Connect with us

Art de Séduire : Séduction

Le Consentement : Définition, Et Implications Concrètes Pour Séduire

consentement définition

Sexualité

Le Consentement : Définition, Et Implications Concrètes Pour Séduire

Le Consentement : Définition, Et Implications Concrètes Pour Séduire


Avec le hashtag #Metoo, l’affaire Weinstein et les autres scandales sexuels qui ont éclaté au grand jour, le consentement sexuel des femmes est au coeur de l’actualité.

Comment savoir ce qui est consenti et ce qui ne l’est pas, quand les accusations de viol ressurgissent parfois 2 à 3 ans après ?

Il est donc temps de clarifier ce qu’est le consentement pour que vous puissiez profiter de votre vie sexuelle sans risque pour les filles et pour vous.

Aujourd’hui, nous vous expliquons comment fonctionne le consentement !

Sommaire :

I] Pourquoi devez-vous comprendre le consentement ?

Reprenons par les bases : le sexe, ça se passe entre deux adultes (ou plus) consentants.

Avons-nous besoin de rappeler combien une agression sexuelle et un viol peuvent être dangereux et traumatisant pour une fille ? (Traduction en langage jeune : il faut être un sacré FDP pour violer une fille ou tout autre être plus faible que soi)

Les conséquences d’un viol ou d’une agression sexuelle peuvent être dramatiques : dépression, maladies sexuellement transmissibles, risque de grossesse…

Vous ne devez donc pas prendre ces mises en garde à la légère.

Ces derniers mois, de nombreuses plaintes pour agression sexuelle ont fait parler dans les médias.

Cosby, Weinstein, Polanski exclu de l’Académie des Oscars, Laurent Laffite qui ouvre Cannes en faisant des vannes sur Woody Allen, Kevin Spacey forcé de faire son coming out publiquement après des accusations de viol sur un mineur, maintenant Luc Besson, sans oublier notre classe politique française, pas épargnée par les histoires : pour les maladroits ou les violeurs avérés, TIME’S UP… Plus d’excuse.

La lame de fond de libération de la parole des femmes va durablement changer la société, en la rééquilibrant pour plus de justice, et on espère modérer les ardeurs des agresseurs, qui savent très bien ce qu’ils font…

Parallèlement, un second problème est apparu : celui des fausses accusations d’agression sexuelle pour ternir l’image de quelqu’un.

Aux Etats-Unis en 2012, un homme nommé James Grissom a été libéré après 10 ans de prison pour un viol qu’il n’avait pas commis.

Vous devez donc comprendre ce qu’est le consentement et quelles sont les limites à ne pas dépasser pour garantir la sécurité des filles avec lesquelles vous couchez, mais aussi la vôtre.

Si vous lisez Artdeseduire, c’est pour vous cultiver, pour devenir plus instruit sur les relations hommes-femmes, on le sait, pas pour violer des filles.

Ça c’est à la portée du premier débile qui passe…

Ne prenez donc pas cet article « pour vous », on ne vous accuse de rien, on joue juste notre rôle de grands frères : pour vous, pour qu’il ne vous arrive rien, mais aussi parce qu’on a des mères, des copines, des soeurs, et si on peut jouer un rôle indirect avec cet article, on sera heureux.

II] Le consentement, un problème mondial

Le problème du viol a eu beaucoup d’écho dans d’autres pays.

Selon une étude de l’Association des universités Américaines, 23,1% des jeunes filles déclarent avoir été victime d’un acte sexuel non désiré, sous la menace ou sous la force.

Cela a entraîné des législations variées.

On sait que le fait de porter plainte peut être embarrassant pour les filles et que les personnels de la police ne sont pas toujours à l’écoute des étudiantes : c’est pour cela que les universités américaines ont développé leurs propres systèmes pour gérer les viols et les agressions sexuelles.

Elles peuvent elles-même suspendre les élèves ou les expulser de l’université.

Evidemment, ce n’est pas un acte judiciaire. Mais cela permet parfois de punir des actes qui ne l’auraient pas été si la justice avait dû s’en charger.

Attention si vous étudiez dans d’autres pays. La législation n’est pas forcément la même qu’en France.

Ces expulsions pour « mauvaise conduite sexuelle » ont entraîné de nouveaux problèmes.

Il y a eu des cas où des étudiantes ont porté des accusations ambigües : après avoir consenti, elles ont trouvé rétrospectivement que l’acte n’était pas consensuel.

Certains étudiants expulsés de leurs universités après ce genre de plaintes ont attaqué leur université car ils ont estimé avoir été victimes d’un jugement trop hâtif et sans preuves.

