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Art de Séduire : Séduction

Plus Jamais Chelou, Plus Jamais Flippant avec « Awkward» de Ty Tashiro

awkward ty tashiro

Lifestyle et réussite

Plus Jamais Chelou, Plus Jamais Flippant avec « Awkward» de Ty Tashiro

Plus Jamais Chelou, Plus Jamais Flippant avec « Awkward» de Ty Tashiro

Le livre de Ty Tashiro, « Awkward », devrait plaire à tous les apprentis séducteurs parmi vous, à tous ceux qui ont, un jour, été un peu déboussolés par le comportement social, des filles, de leur entourage, des autres à l’école.

Que vous ayez toujours été à l’aise socialement, ou que les règles sociales vous paraissent parfois mystérieuses, j’aimerais vous présenter ce très beau livre, plein de leçons et d’espoir si vous trouvez que parfois, personne ne vous comprend, ou qu’on vous prend pour un type bizarre.

J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur Ty Tashiro à New York.

J’ai reconnu plusieurs amis en lisant le livre Awkward, de Ty Tashiro. Et je dois vous avouer que certains passages me caractérisent aussi, quand je ne comprenais pas pourquoi je mettais les autres mal à l’aise, ou quand j’étais trop enthousiaste et que les filles le sentaient…

Définition de awkward : tentative.

Awkward, ça veut dire « gênant », « embarrassant », « malaisant » on pourrait dire, en vilain français.

Quelqu’un d’awkward (Haut-Cou-Ard pour la prononciation), c’est quelqu’un qui fait des trucs chelous.

Qui commet des actions bizarres qui vont mettre les autres mal à l’aise. Qui vont faire des choses anormales, pas « normales », contraire à la norme, contraire aux règles sociales communément admises.

Les moments gênants, en somme. Ceux qu’on retrouve sur Malaise TV.

Des exemples de « moment gênant » ?

  • Quand dans la saison 2 de Stranger Things, ils se déguisent en Ghostbusters et ils sont les seuls à être déguisés à l’école, c’est bizarre. (Ty Tashiro décrit une scène du même registre dans son livre).
  • Quand vous essayez d’embrasser une fille parce que vous croyez qu’elle est intéressée, mais qu’elle vous tend la joue.
  • Quand vous faites une blague que vous croyez drôle, mais que personne ne comprend #cemomentgenant #toutseul
  • Quand j’arrive au bureau et que j’oublie de dire bonjour à mes collègues parce que je suis complètement absorbé par une idée d’articles.
  • Quand vous likez les 15 dernières photos Instagram d’une personne que vous venez à peine de rencontrer. #stalker
  • Quand votre père de 60 ans se met à parler en verlan pour paraître jeune, wesh.
  • Quand vous vous incrustez dans un groupe où vous ne connaissez personne et que tout le monde vous regarde en se demandant « mais il veut quoi, lui ? Il ne voit pas qu’il gêne ? ».
  • Ces moments où vous oubliez les prénoms de gens de votre groupe de travail, de votre étage, parce que vous n’êtes pas physionomiste. (Ça, c’est très gênant… il y a quelques personnes dans Paris à qui j’ai dû dire 3 ou 4 fois « enchanté, Sélim… ». Impossible de retenir le combo visage + prénom…)
  • Ce sexto envoyé à la mauvaise personne…
  • Ce collègue qui vous demande d’aller faire un tour sur Amazon pour vous montrer un truc… et dans les articles « cherchés récemment », il voit toute sorte d’objets sexuels…

Soyez rassuré : même les personnes les plus à l’aise socialement vivent parfois des moments gênants.

Et c’est ce petit dérapage, cet imprévu, ce bug dans votre cerveau qui fait toute la saveur du moment gênant.

Le plus grand problème, c’est souvent le moment gênant avec les filles qu’on veut séduire

Pourquoi on vit des moments gênants ?

Des moments gênants, on en vit tous, et très souvent parce qu’on n’a pas les règles, parce qu’on n’a pas les codes.

C’est d’ailleurs une phrase qu’une personne « awkwarde » pourrait dire pour s’excuser : « Mais je ne le savais pas, personne ne me l’avait jamais dit ».

Mon plus grand moment de solitude pour illustrer cette méconnaissance des règles ? Attachez-vous, c’est honteux.

