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Repousser Ses Limites Avec La Préparation d’un Iron Man : Témoignage

Musculation & forme

Repousser Ses Limites Avec La Préparation d’un Iron Man : Témoignage

Repousser Ses Limites Avec La Préparation d’un Iron Man : Témoignage


« Si t’as un corps, t’es un athlète », ce sont les mots de Bill Bowerman, le co-fondateur de Nike.

Aujourd’hui je suis très heureux de vous présenter un ami, un mec que j’aime bien, qui a une rage de vaincre assez hors du commun.

Rodouane a décidé il y a quelques années de se reprendre en main. Plus jeune, il était sportif, mais il s’était laissé aller.

3 années plus tard sur Facebook, un post qui ne ment pas : 13 heures pour finir l’Iron Man de Vichy.

Comment a-t-il tenu ses objectifs ? Comment a-t-il fait pour rester motivé ? Comment pouvez-vous vous inspirer de sa soif de vaincre pour votre vie quotidienne ?

Ça fait quelques années que je connais et que je suis Rod sur les réseaux sociaux. C’est un mec créatif, qui bosse dans la pub à Paris mais qui n’est pas Parisien tête à claques.

Comme beaucoup d’entre vous et moi, il vient de province et bosse à Paris, et cherche des défis à relever.

Un jour, il a posté sur Instagram une photo du chemin parcouru. Je me suis dit que ce mec avait de la force mentale à revendre, et que ça pouvait tous nous aider à nous bouger.

Il a accepté de partager avec nous cette motivation qui l’a animé depuis plusieurs années et l’a conduit à boucler son premier Iron Man en 13h30.

La reprise en main, le déclic


Ton moment de ras-le-bol ?

J’avais pris au fil des années (de 17 à 27ans) quasiment 30 kg.

Cela faisait pas mal de temps que je voulais me remettre en forme, on retourne voir ses parents et on se rend compte qu’on passe du mec « sportif » à celui du « bon vivant ».

Le plus dur au final c’est de discuter avec des gens qui n’avaient jamais connu ma période très sportive et lorsque je discutais avec eux sur le cardio, la forme en général je sentais dans leur regard une sorte d’incompréhension que je pouvais traduire comme un « mais en quoi ça te concerne toi, le gros ? ».

Le déclic ?

Au risque de décevoir, je n’ai pas eu de moment vraiment déclic du genre retomber sur un ami d’enfance ou une ancienne photo.

Je me suis dit « ok on passe à 3 fois du sport dans la semaine puis on verra ». La vraie première pierre c’est de s’inscrire à la salle.

Il est primordial de se connaître pour connaitre SA méthode efficace et ensuite se lancer sans se donner de point de départ type « résolution du nouvel an », « beach body ready » ou « aller c’est la rentrée on s’y met ».

Il y a pire encore il y a les « je commence le 1er du mois »

Un jour tu es prêt et motivé et il faut y aller. Rester motivé c’est primordial et j’en parle un peu après.

Les premiers objectifs ?

Alors à l’époque il n’y avait pas encore vraiment la hype du running, il fallait trouver un sport facile à pratiquer, au-delà de la muscu qui représentait quelque chose d’atteignable mais tout de même challenging.

J’ai commencé en avril avec comme objectif (pas très ambitieux) de finir le 10k de Paris Centre en moins d’une heure.

Je me disais que j’augmenterai la dose au fur et à mesure si ça me plaisait. L’important c’est de se connaître et la dessus j’étais certain de deux choses :

  • Pas de groupe ou de club pour moi car même si la plupart du temps ça motive de se mettre avec un partenaire ou un groupe, l’effet pervers de se faire planter est dévastateur. Il faut trouver à l’intérieur de soi les bonnes motivations et l’émulation est un effet bénéfique mais à double tranchant. La pression du groupe ou du partenaire peut faire tout capoter une fois que l’on sort du cercle vertueux.
  • Il me fallait un objectif. Sinon pourquoi ne pas manger cette côte de bœuf ? Pourquoi ne pas prendre une viennoiserie en plus ? Il faut un effet in and out. Si je dépense XX calories c’est pas pour tout gâcher dans un grec, une bière ou un paquet de gâteaux. Double effet = double efficacité.

