’en faire beaucoup pour qu’elle ait des émotions fortes. Je pense qu’il est important de toujours veiller à ce qu’elle ne puisse rien te reprocher, qu’elle ait l’impression, au bout du compte, que c’est elle qui a surinterprété, et pas toi qui t’es mal comporté.
Sylvain
8 mars 2016 at 03:18
D’accord avec les filles sur ce coup là ! il vaut mieux les écouter parler de drague que d’inégalités. Plus sérieusement, arrêtez de vous prendre la tête a insérer plein de notions dans votre game. Tout ça, c’est a calibrer. Si tu déroules un game simple et que ca avance tout seul, laisse tomber les negs et le push & pull et progresse de manière fluide dans ton game. Si ca galere, travaille sur son interet, fais la rire, passer de bons moments et apporte lui un max d’émotions.
Je suis pas fan des negs et du P&P car pour que ça fonctionne, il faut déjà avoir crée un minimum d’interet de la part de la fille. Donc soit elle est tres interessée et t’as pas besoin de ca. Soit pas du tout et là, tu utilises le P&P sur toi meme et elle se dira juste bon debarras. Soit son interet est moyen et tu peux etre plus subtil pour l’intensifier.
Le push & pull, ca a été théorisé par mystery pour draguer de l’avion de chasse dans les bars americains. Donc oui en boite si tu as une bombasse qui se la joue hard to get, et que tu veux closer le soir même, tu peux envoyer. Si c’est une fille dont tu as le numéro et que tu peux dérouler ton game, vas y plus en douceur. A toi de calibrer en fonction de sa psychologie etc…Mais n’oublie jamais, nous on vous donne une boite à outils. A toi de choisir les bons outils en fonction des circonstances. Et les negs, les push & pull, c’est donc pour des circonstances spécifiques. 🙂 Tu peux etre alpha et séduisant tout en restant smooth 🙂
Laurie
8 mars 2016 at 11:36
Quoi, Sylvain? Tu es d’accord pour dire que nous sommes des filles et que nous avons de bons conseils de drague tout de même? Je perds tous mes repères! Haha 😛
AL
8 mars 2016 at 14:20
Outch ! Laurie marque dix points d’un coup. (Et comme c’est la journée des droitEs de la femme, je dirais : prends-ça dans les dents !)
XDDDDD
Sylvain
8 mars 2016 at 22:10
Tu remarqueras que pour le coup, je n’ai pas trop participé à cette polémique 😉
Nico
8 mars 2016 at 15:58
Hello les gars ( et Laurie ) !
Merci pour vos réponses ça m’eclaire 🙂 effectivement je ne suis pas fan de ces techniques. Ça intellectualise l’interaction et ça perd de magie je trouve.. Je voulais avoir votre ressentis la dessus , pour moi c’est pas naturel le PP, autant j’hésite pas à taquiner et envoyer des pics quand ça devient un petit jeux mais sinon je trouve ça fâchement calculé et j’ai l’impression de me transformer en Pick UP autiste . Je suis heureux d’avoir des retours sur ça 🙂 Merci à vous .
Take a care les magiciens du Love 😉
Madhuri
8 mars 2016 at 19:38
« les gars (et Laurie) ! »
Je fais partie des gars ou j’ai fusionné avec Laurie, du coup ? xD
En fait, pour tout ce qui est techniques, c’est bien de comprendre comment et pourquoi ça marche, pour mieux se rendre compte de l’effet que peuvent produire nos paroles et nos actions, mais y a forcément des techniques qui ne sont « pas notre truc », ou qui ne marcheront pas bien avec les personnes qui nous intéressent.
Nico
11 mars 2016 at 13:16
Oui je pense la même chose 🙂
Désolé je pensais que tu étais un mec.
Merci de ton retour !
AL
9 mars 2016 at 00:12
« j’ai l’impression de me transformer en Pick UP autiste »
L O L ^^
Nico
11 mars 2016 at 13:20
^^
Nico
11 mars 2016 at 13:27
Rester droit dans ses bottes et être fiable ! Compris!