Le jour de mon premier salon de recrutement en école de commerce. Des centaines d’entreprises étaient présentes. Tous mes camarades de promo aussi. Tous en costume-cravate pour séduire les recruteurs et décrocher le stage le plus stylé.

J’avais bien compris la partie « imprimer son CV », j’avais bien appliqué la consigne « venir en costard », mais quand tous les regards se sont portés sur mes Air Max, j’ai su que j’avais merdé quelque part…

C’est gênant sur le moment, j’ai rougi, j’avais honte de ne pas avoir les bons codes sociaux.

C’est probablement à la suite de cet incident que j’ai décidé de devenir meilleur socialement, de mieux comprendre les dynamiques sociales et les codes de chaque groupe.

La réussite sociale, amoureuse et professionnelle passe par la compréhension et le respect de ces codes, et Ty Tashiro développe très bien tous les soucis que peuvent rencontrer les personnes « malaisantes ».

Pourquoi est-il aussi grave de ne pas respecter les codes ? Parce que casser les codes, c’est s’exclure du groupe. Et que du point de vue génétique, nous sommes câblés pour vivre en groupe.

Historiquement, le groupe protège (du froid, de la faim, des bêtes féroces). Dès lors, ne pas respecter les codes sociaux, c’est prendre le risque d’être exclu… et de mourir. Et c’est ainsi que naissent chez chacun l’envie de plaire… et la peur du rejet.

Voilà pourquoi certains deviennent rouge tomate quand ils vivent un moment gênant, quand ils envoient un « à très bite » au lieu de « à très vite », quand ils font une gaffe en soirée.

  • « Merde, j’ai gaffé, c’est la fin de ma vie, il va penser que je suis débile, il ne me parlera plus jamais »
  • « Merde, je viens de postillonner en l’abordant, elle ne voudra jamais de moi, c’est sûr… »

Rougissement intense, bafouillement, gestes maladroits, parfois paralysie momentanée, comme un bug…

On connaît tous autour de nous des personnes qu’on a traitées « d’autistes ». (Pas sympa pour les autistes, pour les Asperger etc… mais ne me jetez pas la pierre. Ty Tashiro évoque le cas des autistes dans Awkward).

Les « autistes », au collège, les geeks, les nerds, les matheux. Les mecs qui aiment les livres plus que la compagnie des autres. Les héros de The Big Bang Theory, en gros…

Et vous dans tout ça ? Dans le livre Awkward de Ty Tashiro, un test est proposé pour savoir si vous faites partie de cette population qui a du mal avec les règles sociales.

Le test pour savoir si vous êtes awkward

Ty Tashiro met à notre disposition un test pour savoir à quel point on est « atteint ».

Je me permets de m’inclure au groupe des « awkwards » parce que dans mes jeunes années, avant d’écrire Pouvoir Social & Séduction, je n’étais pas 100% « fluide » socialement !

  • Trouvez-vous que vous avez du mal en termes de compétences sociales ?
  • Eprouvez-vous parfois des difficultés avec les tâches quotidiennes, est-ce que vous manquez parfois de bon sens ?
  • Est-ce que vous ne savez pas trop comment vous comporter dans de nouvelles situations sociales ?
  • Est-ce que vous avez du mal à discerner ce que pensent les autres ?
  • Est-ce que vous avez tendance à gaffer, à ne pas dire ce qu’il faudrait et à dire ce qu’il ne faudrait pas ?
  • Est-ce que vous avez parfois du mal à comprendre ce qu’on veut vous expliquer et pourquoi on veut que vous le compreniez ?
  • Eprouvez-vous des difficultés à entrer en communication avec les autres ?
  • Est-ce que vos interactions avec les autres ressemblent plus à des leçons que vous donnez plutôt qu’à de vraies conversations ?
  • Avez-vous du mal à lire les émotions des autres ?
  • Avez-vous du mal à exprimer vos émotions ?
  • Est-ce que vous avez du mal à gérer vos émotions ?
  • Avez-vous du mal à montrer de l’empathie pour la situation des autres ?
  • Vous pouvez devenir obsédé par un sujet pendant des mois (mono-maniaque) ?
  • Est-ce que vous préférez bosser sur des projets en solo plutôt que de passer du temps à socialiser ?
  • Est-ce que vous vous concentrez plutôt sur les détails que sur une vue d’ensemble ?
  • Est-ce que vous avez besoin d’une méthode ou d’un système pour faire les choses ?

