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Art de Séduire : Séduction

Victor, de puceau à maître en confiance sexuelle en 3 ans seulement [FR49]

la confiance sexuelle

Field Reports

Victor, de puceau à maître en confiance sexuelle en 3 ans seulement [FR49]

Victor, de puceau à maître en confiance sexuelle en 3 ans seulement [FR49]

Faire mieux que Neil Strauss en drague, ce n’est pas évident, et pourtant Victor, cet ancien timide que j’ai coaché pourrait être sur le point d’y parvenir grâce à sa nouvelle confiance sexuelle.

Neil Strauss, l’ancien disciple de Mystery expliquait son parcours initiatique dans The Game, expliquait les règles du jeu de la séduction dans la suite du livre (The rules of the Game), avant de se confier sur la difficulté qu’il a eu à avoir un mariage stable et honnête dans The Truth (et il est maintenant divorcé).

Mais revenons un instant sur le fantasme de nombreux apprentis séducteurs, qui découvrent leurs nouveaux super-pouvoirs…

Ce fantasme, ce n’est pas tellement le fait de coucher avec deux femmes à la fois, non.

Ça, à haut niveau, c’est presque banal, c’est plutôt une étape « standard » pour les bons dragueurs… Non, non…

Une fois cette étape passée, nombre d’entre eux veulent cocher une case encore plus compliquée : avoir une relation avec deux femmes à la fois minimum.

Dans son roman la Vérité, Neil Strauss s’interrogeait sur le couple, et sur la monogamie. Pourquoi n’est-il pas heureux, malgré son nouveau succès avec les femmes, alors qu’il est marié ?

Alors il s’interroge :

  • Est-il naturel d’être fidèle à la même personne toute sa vie ?
  • Les alternatives à la monogamie mènent-elles à davantage de bonheur ?
  • Coucher avec plusieurs femmes en même temps, est-ce que c’est vraiment ça le but final ?

Pour ceux qui ont lu la suite de The Game, La Vérité « Un livre sur les relations qui dérange », vous vous souvenez peut-être du passage où ça explose pour Neil Strauss, quand il essaie de gérer 3 filles à la fois sous le même toit.

Trois filles à la fois. Pas deux, non. Deux, pour tous les apprentis séducteurs, c’est déjà beaucoup ! Même une, souvent, c’est compliqué !

Mais le super-gourou de la drague décide de tenter une aventure encore plus compliquée : réussir à coucher avec trois femmes, soit en même temps, soit successivement, sous le même toit…

Mais surtout, réussir cet exploit avec l’accord des filles, bien évidemment.

En clair : il veut réussir à imposer sa vision de la sexualité libre, où lui incarne le mâle dominant, et les 3 femmes incarnent les volontaires de son harem des temps modernes.

Spoiler alert : ça explose assez vite.

Cette situation n’est pas stable, pas tenable pour lui, trop explosive car les filles ne se sentent pas valorisées.

Le couple libre à 4 : 3 femmes et 1 homme, c’est possible pour qui ?

Dans tous les magazines en ce moment, on lit des sujets sur la redéfinition du couple, le polyamour, les trouples, les couples libres blabla

On y lit que les jeunes hommes seraient plus gender-fluid, bi-curieux etc…

Cool, ça les regarde, ce n’est pas vraiment notre lectorat ici chez Artdeseduire où nous nous adressons aux hommes hétérosexuels, qui aiment les femmes.

Donc avec l’émergence de tous ces modèles, ça donne des idées. Et le fantasme le plus partagé, c’est celle de l’homme au sein d’un trouple avec deux femmes, ou avec plus de deux femmes.

Le souci de cette vision, c’est qu’à chaque fois qu’on lit des sujets là-dessus, c’est soit des sectes où un gourou exerce son emprise mentale sur des femmes fragiles, soit des mecs qui droguent les filles pour les maintenir captives.

Quand on se penche sur l’histoire de ce genre de relations, on tombe sur des modèles « différents », mais que la morale n’approuve pas.

On pense à François Mitterrand et ses deux familles.

On pense aux expériences polygames et au groupe Halcyon de Pierre Bellanger, le boss de Skyrock.

En clair, pas des modèles accessibles à tout le monde.

