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Art de Séduire : Séduction

Le Jour Où J’ai Compris Que les Femmes N’Avaient Pas Le Pouvoir

les femmes n'ont pas le pouvoir

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Le Jour Où J’ai Compris Que les Femmes N’Avaient Pas Le Pouvoir

Le Jour Où J’ai Compris Que les Femmes N’Avaient Pas Le Pouvoir


C’est un basculement total dans ma pensée de puceau. C’est le jour où j’ai pris confiance en moi.

Autrefois, j’étais persuadé que les filles avaient le pouvoir, et que c’était indiscutable, qu’elles choisissaient et qu’elles avaient le droit d’être capricieuses avec les mecs.

Mais ce jour-là, je me suis rendu compte que si je le voulais, je pouvais reprendre le contrôle sur ma vie, je pouvais arrêter d’être needy. Je vous explique comment j’ai compris que les hommes étaient puissants.

 

Pour moi avec les femmes, ça avait plutôt mal commencé : je voulais être accepté, je voulais qu’on m’aime. Un peu comme tout le monde, vous allez me dire. Et vous aurez raison.

Sauf que les modèles que j’avais étaient un peu bizarres. Et que ça jouait énormément sur ma confiance en moi.

Etape 1 : mes modèles de relations étaient faux

Le premier modèle qu’on a tous, ce sont les parents. On voit ce qu’il se passe à la maison.

Chez moi, ma mère mettait totalement mon père à l’amende, même s’il faisait deux fois sa taille et son poids : il obéissait, j’ai toujours trouvé ça bizarre.

Le second modèle qui m’a marqué, c’est quand un jour, un de mes potes m’a raconté une histoire, où un mec marié faisait l’amour avec sa femme seulement une fois par mois, quand elle lui en donnait l’autorisation, généralement après qu’il l’ait gâtée au supermarché ou dans les magasins.

De cette histoire, j’en ai tiré une croyance selon laquelle une femme, ça se méritait, c’était une déesse, et que les femmes n’aimaient pas vraiment faire l’amour le sexe. Que pour elle, c’était un peu un acte de sacrifice auquel elles consentaient pour récompenser l’homme.

(Je vous vois vous marrer et me traiter d’idiot, et vous avez bien raison : j’étais vraiment perdu…)

Le troisième exemple qui pour moi signifiait que les femmes avaient le pouvoir sexuel et le pouvoir dans les relations, c’est qu’au collège et au lycée, c’était toujours à nous, les mecs, de faire le premier pas, et qu’au fond, les filles agissaient comme le jury.

« Toi oui, toi non, toi tu rentres, toi c’est non », un peu comme si c’était des videurs en boîte. Et à cette époque, pour moi, les critères de sélection des filles n’étaient pas très clairs. Quand je les voyais choisir des grands cons plutôt que moi, je me sentais encore plus nul…

Autant vous dire qu’il y avait beaucoup de frustration de ma part, et que ça a modelé mon approche lors de mes premières années en tant que dragueur.

Etape 2 : De l’impossibilité à encaisser le rejet

Mes années « nice guy ». En réalité, mes années de sale gosse capricieux et de manipulateur.

Je n’arrivais pas à comprendre ni à accepter que les filles – surtout célibataires – puissent me rejeter.

Je le prenais comme une déclaration de guerre : « Eros, je préfère le célibat, le silence, le vide, le néant plutôt que ta bite et ta compagnie ».

J’étais à peu près athlétique, plus grand que la moyenne, clairement plus intelligent et instruit que la moyenne des mecs, mais j’ai très vite été dans le registre du confident, dans le rôle du « Oh Eros, j’aimerais tellement trouver un mec comme toi ».

Ah ça, pour les divertir et les écouter, elles savaient où me trouver…

Mais quand je déclarais mes sentiments à une fille, ils étaient rarement réciproques, et je me sentais totalement rejeté.

Je ne comprenais pas ce qui pouvait repousser les filles.

Avec le recul, je peux vous le dire de manière transparente : ça se voyait que j’étais en chien. Que j’avais la dalle. Même si on pense pouvoir cacher ses intentions, les femmes sentaient bien que je n’étais pas là que pour leurs beaux yeux.

Bref, j’ai fait des scènes de jalousie à des « copines » avec qui je ne sortais pas, j’en ai « punies » certaines en ne leur répondant plus après avoir pris un vent, je me suis montré tyrannique et capricieux avec des filles qui clairement ne me devaient rien.

Ahah, elle est belle l’amitié homme-femme

Etape 3 : la révélation de mon pouvoir intérieur

Ouais OK, le titre de cette étape 3 est chelou. Ne vous attendez à rien de mystique dans ce qui va suivre.

J’ai juste commencé à enchaîner les plans culs en arrivant à Paris. L’environnement joue un rôle important sur les stratégies d’accouplement et la Force a basculé en mon pouvoir progressivement.

En province, les filles se marient plus jeunes. Elles ont moins le droit à « l’erreur », aux relations sans lendemain. Les étiquettes de « salope » sont vite collées, tout le monde est voisin, frère ou cousin donc elles protègent beaucoup plus leur réputation que les Parisiennes.

