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Art de Séduire : Séduction

Les Secrets du Couple Parfait… Révélés Par un Célibataire

le couple parfait

Relation Homme Femme

Les Secrets du Couple Parfait… Révélés Par un Célibataire

Les Secrets du Couple Parfait… Révélés Par un Célibataire


Fatigué de foirer toutes vos relations quand les choses sérieuses pointent le bout de leur nez ou tout simplement curieux de savoir comment vous y prendre le jour où la vie à deux vous tombera dessus ? Cet article est fait pour vous si vous cherchez les clefs du couple parfait…

Tout célibataire et tout épanoui qu’il est, le célibataire épanoui n’en observe pas moins d’un œil circonspect mais non sans une certaine fascination, ces hommes et ces femmes qui décident de mettre en commun leurs quotidiens pour tenter la périlleuse aventure du couple.

Si l’idée de faire une croix définitive sur tous ces avantages qui font la douceur de son existence lui paraît aussi irrationnelle que saugrenue (au hasard : dormir en diagonale dans un lit, revoir son ex la conscience tranquille, faire des voix bizarres au téléphone avec ses potes sans crainte d’être jugé, continuer de croire qu’il finira casé avec Penelope Cruz…), la question lui taraude l’esprit plus qu’il ne veut bien se l’admettre.

C’est ainsi que fort de son expérience de spectateur distant, il échafaude dans un coin du cerveau la recette miracle du couple qui dure sans jamais que ne s’altèrent les sentiments qui l’unissent.

Et en vertu du bon principe qui stipule que ce n’est absolument pas parce que l’on ne connaît rien à un sujet qu’il faut s’interdire de clamer son avis à qui veut l’entendre, voici amis lecteurs ladite recette déclinée en cinq points.

 

1. Choisir la bonne personne

couple parfait

La base non ? Si en théorie on pourrait croire à une lapalissade, en pratique les choses se compliquent vite.

Outre l’indispensable facteur chance, c’est avant tout le facteur abondance qui joue ici : avoir le choix c’est se donner le choix. Apprendre à être à l’aise avec les femmes, avoir vécu un tant soit peu la vida loca, s’être frotté le cœur à certaines déceptions… tout cela aide non seulement à se doter de certaines résistances, mais aussi et surtout à élargir votre champ du possible.

Car oui trouver la bonne c’est être en mesure de refuser ces relations par défaut certes rassurantes par bien des aspects mais vouées à l’ennui.

C’est savoir dire non à une certaine prévisibilité quitte à bousculer un peu, beaucoup ses plans de vie. C’est ne pas se voiler la face quand certains signaux sont au rouge/ orange.

Trouver la bonne c’est avant tout prendre le risque de finir seul.

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Et puis trouver la bonne personne c’est aussi faire un effort sur soi-même avant de placer des espoirs démesurés en quelqu’un qui a priori ne vous a rien demandé – la femme parfaite tient plus de la cerise sur la gâteau que de la superwoman venant vous sauver de vous-même.

Bien sûr la vie couple n’interdit pas de grandir, d’évoluer avec la personne qui partage votre vie (c’en est peut-être même là tout l’intérêt), à chacun d’affiner en amont ses goûts, sa personnalité, son expérience de vie.

2. Refuser le laisser-aller

couple parfait

Clairement LE tue-l’amour dans la vie de couple. Serial killer sans états d’âme, la routine finit inlassablement par éroder les sentiments les plus sincères.

Seul remède à ce satané quotidien : la discipline.

Oui les petites attentions ça compte (bon les grandes aussi, sauf que faites gaffe, madame risquerait de s’habituer), mais être exigeant envers soi-même compte tout autant si ce n’est plus.

[« Ceux qui attendent les grandes occasions pour prouver leur tendresse ne savent pas aimer. » Laure Conan]

Hygiène corporelle, propreté dans la salle de bain, choix de vocabulaire, tenues décontractées du weekend… la vigilance se doit d’être permanente. Trop grand est le risque pour le magicien qui voit ses tours mis à nus de ne plus jamais être cru par la suite.

La séduction ne s’arrête en effet pas une fois la relation crantée (achat d’un meublé, ouverture d’un compte commun, congés payés partagés…), à chacun ensuite de continuer bon gré mal gré de cultiver sa valeur ajoutée, son côté fun.

