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Art de Séduire : Séduction

Chic, La Fille Qui Tombe à Pic [FR45]

Field Reports

Chic, La Fille Qui Tombe à Pic [FR45]

Chic, La Fille Qui Tombe à Pic [FR45]


Neuf fois sur dix les coups d’un soir n’arrivent pas comme ça. Ici ce fut presque le cas…

Je vous raconte une histoire d’amour que vous auriez pu vivre, vous aussi, avec un peu de courage.

Voyager serait-il le meilleur moyen de s’ouvrir sur soi et sur les autres ? À trop écouter blogueurs et backpackeurs de retour du front, la réponse ne ferait pas un pli.

Dans les faits, difficile pourtant de ne pas confondre les uns avec les autres tous ces centres-villes de mégalopoles tant leur population s’y révèle des plus homogènes.

Colonisés par des hordes d’occidentaux bohèmes qui déambulent smartphone vissé à la main et s’expriment dans un anglais d’aéroport, ces derniers sont en effet le lieu de rencontres entre voyageurs du monde entier, bien loin de l’expérience de carte postale vantée sur les réseaux sociaux.

Après avoir plus ou moins vécu trois mois cette vie-là sur l’île de Phuket en Thaïlande, histoire de ne pas amalgamer voyage et idée du voyage, c’est donc avec conviction que j’ai déposé mes valises dans le district de Phú Nhun à Saigon, Vietnam.

Si question dépaysement le décalage est total (aucun touriste ou presque en vue, personne ne parle anglais y compris dans les commerces), trois semaines plus tard question interactions c’est le calme plat, et ce quand bien même la plupart des habitants se montrent des plus sympathiques passés les premiers étonnements.

[En vrai, le fameux « contact avec les locaux » si cher à ceux qui en parlent à tort et à travers c’est quand même largement du flan passé deux, trois sourires de convenance.]

Seule possible lucarne de rencontres dans mes journées passées entre écrire sur mon ordinateur et la salle de boxe du coin, le dîner dans le seul « restaurant » (lire : des chaises et des tables de dinettes nonchalamment posées sur le trottoir) du quartier où les menus sont traduits dans la langue de Shakespeare et où il est parfois possible de taper la discussion avec des expat’ égarés.

La diversité de la cuisine vietnamienne et le nombre de gargotes au kilomètre carrés étant telle, il serait cependant criminel que j’y passe mes soirées.

Toujours est-il que ce jour-là je décide de m’y rendre non sans avoir auparavant enfilé une fois n’est pas coutume des habits dignes de ce nom – ce qui au pays de la canicule permanente et de la claquette correspond à un t-shirt repassé et un pantalon.

Voyageur rencontre voyageuse

« Des fois la vie c’est décevant, des fois moins, et des fois absolument pas. »

Ça c’est ce que je me suis dit en voyant arriver cette fille qui, non contente d’avoir des yeux immenses et des jambes aussi longues que j’ai la dalle que des compas, et parle en anglais à la serveuse, et vient se poser à la table voisine.

Niveau alignement des planètes, difficile de faire mieux. Et tant pis si mademoiselle ne répond que furtivement à mon signe de bienvenue pour se plonger immédiatement dans son téléphone.

Passé cinq minutes à faire semblant de ne pas faire mec qui attend qu’elle daigne lever la tête, plutôt que m’excuser de la déranger et risquer de devoir me répéter (« bicoze aïeaveu a bigue frènche aksent »), je décide d’écrire de lui écrire mon opener sur mon phone et d’aller le déposer directement sur sa table.

Comme d’hab’ rien de fou donc, mais la manœuvre l’a fait sourire, s’excuser, ranger son phone et venir s’asseoir à en face de moi une fois la conversation engagée.

Bon à partir de là le jeu se joue dans les règles de l’art : on ne se dévoile que par petites touches, on parle voyage (mademoiselle est dans l’import-export, elle revient de Cape Town…), on picore l’air de rien des informations logistiques (son hôtel est à deux pas, elle repart le lendemain en fin de journée…), on marque de courts silences, on évite les sujets qui fâchent surtout lorsqu’il semblerait que l’un des deux soient en couple… et quand l’intensité commence à descendre d’un cran, on sort sans plus attendre son joker : ici un restau fermant plus tard que les autres proposant des milkshakes qui à eux seuls valent le coup de faire le déplacement de Taïwan (ah oui précision, Chic est taiwanaise et foodista à ses heures perdues).