Je me souviens d’un roman d’Alexandre Jardin. Un roman sur son père, Le Zubial (c’était le surnom de son père).

Dans ce roman, on découvrait en son père un vrai Don Juan qui pouvait tout avec les femmes, osait tout, et réussissait tout.

Dans le chapitre inaugural du Zubial, on y voit toutes les maîtresses de ce grand amant qui se rassemblent le jour de sa mort, comme chaque année, pour célébrer la vie de cet aventurier qui les a fait vibrer.

Elles savaient qu’elles n’étaient pas uniques, elles savaient qu’il donnait de son temps à toutes, et pourtant elles l’aimaient.

Est-ce donc possible de réussir cet exercice de funambule, de côtoyer plus d’une femme à la fois, et de les rendre heureuses durablement ?

Est-il réaliste de croire que des femmes peuvent se satisfaire de miettes, de bout de vous, qu’elles acceptent de vous partager avec une ou plusieurs autres ?

Neil Strauss aussi a essayé, et relate très bien cette catastrophe dans La Vérité.

Avance rapide, février 2020.

Ce dragueur débutant qui brise ses croyances limitantes et vit son rêve sexuel

J’exagère quand je dis dragueur débutant. Ce jeune mec de 27 ans, c’est Victor.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il croit en son prénom.

J’ai coaché Victor deux fois. La première fois, il est venu participer à un atelier de coaching en séduction à la fin de l’année 2016.

Sérieux, sapé comme un châtelain, il venait de terminer son école d’ingénieur et démarrait dans la vie active. Pas un beau gosse, pas grand, un mec normal mais une vraie soif d’apprentissage.

Après des années de disette sentimentale et sexuelle (école d’ingé… historiquement sous-peuplée en femmes), il a décidé d’investir les 250 euros pour les 3 heures d’atelier.

On est resté en contact lui et moi, ce que je ne fais pas avec tous les coachés. Pourquoi ? Parce qu’il avait des questions et qu’il voulait apprendre, encore et toujours.

Parce qu’il était impliqué, parce qu’il était persévérant et qu’il refusait de se contenter de peu.

Entre 2017 et 2018, ses questions étaient très orientées « séduction ».

Il en était encore au début : comment faire rire une fille, comment devenir intéressant, quoi dire aux filles pour leur donner envie de plus, comment les exciter, comment les inviter chez moi etc…

Et ça avançait… Chaque mail, il se rapprochait du but…

Dans ses mails après sa première fois, il cherchait l’assurance sexuelle pour faire jouir une fille. Il cherchait à prendre confiance en ses capacités sexuelles.

Et c’est vrai que c’était intéressant pour moi de le guider à travers cette étape-là, aussi.

La confiance sexuelle est clairement un des piliers de votre séduction : si vous n’avez pas confiance en vos capacités sexuelles, ça se sent, les femmes le sentent, et vous feront moins confiance.

Début 2019 : boost de sa confiance sexuelle et début de l’obsession des plans à 3

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Au début de l’année 2019, Victor m’a rappelé pour faire un coaching premium de 3 heures qu’il voulait beaucoup plus mental, davantage axé sur les croyances limitantes.

Il voulait travailler sur ce qui le bloquait encore par rapport à la monogamie, au désir féminin.

Il voulait améliorer l’image qu’il avait de lui, et l’image qu’il renvoyait aux femmes.

Puis il a commencé à poser des questions logistiques sur l’organisation d’un plan à 3.

Comment faire, que faire, comment donner envie aux filles d’un plan à 3 ?

Faut-il d’abord en convaincre une ? En faire une alliée, puis partir à deux pour draguer la troisième ?

Au début, certaines de ses partenaires l’ont traité de pervers quand il s’est ouvert sur ses désirs, et elles sont parties en claquant la porte : « Quoi ? Je ne te suffis pas, c’est ça ? »

Ça vous arrivera aussi, si vous partagez vos désirs, vos envies sexuelles avec des filles qui ne sont pas prêtes à vous suivre, qui n’ont que la vision monogame en tête.

Réussir un plan à trois, ce n’est pas qu’une question d’alcool ou de drogue (bien au contraire) : c’est encore mieux quand les trois partenaires sont complètements clairs, conscients, et consentants évidemment.

