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Art de Séduire : Séduction

Face au Sis Code : Quand La Copine Sympa Vous Empêche de Conclure avec La Target [FR 46]

Le Sis Code, le code des filles

Field Reports

Face au Sis Code : Quand La Copine Sympa Vous Empêche de Conclure avec La Target [FR 46]

Face au Sis Code : Quand La Copine Sympa Vous Empêche de Conclure avec La Target [FR 46]


À cause du Sis Code, l’équivalent féminin du Bro Code, ceci n’est pas une anecdote victorieuse. Ce n’est pas un NC (numclose) comme les autres.

C’est un NC dont on ne veut pas ! Non, je ne voulais pas prendre le numéro de cette fille. Rien ne s’est passé comme je l’espérais.

Je vous raconte cette courte histoire où le Sis Code est venu balayer mes attentes.

Vous connaissez tous le Bro Code, popularisé par la série How I Met Your Mother. En français, c’est le code des potes, tout ce qu’on ne se ferait pas, les règles qu’on doit respecter en séduction entre potes.

Du genre ne pas voler la target d’un pote qui l’a vue en premier ou l’a abordée en premier.

Mais hier soir, c’est bel et bien le SIS CODE qui est venu me mettre des bâtons dans les roues.

Démarrage – Plein Gaz

21h, café Oz Austerliz, au-dessus du Wanderlust, dans la grande salle chauffée, je sors seul.

J’ai décidé de fly solo car mon wingman préféré, Pirate Fashion, n’est pas dispo ce soir-là.

23h, c’est la fin du match (Paris mène 1 à 0).

Deux filles dans un coin, l’une me plaît.

De loin je les vois sur leur portable, je n’ai donc pas à me creuser la tête et sort un opener « C’est interdit », un démarrage classique pour briser la glace :

– « Salut, vous savez que l’on va interdire l’utilisation des portables en soirée en 2019 ? »

– filles « pffff »

– moi : « ben c’est marrant nan, je viens de l’inventer là 🙂 » blabla…

Les 2 filles sont médecins, c’est « trop » facile, parce que c’est aussi mon univers professionnel.

Au bout de 20 minutes, nous prenons la décision de partir danser. A un moment, les filles partent aux vestiaires.

Puis quelques minutes plus tard, au milieu du club (très bruyant), je me retrouve seul avec celle qui me plaît, Bonita.

Bonita est jolie, elle est sympa, elle est intelligente, elle est Parisienne, elle est normale, elle est métisse (bon ça… ceux qui me connaissent savent que je suis content de la Miss France 2019)

De plus, Bonita est médecin et elle est célibataire (enfin… elle n’a pas de bague, elle ne me dégage pas quand je la touche, elle rigole à mes blagues pourries et elle n’a nulle part mentionné l’existence d’un garçon, donc elle est célibataire) et… elle est intéressée.

Et moi aussi, elle m’intéresse !

Tous les signaux d’intérêt sont là, tous les critères sont là, il y en a même trop ! Ce n’est pas normal 🙂 !

Sa pote Cruella arrive et là, ça part en ******.

Virage – flaque – gravier

Ça s’accélère, il y a du bruit, du monde autour, je n’arrive plus à gérer les 2 en même temps.

Je sors un truc débile pour distraire sa pote Cruella, du genre « qui est-ce que tu veux qu’on aborde dans la boîte ce soir ? ». Je suis un mec sympa, je veux lui trouver un mec ! (Bon OK, c’est surtout pour qu’elle bouge et qu’elle me laisse tranquille avec Bonita).

Mais là, contre toute attente, Cruella me répond « toi ».

Je la soulève parce que j’aime bien soulever mes potes ^^ (ceux/celles qui sont légers, démonstration de force masculine en milieu nocturne, ça fait toujours rire les filles).

Elle me dit de prendre son numéro… Dans ma tête, je me dis « fuck j’en veux pas putain, il y a ta pote qui me plaît devant nous ! »

Mon niveau d’émotion décolle et dépasse son seuil critique. Mon cerveau n’est encore programmé pour gérer une situation comme ça, je vous rappelle qu’il y a quelques mois encore, j’étais puceau.

Cruella note son numéro dans mon portable. Je suis baisé.

Et là, je crée un magnifique moment gênant comme à mon habitude.

Je tente de prendre le numéro de celle qui me plaît, Bonita (en lui disant qu’elle me plaît).

