Comment Ne Pas Passer pour un Mec Arrogant … Quand On Est Plus Intelligent que les Autres
Vous passez pour un mec arrogant sans le vouloir ? L’arrogance est un défaut que les femmes n’apprécient pas chez les hommes. Mais comment mettre votre égo de côté quand vos interlocuteurs disent des bêtises ? Vous avez peut-être du mal à laisser vos amis dire n’importe quoi, vous sentez ce besoin de les corriger ?
Il est souvent difficile de donner son désaccord sans blesser votre interlocuteur, et vous mettre en valeur pour séduire les filles sans en faire trop. Mais comment soigner l’arrogance ?
Aujourd’hui, je vais vous expliquer comment ne pas paraître arrogant même si vous êtes plus intelligent pour séduire et vous intégrer dans un groupe !
Je ne vous dis pas de jamais donner votre avis et de tout garder pour vous. Cet article doit vous permettre de trouver le juste milieu entre le fait d’être effacé et l’arrogance !
Comment savoir si je suis arrogant ?
L’arrogance pourrait être l’un des 7 péchés capitaux qui nuisent à votre vie sociale. Si vous vous reconnaissez, même partiellement, c’est que vous avez une tendance à l’arrogance !
Être arrogant
Généralement, vous êtes plus intelligent que les autres. Vous remarquez au quotidien que vos observations sont presque toujours vraies, que vos jugements sur les gens sont assez justes.
À votre sens, les gens autour de vous ne font pas ce qu’ils devraient, et sans eux vous réussiriez mieux. Ils vous causent toujours des problèmes et ne vous aident pas à les résoudre. S’il n’y avait que des gens comme vous, tout serait plus simple !
Votre copine ne comprend jamais rien. Vous devez lui expliquer à chaque fois, et elle s’entête même dans ses bêtises.
Vous connaissez plein de choses. Certains de vos amis font du cinéma, d’autres de la littérature, d’autres font de l’informatique, mais vous connaissez bien (voire mieux) tous ces domaines.
Vous avez fait des choses remarquables dans votre vie, et vous méritez que les gens le sachent. S’ils commencent à trop s’imposer, ou si vous êtes dans un groupe, vous montrez directement qui est le patron en racontant vos exploits (au lieu de les suggérer par des DHV !)
Mais les deux signes les plus visibles de votre arrogance, c’est auprès des autres que vous les verrez apparaître.
Avez-vous déjà remarqué que vos interlocuteurs abandonnent les discussions avec vous ? Notamment les discussions où il y a un débat, qu’il soit artistique ou parfois même politique ?
La prochaine fois que vous serez dans une conversation de groupe, regardez les autres, et particulièrement les filles. Ont-ils l’air de s’ennuyer ? Un indicateur est le fait qu’ils relancent – ou non – la conversation.
Pire : Vous a-t-on déjà dit clairement que vous êtes arrogant ?
Pourquoi l’intelligence vous aveugle ?
Si vous êtes intelligent, supérieurement intelligent, vous devez comprendre qu’avoir raison n’est pas le but d’une conversation.
Même si tout le monde à tort autour de vous, vous devez respecter certains codes sociaux… c’est le principe des dynamiques sociales et de l’intégration dans un groupe !
Si vous partez dans l’état d’esprit de faire comprendre que vous êtes le meilleur, que vous êtes Monsieur je-sais-tout, votre conversation ne fonctionnera pas, n’aura aucun éclat, n’attirera personne.
Il faut différencier la confiance et l’arrogance : un homme confiant n’a pas besoin d’étaler sa valeur, il n’a pas besoin d’en faire trop pour montrer aux autres qu’il vaut mieux qu’eux.
Si vous voyez la conversation comme un champ de bataille dans lequel vous devez vous démarquer et gagner, vous faites fausse route : la vie sociale, ce n’est pas Hunger games ou Battle Royale, où vous devez vaincre à tout prix pour survivre !
Ne pensez pas que voir les gens soupirer et s’en aller est un signe de victoire. Vous aurez peut-être gagné sur le plan intellectuel mais pas sur le plan social.
Avoir raison, c’est agréable. Le philosophe Arthur Schopenhauer a même fait un ouvrage nommé « l’art d’avoir toujours raison » qui donne toutes les stratégies utilisables pour battre son adversaire, pour l’écraser lors d’une joute oratoire.
Mais c’était un homme solitaire, en témoigne cette phrase qu’il a écrite : « la solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres ». Pas très séduisant comme perspective !