Du coup, avoir la chance de bénéficier d’une oreille attentive après une dure journée ne vous autorise pas à vous transformer en robinets à ondes négatives (genre égrener à n’en plus finir tous vos problèmes au boulot ou parler des autres jusqu’à plus soif).

3. Se confronter au monde

recette couple qui dure

Qu’il est confortable de se barricader dans son petit chez-soi douillet, que ce soit pour Netflixer & chiller sous la couette ou s’affubler de petites surnoms parfaitement ridicules. Rien pourtant de plus pervers pour faire chuter sournoisement les niveaux d’intérêts.

La vie en duo ce n’est pas juste une collection de souvenirs, c’est une histoire en mouvement qui demande d’être alimentée en expériences nouvelles, quitte à parfois se forcer.

Oubliez le sempiternel dîner en ville à date fixe (de celui passé à se regarder dans le blanc des yeux tout le repas en commentant la déco), et préférez selon les gouts les escapades à l’improviste, les activités sportives, les cours de cuisine, le bénévolat, la création d’un blog photos, courir n’importe comment dans la rue… bref, tout ce qui permet à la fois de se redécouvrir et de se surprendre.

En couple votre capital de séduction tient plus de la neige qui fond au soleil que de la rente, il vous incombe donc à échéances régulières de (re)mettre en cohérence l’idéal que votre conjoint se fait de vous et vos actes.

Et puis affronter le monde c’est aussi d’activer les mécanismes du désir mimétique (le désir mimétique c’est qui, c’est quoi ? C’est expliqué ici) en s’adonnant plus ou moins gentiment au jeu de la jalousie. Une femme est d’autant plus attirante qu’elle l’est aux yeux des autres.

PS : et à tous ces couples qui lavent leur linge sale en public avant de se rabibocher en privé : de un arrêtez de plomber l’ambiance c’est relou, de deux tentez un peu l’inverse pour voir.

4. Accepter l’évolution du sentiment amoureux

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Magnifié par l’époque (merci les publicitaires et l’industrie du divertissement), l’amour passion, cet amour ancré dans l’instant qui décuple les sentiments jusqu’à finir par leur faire perdre la raison, ne dure cependant qu’un temps.

Trop souvent considéré comme le sommet (et donc le référent) d’une relation, il ne devrait en réalité servir que de tremplin vers un amour plus harmonieux, basé sur la connaissance réelle et non sur une projection fantasmée.

Alors certes ce faisant la relation se vit moins intensément au jour le jour (terminé les baises de castors du lundi au dimanche et les engueulades matinées au jus de drama queen), mais ses fondations sont plus solides, plus équilibrées – l’affectif notamment prend plus de place.

Ou quand apprendre à résister aux sirènes si addictives de « l’amour de l’amour » constitue une sorte de passage à l’âge adulte.

[Pour approfondir le sujet, est vivement conseillée la lecture de L’Amour et l’Occident de Denis de Rougemont qui distingue et précise l’Éros (l’amour passion), l’Agapê (l’amour-amitié) et la Philia (l’amour profond).]

5. Admettre une part d’hypocrisie pour faire durer son couple

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Ou quand la transparence est un vilain défaut. Excepté celui des deux qui tient le manche (et homme ou femme il y en a toujours des deux qui le tient), qui peut décemment faire croire que tout peut se dire dans un couple ?

Chacun a droit à son jardin secret, peu importe ce qu’il y cultive. Toit commun ou pas, l’altérité ça existe.

Non seulement tout n’est pas avouable, mais tout n’est à avouer, à commencer par le sujet ô combien sensible de la monogamie.

Chacun voit évidemment midi à sa porte, mais le (très théorique) coup d’un soir purement physique avec un(e) inconnu(e) après de longues années de fidélité est-il si condamnable que ça ?

Ne pas avoir à en répondre, c’est aussi ne pas avoir à mentir jusqu’à la fin de ses jours.

Dans le même ordre d’idée faut-il forcément toujours passer 100% de son temps avec l’autre, weekends et vacances inclus ?

Oui le risque d’aller voir ailleurs existe, mais le risque de sombrer dans un train-train toujours plus fade n’est-il pas ici encore plus grand ?

Lois du désir obligent, séparations et retrouvailles sont des respirations indispensables pour rythmer la vie à deux.

Et puis pendant qu’on y est, laissez tomber le stalkage de réseaux sociaux, d’un côté comme de l’autre c’est trop d’énergie gaspillée.