La rechute ou les moments durs, les blessures

J’ai eu deux moments un peu durs : la fin de mon premier marathon, ça s’était plutôt mal passé, trop précipité et mal préparé, je le finis en plus de 5h.

Finisher content mais la période d’après (douleurs, pas envie de s’y remettre, manque de défis) a été dure.

Le deuxième, une reprise de poids. Ce qu’il faut savoir c’est qu’au début c’est facile de perdre du poids.

J’ai perdu 30kg en 2 ans et demi. Ça se fait quasiment tout seul une fois qu’on équilibre son alimentation et qu’on introduit le sport de manière durable.

Pour durer et continuer de s’affiner et se muscler, il faut ne pas rater les paliers, c’est de plus en plus dur (typiquement, maintenant que les abdos sont apparents, il suffit de faire une seule mauvaise semaine pour les voir disparaître).

Il a donc fallu varier les sports, ne pas se dégoûter, trouver des sources d’inspiration pour continuer à se motiver.

On en trouve toujours sans tomber dans le « toujours plus », des distances, des temps, multiplier les courses, aller en faire à l’étranger, grappiller des places dans les SAS, acheter de l’équipement etc…

Il faut rester positif, même blessé, garder le moral et imaginer la suite, la visualiser.

Objectif Iron Man : la rigueur au quotidien

La discipline de la course à pied longue distance est dure.

Concrètement, viser des temps comme moins de 3h au marathon, c’est un objectif que l’on peut garder sur plusieurs mois mais difficilement sur une année entière.

À ce moment-là j’ai commencé à m’intéresser au triathlon.

Déjà les physiques de triathlètes s’approchaient de mon idéal (Lionel Sanders si tu m’entends) et surtout la discipline associée à ce sport, c’était exactement ce dont j’avais besoin.

Trois sports, moins d’ennui pendant les entraînements et plein de choses à apprendre.

C’est très important l’apprentissage dans le sport. Dès le début je visais l’ironman. Cette épreuve mythique.

Bon là, on ne va pas se mentir, on arrive dans une autre dimension niveau training.

On passe de 6/7h par semaine à 15/18h (parfois des pics à 22h) tout en gardant un job à côté.

La première critique que l’on se prend au visage c’est « mais tu bosses pas pour pouvoir t’entraîner comme ça ? ».

Ah ben si, j’ai un job assez exigeant dans une des agences du groupe Publicis. Mais il faut faire preuve d’une discipline de fer.

Ma salle de sport est à côté l’agence donc le matin je fais mon trajet maison > travail en courant (10 bornes) et je me douche à la salle avant le boulot.

Le midi c’est piscine ou wattbike (un vélo spécial pour travail la force), puis je rentre en courant. Je cale 3h de sport sans entacher ma journée de travail.

Le samedi ou le dimanche c’est (presque) repos au choix.

Mais l’autre journée du weekend est consacrée à la sortie longue. Levé aux aurores et retour au bercail vers 15 / 16h. On se parle d’entraînements comme des briques de 150k à vélo et 25km de course.

Tous les temps morts deviennent une opportunité d’optimisation, c’est presque un jeu, comment je peux en caler plus sans perdre de temps : une vraie discipline satisfaisante.

Iron Man : le jour J… et les prochains sommets !

On le sent qu’on est prêt.

On a fait ça dans sa tête des centaines de fois, on a passé des mois à s’entraîner à s’imaginer ce moment, sur 13h30 on y croit que pendant 2h, les deux dernières.

Les 11 premières heures on croise les doigts pour qu’aucune défaillance technique ou physique ne vienne gâcher la fête.

Passé le semi-marathon on sait que quoi qu’il arrive on va le finir.

Les leçons. Le positif, le négatif… Et la vie sociale ?

L’impact sur la vie sociale n’est pas si important. Ce que je coupe c’est surtout les soirées inutiles qui ne mènent à rien à part picoler et ressasser les mêmes choses.

Je passe moins de temps avec mes amis proches mais c’est du vrai quality time.

Ce que j’ai dû couper par contre c’est les séries, les films et un peu aussi les jeux vidéo.

Je ne bois plus d’alcool mais finalement ce n’est pas un gros manque.