(Pour vous tester, vous trouverez toutes les explications sur le site www.tytashiro.com).

La plus grande leçon du livre ?

Rien n’est joué d’avance, même si aujourd’hui vous avez un peu de mal à mener votre barque socialement, même si vous ne trouvez pas votre place dans les groupes, même si vous avez du mal à lire le body language des filles ou leurs intentions.

Si une partie de ce malaise est héritée, fort heureusement il existe des astuces assez simples pour s’intégrer plus facilement et ne plus embarrasser les autres.

D’après mon expérience : même ceux que vous considérez comme des « naturels », des personnes douées socialement, des papillons sociaux très agiles ont commencé en galérant.

Si vous avez du mal socialement, c’est une lecture sympa que je vous recommande, surtout si vous partagez avec nous cette tendance : la tendance à la systématisation.

Concrètement : lors des sessions de coaching, j’ai souvent besoin de dessiner des schémas avec des flèches pour les esprits très analytiques que j’ai en face de moi.

Souvent, des hommes qui cherchent un mode d’emploi avec des « if-then », des « actions – réactions ».

Ce sont des hommes qui veulent bien faire, des hommes qui ont un focus intense sur les détails et les process.

Peut-être que vous-même, vous vous reconnaissez dans cette attention aux détails, mais que vous avez un peu de mal à saisir la « big picture », la grande image des dynamiques sociales par exemple.

Devenir moins akward grâce au reframing : 5 exemples

On va terminer cette courte présentation du livre de Ty Tashiro avec 5 techniques de reframing qu’il donne, 5 techniques pour que vos questions un peu « awkward » sonnent mieux, et soient mieux perçues par vos interlocuteurs.

Dans le livre, Ty Tashiro explique qu’une bonne conversation est déclenchée par votre capacité à faire parler les autres d’eux.

Voici comment reformuler vos questions, pour mettre les autres plus à l’aise. Passez de la version A à la version B, comme dans les exemples ci-dessous.

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » à « Raconte-moi un peu ce qui t’intéresse en ce moment ? »

« Comment tu connais Max ? » à « Raconte-moi l’histoire de votre rencontre avec Max ! »

« Comment tu vas ? » à « Tu as prévu quoi de fou ce week-end ? »

« Tu viens d’où ? » à « Ça te plaît de vivre à Paris ? »

« Au boulot, ça se passe comment ? » à « Et dans un an, au travail, tu attends quoi comme résultat ? »

Ce sont de petits changements. Des petits riens. Qui nous permettent de ne pas être trop frontal. Qui permettent de mettre l’autre en valeur.

Et qui permettent aussi de changer légèrement d’approche par rapport à tous les autres interlocuteurs lambda qu’on rencontre en soirée.

J’ai vraiment apprécié la lecture de Ty Tashiro, « Awkward », et j’espère que le livre sera bientôt disponible en VF.

Awkward, The Science of why we’re socially awkward… and why that’s awesome

Temps de lecture : 3 à 4 heures max

Lu par Sélim, novembre 2017

Bann-SMS1erRDV

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21 Comments

21 Comments

  1. Lenal'airderien

    16 janvier 2018 at 07:12

    Bonjour,

    Sympa cette article….J’en ai un listing long comme mon bras…Je suis la reine de ce que je nomme des « moments de solitudes »en vérité très souvent je retombe sur mes pieds avec un truc humoristique ni vu , ni connu ça passe comme une lettre à la poste. Des fois quand je me rends compte que je viens de sortir un truc incompréhensible pour la personne qui est en face …Je commence à avoir un fou rire… J’ai souvent , j’ai rien compris , mais très content que ça vous fasse rire.

    • Sylvain

      16 janvier 2018 at 16:40

      On a tous nos petits délires que personne ne peut comprendre!

  2. Dante

    16 janvier 2018 at 10:31

    On devrait faire un livre qui liste toutes les règles sociales… ce serait plus simple.
    M’enfin en attendant, ils restent des gens qui trouvent des solutions ailleurs.
    Sûrement un livre très cool ! J’ajoute à la reading list.