 

Aurélien, célibataire plein d’avenir.

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17 Comments

17 Comments

  1. Le Marginal Magnifique

    6 novembre 2017 at 18:07

    Ce serait donc toi ce « célibataire épanoui » et « spectateur distant » ? Il faut avouer que le célibat c’est royal, mais la question se pose du futur : vieillir seul comme un vieil égoïste fait flipper et constitue en soi une motivation pour se caser et construire.

    • AL

      6 novembre 2017 at 18:56

      « vieillir seul comme un vieil égoïste fait flipper et constitue en soi une motivation pour se caser et construire. » : Se mettre en couple pour avoir quelqu’un avec qui occuper l’ennui ou pour s’occuper de nous quand on sera grabataire, c’est une MAUVAISE raison de se mettre avec quelqu’un. C’est défendable, mais ça doit – à mon sens – être la dernière raison de la longue liste qui te donnes envie de vivre avec telle ou telle personne.

    • Sylvain

      7 novembre 2017 at 14:45

      L’idée n’est pas de chercher de bonnes raisons mais de trouver une bonne personne!

    • Sélim

      6 novembre 2017 at 19:48

      Très vrai, monsieur le Marginal Magnifique.
      C’est simplement l’évolution qui parle en nous, même si on fait les beaux, même si on fait les indépendants, l’évolution nous dit « passe tes gènes, fais pas le radin, et en plus ça te fera quelqu’un pour pousser le fauteuil quand tu n’arriveras plus à marcher »…

      On est donc « naturellement » poussé à se mettre en couple, même si on n’en sent pas les avantages au quotidien…

    • Aurélien

      6 novembre 2017 at 21:20

      @LMM : « célibataire épanoui » certes, mais quelques lignes plus loin : « la question lui taraude l’esprit plus qu’il ne veut bien se l’admettre ». Donc peut-être pas si « épanoui » que ça 😉

      @AL: la vie par défaut, non clairement bien sûr

  2. Le Marginal Magnifique

    7 novembre 2017 at 17:40

    Personnellement je ne sens plus que très peu l’emprise des gènes sur ma personne… Je crois que j’arrive assez bien, mais pas totalement c’est impossible, à dissocier l’empire de la nature, car j’en suis conscient, de mes désirs réels.

    La question se pose cependant pour tout célibataire épanoui : ne regretterai-je pas un jour d’avoir construit quelque chose lorsqu’il sera trop tard ? Le problème c’est que le présent construit le futur et je crois, moi, que c’est un paramètre à prendre éminemment en compte, qui justement va à l’encontre du plaisir immédiat, qui demande réflexion, quand la nature nous commande de disséminer nos gênes sans attaches.

    • AL

      7 novembre 2017 at 18:53

      @MM : Si tu as peur d’avoir des regrets, à mon avis, c’est soit :
      1/ Que tu n’as pas encore fait certaines choses que tu aimerais faire
      2/ Que les choix que tu t’apprêtes à faire à plus ou moins long terme ne te correspondent peut-être pas totalement.

      Rappelle-toi que rien n’est obligatoire et que des réajustements sont toujours possibles, quels que soient tes choix. Etre capable de faire machine arrière ou de changer de direction sont aussi des moyens de garder le cap sans se renier face aux éléments externes. C’est aussi une preuve de sagesse.

    • Sylvain

      8 novembre 2017 at 17:21

      En effet, c’est bien ça l’idée, d’avoir un cap.

      Impossible d’avoir des regrets quand on a des objectifs. Soit cela ne correspond pas à nos objectifs et on y va pas, soit c’est ok et dans ces cas là, pas de regret. Les regrets sont l’apanage de ceux qui se laissent porter! 😉

    • Lady_Melodia

      7 novembre 2017 at 23:44

      Ou alors la réponse 3 et 4 :
      3/ tu as peur d’avoir des regrets car tu as le sentiment que « choisir c’est renoncer » or tu voudrais pouvoir faire plusieurs choses qui te semblent (ou qui sont réellement) contradictoires entre elles : ça s’appelle un dilemme et c’est normal de ne pas avoir envie de choisir dans cette circonstance.
      4/ tu as conscience qu’un choix n’est que le reflet de nos aspirations à un instant « t » et tu as peur que tes aspirations à un instant « t+1 » soient fondamentalement différentes de celles de l’instant « t » : tu fais preuve de lucidité en acceptant l’idée que tu ne connais pas l’avenir.