D’expérience, au début, vous allez comme Victor avoir une alliée, une partenaire sexuelle, une wingwoman qui sera partante pour vous suivre dans votre délire des plans à trois.

C’est une fille qui aime le sexe, le sexe avec vous, et qui aime essayer de nouvelles expériences.

Généralement, elle est d’accord avec vous pour rejeter le modèle dominant de la monogamie et du patriarcat. Comme vous, elle pense qu’il faut mettre la jouissance au cœur de vos vies sexuelles.

Mais cette fille ouverte d’esprit elle n’aura pas forcément la même force de persuasion que vous auprès de la deuxième fille.

Elle ne saura pas toujours trouver les bons mots pour rassurer la deuxième fille. Elle n’aura pas le même pouvoir que vous pour exciter la deuxième fille.

C’est pour ça que c’est votre rôle de la former, pour qu’elle trouve les bons mots pour rassurer et exciter la deuxième fille.

Pendant toute l’année 2019, Victor m’a tenu au courant de ses progrès.

Jusqu’au mois de novembre, pour son anniversaire, où il a organisé une grosse fête dans son petit appartement, et où les deux sont restées « dormir » avec lui.

Le mail reçu le lendemain, on l’a gardé, on l’a imprimé, et on l’a affiché au mur chez Artdeseduire.

L’objet du mail était génial : « J’ai une deuxième sexfriend !»

Ce point précis où le coaching l’a débloqué et l’a aidé à séduire plus

Je vous colle ici un passage du mail de Victor :

« Un gros merci à toi et à toute l’équipe Art de Séduire. Sans vous, je n’en serai pas là. 

La nuit chez moi s’est très bien passée. On a fait l’amour, on a beaucoup parlé. J’ai été honnête sur mes intentions et ça lui allait très bien. »

Ce point-là pose un problème à de nombreux hommes timides : être honnête sur vos intentions.

Je sais que vous vous demandez comment dire à une fille que vous ne voulez qu’un plan cul.

Je sais qu’avouer que vous ne voulez pas d’une relation suivie, ça vous bloque. Vous avez peur que la fille vous rejette et vous traite de pervers ou de sale con.

Pourtant, l’histoire et le parcours de Victor vous prouvent que quand vous êtes en confiance, quand vous êtes cohérent avec ce que vous voulez, ça peut marcher et vous pouvez séduire des filles qui veulent autre chose que la monogamie.

Une des questions que vous devez vous poser, c’est la suivante : qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

Seriez-vous à l’aise et suffisamment en confiance sexuelle pour « gérer » une relation avec deux filles ?

Pensez-vous avoir la force nécessaire, la créativité nécessaire et la patience indispensable pour vous lancer dans une relation avec deux filles ?

Au moment où je vous écris, je reçois un nouveau mail de Victor, qui m’a fait marrer.

Là, il va rentrer dans le dur…

L’objet du mail ? « Comment faire durer une relation casual à trois ? »

Victor m’écrit dans le mail :

« C’est pas un couple à trois mais plutôt trois sexfriends. Ce genre de choses est plutôt instable j’imagine. Pour l’instant ça se passe bien. T’as des conseils pour faire durer cette relation ? »

C’est là que ça va devenir passionnant. En termes de dynamiques sociales, en termes de relation de pouvoir, ça va forcément se compliquer.

Victor m’a donné son accord pour mettre à jour cet article quand il aura du nouveau à nous raconter.

Et dire que quand je l’ai connu, il rougissait encore quand on parlait de sexe.

Je ne sais pas s’il réussira son pari. Je ne sais pas si cette relation à 3 tiendra la distance.

Ce que je sais, c’est qu’il est heureux aujourd’hui, et qu’il vit la sexualité qu’il a choisie.

« Grâce à vous, grâce aux coachings avec toi, j’ai l’impression d’être aux commandes de ma vie sexuelle. Même si je roule trop vite et que je vais peut-être me manger un mur avec ces deux filles, au moins je vis, je vibre. Jamais je n’aurais pensé vivre ces trucs-là il y a quelques années ! Encore merci coach ! »

J’ai vraiment hâte de lire la suite de cette histoire !

(Bon, bien évidemment, je ne vous garantis pas les mêmes résultats que Victor si je deviens votre coach en séduction. Les résultats dépendent de VOTRE implication !)