Bonita me répond : « c’est gênant, ma pote vient de te filer son numéro, ça va me mettre dans l’embarras… »

– moi : « tu penses qu’elle est intéressée ? »

– Bonita : « oui ».

J’efface le numéro de celle qui ne me plaît pas devant les yeux de celle qui me plaît.

Elle me dit en douce « prends mon Facebook », ce à quoi je réponds un encore plus magnifique « je n’ai pas Facebook… bon tant pis, salut ! ».

Submergé par l’émotion, moteur en surchauffe, je ne sais pas gérer ce genre de situation.

Je repasse aux vestiaires prendre mes affaires, je retourne leur dire au revoir, je suis dégoûté, j’ai besoin de m’aérer. 23h30 je pars, zéro numéro en poche.

Fin du game pour ce soir, Pirate Fashion ne répond pas, Pirate Kamikaze est parti draguer je ne sais pas où, et le coach en séduction dort déjà à cette heure-ci ^^

Les leçons de ce field report

Aborder, ça s’apprend

J’en suis l’exemple vivant.

Le souci majeur pour moi aujourd’hui, ce n’est plus aborder, mais de maîtriser mes émotions.

Ça c’est bon, je maîtrise depuis qu’on a tourné la Méthode RDV, en caméra cachée, dans la rue, plus de 100 vidéos pour apprendre à draguer partout, tout le temps.

Donc là, sans micro, sans caméra, sans le regard du coach et des autres Pirates, ça allait, j’étais bien plus détendu, bien plus confiant pour aborder.

Discuter et faire rire une fille, ça s’apprend !

Les points communs, mine de rien, c’est ce qui fait la différence entre 3 minutes de conversation et 20 minutes de conversation fun.

Là, j’étais dans un cercle de deux filles où j’étais comme un poisson dans l’eau.

Forcément, ça m’allait mieux que face à des coiffeuses ou des filles qui font école de commerce.

Je vais essayer de m’améliorer là-dessus pour être à l’aise avec encore plus de monde, essayer de maîtriser encore plus de sujets de conversation.

Les dynamiques sociales et le SIS CODE, j’étais pas prêt !

Je n’y suis pas encore, en termes de gestion de la frustration.

Je n’ai pas su bien réagir quand ma target m’a laissé comprendre qu’elle ne me donnerait pas son numéro à cause de sa copine, à cause du Sis’ code.

Je n’ai pas su trouver la bonne réponse quand elle m’a dit « Prends mon Facebook ».

Elle ne fermait pas complètement la porte, au fond.

Mais trop énervé de ne pas recevoir la réponse que j’attendais, mon cerveau s’est emballé, a vu ça comme un échec total. Et au lieu de rester playful, je me suis refermé et je suis parti.

Un cerveau de player aguerri aurait réagi différemment, de trois manières différentes :

1/ Il y a le crevard qui veut juste baiser, qui se serait dit « Un Tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Ne cherchant pas l’amour, ce genre de dragueur se serait concentré sur Cruella, une fois que les voyants étaient tous au vert.

2/ Le deuxième genre de player aurait été plus assertif, plus confiant, et aurait rebondi plus vite après le « Prends mon Facebook ».

Il aurait probablement utilisé la technique du numéro de téléphone de notre coach en séduction Sélim : « Tu me dis ton numéro de téléphone, et si je le retiens, je t’appelle ».

Ainsi, pas besoin de sortir le portable, pas besoin de montrer à Cruella que Bonita donnait son numéro. Là, c’est une bonne compréhension des dynamiques sociales.

3/ Le troisième genre de player aurait simplement été plus playful avec Bonita.

« Ah mais non ! Je ne prends pas ton Facebook. Je prends ton numéro de téléphone parce que je trouve que c’est plus old school, plus romantique. Ouais, je suis comme ça… Je risque de t’offrir des bouquets de fleurs… Je risque de t’écrire des poèmes… Mais ça commence forcément avec ton numéro de téléphone ».

Ce genre de gars ne lâche rien, tout en souriant. Redoutable.

Dans tous les cas, la personne qui comptait ici, c’était Cruella. Il fallait la prendre en compte dès le début. Et ne pas prendre son numéro de téléphone. Il fallait lui expliquer subtilement que non, je voulais Bonita.