      Après comme AL, la seule chose que je peux te dire c’est que j’ai le sentiment que l’équation « choisir = renoncer » n’est pas si juste qu’elle n’y parait, qu’un choix est rarement définitif et que la vie a une façon bien à elle de créer des chemins de travers et d’offrir de multiples façons de « corriger le tir ».

      Après dans chaque choix, je pense que ce qui est important c’est de savoir quelles sont tes motivations, ce qui te donne envie de faire ce(s) choix parce que si tu n’es pas lucide sur le but que tu cherches à atteindre au travers tes choix, c’est plus compliqué de trouver l’itinéraire de substitution.

      Dans ton cas, en quoi le fait de « construire » est important pour toi ?

      Je ne dis pas ça pour te mettre mal à l’aise hein, moi aussi je veux absolument « construire », et je sais pourquoi 😉

  3. Le Marginal Magnifique

    7 novembre 2017 at 17:43

    *ne regretterai-je pas un jour de n’avoir construit quelque chose lorsqu’il sera trop tard ?

  4. Le Marginal Magnifique

    9 novembre 2017 at 00:23

    Merci pour vos réponses. En fait, le dilemme est très simple pour moi: je suis très (sûrement trop même), bien dans ma vie actuelle, et m’engager davantage avec une femme me semble plus contraignant qu’autre chose (je connais bien ça aussi il faut dire). Cependant, le temps passe inexorablement et justement il y a un temps pour tout ! Même si les hommes ont plus de marge, c’est plus compliqué en vieillissant de fonder un foyer.

    • AL

      9 novembre 2017 at 10:59

      Je ne sais pas si ça peut t’aider à faire un choix, mais essaye de te projeter dans quelques années, en tenant compte de l’évolution de l’Humanité (écologie, finance, politique, technologie…) et demande toi si le monde qui se dessine devant toi est celui que tu veux pour tes enfants. Ou, à l’inverse, est-ce que tu as envie de leur imposer ce monde-là ?

    • Sylvain

      9 novembre 2017 at 12:16

      Hello Le Marginal,

      Apres c’est aussi une question de rencontres. Dans ce que l’on fait, on calcule toujours plus ou moins inconsciemment le rapport entre l’effort qu on engage et le resultat rapporté. Si tu estimes qu’il y a davantage de contraintes que de positif, il vaut sans doute mieux ne pas le faire. Surtout dés le début. Si avant meme d’avoir débuté la relation, tu ressens déjà + la contrainte, imagine ce que ca peut etre apres des années de relation 😉

  5. Le Marginal Magnifique

    9 novembre 2017 at 00:25

    Et Lady_Melodia tu vises juste : on est dans le cas 4/ décrit par toi !

    • Le Marginal Magnifique

      9 novembre 2017 at 18:16

      Exact Sylavin, merci pour ta réponse. Moi je suis quelqu’un qui aime me faire violence, alors je me dis parfois qu’il faut que vainque ma nature et que ce sera positif, j’ai du mal à m’écouter. Je ne suis plus assez fleur bleue pour croire aux évidences en amour, à l’union qui coule de source sans aucun accroc et où tout paraît simple. Enfin, merci encore, c’est un vaste problème tout ça : les choix de vie !

    • Sylvain

      11 novembre 2017 at 14:03

      Hello,

      De toute façon tu sais, on en est tous au même point. Je pense que beaucoup de gens se demandent à quoi ressemblerait leur vie si à un moment donné ils avaient fait l’autre choix. Ou je serai si j’avais pris un autre travail? Si j’etais parti vivre dans une autre ville? etc etc etc. Il y a un film interessant sur le sujet : Mr Nobody avec Jared Leto.

      M’enfin, moralité plutot positive de tout ça : ce sont NOS décisions qui créent en grande partie notre existence 🙂

    • AL

      11 novembre 2017 at 16:12

      « Je pense que beaucoup de gens se demandent à quoi ressemblerait leur vie si à un moment donné ils avaient fait l’autre choix. » : c’est qu’ils ont fait le mauvais choix. Et qu’ils le savent. Quand tu fais le bon choix, tu ne regardes pas en arrière (puisque tu n’as pas de regrets)

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