Soyez donc vigilant lorsque vous séduisez à l’étranger. De simples soirées arrosées peuvent avoir des conséquences graves, même si vous n’avez pas forcé votre partenaire.

Un exemple compliqué : le cas où vous avez bien bu, et elle aussi, et où vous couchez ensemble.

Où elle raconte à sa copine qu’elle ne voulait “pas trop” coucher avec vous au début, et où la copine transforme ça en « il t’a violée, tu dois porter plainte ».

Facile pour personne, cette histoire… Comment éviter d’être pris au piège par de fausses accusations de viol ?

Et non, la solution de filmer les ébats en cachette N’EST PAS UNE SOLUTION…

III] Quelles solutions pour lutter contre le viol et les fausses accusations ?

Pour limiter ces phénomènes, la justice californienne a mis en place la loi « Yes, means yes ».

Elle vise à pousser les établissements à focaliser leurs enquêtes sur la question du consentement de la relation sexuelle plutôt que sur les preuves du viol.

Le but est de rendre le consentement plus facilement identifiable pour la justice.

En Suède, une nouvelle loi oblige les hommes à recevoir un oui ferme et définitif à l’oral, alors qu’en France le consentement n’est pas forcément verbal.

Aux Pays-Bas, une application appelée Legal Fling permet de donner son consentement à une relation par smartphone, avant le rapport… comme une sorte de contrat.

Mais ces solutions sont contestées. Le fait de valider son consentement par écrit ne néglige-t-il pas la dimension spontanée du désir ?

A l’inverse, ne peut-on pas être consentant à une pratique au moment de créer son profil sur l’application, et plus au moment de l’acte?

On a tous connu des filles qui étaient chaudes comme la braise à l’écrit, qui promettaient monts et merveilles au lit, et qui une fois en face de nous se mettent à bégayer.

Ça arrive. Elles ont évidemment le droit de changer d’avis, tout comme nous. On peut toujours changer d’avis et dire stop.

Si vous entendez un “non” ou un “stop” ou un “je ne veux pas”, “je n’ai plus envie” : une seule attitude à adopter, vous arrêter. Même si elle vous avait promis l’intégralité du Kama-Sutra.

Pause. Vous vous arrêtez, vous remballez le matos, et vous faites autre chose.

Nous allons voir maintenant ce que dit la loi au sujet du consentement.

IV] Qu’est-ce que le consentement ? Une définition juridique

Le consentement sexuel, c’est l’accord que vous donnez à votre partenaire au moment d’avoir une activité sexuelle. (Et qu’elle vous donne, réciproquement)

Il a plusieurs caractéristiques :

IV] A Il doit s’agir d’un choix « libre et éclairé »

Cela signifie que ce choix doit être totalement volontaire, et qu’il peut être invalide dans les cas suivants :

  • Lorsque le consentement est obtenu par la crainte.
  • Lorsque le consentement est obtenu par la force.
  • Lorsque le consentement est obtenu sous l’usage de menaces.
  • Lorsque le consentement est obtenu grâce à une fraude.

Pour obtenir le consentement, la fille doit être en état de le donner.

Elle ne doit donc pas avoir de déficience mentale, avoir l’âge légal et ne pas être dans un état second (inconscience, drogue, ivresse).

L’influence d’une personne en position d’autorité est aussi un facteur qui peut rompre le consentement. (cf tous les cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail, par des big boss qui embrouillent des stagiaires ou des jeunes actives lors d’entretien d’embauche)

IV] B Il doit être clair et donné personnellement.

Le consentement doit reposer sur un signe clair. Affirmer que la fille avec laquelle vous couchez n’a pas dit non, ce n’est pas prouver qu’elle était d’accord pour coucher avec vous.

Le dicton “qui ne dit mot consent” ne fonctionne pas avec le consentement sexuel ! (Renseignez-vous sur le phénomène de sidération : sous le choc, certaines ne trouvent pas la force de se défendre ou de dire non. Ca ne veut pourtant pas dire qu’elles sont OK…)

Vous ne pouvez JAMAIS dire que son non signifiait oui. Pour la justice, un “non” est un signal clair. Votre manière de l’interpréter n’a aucune importance.

Bien entendu, on connaît tous ces histoires de “la fille qui disait non, mais ça voulait dire oui” : oubliez. Supprimez cette histoire de votre tête.

« Non, c’est non » : c’est la seule règle à retenir.

Pour votre sécurité, quand vous entendez non, arrêtez tout et retournez compter les étoiles dans le ciel ou les grains de riz d’un sachet Uncle Ben’s.

Le fait qu’il soit donné “personnellement” signifie que personne ne peut consentir à votre place.

