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Art de Séduire : Séduction

Storytelling et séduction : les bases

Technique de drague

Storytelling et séduction : les bases

Storytelling et séduction : les bases

Storytelling et séduction : cet article présente les bases de l’art du storytelling appliqué à la séduction.

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La puissance de la forme narrative est probablement la raison pour laquelle depuis les années 90 le storytelling a pris un tel essor comme technique de communication et de manipulation.

Le storytelling regroupe un ensemble de techniques qui consiste, pour faire simple, à raconter une histoire pour communiquer plus efficacement.

Gourous du marketing, du management et de la communication politique (les spin doctors) et autres Pick-Up Artists (à commencer par le célèbre Mystery) se sont appropriés ces techniques.

On leur attribue par exemple le pouvoir de persuasion d’un Ronald Reagan ou encore la victoire de George W Bush aux présidentielles américaines.

Certains penseront aussi aux fameuses métaphores du célèbre psychothérapeute Milton Ericsson.

Raconter une histoire présente plusieurs bénéfices :

  • Retenir l’attention : une histoire est plus captivante qu’une collection d’arguments rationnels.
  • Marquer les esprits : les histoires conduisent à visualiser des personnages, des situations, etc. – ce qui est en soit un moyen très efficace de convaincre.
  • Activer le levier émotionnel : la passion, l’injustice, la joie et plus généralement toutes les émotions fortes que peuvent susciter les histoires sont des leviers fondamentaux pour inciter à l’action et créer un lien émotionnel fort avec votre interlocutrice.
  • Dans la séduction, c’est aussi une manière indirecte de mettre en avant vos expériences et vos points forts, au détour d’une histoire.

    La puissance des personnages

    Raconter des histoires semble bien être un moyen efficace de convaincre, de faire passer des émotions.

    Mais comment rendre ses histoires vraiment captivantes ? Eh bien votre premier réflexe doit être d’y intégrer des personnages.

    Pas des personnages plats et anonymes, des personnages bien vivants et que l’on appelle par leur nom. La raison est simple, c’est en s’identifiant à ces personnages que la femme en face de vous pénètre véritablement dans l’histoire.

    Plus votre personnage est facile à visualiser, à s’approprier, plus elle rentrera dans sa peau naturellement.

    Ressentez vous la différence d’intensité entre “Je trouve que le Népal est un pays paisible” et “Je me souviens d’Alopa, cette petite népalaise aux grands yeux noirs… un seul de ses regards concentrait toute la sérénité des lieux, du pays tout entier”.

    Mettez en scène un héros, faites lui vivre les émotions que vous souhaitez transmettre à la demoiselle que vous draguez et vous donnerez plus de puissance à vos histoires.

    C’est l’essence même de l’efficacité des émissions de télé-achat. On vous raconte l’histoire d’une personne ordinaire, Nadine ou Jean-Pierre, qui découvre un aspirateur incroyable qui leur apporte plus de bonheur que votre vieil aspirateur ne vous donnera jamais !

    Mettez tous ses sens en éveil

    Que partagent donc La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm et Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet ?

    Réponse : l’art de nous transporter dans leur univers grâce à mille petits détails qui mettent tous nos sens en éveil.

    Quand l’un de ses personnages allume une cigarette, Jean-Pierre Jeunet ne filme pas quelqu’un qui fume. Il nous fait plutôt vivre le spectacle d’une cigarette qui se consume : d’abord le crépitement du papier qui s’enflamme, puis la savoureuse inspiration de la première bouffée, combinée à l’incandescence des petites feuilles de tabac qui s’allument.

    Pour réussir à traiter toutes ces intenses expériences sensorielles simultanément, notre cerveau doit déléguer le reste au subconscient. Nous « oublions » alors la réalité l’espace d’un instant : nous perdons la conscience du lieu, du temps, des sensations du moment pour nous plonger complètement dans l’univers de Jeunet.

    C’est à la fois l’intensité des expériences décrites et la sollicitation de tous nos sens qui rend irrésistible ce type de scène. La chaleur est brûlante, le rouge est vif, l’inspiration est lente et profonde, le crépitement (d’habitude presque inaudible) remplit l’espace.

    L’expérience est à la fois intensément visuelle, olfactive, auditive, gustative, et tactile.

    Si vous aussi vous voulez captiver l’imagination de vos interlocuteurs et démultiplier ainsi la puissance du storytelling, pensez donc à éveiller tous les sens intensément. Insérez des petits détails dans vos descriptions.