Parisiennes plus ouvertes aux expériences, à la nouveauté.

Parisiennes plus réceptives aussi à mon personnage de blablateur.

Dans les deux années qui ont suivi mon arrivée à Paris, plusieurs facteurs m’ont aidé à développer de nouvelles compétences pour séduire plus.

  • J’avais un salaire, et ça, ça change la donne.
  • J’avais du temps pour le dating.
  • J’étais tout le temps avec Sélim dans les soirées qu’il organisait donc preuve sociale en hausse.

Bref : tout allait pour le mieux, même si je croyais encore que les femmes n’avaient pas besoin de nous… jusqu’à la révélation.

Un matin où j’étais resté dormir chez un plan cul parce que j’étais trop crevé pour repartir, j’ai enfin pris conscience de la vraie nature des relations entre hommes et femmes : la complémentarité.

Elle m’a réveillé en me demandant de la baiser. En ces termes. « J’ai envie que tu me baises, ce serait le plus beau réveil de ma semaine ».

Une fille qui me demandait mon sexe ? À moi ? Sans que j’aie besoin de prouver quoi que ce soit ? Sans que j’aie besoin de batailler ?

(Bon, pour rappel, la phase de séduction très rapide avait eu lieu la veille dans un bar et elle avait déjà bien joui quand on est rentré chez elle).

J’étais tellement heureux (c’était la première fois pour moi, même si j’avais déjà été en couple, mes copines précédentes n’avaient jamais été très demandeuses, c’était plutôt moi qui initiais l’acte sexuel) qu’un truc a vrillé dans mon cerveau.

Comme si sa phrase avait allumé la lumière dans une pièce qui était jusque-là plongée dans le noir.

Et au lieu de m’exécuter et de lui faire l’amour comme l’aurait probablement fait un mec normal, j’ai voulu tester mon nouveau super-pouvoir de désirabilité : « Je te baise seulement si tu vas chercher les croissants.

  • Mais il fait froid !
  • Je ne t’ai pas dit de sortir à poil…
  • Mais c’est toi le mec, c’est à toi d’être galant et d’aller chercher le petit déj’ !
  • Tu as envie de jouir avec moi ou je rentre chez moi et tu te caresses toute seule ? »

Je suis ce superhéros débile qui, aussitôt découverts, abuse de ses pouvoirs.

les femmes et les croissants

Une femme avec qui j’ai passé 3-4 heures dans ma vie m’a donné confiance en moi, en ma virilité.

M’a fait comprendre qu’être un homme, ce n’est pas sale, ce n’est pas mal. Que le sexe, c’est bien, pour les hommes comme pour les femmes.

Grâce à elle, j’ai compris que les femmes aussi aimaient le sexe, et que je pouvais exprimer mes désirs sans en avoir honte. Que nous formions une belle équipe (surtout quand elles me chevauchaient).

C’est le jour où j’ai arrêté de chercher la validation des femmes, où j’ai arrêté de vouloir leur plaire à tout prix et où je suis devenu moi-même.

C’est ce jour-là que le gamin en moi, touché par le virus needy, est mort.

Depuis, je suis bien plus direct dans mes approches avec les filles, mais ça, vous le savez déjà…

Et pour ceux qui se demandent : les croissants étaient délicieux, merci.

Eros, votre pote un peu fou, mais qui a été comme vous…

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22 Comments

22 Comments

  1. AL

    15 décembre 2017 at 15:50

    « plusieurs facteurs m’ont aidé à développer de nouvelles compétences pour séduire plus » : Ils bossaient dans quels bureaux de Poste ou dans quels quartiers ? (si ça peut aider des noobs XD)

    • Clem 2.0

      15 décembre 2017 at 17:04

      Je reviens lire les commentaire sur ADS pour la première fois depuis très longtemps, et je tombe sur cette vanne… tu t’améliores pas avec le temps AL XD XD

    • Sélim

      15 décembre 2017 at 17:16

      Bravo.
      J’espère qu’il passera dans les commentaires pour acclamer cette vanne.

    • AL

      15 décembre 2017 at 18:50

      Et toi, Clem ? Tu t’es amélioré ? Tu fais partie de la Clem de la Clem ? 🙂

      Je sais, elle était bien, ma vanne. Avec, j’ai tout pété-té ! XD

      ->

    • Clem 2.0

      15 décembre 2017 at 19:16

      Ouah t’es en forme aujourd’hui XD
      La Clem de la Clem, on me l’avait jamais faite celle là encore ^^
      Bon après je fais toujours autant de blagues de merde aussi donc bon … c’est pas trop à moi de critiquer :p

    • Sylvain

      16 décembre 2017 at 16:17

      BOOOOM ! La cuvée 2018 en avant première!

    • AL

      16 décembre 2017 at 02:55

      Tu réponds pas à la question : t’as pécho ?

