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Art de Séduire : Séduction

Comment atteindre vos objectifs à coup sûr comme Jonny Wilkinson ?

jonny wilkinson biographie

Dynamiques sociales

Comment atteindre vos objectifs à coup sûr comme Jonny Wilkinson ?

Comment atteindre vos objectifs à coup sûr comme Jonny Wilkinson ?

jonny wilkinson biographie

Un visage d’ange, un palmarès bien fourni, des records à la pelle…Jonny Wilkinson est l’un des joueurs les plus brillants du rugby mondial.

Mais c’est aussi un travailleur acharné et méticuleux, un compétiteur hors-normes, un meneur d’hommes qui a su s’entourer, fédérer ses équipiers, et les forcer à se dépasser.

Comment vous inspirer de Jonny Wilkinson pour atteindre vos objectifs ? Un lecteur nous livre les 5 traits de caractères du meilleur rugbyman anglais de tous les temps.

Jonny le perfectionniste

« Je ne sais pas si je suis né perfectionniste, ou si j’ai inconsciemment décidé qu’il en serait ainsi ».

Dès la première ligne du premier chapitre, Jonny Wilkinson donne le ton. Son autobiographie est une description de sa quête de perfection. Tout se passe au niveau mental, mais le corps ne doit pas être laissé au hasard.

Dès l’âge de sept ans, Wilkinson consacre minimum une heure par jour à taper des pénalités du pied gauche, en faisant attention aux mouvements de balancier de son pied, puis s’impose de faire de même avec le pied droit.

Le nombre d’heures d’entraînement augmente le week-end, et pendant les vacances. Et ce, en plus de celles qu’il tape pendant l’entraînement en club, où il arrive une demi-heure avant tout le monde pour commencer à taper des pénalités.

Les 10 000 heures nécessaires à la maîtrise d’un sujet sont déjà dépassées lorsqu’il signe à Newcastle, à l’âge de dix-huit ans.

Il a discipliné son corps à taper du pied gauche, mais aussi son pied droit, moins utilisé mais néanmoins très précieux ; le drop de la victoire lors de la finale de la Coupe du Monde 2003 est inscrit du pied droit.

Comment s’inspirer de Jonny Wilkinson ?

Répéter ses gammes inlassablement.

  • Être attentif aux efforts à fournir.
  • S’imposer une discipline afin de placer son corps et son esprit dans les conditions de la réussite.

Jonny l’ambitieux

   « Depuis la Coupe du Monde 1987, j’écris ce que je veux faire ».

Wilkinson couche sur le papier ses ambitions :

  • Jouer pour l’équipe d’Angleterre
  • Être le numéro 10 de l’équipe d’Angleterre
  • Être le buteur de l’équipe d’Angleterre
  • Être capitaine de l’équipe d’Angleterre
  • Disputer une Coupe du Monde
  • Gagner une Coupe du Monde
  • Jouer pour les Lions Britanniques
  • Être désigné meilleur joueur du monde

Au fur et à mesure de sa carrière, Wilkinson conserve avec lui ce papier, et coche lorsqu’un objectif est atteint.

Lors de la Coupe du Monde 2007, Wilkinson, qui a été lourdement handicapé par différentes blessures pendant presque deux ans, s’écrit à lui-même pour dresser un bilan de sa carrière à mi-parcours : « pense à ce que tu as gagné, et à ce qu’il te reste à gagner ».

Sir Jonny a mis un terme à sa carrière internationale à l’issue de la Coupe du Monde 2011, après avoir réalisé tout ce qu’il avait souhaité.

Comment s’inspirer de Jonny Wilkinson ?

Noter sur un papier le, ou les objectifs à atteindre. Mais aussi noter lorsque les efforts commencent à payer, même si l’objectif n’est pas encore atteint.

Constater que l’on est sur le bon chemin est bon pour le moral, et le mental.

Jonny le rugbyman

Il pratique le rugby avec son frère Sparks, dans le club où leur père est entraîneur. Très jeune, il aime la confiance qu’on lui témoigne, mais ressent également le stress que cela génère : «plaquer me convient. Quand quelqu’un dans l’équipe adverse franchit la ligne, les gens se disent : «il n’y a rien à craindre. Jonny va s’en occuper». J’adore que l’on s’appuie sur moi, mais je me rends compte que, pour mériter cette confiance, je ne peux en aucun cas décevoir».

À Newcastle, Wilkinson rencontre deux joueurs qui vont avoir une grande influence sur lui : Inga Tuigamala et Pat Lam.

« Leur état d’esprit et leur approche du rugby me convenaient…A l’entraînement, c’est comme s’ils entrebâillaient une porte par laquelle ils m’invitaient à passer pour atteindre mon objectif… Chaque semaine, Pat et Inga me démontrent que tout est possible  ».