    Ils devront non seulement être facile à visualiser, mais encore plus facile à sentir, à toucher, à savourer…

    Fabien

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    30 Comments

    30 Comments

    1. nikki

      15 août 2009 at 00:50

      Du tres haut niveau. La cible peut:
      _soit etre passionnée par le récit et hypnotisée;
      _soit s’endormir… 🙁

    2. Thruas

      15 août 2009 at 22:32

      Oui je pense comme Nikki. Et à mon avis il faut cibler une certaine tranche d’âge

    3. Abdel

      17 août 2009 at 09:27

      Personnellement, je l’ai envoi sur mon site où je publie mes nouvelles… Certaines nanas sont sensibles à mes histoires où les personnages pourtant évoluent dans un univers plutôt glauque…

    4. Hoeth

      17 août 2009 at 20:16

      Pareil,
      j’écris beaucoup et les femmes à qui je fais lire mes nouvelles se sentent plus proche de moi, en particulier quand je les glisse discrètement dans mes écrits, au coeur de ce que je crée.

      Evidemment je choisi ce que je fais lire en fonction du tempérament de la demoiselle 🙂

      A l’inverse, une femme m’a récemment envoyés ses écrits (en échange d’un de mes textes) et j’ai l’impression de percer à jour des choses qu’elle ne montre pas, à travers eux.

      Je pense donc aussi qu’on expose certaines choses malgré soi à travers ce qu’on écrit.

      • Daryl

        5 décembre 2014 at 07:00

        J’en suis convaincu, à travers un film je comprends la personnalité du scénariste.

    5. Abdel

      17 août 2009 at 22:43

      @Hoeth : Tu écris dans quel genre ? Ca te dirait de publier quelques uns de tes textes sur mon site ?

    6. Hoeth

      18 août 2009 at 09:53

      Jsais pas trop mais pourquoi pas ^^
      J’écris un peu de tout, j’essayerai de me faire éditer quand j’aurai suffisamment de nouvelles.

    7. Abdel

      18 août 2009 at 10:13

      Je sais pas trop si je peux laisser l’adresse de mon site ici. Tu as un mail fourtout où je peux t’écrire et t’envoyer l’adresse de mon site ?

    8. jonas

      5 septembre 2009 at 16:36

      merci pour touts ces conseils ,vous etes vraiment des ass

    9. snoopkila

      26 janvier 2010 at 23:55

      Excélent article!! Donc peut importe l’histoire qu’ont veux raconter, l’inportance c’est quel soit drôle,créatif et imaginatif !! Si j’ai bien compris

    10. snoopkila

      26 janvier 2010 at 23:59

      Excuser moi j’ai fait uune faute à importance!!:D

    11. Hoeth

      27 janvier 2010 at 14:13

      Tant qu’on en est à corriger les fautes tu as aussi mal orthographié « excellent, peu, on et qu’elle » ensuite étant donné que c’est « une » histoire on devrait écrire « créative et imaginative »
      Sinon dans ton second post tu aurais dû écrire « excusez » avec un « z ».

      Les fautes c’est pas grave, mais dans ton cas re-poster c’est s’enfoncer ! 😀

      « La séduction et les fautes d’Orthographe ? » Un sujet à creuser peut être ?

      Merci snoopkila 😉

    12. Rusty

      13 mars 2010 at 17:05

      Lorsque vous vous trouvez dans un contexte où le temps presse, vous n’avez pas toujours l’occasion de faire voyager vos cibles à travers un joli storytelling ! Ceci bien que vous soyez le meilleur orateur du monde !

      Voici donc une petite astuce qui permet entre autres de laisser apparaître votre Charisme :

      UTILISEZ CONSTAMMENT DES METAPHORES

      Une métaphore ? Ok, ok, mais on fait comment ?!

      Une métaphore est une comparaison imagée d’un objet abstrait (au sens large) comme la vie, l’amour, le sexe, le sommeil, l’espoir etc… avec un autre (plus concret) comme une pomme de terre, un ours, un astronaute, une coupe de champagne etc..
      Celle-ci permet la présentation d’une association d’idée qui marque la mémoire, puisqu’elle est ressentie par les autres. De plus, elle peut être amusante:

      « La vie,c’est comme une pizza, on devrait tous la prendre en main, et la croquer à pleines dents ! »

      Entraînement. Prenez deux objets (1abstrait, et 1concret) qui n’ont en apparence aucun rapport, et trouver ce qui les rapproche. Faites en secrètement une par jour. Et comme pour les openers, vous aurez votre propre repertoire de métaphores.

      –> Utilisez les copywrite ^^! Les gens qui vous citent vous mettent en valeur !
      Par exemple, si vous employez ma métaphore de la pizza, vous expliquerez bien :
      « Mon ami Rusty nous dis sans cesse, que la vie,c’est comme une pizza… »
      Cela fait parler de vous

      Bien à vous, Rusty !