    • Clem 2.0

      16 décembre 2017 at 13:28

      Bah cet été j’ai eu une « copine » de 2 mois, et là depuis octobre c’était reparti avec ma SF après moultes explications et discussions, mais y’a eu un petit incident début décembre et c’est un peu la merde, on est en mode pause, et pas sûr que ça reprenne, sinon, dans mon école y’a 3-4 premières années très mignonnes avec qui je m’entend très bien :p on va voir ce que ça donne, mais je me prends pas trop la tête avec tout ça j’en ai un peu marre des déceptions, alors j’essaie de donner le meilleur sans avoir en tête de conclure et puis bah pour l’instant ça va :p
      voili voilou 🙂

      Et toi ça va comme tu veux ?

    • Sylvain

      16 décembre 2017 at 17:02

      Ha ca va on a pas trop raté depuis un an 🙂

    • Clem 2.0

      16 décembre 2017 at 20:24

      Hey, Sélim, Sylvain !!

      Et vous comment vous allez depuis le temps ?
      Oh bah non, ça a été calme ^^ mais j’espère que ça fait pas un an quand même ^^
      Bon après y’a eu pas mal de choses quand même de faites, saut à l’élastique (oui histoire d’apprendre à prendre mes couilles à deux mains, défis avec ma meilleure amie (pour sortir de ma zone de confort) mais faut qu’on s’y remette à ces défis, je sociabilise beaucoup plus et beaucoup plus facilement en soirée avec les gens que je connais pas, fin plein de choses dans ce genre la quoi :p

    • Sylvain

      18 décembre 2017 at 17:52

      Déjà bravo pour le saut à l’élastique, moi c’est au dessus de mes forces ce genre de truc! chapeau bas!

    • AL

      19 décembre 2017 at 09:18

      « Déjà bravo pour le saut à l’élastique, moi c’est au dessus de mes forces ce genre de truc! chapeau bas! » :

      BIIIIIIIIIIIIP ! Mauvaise réponse !

      Quand je viens à Marseille, on se lance ! Et t’iras ramasser ton chapeau en bas ! :p

  2. Lady_Melodia

    15 décembre 2017 at 20:04

    Très bon article !

    Je me permets un micro rajout pour limiter le risque que ce très bon conseil ne devienne le 9ieme très bon conseil toujours si mal compris.

    Pour avoir le pouvoir sur quelqu’un, homme ou femme, il ne suffit pas de penser qu’on a le pouvoir ou l’affirmer : il faut l’avoir réellement, cad avoir quelque chose que l’autre n’a pas et veut.

    Dans l’exemple d’Eros, si la fille n’avait pas joui la veille, elle ne lui aurait pas demandé de la baiser le lendemain donc si Eros n’avait pas été bon au lit, il aurait pu lui expliquer pendant une heure qu’il méritait un croissant en étant convaincu et plein de confiance en lui, la fille l’aurait probablement rembarré.

    Dans le même ordre d’idée, une fille de ma promo m’a demandé un jour comment je faisais pour aller au devant des patients alors que de son côté elle était timide. Je lui ai répondu que c’était simple : 1/ j’étais au taquet sur les effets secondaires des médicaments les plus prescrits 2/ j’étais également au top sur les interactions 3/ j’avais beaucoup bossé les conseils hygiéno diététiques à donner en complément des traitements => j’étais donc capable de répondre à pratiquement toutes les questions susceptibles de m’être posées donc de quoi aurais-je eu peur puisque je pouvais gérer toutes les situations ?

    Tout ça pour dire que la confiance ou le pouvoir, c’est pas un truc qui descend du ciel comme l’esprit sain à la pentecôte mais que ça prend appui sur des bases réelles et concrètes car il ne suffit pas de dire qu’on en a pour que ça devienne le cas.

    Pour la confiance comme pour le reste : pas de secret, il faut bosser ! 😉

    • Sylvain

      16 décembre 2017 at 16:19

      Je suis assez d’accord. la confiance s’appuie sur la compétence! Sinon c’est du « fake it til you make it »

  3. Le Marginal Magnifique

    15 décembre 2017 at 21:21

    Hum.. tout ça pour nous dire que les femmes aussi aiment le sexe ?

    • Sylvain

      16 décembre 2017 at 16:56

      Le Bon sexe!

  4. Lenal'airderien

    16 décembre 2017 at 08:55

    Bonjour sympa l’article,

    Arf tu es un canard comme 99% des hommes…

  5. Red_one78

    17 décembre 2017 at 00:28

    En tout cas,très bon article. Je suis d’accord avec toi,en province, elles veulent toutes se poser trop rapidement.

  6. Stephan

    18 décembre 2017 at 00:13

    Pas mal l’article.

    Mais peut-être que c’est une fille toxique qui essaye de te mettre la main dessus, Eros.
    Elle te laisse croire que tu maitrise la situation, alors qu’elle est en train de te ferrer…

  7. Indiana007

    20 décembre 2017 at 12:25

    J’ai pas du tout compris pour la chocolatine et le pain au chocolat…

    • Sylvain

      21 décembre 2017 at 12:37

      Les diffèrences culturelles! Chez toi, ca s’appelle comment : un pain au chocolat ou une chocolatine?

  8. Ézé

    3 janvier 2018 at 04:55

    Voyons! On le savais déjà que les femmes aiment le sexe! Pourquoi en faire un article?

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