Dans les commentaires, écrivez vos conseils pour aider Victor à faire durer sa relation à trois !

Sélim, coach monogame supporter de la #TeamVictor

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6 Comments

6 Comments

  1. Munin

    24 juin 2020 at 11:05

    J’aime beaucoup cet article ! Même si on y apprend « rien », ça donne de l’espoir, ça montre que les choses peuvent changer avec le bon état d’esprit. Et son histoire à l’air d’avoir tou d’un bon shônen (pour adulte (:E )

    Victor, si tu me lis, j’ai une question pour toi : où c’est situer le déclic, le moment, la situation où tu t’es dit « mais, j’ai compris comme ça fonctionne / c’est facile » ?

    En tout cas, tu peux être fier de toi ! Tu as réussi là où nous cherchons tous à réussir (je le serais à ta place ^^)

  2. Mendosa

    25 juin 2020 at 15:27

    Mon conseil n’est pas à proprement parler pour la situation précise de Victor, car même si j’ai vécu pas mal de trucs dans ce domaine (multi joueur à trois, quatre, avec deux nanas, double vie pendant 2 ans…), je n’ai jamais essayé d’avoir une relation libre + suivie + honnête avec plus d’une nana. J’ai constaté qu’elles veulent toujours l’exclusivité au bout d’un moment (peut être suis-je trop précieux), ou alors ça crée la jalousie.
    En revanche : avoir plusieurs sexfriend, oui. Avouer qu’on en a, oui. Maintenant, pour la pérennité de ces diverses relations, on ne les mélange pas, on ne dit pas combien on en a, ni qui elles sont. Et pour les plans à plusieurs, il y en a toujours une ou plusieurs dans le lot qui peuvent être OK pour du « one shot » avec une autre, mais faut pas croiser les effluves, on prend une « inconnue ».
    J’ai réussi une fois à faire croire à deux sexfriend avec qui j’ai fait un truc à trois que c’était la première fois avec l’autre, mais là c’est vraiment tendu comme truc.
    Désolé je me suis étendu ^^ En bref, des sexfriend, oui, mais faut pas les mélanger, et ça roule. Voilà mon conseil 🙂

    • Sylvain

      26 juin 2020 at 12:28

      Hello,

      C’est sur que c’est une bonne chose de cloisonner. On peut faire accepter pas mal d’expériences mais effectivement, ce qui est dur, c’est de reussir à les faire durer. Car comme tu le dis, soit ca crée des jalousies, soit tu as une fille qui va finir par trouver quelqu’un qui va lui proposer de l’exclusivité et du sérieux , ce qui peut se produire assez vite.

  3. Florian

    26 juin 2020 at 15:09

    C’est amusant comment le fait de ne pas souscrire au modèle dominant de l’expression débridé de la sexualité, c’est à dire le la verbaliser (de parler « de cul ») est assimilé à de la timidité.

    La pudeur est tout de même qqchose qui me semble très largement absent de vos colonnes, probablement à raison d’un point de vue pragmatique, mais qui à titre personnel me semble une façon plus saine de vivre sa vie. Mais il s’agit ici probablement d’une question d’éducation …

    • Eros

      26 juin 2020 at 15:15

      C’est-à-dire que ce n’est effectivement artdetrepudique.com
      On est là pour partager des ressentis, du vécu, des techniques, des conseils entre hommes.
      L’info doit circuler, et on en a fait notre métier.
      Tiens, une anecdote : récemment, j’étais en coaching avec Sélim.
      On discutait d’un article que je dois écrire dans les jours à venir.
      Un coaché reçoit un sexto d’une fille. Il ne s’y attendait pas. Il voulait voir son maillot de bain, elle lui sort un bout de sein.
      Le jeune homme s’est décomposé, et a répondu un truc nul, que la fille n’attendait pas.
      Trop pudique, pas prêt, pas assez animal.
      Ici, notre rôle, c’est de vous aider à réagir dans toutes les situations.
      Bisous

    • Sylvain

      29 juin 2020 at 11:36

      J’ajouterai ne vraiment pas être certain que l’expression débridée de la sexualité soit le modele dominant ! sinon aucun lecteur n’aurait jamais de problème avec la sexualisation 🙂

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