Connect with us

Art de Séduire : Séduction

« Madame » et « Battle of the Sexes » : Cette semaine au Cinéma

Madame Amanda Sthers

Le Buzz Séduction

« Madame » et « Battle of the Sexes » : Cette semaine au Cinéma

« Madame » et « Battle of the Sexes » : Cette semaine au Cinéma


Je me suis plongé dans les salles obscures cette semaine et… c’est pas joyeux ! Je suis allé voir Justice League et j’ai manqué m’endormir mille fois, malgré la beauté de Wonderwoman, il y a un truc qui ne fonctionne pas.

Mais il y a deux autres films qui viennent tout juste de sortir « Madame » et « Battle of the sexes », deux films sur le couple, l’amour, l’homme et la femme qui devraient vous intéresser. Surtout un, à vrai dire !

Justice League

Pour finir sur Justice League, vous êtes comme moi, vous avez dû lire un peu partout que le retrait de Zack Snyder, le premier réalisateur du film, avait joué pour beaucoup dans l’illisibilité du troisième volume du DC Universe (après Man of Steel et Batman VS Superman).

Suite au suicide de sa fille, il a été remplacé par Joss Whedon (Buffy contre les Vampires, Avengers, Age of Ultron…).

Mais deux réalisateurs pour un film de superhéros, c’est relativement moyen, on s’ennuie, le méchant ne présente aucun intérêt, Batman est inexistant et paraît si loin du niveau de Christian Bale et Nolan… Ennui mortel.

Verdict : n’allez pas voir ce film lors d’un premier rendez-vous, vous le regretteriez et ressortiriez énervé !

Battle of the sexes : double faute pour Emma Stone et Steve Carrell

La bataille des sexes. Oh, comme c’est bien, ce timing ! Plusieurs sujets sont traités dans le film, et j’y suis allé sans voir la moindre bande-annonce.

Il y avait Emma Stone (love, kiss, coeur depuis toujours), et Steve Carrell. Ça pouvait être drôle. Et j’ai eu la chance de le voir à Brooklyn, dans un cinéma relativement petit où prime l’expérience : confortablement assis dans votre siège, les serveurs passent pour vous apporter boissons, popcorn et repas.

Si vous allez au Nitehawk, profitez-en pour vivre l’expérience, ce n’est pas si cher que ça, même si les voisins qui dînent, les couverts qui s’entrechoquent, les serveurs qui passent devant l’écran, ce n’est pas trop ma came… Je veux le silence quand je suis au cinéma !

Bon, ce film, « la bataille des sexes »Un ancien champion beauf misogyne, Bobby Riggs est rongé par le vice du jeu, du pari. Son mariage bat de l’aile et cet ancien champion décide de montrer au monde entier qu’à 50 balais, il est encore capable de mettre une raclée aux championnes US de tennis, parce que les hommes sont meilleurs selon lui.

Avec un slogan simple : « les femmes, en cuisine ». (Je simplifie).

La nouvelle #1 du classement féminin relève son défi, accepte et prend sa volée. L’ancienne #1, Billie Jean King, désormais #2, accepte ce match à l’enjeu colossal : prouver que les femmes peuvent faire aussi bien que les hommes, voire mieux.

Il faut savoir deux choses sur le personnage joué par Emma Stone :

  1. Elle incarne une tenniswoman de légende, Billie Jean King, lesbienne qui fut mariée à un homme et dût protéger sa vie privée (à l’époque, on ne faisait pas son coming out aussi facilement qu’aujourd’hui, déjà qu’aujourd’hui, ce n’est pas toujours facile…).
  2. Elle a bataillé pour que les femmes gagnent autant d’argent que les hommes sur les courts de tennis, parce qu’elle estimait que les femmes aussi remplissaient les stades. (Je vous laisse analyser de manière factuelle les audiences des finales hommes et femmes de Roland Garros pour vous faire un avis).

Bravo pour la performance d’actrice, Emma Stone a fait 4 mois de musculation pour rentrer dans la peau du personnage. Bravo à Steve Carrell, qui joue le vieux collègue misogyne qu’on a tous connu au bureau.

Verdict : on sait dès le début comment ça va se passer, pas de grandes surprises, pas un grand film. Allez-y avec une copine féministe, ça lui fera plaisir, probablement, et ça fera toujours un sujet de conversation interminable en sortant du film.

Mais si vous voulez voir un film sur les dynamiques sociales, sur les rapports humains, celui qui m’a le plus touché, c’est « Madame ».

Le film de la semaine : Madame, écrit et réalisé par Amanda Sthers

Un film d’amour, une lutte des classes, une petite pépite de lucidité sur la bassesse humaine, sur la peur de vieillir, sur la jalousie.

Je me suis régalé devant Madame, le film tourné en anglais par Amanda Sthers. Au casting, de grands acteurs : Toni Collette y joue la bourgeoise, Harvey Keitel le mari, et Rossy de Palma la gouvernante, la femme de ménage… un peu sexy, je dois l’admettre.

L’intrigue est simple, mais les mots sont bien choisis, les émotions bien jouées : quand un dîner organisé par la bourgeoise américaine qui vit à Paris passe de 12 invités à table à 13, elle doit d’urgence trouver une femme supplémentaire pour éviter le chiffre maudit.

Le souci, c’est qu’à la suite d’un quiproquo que n’aurait pas renié Marivaux, un des convives entame une relation amoureuse avec la bonne… et que ça ne va pas plaire à tout le monde.

Si vous devez aller en voir un cette semaine, allez voir Madame. Il n’est pas très long, il est inattendu, la fin est intéressante, et vous trouverez forcément un personnage auquel vous pourrez comparer votre vie sentimentale.

Avec à la clef, si c’est votre premier rendez-vous au cinéma, un beau débrief avec la femme qui vous accompagnera.

Bon week-end à tous dans les salles obscures ! Des suggestions, des recommandations ?

Sélim, Silver (screen) surfer

Bann-SexTalk

Continue Reading
3 Comments

3 Comments

  1. Le Marginal Magnifique

    23 novembre 2017 at 15:23

    Bof, les productions de qualité, qui ne sont pas creuses, sont de plus en plus rares de nos jours. La bande-annonce de « Madame » est sympa, mais de là à aller le voir… Je préfère le retrancher sur du bon cinéma à l’ancienne avec un Delon ou un Montand !

    • Sélim

      23 novembre 2017 at 16:48

      Oui bon certes… J’ai téléchargé Belle de Jour, que je n’ai jamais vu…
      Et j’ai aussi quelques vieux Delon en attente. Histoire de me cultiver un peu plus sur les films des 60’s et 70’s…

  2. Le Marginal Magnifique

    23 novembre 2017 at 17:25

    Très bon, Belle de jour ! Le meilleur de Bunuel selon moi.

    Y a Vincent,François, Paul et les autres avec Yves Montand, de Claude Sautet, qui est excellent dans les films des années 70, ou César et Rosalie du même réalisateur.

    Sinon, pour Delon, il a une filmographie très riche avec plusieurs petits bijoux, dont les trois films tournés avec Gabin : Deux hommes dans la ville, Le Clan des Siciliens, Mélodie en sous-sol.

    Après avoir vu ça, c’est difficile de regarder la plupart des films qui sortent maintenant tant ils semblent inconsistants !

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

More in Le Buzz Séduction

To Top