La personne avec qui vous avez eu un débat sera vexée si vous en faites trop, et vous n’aurez pas fait passer un bon moment aux filles autour de vous. Le but ce n’est pas d’avoir raison coûte que coûte.
Dans la vie sociale, le QI n’est pas votre meilleur allié : ce qui est important, c’est le QE : le quotient émotionnel. Pour le chercheur Daniel Goleman qui a popularisé le concept, il s’agit de la capacité à maîtriser ses émotions et composer avec les émotions des autres.
Avoir un quotient émotionnel élevé a des effets positifs sur les plans relationnel, professionnel et même sur la santé ! Dans un article du Time Magazine, l’intelligence émotionnelle est décrite comme « le meilleur présage du succès dans la vie ».
Les études montrent en effet que dans les interactions, le plus important est la connexion émotionnelle et pas la rationalité.
D’après Travis Bradberry, auteur d’un livre sur l’intelligence émotionnelle, 90% des personnes les plus performantes ont un quotient émotionnel élevé.
L’école vous a appris à être intelligent, mais pas à être sociable !
Comment gérer vos relations si vous êtes plus intelligent que les autres ?
Changer votre état d’esprit : cherchez ce qui est intéressant chez les gens
Malgré ce que vous pouvez penser, vous pouvez toujours apprendre des autres. Ils ont forcément un sujet de prédilection, une passion, des expériences intéressantes à raconter. Saisissez l’occasion et apprenez des choses sur ce sujet.
Tout ce que vous avez envie de dire sur vous, vous le savez déjà : en le disant, vous n’apprenez rien, vous ne faites que flatter votre égo.
S’intéresser sincèrement aux autres est l’un des principes que Dale Carnegie détaille dans son livre « comment se faire des amis ».
Il donne un exemple flagrant : un patron d’usine se rend compte que ses employés fument sous l’écriteau « interdit de fumer ». Au lieu de se mettre en colère, il leur tend des cigarettes et leur propose d’aller fumer dehors avec lui.
Les ouvriers savaient que ce qu’ils faisaient était interdit. Le patron, au lieu de faire primer son statut et montrer sa supériorité, a été conciliant et a voulu les connaître. Il s’est intéressé à eux, leurs problèmes… Les ouvriers étaient bien plus motivés, et par la suite ils ont respecté la règle.
Apprendre à suggérer votre valeur par le storytelling
Votre valeur augmente plus si vous la suggérez que si vous vous vantez. Pour la suggérer, vous devez apprendre à maîtriser le storytelling.
Si vous racontez une anecdote qui s’est déroulée « A New York, avec votre pote John qui travaille là-bas », vous montrerez que vous êtes à l’aise à l’étranger, que vous voyagez. Si vous dites « Je peux t’emmener à New York quand tu veux » vous dévoilerez votre intérêt, de la maladresse en essayant d’avoir de la valeur.
La réalité est la même, mais l’emballage cadeau est bien mieux dans la première histoire.
Réussir votre interaction
Vous pouvez aussi vous fixer l’objectif d’être apprécié à la fin de la conversation. Pour cela, vous devrez développer votre empathie et vos qualités d’écoute.
Fixez-vous comme objectif d’être apprécié à la fin de la conversation, d’avoir été présent et attentif. Ainsi, même si la fille ne vous raconte rien de particulièrement intéressant, vous aurez un but sur lequel vous concentrer.
Ayez des stratégies pour que vos interlocuteurs puissent sauver la face même lorsqu’ils ont tort. Si quelqu’un affirme quelque chose de faux, ne lui dites jamais « non, tu dis n’importe quoi, ce n’est pas ça ». Laissez-lui le bénéfice du doute !
Pour ma part, je feins l’étonnement : « ah bon, tu crois ? Je pensais que c’était ça… » ou « ah… tu as peut-être raison ! ». Vous montrerez ainsi votre désapprobation sans mettre votre interlocuteur mal à l’aise : nul besoin de l’écraser.
Qu’est-ce que ça vous apporte ? Humilier l’autre ne vous aidera JAMAIS à vous faire accepter, à vous faire des potes, à intégrer un groupe.
Une amie disait d’un pote à moi, un vrai monsieur je-sais-tout : « Il est super intelligent… mais qu’est-ce qu’il peut être con ! ».