Cela va sans dire : le consentement doit vous être donné par la fille avec laquelle vous voulez coucher.

Si ses amies disent qu’elle a envie de coucher avec vous, ou si sa famille vous a autorisé à sortir avec elle, vous devez encore obtenir son consentement à elle.

V] Quelle forme doit prendre le consentement ?

Il n’y a pas de forme précise de consentement, il peut être verbal ou lié au comportement. Il peut y avoir les deux.

C’est le partenaire qui prend l’initiative de l’activité sexuelle qui doit s’assurer que l’autre y consent.

En gros : si vous voulez prendre les choses en main et que vous êtes actif, à vous d’avoir son accord.

Cela signifie aussi que si vous avez agi alors que la fille ne pouvait pas vous donner son accord, vous êtes en tort. C’est le cas si elle est inconsciente par exemple.

Pour cela, vous devez prendre des “mesures raisonnables”. Ces mesures sont définies en fonction des circonstances.

Généralement, il s’agit tout simplement de demander à la personne si elle veut participer à l’activité sexuelle.

  • “J’ai très envie de toi… tu viens sur moi ?”
  • “Je pense que je vais te faire l’amour toute la nuit… oui ?”
  • “Je sens que tu as très envie que je vienne en toi… je me trompe ?”
  • “Je vais t’empêcher de dormir je crois… et on fera encore l’amour demain matin au réveil… le programme t’intéresse ?”
  • Ça peut être des exemples de consentement, quand elle vous répondra positivement.

    C’est peu romantique ? Oui.
    Ça manque de spontanéité ? Certes.
    Zéro animalité ? Totalement.

    Les plus experts d’entre vous n’ont pas besoin de ces phrases, le consentement de la fille se lit aussi dans ses yeux.

    Mais pour les débutants, les maladroits, les mecs qui ont tendance à trop boire ou à s’attaquer à des proies fragiles d’esprit : réfléchissez avant de faire une connerie, puis évitez cette connerie…

    Quels sont les risques si vous ne respectez pas le consentement ?

    Les actes sexuels réalisés sans consentement sont punis par la loi. Deux actes sont punis :

    • L’agression sexuelle : c’est une atteinte sexuelle commise avec violence, avec une contrainte (morale ou physique), avec des menaces ou par surprise.
      Une personne jugée coupable d’agression sexuelle risque jusqu’à 5 ans de prison et 75 000€ d’amende.
    • Le viol : c’est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature que ce soit, par la violence, la contrainte, la menace ou par surprise.
      Les peines de prison encourues par une personne jugée coupable de viol vont de 15 ans à 20 ans, en cas de circonstances aggravantes.

    Pour que le viol soit retenu, il faut prouver qu’il y avait une absence de consentement. Pour cela, il faut établir en quoi il y a eu violence, contrainte, menace ou surprise.

    C’est-à-dire qu’une fille accusée de viol devra prouver qu’elle a été victime de violences, qu’elle a subi des contraintes, des menaces ou qu’elle a été violée par surprise (dans son sommeil par exemple).

    VI] Quelques subtilités juridiques sur le consentement

    VI] A/ Le consentement dure dans le temps ?

    Mais ce n’est pas tout. Le consentement doit être renouvelé lorsque vous changez d’activité sexuelle.

    Cette subtilité existe dans les cas où le changement d’activité monte d’un cran.

    Par exemple, si vous couchez avec une fille et que vous lui sortez un arsenal BDSM comme Christian Grey, elle doit vous donner son accord à nouveau pour que vous puissiez l’utiliser.

    Votre partenaire peut accepter de vous faire une fellation, mais ne pas vouloir de pénétration.

    Dès que la fille exprime son envie d’arrêter, que ce soit par des paroles ou par des gestes, vous devez arrêter l’activité sexuelle.

    Si la fille vous embrasse et vous caresse, mais qu’elle ne souhaite pas aller plus loin, vous n’avez pas le droit d’aller plus loin. Même si ces caresses visaient à vous exciter et à vous faire du bien. Votre cerveau doit diriger. Il doit rester allumé.

    Ce principe est évident et repose sur le respect et la communication.

    Chez Artdeséduire, on vous demande de communiquer avec votre partenaire. Si vous sentez un certain malaise, demandez-lui si elle est sûre de vouloir aller plus loin.

    « Je ne veux pas aller plus loin si ça te brusque, si tu te sens mal à l’aise. On y va à ton rythme. Je ne suis pas pressé, je ne vais nulle part, je t’apprécie pour qui tu es, pas juste pour le sexe. »

    Le consentement ne fonctionne plus quand la personne qui l’a donné n’a plus la capacité de consentir.