Lors d’une tournée d’été dans l’hémisphère Sud, l’Angleterre bat les Sud-Africains, et les Australiens, champions du monde en titre. Ce qui va avoir une influence sur le groupe : « le match à Bloemfontein (Afrique du Sud) sera décrit comme un tournant dans l’histoire de cette équipe d’Angleterre…Nous commençons à croire que nous pouvons espérer gagner durablement. Et quand on touche du doigt cette possibilité, en fait, on n’est plus du tout dans l’espérance, on vient de passer un cap ».

Pendant un entraînement, Dave Alred, spécialiste du jeu au pied, présente à Wilkinson une nouvelle façon de procéder :

« Dave me demande d’imaginer l’énergie que j’ai en moi comme un feu, dont le foyer serait la région du cœur. Lors de l’inspiration et de l’expiration avant chaque tir, il me faudra orienter cette chaleur, et la diffuser dans tout le corps, les jambes, puis vers le pied qui va frapper la balle, comme pour provoquer une explosion…Je l’écoute, et je tape une première fois. J’ai gagné six mètres. Voilà la preuve claire et nette du pouvoir de l’esprit sur le corps ».

Comment s’inspirer de Jonny Wilkinson ?

Tout passe par le mental. Les seules barrières sont celles que l’on crée pour soi-même. La pression peut inhiber la motivation, ou la décupler.

Accepter de réussir, c’est prendre le chemin du succès.

Jonny et les siens:

  • Son père, entraîneur de rugby.
  • Son frère Sparks avec qui il joue sous les couleurs de Newcastle.
  • Blackie, son préparateur physique qui trouve toujours les exercices à pratiquer, ou les mots qu’il faut pour lui regonfler le moral lors d’une blessure.
  • Dave Alred, spécialiste du jeu au pied.
  • Les entraîneurs Rob Andrew à Newcastle, Philippe Saint-André et Bernard Laporte à Toulon, Clive Woodward, Andy Robinson, Brian Ashton, Martin Johnson avec l’équipe d’Angleterre.

Toute sa carrière, Wilkinson a travaillé avec des proches, ou des grands noms du rugby, en qui il a placé sa confiance sans jamais être déçu.

Blackie le préparateur physique, qui donne à Wilkinson des exercices à pratiquer pour continuer à s’aguerrir, sans aggraver la blessure qu’il a subi…

Dave Alred, le spécialiste du jeu au pied, qui a recours aux images mentales pour aider Wilkinson à franchir les obstacles…

Ses équipiers des clubs de  Newcastle et de Toulon, avec qui il est fier de jouer, et qui donnent tout ce qu’ils ont dans le ventre pour lui en retour. Idem avec l’équipe d’Angleterre…

Ses entraîneurs qui ont tous salué son professionnalisme et son implication, et pour qui Wilkinson est plein de gratitude pour la confiance qu’ils lui ont accordée…

Comment s’inspirer de Jonny Wilkinson ?

  • Savoir s’entourer de personnes compétentes.
  • Savoir les écouter.
  • Savoir faire confiance.

Jonny le compétiteur

En juin 2013, le Castre Olympique remporte la finale du Top 14 face au RC Toulon, champion d’Europe deux semaines auparavant. Dans le vestiaire du Stade de France, Wilkinson fond en larmes.

Ses équipiers se font la promesse de remporter la finale 2014, pour que cette fois-ci, Wilkinson pleure de joie. Ce qui sera le cas l’année suivante, face au même adversaire.

Jonny Wilkinson possède un palmarès qui force le respect de tous ceux avec qui il a joué.

Avec l’équipe d’Angleterre

  • Quatre Coupes du Monde de rugby disputées, dont une remportée (2003).
  • Dix Tournois des Six Nations disputés pour quatre victoires, dont un Grand Chelem (2003).
  • Un titre de Meilleur Joueur du Monde (2003).
  • En 2008, il devient le premier joueur anglais à dépasser la barre des 1000 points marqués en équipe nationale, et le deuxième joueur de l’histoire du rugby après le Gallois Neil Jenkins en 2001.
  • Entre les essais, transformations, pénalités, et les drops, il détient le record du nombre de points marqué par un joueur, de l’histoire de la Coupe du Monde (277 points), et du Tournoi des Six Nations (410 points).

En club

Avec Newcastle, de 1997 à 2009. Il est champion d’Angleterre en 1998, et remporte la Coupe d’Angleterre en 2001 et 2004. Il inscrit 1948 points. Il est sacré Meilleur Joueur de l’année 2003 de Premiership (championnat national anglais).