La majorité des sujets que vous abordez dans une conversation sont futiles : vous ne recherchez ni un vaccin contre le SIDA, ni la paix au Moyen Orient, alors arrêtez de vous prendre la tête et de vouloir toujours avoir raison…
Il vaut mieux laisser passer une erreur que plomber l’ambiance en humiliant un ami ou un inconnu ! Les filles préfèrent une conversation animée et sympa avec des erreurs qu’un débat stérile où personne ne s’amuse.
Conclusion
Si vous n’appréciez pas vos relations avec les autres, c’est peut-être que vous êtes au mauvais endroit.
Dans ce cas, vous devez agir pour changer de milieu, fréquenter de nouvelles personnes et trouver des gens avec lesquels vous vous sentez bien.
Un dicton dit « si vous êtes la personne la plus intelligente de la pièce, vous êtes dans la mauvaise pièce ». C’est en partie vrai : vous devez être à l’aise dans tous les milieux. Mais il faut aussi trouver vos repères et des amis qui vous ressemblent.
Et vous, comment vous vous êtes soigné de cette arrogance qui nuisait à vos relations sociales ?
Tom
AL
20 avril 2018 at 01:34
@Tom : Juste pour dire que j’aime bien le ton de tes articles et ta bienveillance. Pas grand chose à ajouter sur le fond. Bienvenue dans l’équipe ADS. 🙂
Cassandre
20 avril 2018 at 19:32
J’ai beau lire et relire cet article, j’ai du mal à suivre.
Qu’entend-on ici par intelligence?? Le sens commun du mot?? L’ensemble des aptitudes mesuré par un test de QI?? La culture?? Les conseils s’adressent-ils à des personnes très malignes, futées?? À des personnes très cultivées?? À des surefficients intellectuels?? Pour cette dernière population, il ne me semble pas approprié de lui conseiller d’être plus empathique, elle l’est déjà bien trop.
Avoir raison n’est certainement pas le but d’une conversation, sauf bien évidemment si la question est de savoir si c’est la Garonne ou la Dordogne qui passe à Toulouse. Si la question est l’existence de Dieu ou le meilleur candidat aux prochaines élections, personne n’a tort, personne n’a raison, c’est certain, mais ce qu’on cherche dans un débat, en première intention, ce sont des éléments permettant de renforcer ses propres convictions. Il est naïf de croire qu’un débat peut faire changer quelqu’un d’avis, mais parfois, cela fait bouger les lignes, mais seulement à distance, après réflexion. Et c’est ça qui est intéressant. Challenger et se faire challenger dans une conversation, je trouve ça très agréable, autant que sur un court de tennis ou autour d’un plateau d’échecs. Dans tous les cas, il faut surtout savoir choisir avec qui l’on joue.
Je ne suis qu’à moitié d’accord avec la conclusion, en amitié comme en amour, qui se ressemble s’assemble et en dehors de la politesse et de l’élémentaire courtoisie, il est vain de chercher à apprécier ou à se faire apprécier de gens avec qui l’on a peu ou rien en commun.
Sylvain
23 avril 2018 at 15:32
Hello,
Vraiment, tu penses? Tu ne pourrais pas etre avec un homme qui a des opinions politiques à l’opposée des tiennes?
Cassandre
24 avril 2018 at 18:51
À l’opposé ? Impossible pour moi. Pour être en couple ou amis, il faut suffisamment de ressembler pour se comprendre. Ça ne veut pas dire être des clones, mais rester dans le champ de ce que chacun considère comme respectable. Or, à l’opposé de mes convictions philosophiques de façon générale, il n’y a que des choses que je ne respecte pas.
« HHhH » le film tiré du livre de Laurent Binet sur l’attentat qui a coûté la vie à Reinhard Heydrich passe en ce moment sur canal + (pour ceux qui l’ont). Ce mec était une crevure, mais sa femme était taillée sur le même modèle.
Sylvain
25 avril 2018 at 11:05
Hello,
Je ne connais pas, si je trouve le temps, je jetterai un oeil la dessus.
Je pense à ça car je parlais avec une copine l’autre jour qui est engagé politiquement et qui m’expliquait qu’elle cherchait quelqu’un qui avait les memes convictions qu’elle. Il me semblait qu’à part les 2 semaines précédant une élection, ça ne posait pas de pb particulier mais visiblement si. Perso, je me suis dit que ça ne me poserait pas de problème. Pareil pour la religion vu que je n’en ai aucune.
redwan
28 avril 2018 at 22:09
Il vaut mieux éviter de passer pour quelqu’un d’intelligent. Cela permet a d’autres de se rehausser. C’est chiant de tomber sur la personne qui a réponse a tout.