    Par exemple, si vous couchez avec une fille et qu’elle perd connaissance, elle n’est plus considérée comme consentante.

    Si elle perd connaissance, vous devez arrêter immédiatement l’activité sexuelle et appeler les secours.

    Le consentement peut également se retirer. Si une personne décide d’arrêter l’activité sexuelle, elle peut retirer son consentement.

    Fin de partie, allez vous doucher pour vous refroidir l’esprit, partez vous masturber pour vous finir si besoin, mais si elle dit stop, c’est fini.

    VI] B/ Qu’en est-il de l’alcool et des drogues?

    Le problème classique autour du viol : quelle est la différence entre un rapport alcoolisé consenti et un viol ?

    Si vous avez un rapport non consenti sous l’emprise de l’alcool ou d’une drogue, c’est une circonstance aggravante.

    L’excuse de l’ivresse ne fonctionne pas. L’ivresse ne vous permet pas de dire que vous n’avez pas vu son refus.

    Si la victime a bu, c’est considéré comme une circonstance aggravante aussi.

    Car la loi considère que la victime était particulièrement vulnérable à ce moment-là.

    En effet, le consentement est considéré comme nul s’il est donné sous l’emprise de l’alcool.

    Donc si la fille avec laquelle vous avez un rapport sexuel est inconsciente, ou si elle est dans un état d’ébriété avancé, même si elle vous dit oui, le consentement n’est pas valide. Elle peut se retourner contre vous.

    (Là je pense à toutes ces soirées open bar en médecine, soirées en école de commerce et école d’ingé, toutes les soirées de beuverie entre pompiers et militaires : FAITES GAFFE LES COPAINS…)

    Dans les faits, les juges ont une marge de liberté pour évaluer s’il y a eu consentement dans une situation donnée.

    Pour établir s’il y a eu consentement, les juges utilisent tous les indices à leur disposition (les circonstances de la soirée, les témoignages, des enquêtes sur la personnalité de l’auteur…)

    Il n’y a évidemment pas de circonstance atténuante pour un viol si la fille a bu ou si elle est droguée. Le fait qu’une fille boive de l’alcool ne diminue pas la gravité d’un viol qu’elle subit.

    Beaucoup de cas de viols concernent des soirées où les circonstances sont floues. Par exemple, en 2009, une jeune femme a porté plainte après un viol au cours d’une fête.

    Elle avait pris de la cocaïne et consommé beaucoup d’alcool de son plein gré, et elle n’a pas manifesté son désaccord. Mais l’enquête a montré qu’elle ne pouvait pas manifester de consentement à cause de son état, et elle a obtenu la condamnation de ses violeurs.

    Si une enquête prouve que vous avez fait boire la fille pour avoir un rapport sexuel avec elle, cela peut être considéré comme une tentative de viol, particulièrement si vous avez tenté un contact physique.

    Au-delà du droit, c’est absolument pathétique. Faire boire une fille pour coucher avec est un aveu d’échec, de bassesse.

    Pour coucher avec une fille vous devez bâtir une complicité entre vous, la faire rire, l’intéresser, lui donner envie.

    La faire boire, ce n’est pas la séduire, c’est être un mec dangereux et puant, un prédateur qui veut juste se vider les couilles : pas l’esprit Artdeseduire.

    Relisez cet article sur Séduction et alcool.

    VII] Consentement et sexe entre adultes : conclusion

    Avec ces renseignements, vous saurez comment réagir selon les situations.

    L’essentiel, c’est de communiquer. Si vous n’êtes pas certains que la fille a vraiment envie de coucher avec vous, posez-lui clairement la question.

    Il vaut mieux être un peu direct quitte à refroidir l’ambiance, que créer une situation de malaise aux conséquences difficiles pour vous deux.

    Mieux vaut en faire trop, du genre “oui, je suis un homme viril et sexy mais aussi prévenant, et je veux que tu prennes autant de plaisir que moi, je veux que tu le veuilles aussi, je veux une femme consciente de son plaisir, pas une enfant qui dit oui pour me faire plaisir”, que de débarquer le lendemain en open space avec tout le monde qui vous regarde en pensant “sale pointeur, ou retrouver votre nom sur twitter avec un #metoo à côté.

    Nous sommes tous responsables du “vivre-ensemble” dans cette société. Rangez vos bites quand vous n’êtes pas sûr du consentement de la fille. Retenez-vous plutôt que de commettre l’irréparable.

    Pour avoir été en couple deux fois avec des filles qui avaient été violées, je peux vous dire qu’elles souffrent pendant longtemps, et que votre couple en souffre aussi.