      • Lisa

        24 août 2016 at 15:25

        Justement quand on parle de métaphore, il n’y a pas d’adverbe tel que « comme », sinon on appelle cela une comparaison…

      • Sylvain

        26 août 2016 at 01:59

        Elle pinaille mais sur ce coup là, grammaticalement, elle a raison!

      • Lisa

        26 août 2016 at 14:27

        Tsss, j’adorais déjà au lycée la littérature…Donc, métaphore, euphémisme, litote, lapalissade ou truisme…Bon bref, y’en a plein.

        Et, non, je ne pinaille pas : je suis rigoureuse :p

        De l’importance des mots « Les mots sont, bien sûr, la plus puissante des drogues de l’Humanité « (Rudyard Kipling).

        Et, bien évidemment, j’ai toujours raison haha car si j’ai tort c’est qu’il y a error!

    13. Kiss

      14 juin 2010 at 00:08

      Le StoryTelling c’est quelque chose que je ne métrise vraiment, mais vraiment pas du tout x) A l’oral tout du moins (Ouai parce que j’écris des livres et des scénarios mais par contre pour les raconter c’est l’horreur ^^’)
      Je pense qu’un peu d’entrainement ne me ferait pas de mal ^^
      <3 <3 <3

    14. Vice

      14 juin 2010 at 15:30

      J’ai été storyteller.
      Sans rire, c’était l’intitulé, certes un peu redondant,
      donné à ma fonction dans l’entreprise où j’évoluais.
      Mais mes talents se sont plus appliqués aux consommateurs de coca qu’à autre chose…

    15. Habib

      3 octobre 2011 at 07:44

      je suis amoureux d’une fille qui veut ni me voir ni répondre a mes appels.comment et qu’es ce que je dois faire pour la séduire?

      • lex

        3 octobre 2011 at 11:30

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    16. Jeans"

      19 janvier 2012 at 16:30

      Lex , 2 questions :

      1) peux on raconter des histoires complètement inventées ou sommes nous obligés de toujours raconter nos expériences ??

      2) J’ai du mal a voir en comment le simple fait de raconter des histoires « passionnantes  » peut il rendre une fille amoureuse de nous !! Donc Help plz

      Merci !

      • lex

        19 janvier 2012 at 18:50

        Jeans : la rendre amoureuse : non, mais l’intéresser à toi, si..! ^^

      • enobe

        17 juillet 2014 at 16:16

        Je me pose la même question … Est-ce que ça fonctionne avec une histoire fictive ? Est-ce que l’histoire doit trouver sa source dans nos vécus ?

      • lex

        17 juillet 2014 at 20:56

        Enobe : ça peut marcher, mais c’est plus dur à rendre vivant.

    17. TrampStamp

      2 mars 2012 at 07:17

      Je reprend la question de Jeans », Ou est la limite Réalité/invention, (car on ne se souviens pas toujours de tout) Exagérer ok mais quelle quantité….

    18. Todos

      16 octobre 2012 at 18:10

      Je maitrise tellement le StoryTelling a point que j’attire l attention de tout qui sont avec moi soi des nanas soi des mecs je sais très bien comment choisir mes histoires et quand et avec qui il faut mais il faut raconter des choses véridiques pas de mensonges par ce que si on ment d après la manière dont on raconte elle ça ne parait pas assez chaleureuse autre chose il ne faut surtout po essayer de jouer le héros parce que d’après mes expériences C pas préférable !!
      Le StoryTelling vraiment ça marche très très bi1 si on le maitrise et surtout avec les nanas !!

    19. Ghu

      28 avril 2013 at 11:55

      Salut

      J’ai une petite idée mais je ne sais pas si sa marcherait, sa dépend de la fille je pe nse , mais si on raconte une scène de baiser intense entre deux personnes du style de la cigarette, cela pourrait lui donner envi de nous embrasser ? Mais je pense que pour cette histoire il faudrait faire avec humour non ?

      Ghu.

    20. wared

      21 octobre 2013 at 17:54

      Hello, je ne sais pas si je peux mettre le lien youtube ici mais dans « Reservoir dogs » de Tarantino il y a un très bon passage sur le storytelling. C’est le moment ou le « mentor » du flic infiltré lui explique comment devenir intérresant et crédible devant les truands qu’il va infiltrer en le racontant une histoire. A voir absolument ! Vous pouvez taper « Reservoir dogs Scene de l’aéroport » sur youtube

      • Sélim

        21 octobre 2013 at 18:53

        Merci Wared pour ce rappel ! Un monument de storytelling !

      • lex

        21 octobre 2013 at 20:05

        Wared : dans ce genre de cas, un lien youtube, c’est cool !

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