    • Sélim

      16 janvier 2018 at 11:26

      Challenge accepted ! (Enfin on va essayer !)
      Un livre vraiment sympa, c’est sûr que tu y reconnaîtras des amis dedans !

  3. Kheldar

    16 janvier 2018 at 15:31

    Ah celui-là, je l’ajoute directement sur ma liste des livres à lire. Ça a toujours été mon point faible de sociabiliser et de m’intégrer facilement et rapidement. Heureusement, le livre de Dale Carnegie, « How To Win Friends And Influence People » m’a grandement aidé depuis. Quand on ne sait pas quoi dire, autant faire parler les autres ! En plus, ça leur plaira de parler d’eux-mêmes, ils se sentiront importants grâce à vous, et vous considérerons alors comme sympathique.
    Le livre de Dale Carnegie m’a appris à être vraiment plus agréable avec les gens, et donc à être plus apprécié. Mais un petit plus ne serait pas de refus 😉

    Dis moi Sélim, est-ce qu’il y a d’autres exemples de reframing dans le livre ? Parce que ça à l’air efficace, utile et subtil ce truc.
    Je vais déjà noter celles-ci sur mon smartphone pour les garder en mémoire et mieux les assimiler 🙂

    • Sylvain

      16 janvier 2018 at 16:59

      Hello,

      Tu as celui là aussi qui est bien sur le sujet : https://www.amazon.fr/grand-art-petite-conversation/dp/2848995238

    • AL

      16 janvier 2018 at 17:42

      @Sylvain : T’as des parts chez Leduc ? XD

    • Sylvain

      18 janvier 2018 at 10:19

      J’y travaille pour devenir riche mais malheureusement je n’ai encore d’actions nulle part, juste un peu de cryptomonnaies qui me font des frayeurs ces jours ci!

  4. Alan

    16 janvier 2018 at 21:02

    Ah les gens qui mettent des costards avec des baskets .. au moins en 2018 tu sais que cela ne se fait plus… contrairement à beaucoup d’autres.

    Sympas l’article en tous cas. Il est vrai que parfois tu bloques bêtement sur des choses, des gens .. sans vraiment comprendre pourquoi .. maintenant nous n’avons plus de raisons d’être Awkward ????????

    • Sylvain

      18 janvier 2018 at 10:22

      Un rappel ou une découverte plus que largement utiles effectivement 🙂

  5. Baldur

    19 janvier 2018 at 00:09

    Bonjour. J’ai complétement fail une approche avec une fille a la salle de sport, (avec je n’ai jamais échangé guère plus que des « salut » je lui est demandé de venir courir avec moi le weekend, elle me répondit qu’elle travaillait le weekend, et qu’elle finissait à une certaine heure, alors je lui répondit qu’on pourrait faire ca à telle heure.. Et la elle ne répond pas vraiment, genre un signe de tete ( ouais un verra, ou pas, avec un signe de poignet de haut en bas facon princesse). Ma facon de parler et de m’exprimer était complétement pathétique ( bafouillage etc…) et c’était un cours alors j’ai pas cherché plus loin malgré moi et je suis allé ranger mes poids… bref je suis passé pour un type pas du tout à l’aise (ce que je suis probablement). J’imagine que c’est complétement foutu. Que devrais je faire, aller la voire un autre jour tenter de lui faire oublier, m’excuser, me moquer de moi meme avec elle ? Je me suis sentie tellement con apres ca, elle doit me prendre pour un gros weirdo ^^

    • Sylvain

      20 janvier 2018 at 14:07

      Hello Baldur,

      Le probleme, c’est sans doute que tu as voulu aller un peu vite, c’est ca qui fait bizarre. C’est bien si tu avais l’habitude de lui dire bonjour et tout ca mais il faut d’abord faire grimper son interet pour toi, sympathiser. Imagine toi une fille a qui tu dis a peine bonjour, au revoir et qui te demande de sortir, ca fait trop rapide, il manque des étapes.

      Bon apres à mon sens, pas besoin d’en faire trop et de revenir dessus. Si tu la revois, tu continues a la saluer et tu essayes d’avoir un peu plus de conversation et de plus en plus intimes et tu vois comment elle réagit. L’important, c’est le fun et les émotions. Et quand tu la sentiras receptive, tu pourras retenter!