    Mon objectif avec cet article : parlez-en avec vos potes. Repensez à ces fois où vous avez été “borderline”, où vous auriez pu éviter des comportements déplacés.

    On se quitte avec cette vidéo très célèbre qui fait un parallèle entre le thé et le consentement sexuel.

    Des questions ? Des compléments d’infos ? Des critiques ? On prend tout, on vous lit et on vous répond dans les commentaires ci-dessous.

    Sélim et la team ADS, séducteurs et citoyens

Continue Reading
35 Comments

35 Comments

  1. Redwan

    1 août 2018 at 13:03

    Bravo à l’équipe pour ce rappel sur le consentement sexuel.

    • Sélim

      1 août 2018 at 14:45

      Obligatoire.
      On continue dans la série d’articles « les grands frères bienveillants ».
      On sait s’énerver aussi, mais on préfère le rôle d’éducation et de prévention 🙂
      Passe un bon été l’ami !

    • Sylvain

      1 août 2018 at 15:55

      Un rappel o combien utile !

  2. Julien

    2 août 2018 at 00:21

    Salut la team 🙂

    C’est pas forcément les articles les plus fun à lire mais sûrement les plus importants à mon avis avec celui sur les MST de l’autre jour. 🙂

    J’en profite pour vous demander un avis : J’ai commenté la photo d’une meuf sur insta en mode drague et j’ai réussi à la faire venir dans mes DM sauf que la petite conversation ressemble à moi qui la drague et elle qui réponds de façon neutre.
    Du coup elle me met le doute, mon instinct me dis qu’elle est intéressé (Sinon elle ne m’aurais pas envoyé un DM) mais de l’autre elle réponds en mode casque bleus donc c’est good ou pas selon vous ?
    Je pense que je vais lu répondre de façon neutre aussi non ?

    • Sélim

      2 août 2018 at 11:13

      Toi qui drague ? Et c’est tant mieux !
      Prends l’initiative, propose un RDV, et tu verras bien ce qu’il se passe.
      Des conversations en DM, elle en a au moins deux trois en même temps ! A toi de faire bouger les choses si tu veux qu’elle vienne à toi.
      Si tu étais Brad Pitt, OUI elle viendrait à toi. Mais ici, personne n’est Brad Pitt je crois 🙂
      Allez allez, au boulot !

    • Julien

      2 août 2018 at 18:25

      Merci ahah
      Hélas, j’suis quand même content quand j’arrive à faire venir une fille dans mes DM. Dans tout les cas j’ai rien à perdre
      D’accord je vais faire ça, merci pour les conseils :)))

  3. jcf

    2 août 2018 at 10:53

    bonjour ,j’aime bien votre article mais vous avez oublier un truc .

    Vous parler que c’est nous qui avons initie la partie de sexe mais quand c’est la fille qui ce colle contre vous ,demande a ce que vous veniez avec elle dans la salle de bain et une fois au lit vous dit embrasse moi et met la .Puis le lendemain ,elle se sent avoir ete violee .
    Par ce qu’elle avait bu .

    On fait quoi ?

    je parle de vecu ,qui fut tres marquant dans ma vie .Depuis j’ai tendance a bannir les filles de ma vie car je suis partie du principe qu’elle ne savent pas ce qu’elle veulent .

    Aujourd’hui je suis en plogogne et ici les filles n’ont pas peur de dire non ou stop .Ce qui est plutot cool .

    • Sélim

      2 août 2018 at 11:16

      Hello l’ami !
      Merci pour ton témoignage.
      Evidemment, ce cas existe. Le cas de la fille seule, la fille un peu destructrice, la fille qui a envie de chaleur humaine, de compagnie, pour un soir.
      Et le lendemain, elle se rend compte que « merde, j’aurais pas dû le baiser lui… »
      Donc pour protéger sa vertu, pour protéger sa réputation, elle t’accuse de viol. C’est moche de sa part, c’est clair.
      Le seul conseil à te donner : ne plus jamais coucher avec une fille bourrée.
      Ne dégage pas les filles de ta vie, ce serait trop triste.
      Certaines savent ce qu’elles veulent, la plupart sont équilibrées et ne veulent pas de mal aux hommes. Il suffit de prendre son temps lors de la phase de séduction, pour être bien sûr de ses intentions, et de ses sentiments.
      Le risque zéro n’existe pas, mais en évitant les coups d’un soir bourrés, tu limites le risque.
      La bise l’ami !