Sur l’alimentation c’est pareil. Au final je kiffe la bouffe autant que tout le monde. La différence ? Sur 14 repas en semaine, je fais hyper attention à 10 d’entre eux.

Mais j’ai toujours ma grosse bouffe de la semaine. Entrecôte ou couscous ou n’importe quel plat qui me fait envie.

Les différences sont moins importantes que ce qui paraît, je ne suis pas devenu moine non plus !

On coupe juste les bières sociales inutiles, les sandwichs du midi aux indices glycémiques hauts et même pas bons…

Ces petits trucs qui, accumulés, deviennent du poison.

Bien sûr, quand on est dans le dur, on se dit forcement « mais pourquoi tu t’infliges ça ? ».

Tout simplement ce n’est pas une contrainte c’est une discipline de vie.

Pendant des années, le fait de bosser dans la pub et de trop manger, trop boire me plaisait.

Mais on dort mal, on digère mal, on vit mal.

Aujourd’hui, je m’endors facilement, je me lève avant mon réveil, je suis tout le temps en forme.

Une fois testé, c’est difficile de revenir en arrière.

Le corps humain est une machine tellement formidable, il faut arrêter de lui en mettre plein la tronche avec de la bouffe de merde et faut se bouger, il n’a aucune limite !

Quel kiff de partir en vacances et pouvoir lâcher 200 bornes pour découvrir une île, de nager de côte en côte sur plusieurs kilomètres, d’enchaîner en montant des collines pour voir une vue que personne dans ton hôtel ne verra…

Pour faire une comparaison cinématographique très actuelle : le monde est à toi.

Si aujourd’hui tu manques de confiance, tu n’es pas à l’aise, pas à ta place, que ton job ne te remplis pas forcement.

Faut se reprendre en main, on est des machines de guerres si on sait s’entraîner un petit peu.

Le corps et l’esprit, on continue d’apprendre et d’avancer.

Rodouane

Bann-SexTalk

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11 Comments

11 Comments

  1. souraone

    19 octobre 2018 at 15:47

    J’adore cette article, ça fait parti de mon life style. Cette période de vie est difficile car il faut se remotivé, mais comme dans un autre article je lisais « bouge toi, apprécie et motive toi » ça a fait le déclic. C’est donc pour cela que je me suis lancer dans le Trail et régulièrement je pars m’entraîner. Ça me permet de déconnecter du web et de tout son environnement. Aujourd’hui j’ai retrouvé mon corps de 20 ans alors que j’en ai 39 ! Tout ça pour dire que j’ai une assurance à en faire pâlir mes amis et le pire c’est que je me fais draguer à chaque sortie entre pote. Faites le vous verrez que le changement ne se fait pas qu’avec le corps mais aussi dans la tête.

    • Sylvain

      21 octobre 2018 at 13:56

      Bravo à toi !

      Et c’est vrai qu’il faut toujours se fixer de nouveaux défis ! Moi aussi ça me tenterait bien l’Iron Man tiens !

  2. Haricot

    21 octobre 2018 at 22:00

    Salut La Team,

    Article super sympa traitant d’un sujet stimulant. La classe de s’entraîner pour l’Iron Man. Vous m’avez remotivé à bloc, je sors de blessure longue, je vais commencer par m’entraîner pour un triathlon classique. Vous devriez pondre des articles comme ça plus souvent.

    Bonne soirée,

    Haricot

  3. Haricot

    21 octobre 2018 at 22:05

    J’oubliais, comment vous faites les gars pour faire du cardio en pleine ville? Entre la dureté du sol et la pollution, c’est un peu suicidaire? Vous partez vous entraîner ailleurs? J’habite juste à côté de Paris et je n’imagine pas faire du footing dehors aux beaux jours vu le taux de pollution…

    Bonne soirée,

    Haricot

    • Sylvain

      22 octobre 2018 at 14:47

      Hello Haricot !