  6. Florian

    19 janvier 2018 at 02:43

    Et si on a envie d’être awkward, si on aime pas la normalité ?
    Cet article est à l’antithèse de la découverte de soi, il s’agit simplement de faire comme tout le monde. Assez déprimant.

    Et le pire c’est « Qui nous permettent de ne pas être trop frontal ». En gros, soyez hypocrite et vous aurez un beau réseau social!
    Ca s’appelle un ode à la superificialité.

    Pourquoi vouloir s’intégrer au groupe, alors que celui ci est aliénant et réduit les personnes à des parties de celui-ci plutôt qu’à des êtres indépendants ?

    J’aurais préférer lire, ok vous êtes bizarre et bien c’est pas grave, faites votre vie à votre manière, ce dont vous avez envie et n’essayez pas de vous intégrer à des milieux pour lesquels vous n’êtes visiblement pas fait. Et peut être qu’en se cherchant soi même, en étant authentique on rencontrera des personnes avec qui avoir des échanges sincères et alors on s’ntéressera vraiment à elle plutôt que de simuler en suivant les conventions sociales.

    PS : Désolé si je suis trop frontal 😉

    • AL

      19 janvier 2018 at 16:54

      Un point de vue contradictoire pour le moins intéressant. J’aime bien ! 🙂

    • rassil

      19 janvier 2018 at 16:57

      OUI moi aussi j’ai eu ce sentiment de « comporte toi comme le bon petit soldat et tu sera bien récompenser, mm si cela va des fois à l’encontre de tes principes », au lycée y’avait une bande de gens que tout le monde admirer et étant jeune et naïf moi aussi je voulais être comme eux d’autant plus que je connaissais certaines personnes dedans et puis vous savez quoi? opération réussie, je les ai infiltrer mais je m’en suis vite lassé et j’en ai fait une croix dessus car avec certains je ne pouvais pas du tout m’entendre, ils n’acceptaient pas le fait que je sois moi avec mes idées et mes « codes de vie » pour dire comme Ty tandis que pour moi ils étaient juste pathétiques car ils n’aimaient que leur propre reflet dans le miroir (c’est fou que l’on se plaignent tous d’un gouvernement complotiste et manipulateur alors que les gens eux mm font pareil en se forgeant leurs propres bulles de confort avec leur groupes dedans et que pour les intégrer tu dois répondre à tout leurs critères et te débarrasser des sien si ça leur chante). Bref j’ai dit FU.. OFF, je me suis cassé et j’ai trouvé des gens qui m’apprécient pour ce que je suis avec mes défauts et mes qualités et cela me suffit amplement et si l’on me reproches d’être awkward et que ma blague est d’un mauvais gout je réponds tout simplement que c’est pas grave (en général, les gens critiquent les blagues qu’ils trouvent provocatrices ou qui les énervent) et que moi je la trouve mm hilarante et que si je suis bizarre je ne tiens personne en laisse donc ça ne revient qu’à toi de vouloir rester ou de DÉBARRASSER LE PLANCHÉ.

    • Sylvain

      20 janvier 2018 at 14:14

      Hello Florian,

      Et merci pour ton retour. J’avoue que je n’ai pas encore lu le bouquin pour ma part, mais je pense que c’est une question d’équilibre à trouver. Tu as les 2 extremes: le formatage du groupe et le type qui finit seul à la bougie sur le plateau du larzac. Je pense que la voie du milieu c’est de garder sa personnalité au sein du groupe, de s’approprier les codes mais de ne pas trop s’en éloigner. Apres libre a toi de frequenter les milieux et les groupes qui te conviennent. Et au final, je pense que c’est plus de ça dont on parle, s’integrer a un groupe dont les valeurs nous conviennent et auquel on a envie d’adherer. Mais de facto si ca ne te convient pas tu ne vas pas chercher à aller vers ce groupe: tu as rarement des vegans qui s’inscrivent sur les pages facebook de la confrérie des charcutiers 😉

    • Florian

      20 janvier 2018 at 17:05

      Merci de vos réponses.