    • Luc

      11 août 2018 at 16:44

      c’est le meme truc que assane en suede si j’ai bien compris
      la nana suit le mec chez lui/ l’amene chez elle, a passé toute la nuit avec lui sans qu’il y ait aucune sequestration prouvé, puis depose plainte pour viol le lendemain. j’appelle ca du foutage de gueule.
      quant a eviter la nana bourée, dans la plupart des lieux de sorties le gens ont un verre dans le nez
      dans certains pays nordiques, les femmes boivent autant ou plus que les mecs

    • Sylvain

      13 août 2018 at 11:58

      D’ou l’interet de se protéger ! Si foutage de gueule il y a, la meilleure arme pour ne pas avoir de problème : ne rien faire !

  4. MAG

    2 août 2018 at 14:15

    Hello !

    On a tous été au moins une fois « borderline » dans notre vie et cette seule fois peut nous amenez directement devant un juge.

    • Sylvain

      8 août 2018 at 10:17

      Hello ! D’ou l’interet d’être totalement irréprochable et encore plus précautionneux que ce que la prudence l’exige. Il suffit de tomber sur une personne un peu instable ou mal intentionnée et ça te suit pour la vie ! Ce serait quand même dommage ! Donc on suit les conseils de l’article 🙂

  5. AL

    2 août 2018 at 16:35

    « Elle avait pris de la cocaïne et consommé beaucoup d’alcool de son plein gré, et elle n’a pas manifesté son désaccord. Mais l’enquête a montré qu’elle ne pouvait pas manifester de consentement à cause de son état » : Je note encore une fois et comme dans beaucoup de cas, que les femmes sont tout à fait capables de se faire du mal toutes seules, et de s’autodétruire sans avoir besoin des hommes pour ça.

    Et sinon, question à 1 million : quand les politiques ont voté la loi sur le consentement, ont-ils demandé le consentement de l’ensemble de la population ? Kofkof

    • Sylvain

      8 août 2018 at 10:41

      C’est le principe de la démocratie, une fois que tu es élu, tu fais ce que tu veux 🙂

  6. Miles

    3 août 2018 at 00:01

    Bonjour Sélim !

    Serait-ce possible de te contacter par e-mail ? Je souhaiterais échanger de façon plus intime avec toi sur ce sujet sans trop m’y attarder. Je me souviens avoir pris contact il y a quelques années déjà avec toi, mais depuis je ne possède plus ton adresse. C’était, à l’époque, l’avènement des « Spotted », autant dire qu’il y a un certain temps !

    Cet article me touche personnellement, et je vous félicite d’évoquer le sujet avec tant de sérieux, de bienveillance et de respect. Beaucoup ignorent à quel point de tels agissements peuvent détruire la vie d’une femme, sous plusieurs aspects de sa vie. Ces « hommes » sont faibles, et ne méritent même pas qu’on les identifie comme étant des « hommes ».

    Je vous remercie pour cet article, je vous remercie de parler au nom de toutes ces femmes blessées dans leur chair, leur intimité et dans leur estime de soi.

    Amicalement,

    Miles, toujours en vie !

  7. marc

    3 août 2018 at 09:03

    lol j allais faire un commentaire cynique mais je risque de me faire censurer..il y en a pour certains chez qui ça ne les concerne pas..puisqu ils n ont aucune activité sexuelle..

  8. lenal'airderien

    4 août 2018 at 08:01

    Bonjour,

    Encore bravo à vous pour cet article sur le consentement , aucun acte sans consentement n’est acceptable homme ou femme .C’est aux parents , l’école de faire le boulot de prévention auprès des jeunes filles et jeunes hommes sur le droit de disposer de leur corps comme ils – elles en ont envie.

    Avec une société qui prône le sexe facile les « tinders » « youporn » accessible aux mineures qui débutent leur sexualité , les « nudes »des jeunes filles faut se montrer dans toutes les positions c’est à la mode et ça fait cool …

    Ne parlons pas de la « sexualisation » de la femme les médias et à la télé c’est un vrai débat sociétal , mais bon c’est normal ça fait vendre ….Société schyzophrène que voici d’un coté on crée des lois pour dire aux hommes , fait attention à ce que tu fais et d’un autre coté on leur dit , « faut baiser  » c’est très facile de nos jours , tu as tous les outils pour ça n’importe quoi … Vous même vos articles tournent autour du sexe « comment coucher vite »?! Un peu de cohérence pour tout le monde, ça serait un bon début.

    lenal’airderienquidisposedesoncorpscommeellel’entend!