« Fille à la vanille, gars au chocolat »

S’il est généralement estimé qu’entre 4 et 10 heures sont nécessaires pour coucher avec une fille, l’une des astuces les plus efficaces pour réduire ce délai et d’accélérer le temps en changeant de lieu (la fameuse technique du bouncing).

De plus cela me permet ici :

  1. de marcher avec elle bras dessus bras dessous #kinoescalation
  2. de saluer de la main pas mal de gens – d’où l’avantage d’être le seul caucasien perdu en terre asiatique #preuve sociale
  3. de passer rapidos chez moi pour récupérer des capotes #parcequecenestjamaisuneoption

Et voilà comment quelques shakes et compliments plus tard, nous voilà tous les deux dans de beaux draps…

Ne reste ensuite qu’à lui envoyer un message le lendemain pour (sincèrement) la remercier pour ce moment aussi sucré qu’inattendu et se promettre de très hypothétiques retrouvailles en cas de visites de nos pays respectifs.

Ce qu’il faut retenir de ce field report

  • Faire ou ne pas faire une rencontre ne tient souvent pas à grand-chose (ici un opener aussi pété qu’il en l’air mais que j’utilise néanmoins assez régulièrement)
  • Se tenir prêt (présentation correcte + bon état d’esprit) et se laisser aller à un peu d’imprévu c’est déjà faire une bonne partie du chemin
  • Ne pas prendre pour argent comptant le manque de signes d’intérêt avant même qu’une interaction ne débute réellement
  • Apprendre à connaître son quartier n’est jamais une option (bis)

Aurélien, grand amateur de milkshakes goût vanille café, d’Alain Souchon et de filles aux longues jambes.

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12 Comments

12 Comments

  1. Le Marginal Magnifique

    9 septembre 2018 at 20:42

    Bref, pas de quoi fouetter un chat ou un chatte : t’as baisé une asiate dans des régions du globe ou n’importe quel péquenaud fait de même.

    • Sélim

      11 septembre 2018 at 12:00

      Pourquoi cette violence gratuite les amis ?
      C’est un partage d’expérience, pour les plus jeunes.
      La leçon, c’est l’opener, c’est l’audace.
      Il n’y a rien de vantard là-dedans. L’objectif n’est pas de dire « Aurélien est le meilleur ». Il partage cette histoire, pour ceux qui n’osent pas aborder. Pour ceux qui n’osent pas faire le premier pas.

      Une bonne intervention, à mon avis, c’est « OK, bravo pour l’opener ! Même si c’est assez facile dans cette région du globe à mon avis… » ou autre.
      Je peux vous assurer que de nombreux hommes NE SE SENTENT PAS CAPABLES D’ABORDER une femme.
      Il faut des petits récits encourageants comme celui-ci.
      Allez allez, SOURIRE ET BONNE HUMEUR !

    • AL

      11 septembre 2018 at 17:16

      @Sélim : Le MM parle à Aurélien sur le ton qu’Aurélien emploie d’habitude dans ses interventions. (PS : Quelques coquilles traînent dans l’article, une relecture ne serait pas de trop)

  2. lenal'airderien

    11 septembre 2018 at 07:44

    Bonjour,

    « Le Marginal Magnifique » trop bon!!!!

    • Le Marginal Magnifique

      11 septembre 2018 at 17:59

      Aucune violence :-). C’est juste un commentaire.

      Ce n’est pas Aurélien que je traite de « péquenaud », mais je dis juste que ces régions sont bien connues pour les rapports sexuels faciles qu’elles permettent, et que tous les beaux s’y vident les burnes dans une débauche de foutre plutôt malsaine.

      Du coup, je ne vois que très peu de valeur à cet article et à ce qu’il tend à démontrer. À part l’opener, c’est très pauvre ! Et même pour l’opener rien d’extaordinaire…

      Puis, allez, je l’avoue, je trouve qu’Aurélien a souvent un petit ton condescendant et vantard et une propension aux effets de style (« nous voilà dans de beaux draps » par exemple) plutôt agaçants.

      En bref, il fait le malin !