J’aurais pu dire à Cruella : « Ecoute, tu voudrais être wedding planneuse pour Bonita et moi ? Je sens qu’il y a un truc entre elle et moi… Tu me donnerais son numéro ? »

Il fallait trouver un moyen mignon, pas agressif, de lui dire non sans la vexer (plus facile à écrire qu’à faire…)

Une autre possibilité aurait été d’en discuter rapidement avec Bonita : « Ecoute, c’est toi que je veux, pas elle. Je ne veux pas que tu te sentes mal à cause d’elle. Elle m’a peut-être dragué en premier, mais moi, je ne veux que toi. Tu veux que je lui explique ? Ou tu t’en charges ? Je ne veux pas que ça cause d’embrouilles entre vous… »

Votre avis sur cette histoire ? A quel moment j’ai déconné ? Comment vous auriez géré ça à ma place ?

Sam – Pirate Puceau – toujours en phase d’apprentissage !

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10 Comments

10 Comments

  1. AL

    17 janvier 2019 at 02:35

    Mon avis ? T’es un idiot ! 🙂

    Fais preuve d’ambition ! Pourquoi tu leur as pas proposé un plan à 3 ? Pourquoi toujours cette (mauvaise) habitude de vouloir choisir ? « Ecoutez les filles, j’ai une maladie orpheline qui provoque chez moi un appétit sexuel hors norme, vous voudriez pas m’ausculter ensemble ? A deux, vous trouverez peut-être ce que j’ai ? »

    Plus sérieusement (même si la réponse ci-dessus est à prendre au 1er degré), tu devrais travailler sur tes préjugés à l’encontre des gens. Pourquoi snober « Cruella » (déjà, la façon de l’appeler est méprisante et indigne d’un gentleman) ? Qui te dis que c’est pas une fille bien ? Qui te dis qu’elle n’avait rien à t’apporter ? Qui te dit que c’était pas un meilleur coup que Bonita ? Ou qu’elle ne t’aurait pas rencardé sur elle après ? (T’aurais peut-être pu coucher avec les deux) Pour moi, si t’es rentré bredouille, ça n’a rien à voir avec tes compétences en séduction. C’est un retour de karma pour avoir mis un vent à la copine. Ne jamais faire aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Tu ne veux pas être rejeté ? Ne rejettes pas les autres. Parce que c’est ce que tu viens de faire. (C’est pas grave. Tu débutes, tu essayes, tu ajustes, il faut parfois recalibrer… Je n’écris pas ça pour te faire la morale mais pour t’encourager à voir la scène d’un œil neuf sous un angle différent. Si je me met à la place de la fille 2, c’est hyper violent.)

    Chaque rencontre est une opportunité d’apprendre quelque chose.

    • Sélim

      17 janvier 2019 at 08:20

      Hello !
      Je me mêle de ce qui ne me regarde pas sur un point seulement : Cruella et Bonita, c’est nous, pas l’auteur génial.
      L’auteur avait mis les vrais prénoms.
      Mais comme à chaque fois depuis 2007, on passe les prénoms des filles et certains détails en « mode anonyme » avec des surnoms débiles.
      C’était la parenthèse de l’éditeur.
      Bonne journée à tous !

    • AL

      17 janvier 2019 at 22:01

      Merci pour cette précision, Selim. 🙂

  2. AL

    17 janvier 2019 at 02:44

    Et la bonne nouvelle, c’est que tu as suffisamment plu à une inconnue pour qu’elle prenne l’initiative d’elle-même de t’imposer son numéro. (Moi, ça m’est jamais arrivé) J’dis ça, j’dis rien…

    (note enfin que, c’est pas parce qu’elle t’as filé son numéro qu’elle aurait donné suite si tu t’en étais servi…)

    PS de salopard : Si ça se trouve, c’était le numéro de celle qui te plaisait, en vrai, et tu l’as effacé…

    Je te laisse avec ta conscience :-]

  3. Sylvain

    17 janvier 2019 at 10:56

    Hello all,

    Sans se laisser dans le projet threesome tout de suite, la solution de je préconiserai moi, ce serait de friendzoner tout de suite quand elle te file son numéro en en faisant des tonnes et de bien faire en sorte que la target l’entende : « ha mais donc vous voulez me revoir alors ? C’est que je suis un pote fun. Tant mieux, mes potes commencent à se faire vieux quand il s’agit de partir danser, alors je renouvelle mon stock de copines. Puis tu vas m’aider à draguer et bla et bla et bla ! Bref, reprendre à son compte la meilleure arme féminine de l’histoire pour se montrer courtois et garder le fil du lien : la friendzone 🙂