    • Sélim

      5 août 2018 at 13:08

      Ça dépend dans quel cadre, à quel moment…
      Si tu rencontres une filles avec qui tu parles en soirée chez des potes, ça peut être bizarre.
      Si tu danses avec une fille sur la piste et que tu mets tes mains sur ses hanches, ça peut passer.
      Si tu arrives derrière une fille sur la piste et que tu mets tes mains sur ses hanches sans la prévenir, sans eye contact, sans discussion, ça peut être considéré comme une intrusion, une agression;
      Question de contexte, tout ça…
      Et si tu t’arrêtes quand elle dit stop, tu as tout compris.

  9. Andy

    4 août 2018 at 12:02

    Oula j’ai rien compris à votre article

    Si je rencontre une fille, on se voit bla bla et un soir on décide de passer à l’acte elle est OK, pas de soucis

    Et le lendemain, elle décide d’aller au commissariat, ah bah il m’as violé alors qu’elle était d’accord à la base

    On va croire qui ? Quelle preuve ? Je comprends rien la ça me fait grave flipper en fait

  10. Andy

    4 août 2018 at 12:09

    Excusez moi j’ai oublié de dire bonjour

    Oui donc, évidemment je parle d’une fille à jeun pas d’une fille claquée sous alcool, ça me viendrait même pas à l’idée

    • Sélim

      4 août 2018 at 13:30

      Hello Andy !
      C’est tout le souci actuel.
      C’est pour ça que certains hommes ne montent plus dans un ascenseur seul avec une femme.
      La parole de l’une contre la parole de l’autre.
      C’est pour cela qu’il vaut mieux être vu avec des amies, des amis, envoyer un texto mignon quand elle s’en va etc.
      Rien ne nous prémunit contre le risque de tomber sur une folle, malheureusement…

  11. Arcanin75

    5 août 2018 at 00:56

    La prostitution a de beaux jours devant elle.

    • Sélim

      5 août 2018 at 13:04

      Depuis toujours et pour toujours, à mon humble avis.

    • Arcanin75

      5 août 2018 at 14:29

      Particulièrement là. Si il faut se donner un mal de chien pour se faire téj sur un détail ou risquer la taule si la fille décide de nous faire un sale coup. Franchement autant payer et éviter les emmerdes et frustrations. Pas forcément ce que j’aime moi mais ce que bcp de mecs feront.

    • AL

      5 août 2018 at 17:59

      @Arcanin75 : Ou pas. Le sexe sans sentiments, sans émotions, sans investissement de la part de la fille qui « fait juste le taf », ça n’a aucun intérêt. Et c’est tout aussi frustrant. Et comme dans tous les domaines, t’en as qui sont moins pros que d’autres. La prostitution : fausse bonne idée. (Et puis bon, pour se vider les couilles dans une capote, pas besoin de payer…)

    • Arcanin75

      6 août 2018 at 09:36

      Oui mais le problème c’est qu’avec ces contrats et débats sur le consentement la spontanéité et la magie ont tendance à disparaître. Bien sûr il vaut mieux faire ça avec une fille que l’on aime mais toutes ces règles de consentement ça fait perdre de l’intérêt.

    • AL

      6 août 2018 at 11:03

      Oui et non. C’est de l’intelligence sociale, et c’est aussi à ça que sert l’escalade en séduction. C’est une façon de vérifier la coopération de la fille dans le processus. Et c’est aussi à ça que sert la « vision de l’abondance » : ne se focaliser que sur les filles déjà intéressée un minimum. Enfin, j’attire ton attention sur le fait que la très grande majorité des plaintes pour harcèlement sexuel médiatisés dernièrement concernent des hommes riches de plus de 60 ans. Donc, a priori, tant que tu restes fauché et en bas de l’échelle social, tu devrais être épargné…

    • Sylvain

      8 août 2018 at 11:25

      Exact, si tu n’as rieen à donner en dommages et interets et que tu suis les conseils, tu es normalement à l’abri 🙂

    • Arcanin75

      6 août 2018 at 16:01

      J’suis d’accord avec toi mais n’oublie pas que pas mal de mecs sont pas super intelligents socialement et veulent pas forcément passer un temps fou pour séduire

    • AL

      6 août 2018 at 20:30

      Dans ce cas-là, ils n’ont que ce qu’ils méritent et c’est LEUR problème, pas le tien. Tu n’as pas à culpabiliser de ce qu’ils peut leur arriver.

  12. Etik

    5 août 2018 at 05:04

    Selim, Sylvain…et la kino escalation dans tout ça? Par ex, A-t-on le droit de toucher les hanches de la fille sans demander la permission? 🙂

  13. Lemminka

    17 août 2018 at 13:40

    Très bel article. Le mouvement #metoo a su apporter un réel progrès aux droits des femmes. Et avec, espérons un changement de mentalité profond.