      Pour répondre à Sylvain j’ai une approche assez radicale de ce sujet et je considère que le groupe est problématique en soi.
      On ne peut pas être soi même en groupe, parceque la politesse, la volonté de ne pas blesser, déranger t’empêche de t’exprimer.
      C’est pour ça qu’à mon sens le vrai épanouissement c’est d’être awkward à sa façon avec 2/3 personnes dans le même délire.

      Au delà de ça ma critique est un peu plus générale. Vous avez souvent parlé de social proof, de comment intégrer les groupes, se faire des amis, …
      Et il faut le dire ces recommandations marchent ! Mais comme tout outil il faut réflechir à son but. Il s’agit à mon avis de mettre en place des comportements pour gommer ce qui fait de nous qqun « d’inadapté » pour être « normal » et je ne considère pas ça comme une bonne chose au contraire.

      La folie, l’unicité c’est la seule chose que chacun devrait chercher en lui même, c’est la route la plus difficile et c’est celle qui épanouit le plus. Arrêtons de recommander aux gens de chercher chez les autres ce qu’ils n’ont pas en eux même. A défaut on va se retrouver dans une société de gens heureux et souriant mais qui n’auront rien à se dire. #1984

    • Sylvain

      23 janvier 2018 at 14:24

      Hello Florian,

      Hum…Pour atténuer tout ça, je pense qu’aussi le comportement qu on peut avoir en fonction de notre degré d’intimité avec notre interlocuteur. Perso, je distingue 4 cercles:
      1: la famille, tes parents, ta femme, tes enfants, 1 ou 2 amis très proches… (Peut etre un peu plus que toi, mais je dirais 6 personnes à tout péter)
      2: Les bons potes
      3: Les connaissances, les collegues de boulot, les relations
      4: les inconnus, monsieur tout le monde, la serveuse, la vendeuse…

      Et plus tu te rapproches du cercle 1, plus tu peux te permettre d’etre toi meme à priori. Je le dis d’ailleurs souvent, la meilleure relation possible pour se mettre en couple, c’est la femme qui te permet le plus d’etre toi meme. mais apres, ca demande toujours ajustements et négociations. malheureusement, si on est trop frontal, on finit seul. Je t’invite d’ailleurs à jeter un oeil sur la derniere serie Netflix, « the end of the fucking world », c’est assez rigolo 🙂

  7. Nicolas

    20 janvier 2018 at 00:32

    Bonjour à tous,

    Sujet intéressant. Je suis moi même un grand gaffeur. Je ne me considère pas vraiment doué dans les interactions sociales. On me dit généralement un peu trop franc, « brut ». Alors, bizarrement, quand j’arrive dans un nouveau groupe je m’adapte relativement vite et mon coté brut fait souvent rire les gens (heureusement que j’ai un bon sens de l’humour et une certaine répartie aussi).

    Mais mon problème c’est que j’analyse trop. Je peux avoir fait rire tout le monde pendant la soirée par exemple, si un moment donné je dis une bêtise ou autre et bien je vais « psychoter » dessus. C’est terrible quand même, c’est comme si je sortais un match parfait comme Neymar l’a fait contre Dijon et qu’à la fin on ne retenait de moi que le penalty non donné à Cavani haha. Enfin bon, j’essaye de me soigner avec le temps 🙂

    • Sylvain

      20 janvier 2018 at 14:23

      Hello Nicolas,

      Je confirme, Vraiment pas classe ce neymar! Tout ca pour dire que je pense qu’au final, l’erreur ne change pas grand chose aux interactions que tu peux avoir. Si les gens apprecient ce que tu es, il n y aura pas de probleme et ta petite boulette passera à la trappe. Si comme moi tu es supporter de l’OM et que tu preferes Cavani à l’autre pro du flopping, tu vas lui tomber dessus à bras raccourcis 🙂 donc au final, l’avis des gens ne changent souvent que peu 🙂

  8. Haricot

    20 janvier 2018 at 15:17

    Bonjour à tous,

    Cet article est sympathique. Il soulève des interrogations. Avez-vous déjà eu à encadrer des personnes ayant de grandes difficultés relationnelles (autistes de haut niveau) lors de séquences de coaching? Si oui, est-ce que des évolutions positives ont été perçues? Ou bien est-ce perdu d’avance?
    Merci pour vos hypothétiques réponses.

    Bonne journée,

    Haricot

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