    • AL

      17 janvier 2019 at 22:22

      Sylvain : La vraie bonne solution, à mon sens, c’est la bienveillance. Et refuser le numéro de téléphone d’une nana qui lui donne comme Sam le décrit (je n’interprète pas, je réagis à partir de son feedback), je trouve ça violent et méprisant. Imaginons un instant (le pourcentage est faible, mais pas nul) que Cruella soit comme lui ? Une femme qui manque totalement de confiance en elle, qui revient de loin, qui était là avec son coach (Bonita) et que ça lui a demandé un effort considérable pour laisser son numéro à Sam ? Et lui, il l’a rejetée. Il a fait ce qu’il craint le plus pour lui. Il aurait été tellement plus simple de faire preuve de gratitude (envers le ciel, envers la fille, envers ces mois de coaching) pour cette récompense… Et en admettant que les deux filles soient vraiment BFF, tu crois vraiment qu’une fille (Bonita) aurait envie de fréquenter un type qui se comporte comme ça avec sa meilleure amie ? Dans ce récit, Sam s’est laissé aveuglé par ses peurs (non, si une fille te laisse son numéro, ça ne t’oblige ni à la rappeler, ni à coucher avec) et j’ai envie de lui rappeler qu’en tant que médecin, il sera aussi obligé de soigner des gens qui ne lui correspondent pas, en faisant abstraction de toute forme de jugement.
      Je pars aujourd’hui d’un principe très simple, pour moi-même (chacun en fait ce qu’il veut) : La Vie m’apporte toujours ce dont j’ai besoin quand j’en ai besoin. De fait, si la Vie a estimé que Sam devait avoir ce numéro de téléphone, c’est qu’elle avait une raison bien précise. C’est dommage de ne pas faire confiance à la Vie. 🙂 « Savoir voir et saisir les opportunités », c’est la base du socle sur lequel repose la chance. (Et je le répète, recevoir « de force » un numéro de tel comme dans ce récit, c’est une énorme chance, et une magnifique victoire de Sam sur son passé)

  4. lenal'airderien

    17 janvier 2019 at 13:11

    Sympa l’article , ça se sentait à trois kilomètres que le mec avait envie de pécho pour ce soir , il a finit pas avoir rien du tout…Vous ne pouvez pas sortir sans avoir envie absolument de trouver quelqu’un et si vous faites une rencontre c’est la cerise sur le gâteau, mais pas le but ultime.

    Les filles aussi sortent entre elle ou en groupe avec des consignes on s’amuse c’est tout, aucun mec , ni prise de téléphone , ni plan pour ce soir .

    A méditer!

    • Sélim

      17 janvier 2019 at 17:41

      Les pires consignes au monde « aucun mec, ni prise de téléphone ».
      Et la magie, dans tout ça ? La magie de la rencontre ? L’alchimie des phéromones ? L’alignement astral entre deux signes qui s’attirent ? 🙂

  5. Hunter

    20 janvier 2019 at 14:34

    Intéressant, sacré FR, je me demande simplement pourquoi, et c’est peut-être une erreur de ma part, tu ne t’es pas fait des « potes » mecs dans le bar, où tu aurais pu ainsi rassembler des groupes éventuelles et faire rencontrer n’importe qui à « Cruella », ensuite il est vrai que tu aurais pu essayer de repartir tous les 3 ensembles, ce qui à mon humble avis était jouable, je ne dit pas que t’aurais fait du tri-cycle mais au moins vous auriez pu être dans un cadre plus calme, et probablement plus adéquat pour tes envies et le déroulement de la soirée.

    • Sylvain

      21 janvier 2019 at 08:21

      Hello Hunter,

      L’ideal cela aurait ete un wing. Apres faire des potes mecs que tu ne connais pas dans un environnement de bar, ca reste touchy. Tu ne sais pas comment le mec va réagir, si il est sympa, s’il ne va pas faire chier les meufs, s’il ne va pas se mettre à draguer bonita…D’ailleurs je vous prépare pour prochainement un article sur la compétition entre mecs et comment la gérer. c’est du lourd qui arrive 😉 Rebondir dans un autre lieu…Oui ca c’est jouable, pourquoi pas? 🙂

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