    • Ted69

      12 septembre 2018 at 14:18

      T’es marrant le Marginal, mais sans opener, pas d’interaction. Et c’est surtout ça qu’il faut retenir ici, peu importe l’opener,l’idée c’est d’oser.
      Car tu peux avoir la nana la plus facile et la plus chaude du monde en face de toi, si t’y va pas, tu baiseras pas.
      C’est ça la leçon.
      Tes attaques sur le fait que ce soit facile de concrétiser en pays Asiat’, bof bof. Pour moi t’es hors sujet mais bon.

    • AL

      13 septembre 2018 at 20:04

      @Ted69 : « Et c’est surtout ça qu’il faut retenir ici, peu importe l’opener,l’idée c’est d’oser. » >> Mais là, tu pars du principe qu’Aurélien mène la danse et a le contrôle de l’interaction. Et si la meuf l’a repéré dans la rue, l’a suivi et est entrée dans le resto avec l’objectif de se le faire, même l’argument de l’opener tombe à l’eau. Y aurait beaucoup à dire sur ce texte, mais ce qui me fait le plus marrer, c’est « Si question dépaysement le décalage est total (aucun touriste ou presque en vue, personne ne parle anglais y compris dans les commerces) » et BIM !! d’un coup, une meuf apparaît qui parle anglais ET qui est passée par Cape Town. Oh oui, bel alignement des planètes ! (Épouse-la tout de suite !) Je serais pas étonné qu’Aurélien ait été la seule relation sexuelle non tarifée de cette jeune femme au cours des dernières semaines. T’as jeté un œil sur les sites d’escorting Taïwanais pour voir si y avait pas sa photo à Chic ? ^^;;;

    • Aurélien

      14 septembre 2018 at 06:56

      @AL : arrête le crack et va prendre l’air

    • AL

      14 septembre 2018 at 07:04

      @Aurélien : ça t’embête à ce point-là de penser que tu pourrais ne pas avoir eu le contrôle total de l’interaction ? ça t’énerve tant que ça l’idée qu’au départ c’est ELLE qui pourrait avoir décidé qu’elle t’aurait et non le contraire ? Moi, je trouve ça intéressant.

    • Aurélien

      14 septembre 2018 at 07:46

      Al j’ai assez écrit par le passé que les femmes sont très douées pour laisser les hommes pensés qu’ils décident d’eux mêmes, et ce peut-être encore plus sur les coups d’un soir.

      Mais pour reprendre les mots de Ted69 « tu peux avoir la nana la plus facile et la plus chaude du monde en face de toi, si t’y va pas, tu baiseras pas ».

      Après tes délires sur les filatures ou l’escorting… la fille est hôtesse de l’air, rien de fou à ce quelle ait passé quelques jours au Cap (comme énormément des gens qui voyagent).

  3. Aurélien

    12 septembre 2018 at 14:52

    Ted69, comme Sélim t’as compris l’idée de l’article : montrer qu’une (jolie) histoire d’un soir ne tient pas à grand chose pour peu qu’on ait les bases (cf. le dernier paragraphe)… ce que 80% des hommes n’ont pas, et pas seulement les plus jeunes. Lire ce FR en voulant y voir un concours de celui qui a la plus grosse me parait au mieux suspect tant il est précisé tout au long qu’il n’y a ici rien d’exceptionnel.

    Sinon pour ce qui est des « Asiat' » :

    – déjà la meuf est Taïwanaise (pas Chinoise, pas Thaïlandaise, pas Philippinas, pas Vietnamienne…) donc on est gentil de faire pas faire de grosses généralités
    – ensuite les « péquenauds » sortent avec des péquenaudes, et « Chic » est une meuf plutôt (très) stylée et intéressante
    – enfin le coup de « ça n*que à tout va dans ces pays »… mouais… comme à Budapest, toujours se méfier de ce genre d’histoire fabuleuse dans des contrées éloignées où les témoins sont rares – précision : ça fait un an que je vis en Asie du Sud Est et des qui repartant la queue ente les jambes j’en vois (les salons de massages ça compte pas)

    Des bisous.

  4. lenal'airderien

    15 septembre 2018 at 08:42

    Bonjour,

    C’est balancé aux lecteurs du site qu’une fille sortie de nulle part , tu baiseras avec…Aurélien ça fait mytho ton histoire ce n’est pas une attaque personnelle.

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