Avec Toulon, de 2009 à 2014. Il est champion de France 2014, et champion d’Europe 2013 et 2014. Il inscrit 1884 points.

Matt Burke, coéquipier à Newcastle : « Lorsque j’arrivais à l’entraînement, à 8h, Jonny était déjà là, en train de taper des pénalités. A la pause-déjeuner, il mangeait peu pour vite retourner s’entraîner. En sortant de la douche après l’entraînement, je voyais Jonny qui continuait à taper des pénalités et des drops. Un jour, ma femme m’a dit : pourquoi n’es-tu pas aussi sérieux ? ».

Jamie Noon, coéquipier à Newcastle : « Nous voyions que Jonny faisait tout ce qu’il jugeait nécessaire pour devenir le meilleur joueur du monde, et il y est arrivé. Il devint pour nous la référence. Il mettait toujours la barre très haut, et nous essayions de travailler dans son sillage. Il instillait en nous le désir d’être le meilleur ».

Mike Catt, coéquipier en équipe d’Angleterre : « Jonny a réussi son pari. Il a été sacré meilleur joueur du monde. Il y est parvenu grâce à sa force de caractère, sa capacité mentale à travailler d’arrache-pied. Ce qui fait que tout le monde a énormément de respect pour lui ».

Richard Hill, coéquipier en équipe d’Angleterre : « Je me rappelle du stage d’été avant la Coupe du Monde 2003. Lors des séances physiques, c’était complètement dingue ; Jonny nous écrasait tous. Ça m’a ouvert les yeux ».

Sony Bill Williams, coéquipier à Toulon : « Quand on joue dans l’équipe de Jonny, on n’a pas envie de lui dire ce qu’il a à faire. On n’a pas envie de se prendre pour le numéro dix. C’est son domaine ».

Comment s’inspirer de Jonny Wilkinson ?

La confiance et le respect s’obtiennent par les résultats.

Les résultats s’obtiennent par le travail.

Conclusion

Un livre très sympa, qui nous éclaire sur un homme qui n’est pas né avec un don, mais qui a développé ses aptitudes à force de travail sur le terrain, dans la salle d’analyse vidéo, dans la salle de sport.

Un homme qui a su faire preuve d’humilité, et d’honnêteté dans l’évocation de ses souvenirs. Jamais Jonny Wilkinson ne tire la couverture à lui, malgré son immense palmarès. Une des qualités du Mâle Alpha 😉

Au-delà de tous les trophées qu’il a remportés, la meilleure marque du respect qu’inspire Jonny Wilkinson est sans doute cette entorse au protocole à l’issue de la finale du Top 14 que remporte le RC Toulon le 31 mai 2014.

Alors que les joueurs toulonnais se congratulent, la sono du Stade de France stoppe la musique pour diffuser le God save the Queen, l’hymne anglais. Quel bel hommage !

Si comme ce lecteur, vous aussi souhaitez contribuer et partager vos passions et vos lectures sur Artdeseduire, une seule adresse : selim@artdeseduire.com !

 

Bonnes lectures à tous !

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4 Comments

4 Comments

  1. Kevin_esp

    23 mars 2015 at 13:57

    Article très intéressant, qui prouve que notre mental affecte énormement notre comportement face aux diverses situations que l’on peut rencontrer. De plus, l’idée de réaliser une to do list avec divers objectifs à réaliser permet de garder une ligne de conduite et de garder confiance en soi au fur et à mesure que les éléments présents sur cette liste sont cochés.

    PS : petite erreur de frappe : « et qui donnent tout ce qu’ils ont dans le ventre pour lui EN retour ». Voilà bonne continuation, merci pour cet article

  2. Lupix

    23 mars 2015 at 16:40

    Jonny a toujours été l’exemple à suivre pour n’importe quel joueur de rugby qui se respecte, moi y compris. C’est un exemple de travail et de force de caractère.
    Ce que l’on ne nous dit pas dans cet article, c’est la dépression (et ce n’est pas une façon de parler) de Wilko qui a duré une décennie, due à un travail justement trop acharné. Il pouvait se rendre malade durant des jours pour une pénalité manquée, bref, il y a l’envers du décors.
    Heureusement il a quand même un gros défaut, il est Anglais !

  3. Nevertheless

    23 mars 2015 at 21:37

    Bien sûr, en tant que rugbyman comme Lupix, Jonny m’inspire le plus grand respect. Ses échecs et ses blessures prouvent qu’avec un mental de fer, on peut atteindre le haut niveau que l’on vise et y revenir malgré les aléas de sa destinée. No pain, no gain! Très bon article et très complet, je recommande vivement sa biographie.

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