      🙂 Qu’est ce qu’il t’est arrivé ? Ce serait déjà super de faire un triathlon en distance olympique par exemple avant d’envisager l’IM. Je crois si je ne dis pas de betises que c’est déjà 1 km de nage, 40 bornes de vélo et un 10. Donc du genre 4 h pour le sportif lambda. Tu pourras alors envisager un 70.3 puis l’IM…Pour le cardio, hum je ne sais pas vraiment, je vais pas mal à la salle puis je suis sur Marseille. Dans les grandes villes, tu as toujours des parcs assez grands pour tourner, des pistes, je vais aussi un peu dans les cailloux vers les calanques 😉 Mais non je ne cours pas non plus en pleine ville.

  4. Haricot

    23 octobre 2018 at 22:06

    Salut Sylvain,

    J’ai forcé en cardio à une période de ma vie, j’étais en surentraînement. Je n’ai pas écouté mon corps et j’ai traîné une tendinite au tendon d’Achille pendant plus d’un an et demi. Là, ça va mieux, je vais reprendre doucement. Je ne vise pas l’IM, je veux faire du triathlon pour m’entretenir. Faut rester modeste, c’est un entraînement hyper rigoureux. La seule chose que je crains, c’est la course à pieds pour mes articulations.

    Je me rappelle de nos échanges à une époque, tu disais courir plusieurs fois 10 km semaine? Tu fais toujours 100 pompes par jour? A la salle, tu fais quoi comme activité?

    Bonne soirée,

    Haricot

    • Sylvain

      24 octobre 2018 at 11:21

      Hello,

      Yes, je cours toujours. je sors d’ailleurs d’un marathon. pas tres content du chrono mais bon, on fait ce que l’on peut…Il y aura d’autres occasions 🙂 En fait je varie mes activités de la façon suivante : 1 jour running, le lendemain : repos – stretching ou activités douces / fun (danse, salle d’escalade…), 1 jour muscu soit à la salle, soit poids de corps…, lendemain : repos / Stretching et ainsi de suite 🙂 A la salle, en général, je me concentre sur pecs, dos, jambes et les gros exercices.

    • Haricot

      4 novembre 2018 at 23:22

      Salut Sylvain,

      T’as toujours un sacré programme. Comment tu fais, en tant que marathonien pour concilier ta vie professionnelle, sportive et affective? Et tes blessures tu les gères comment?

      Bonne soirée,

      Haricot

    • Sylvain

      6 novembre 2018 at 11:52

      Hello Haricot

      Honnetement, c’est tres tres chaud…Deja je bosse en bureau de 10 à 19 et donc à coté, j’ai en plus ADS. et d’autres projets. Je peux faire un peu de sport le matin ou le soir. Donc je vais a la salle soit de 7h30 à 9h le matin soit de 21 à 23 le soir. et le week end je peux courir un peu plus longtemps. Mais c’est une vraie discipline et motivation à coté. Je ne fais quasi que ça de mon temps libre. Je vois ma copine le week end et souvent 1 ou 2 soirs de la semaine. Je dors assez peu, non pas que je suis insomniaque mais…pas le temps…Voilà, pas vraiment de miracle à proposer sur ce coup là…La clé à mon sens c’est de bosser pour aller vers l’indépendance financiere et récuperer du temps

  5. Klangka

    26 octobre 2018 at 18:07

    Article super intéressant! Pour ma part, je me suis également mis au triathlon et pour objectif 2019 l’half iron man après avoir vu un mec de 28 ans environ sortir un bonnet de bain IM à l’aéroport ^^
    Je trouve que ces sports sont hyper stimulant, ils te font te sentir vraiment bien et lucide dans ta réfléxion!
    En tout cas, ce que je retiens de cet article et ce que j’applique déjà: c’est peser le pour et le contre de chacune des activités quotidiennes et si ça ne t’apporte rien de concret, allez t’entrainer.
    Je suis en train de préparer un marathon et tous les midis je vais courir. Même si je mange seul, ça ne m’empeche pas de faire des pauses avec mes collegues et d’avoir de très bonnes relations. Se différencier en suivant sa passion cest très important

    • Sylvain

      29 octobre 2018 at 11:12

      Hello Klangka,

      Bonne résolution ! de toute façon, on sait bien que pour accomplir de grands projets, il faut parfois faire des choix et optimiser. Donc souvent couper toutes les activités qui sont inutiles ! Bonne chance à toi en tout cas. je sais combien il faut de discipline pour préparer le marathon !

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