Matthieu
7 mars 2016 at 11:46
Je suis d’accord avec Laurie. Soit toi. Faut mettre les formes mais tant que n’auras pas compris ça. Ca n’ira pas. Ne fais pas à une femme ce que tu n’aimerais pas qu’elle te fasse. Pour ma part je suis sorti avec une fille très belle qui était dangereuse. Lunatique, égocentrique et manipulatrice (montagne russes en permanence). Ce qui fait qu’aujourd’hui dès que je me fais draguer par une fille belle qui commence à lancer du chaud du froid et à fuir sans raison ou montrer des émotions qui n’ont pas de sens je ne la calcul plus et je tire la chasse.
Pour être honnête avec toi cette technique ne fonctionne réellement qu’avec les connasses. ça va la faire réagir parce que la connasse est souvent belle et elle va toujours vouloir prouver qu’elle plait. Elle est en permanence dans la séduction. Après c’est ce que tu veux y a pas de soucis. Si tu n’es jamais sortis avec une connasse ou une fille malsaine fais le (je ne te souhaite aucun mal bien sur 🙂 ) mais ça va te permettre d’ouvrir les yeux, de te respecter et de prendre réellement conscience de ce que tu recherches.
Mon conseil, parle de tes passions avec passion comme si t’avais ton meilleur ami en face de toi soit spontané et tu auras n’importe qu’elle fille. Si par exemple tu aimes dragon ball Z / Super. Parles en avec passion. Si elle est normalement constituée elle te dira juste qu’elle aime ou n’aime pas et te posera des questions dessus si elle s’intéresse à toi. Si elle te prend de haut pour ça. C’est qu’elle est pas faite pour toi ou que c’est une connasse.
As-tu envi d’être avec une fille avec laquelle tu ne peux pas être toi ?
Haha je me suis peut être enflammé mais je suis comme ça.
Je te souhait une bonne journée
Laurie
9 mars 2016 at 09:58
Salut matthieu!
Tu t’es enflammé, c’est parce que tu parles avec passion! Ca plait aux filles, je suis d’accord avec toi! 🙂
Pour faire un rapprochement étrange entre le commentaire de Madhuri et ta référence à Dragon Ball :
https://www.youtube.com/watch?v=fZlBnucvosE
AL
9 mars 2016 at 19:44
Aaah, ces hommes qui se tripotent les bouts des doigts pour ne faire plus qu’un dans l’union de leurs corps… C’était très gay-friendly mariage pour tous, DBZ. 20 ans d’avance !
Nico i
11 mars 2016 at 13:13
Merci de ton retour l’amis !
Enrichissant !
Ibrahim
6 mars 2016 at 20:39
Je trouve que la citation sur le mythe mélanésion de l’île de Vanuatu est tout simplement magnifique et bravo pour cet article
Algerino
9 mars 2016 at 10:51
Salut.
J’y vais de ma petite contribution.
Il semble qu’il y ait un grand nombre de personnes qui ne comprennent pas comment on peut coucher avec quelqu’un qui ne nous plait pas du tout physiquement, voire qui nous dégoûte complètement (faut être sincère aussi parfois hein les boyz…)
La réponse est dans le texte. Moi cela m’est arrivé quelques fois. Comme écrit dans l’article, quand on n’a rien, on prend ce qu’il y a. Ainsi, toutes les femmes qui m’ont plu physiquement m’ont toujours rejeté. Fatigué, las après des années complètes de célibat, j’ai finalement couché avec la seule femme qui s’est intéressé à moi entre 2 coupes du monde de football… sans jamais envisager rien d’autre (et à en vomir de dégoût juste après).