    Savoir ce qu’est être un homme en 2018 est parfois assez difficile. Je crois qu’on a tous eux nos moments où l’on se demandait sincèrement ce qu’on est sensé faire en tant qu’homme. La femme n’est pas un objet sexuel, mais elle s’expose nue sur instagram. La femme veut un mâle dominant, qui doit comprendre quand oui veut dire non et non veut dire oui. Qui doit avoir des manières mais ne pas tenir la porte pour une femme.

    Il y a de quoi être confus, et même si je ne partage pas leurs idées, je comprend la frustration éprouvée par les MGTOW ou incels. Et je comprend pourquoi les sites sur la masculinité commencent à avoir un tel succès. Avec le mouvement #metoo vient aussi un réel questionnement des hommes sur ce qu’être un homme veut dire. J’espère simplement que les femmes vont nous aider à nous redéfinir (et arrêter de se poser en victimes comme les radfems), pour progresser ensemble vers la bonne direction.

    C’est peut être aussi un message envoyé à ADS. La drague, oui, mais aussi, quelle identitée avons-nous en tant qu’homme?

    Peace and love!

    • Sylvain

      20 août 2018 at 11:34

      Hello,

      C’est un peu le message que l’on essaye de faire passer. A chaque évolution, il y a des crispations, comme dans le cas qui nous interesse l’apparition des incels et des mgtow. Cela est aussi du au fait que les femmes envisagent beaucoup le féminisme comme une guerre des sexes à gagner. Si tu regardes bien #metoo et le reste, on n’est pas dans des doléances de type « on aimerait ceci ou on aimerait cela » mais plutot  » les hommes doivent faire ceci ou ne plus faire cela ». Le mouvement en soi avec ses idées n’est pas négatif mais les méthodes s’inscrivent dans la négativité : dénonciation, calomnie, chasse aux sorcieres, caricature, condescendance…bref pour le moment je trouve qu’on n’est pas dans quelque chose de constructif. On devrait plutot tous faire un pas faire l’autre sexe et essayer de comprendre ce qui peut lui poser probleme. Au final, les féministes et nous, nous avons un point commun : on veut des relations apaisées. la différence c’est que nous on a choisi le chemin de l’empathie là ou elles ont pris celui de sanctionner sans discernement. A suivre

  14. don Diego de la Vega

    2 septembre 2018 at 00:01

    Désolé, cet article représente tout ce que je ne peux supporter dans l’ambiance actuelle.

    Je vais vous péter cette jolie baraque avec deux phrases :
    Si dans le cas d’une soirée arrosée, le consentement de la femme ne peut être établi… qu’en est-il de celui de l’homme ?
    Est-on bien dans un système où l’homme même alcoolisé est responsable pour les deux ?
    En d’autres termes, seul l’homme peut être inquiété ?
    On est donc d’accords que la femme n’est pas réellement responsable, pas tout à fait un adulte puisqu’à situation égale c’est l’homme qui est pleinement responsable ?

    Même réflexion pour l’intégralité des recommandations.
    Quand est-ce que la femme demande le consentement au juste ?????
    Va-t-elle prendre ce risque, cette responsabilité (une fois encore) de casser la vibe ou le fun ?

    C’est une mascarade grotesque. Il n’y a aucune réflexion derrière tout cela.

    Je ne vous jette pas la pierre car je sais bien le comment du pourquoi de cet article.
    Mais je suis déçu de vous voir relayer de telles âneries.
    En tout cas, qu’on ne compte pas sur moi pour applaudir ce genre de « philosophie » actuelle.
    Vous pensez que ce genre de morale va arranger les choses ? Bien au contraire, c’est de la folie, vous validez cette merde ? L’homme sera toujours davantage responsable et coupable, la femme toujours davantage princesse et intouchable.

    • Emily

      25 février 2019 at 08:38

      Don Diego de la Vega : le consentement existe aussi pour les hommes. La loi retient pour la viol la pénétration sans consentement, quelle que soit sa nature, si une femme te force à la pénétrer, c’est un viol et tu es en droit de porter plainte.
      Apres dans les faits, les flics se foutront de ta gueule, puisqu’on est dans un système où vous êtes censés être les plus forts et nous les faibles. Et c’est ce systeme qui cree tout le reste, le fait que les femmes soient, comme tu le dis, des etres un peu mineurs, un peu moins responsables. (Et aussi, le cas du mec qui fait boire la meuf pour en profiter existe, ca m’est arrive personnellement et pas qu’une fois. C’est aussi plus facile de forcer une pénétration sur une meuf bourrée que sur un gars bourré)

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

More in Sexualité

To Top