Je le confesse, pour moi, il n y a que le physique qui compte ! Le reste… alors je sais que certains vont me dire que c’est pour ça que je suis toujours seul… peut-être même que certaines filles vont me dire bien fait pour ta gueule, tu récoltes ce que tu sèmes. Mais je suis au moins sincère, je dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Le physique, CA COMPTE BIEN PLUS QU’ON NE VOUDRAIT LE FAIRE CROIRE.
Laurie
9 mars 2016 at 12:06
Salut!
« Je le confesse, pour moi, il n y a que le physique qui compte ! Le reste… alors je sais que certains vont me dire que c’est pour ça que je suis toujours seul… peut-être même que certaines filles vont me dire bien fait pour ta gueule. »
Je dirais juste que tu as le droit de n’être intéressé que par le physique d’une personne, et que tu as le droit de n’attendre rien d’autre d’une femme. Et il y a sûrement des femmes pour qui le but ultime de leur vie est de faire bander leur mec, même sans ouvrir la bouche. Sûrement ^^
Par contre, tu n’as pas le droit de râler si les femmes qui attendent que d’autres qualités soient appréciées chez elles, ne soient pas intéressées.
« Mais je suis au moins sincère, je dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Le physique, CA COMPTE BIEN PLUS QU’ON NE VOUDRAIT LE FAIRE CROIRE. »
Je salue ta sincérité et ton courage, parce qu’en disant tout ça, tu sais que tu t’exposes à des réactives vives. Cela dit, je précise que ce n’est pas parce que le physique est très important, que le reste n’a aucune valeur. Si tu devenais aveugle alors, tu ne serais plus jamais sensible à aucune femme? (question sérieuse)
Dorian 59
11 mars 2016 at 09:42
Cette article est fait pour moi ! 😀
Oui c’est vrais, que j’ai tendance à avoir trop de critère. Et je ne rencontre pas assez de fille.Je me rend compte que la frontière entre coaching de seduction et coaching de vie est vraiment mince. LA femme qui nous faut, qu’on va presenter à sa mère. N’est que le résultat d’un travail constant pour afficher son meilleur soit.
En 2016, On commence par l’entré remise en question, le plat passer à l’action ( sortir , faire du sport, être meilleur au boulot etc …) LA femme sera un jolie dessert à la peau douce grrrr lol. ^^
Sylvain
14 mars 2016 at 08:58
Hello Dorian,
Parfait! Préparer son plan, agir et récolter les résultats. par contre, rappelle toi que tu es le prix. Tu évolues pour toi et non pour plaire à telle ou telle femme! 🙂
Akino
23 mars 2016 at 17:56
Salut à tous,
merci pour cet article comme toujours très intéressant, et plus généralement pour ce site ô combien enrichissant 😀
Lecteur de ADS depuis presque un an, je vous écris aujourd’hui parce que je pense avoir rencontré une « fille bien » mais voilà, seul problème, je n’arrive pas à conclure. Elle est dans ma classe au lycée et on s’entend super bien : on a nos private jokes, on déjeune et on travaille souvent ensemble. Bref, une bonne complicité je pense 🙂
On est déjà allé courir ensemble une fois (elle est sportive :D) mais je pense que c’était encore trop tôt pour lui avouer mes sentiments. En tout cas j’ai décidé de l’inviter au ciné durant les vacances de février mais elle a fini par prétexter un emploi du temps trop chargé, quelques jour après m’avoir dit oui :-/ Soit, je ne me suis pas découragé pour autant et je lui ai à nouveau proposé quelques semaines après (c’est à dire le week-end dernier). Là elle a paru super intéressée, on a choisi la date ensemble etc. Mais malheureusement le jour j elle s’est à nouveau défilée, soit disant trop fatiguée.
Je pense que je l’intéresse (son body language semble en tout cas aller en ce sens) mais après ces deux ratés je me demande tout de même si je dois persévérer ou si je ne serais pas tout simplement en train de prendre le chemin vers une one-itis.
J’attends vos avis et vous souhaite pour l’instant une bonne continuation, un lecteur un peu perdu xD