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Art de Séduire : Séduction

Les 10 Sculptures les Plus Erotiques Au Monde

sexe statue

Lifestyle et réussite

Les 10 Sculptures les Plus Erotiques Au Monde

Les 10 Sculptures les Plus Erotiques Au Monde

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Les représentations érotiques ont toujours existé ; que ce soit sous forme explicitement figurative ou plus cryptique, réservée aux seuls initiés. Célébrant les forces divines à travers un acte naturel, suggérant des plaisirs interdits, les œuvres d’art fascinent et renseignent sur les mœurs d’une époque.

En témoignent les musées dédiés partout dans le monde à la baisologie (l’érotisme à Paris, le sexe à Amsterdam, les objets sexuels à Prague…). Petit tour des sculptures les plus érotiques au monde.

Bas-relief érotique trouvé à Pompéi – Ie siècle ap. J.-C. – Cabinet secret du Musée archéologique, Naples

statue 1

Pour les Romains, une sexualité épanouie était considérée comme un cadeau des Dieux, une jouissance appréciée à sa juste valeur par l’homme ET la femme.

Sur ce bas-relief en marbre retrouvé dans une caupona pompéienne (sorte de débit de vin où les clients pouvaient assister à des spectacles), une femme chevauche un homme dans la position de la mulier equitans, dite aussi d’Andromaque (en référence à la femme du roi troyen Hector qui appréciait, selon la légende, monter ainsi son mari.)

La jeune amante est accroupie sur le sexe en érection de son partenaire et prend appui sur sa cuisse, offrant ainsi une vue complète de son corps et sa vulve à la peau lisse et parfaitement épilée. Arrêtés dans leur mouvement, ils regardent dans la même direction, surpris peut être dans leur intimité par un intrus.

Cette représentation fait du spectateur un voyeur, qui peut imaginer le reste de la scène : les effluves des vins âpres montent à la tête, la moiteur de l’été à Pompéi fait perler les gouttes de sueur sur les visages, une cacophonie grisante nous enivre. L’ambiance participe à l’exaltation des passions.

Sculptures du temple de Lakshmana – vers 930 – Khajurâho, Inde

Sculptures érotiques Inde

Situés dans le Madhya Pradesh en Inde, les temples hindouistes et jaïns de Khajurâho sont une création artistique unique dévoilant les mœurs indiennes sous la dynastie des Chandela.

Le temple de Lakshmana, dédié au dieu Vishnou, dévoile des sculptures érotiques, invitations à l’expression des ardeurs et à l’éveil des sens.

Influencées par la pensée tantrique où l’extase mystique est atteinte en intégrant le désir physique aux forces de l’univers, les sculptures rappellent les pratiques sexuelles qui permettent à la conscience de transcender le corps.

La multiplicité des positions que prennent des femmes aux hanches larges et aux seins hauts pour fusionner avec leurs amants illustre les différentes énergies permettant les états extatiques. L’amour est vu comme une voie privilégiée pour s’élever et atteindre l’équilibre.

Cet ensemble unique est une invitation à la réflexion sur le divin en chacun de nous, perçu à travers l’union des corps.

L’enlèvement de Proserpine – Gian Lorenzo Bernini – 1621 – Galerie Borghèse, Rome

statue 3

Un homme à la musculature puissante soulève fermement une femme qui tente de se dégager. Elle semble pousser un cri. Les mains qui enserrent son corps fragile s’enfoncent dans sa chair délicate. Cerbère, le chien à trois têtes, gueules béantes, est à leurs pieds.

Le Bernin choisit de nous montrer le moment où Pluton, frappé par une des flèches de Cupidon, tombe fou amoureux de Proserpine en la voyant et l’enlève pour la mener avec lui dans les sombres Enfers, royaume souterrain sur lequel il règne.

Une grande émotion se dégage de ce groupe en marbre : le visage tourmenté de la déesse, dont les larmes et la bouche réaliste traduisent l’effroi, tranche avec la froideur des traits de son ravisseur.

La scène est d’une tension extrême : la lutte entre les protagonistes est rendue particulièrement vivante par la courbure opposée des corps. Le contraste des attitudes dans cette sculpture érotique est renforcé par le traitement des volumes : à la fermeté masculine répond la douceur et la rondeur des courbes gracieuses de l’insoumise.

L’ardeur du désir masculin trouve écho dans la puissance du corps nu. L’oeuvre déborde d’une sensualité malsaine qui place le spectateur dans la position délicate du voyeur excité par une scène violente.

L’extase de Sainte Thérèse – Le Bernin – 1645 – Chapelle Coronaro, Eglise Santa Maria della Vittoria, Rome

statue 4

Sous une pluie d’or, l’abandon tumultueux du corps en extase de Sainte Thérèse d’Avila. La tête rejetée en arrière, la bouche entrouverte laissant échapper un gémissement et les yeux mi-clos, la belle abandonnée subit un alanguissement érotique dont l’intensité est relative à la douleur éprouvée.

Un ange à la tunique vaporeuse soulève d’une main la bure monacale de la sainte pour enfoncer dans sa chair un long dard d’or enflammé. Lorsqu’il se retire, elle est laissée tout entière « embrasée du plus ardent amour de Dieu ».

Le Bernin parvient à insuffler majestueusement la vie au marbre froid pour rendre compte de la passion brûlante que décrit Thérèse dans sa biographie. La sculpture semble flotter, légère, vers le ciel, dans une nuée mystérieuse.

L’extase spirituelle, l’amour divin, s’incarne dans la chair pour y laisser des traces physiques. Un mélange de jouissance et de douleur lie l’amour à la mort : la possession divine, symbolisée par le trop sexuel dard, conduit à la (petite) mort.

La Vénus accroupie – Antoine Coysevox – 1686 – Musée du Louvre, Paris

statue 5

La figure de Vénus apparaît ici nue, surprise pendant ses ablutions par un regard inopportun. Accroupie, elle cache pudiquement son sexe avec sa serviette, tandis que de sa main droite elle dégage ses mèches ondulées et couvre sa poitrine. La jeune femme semble être dans un équilibre instable, expression du trouble qui s’empare d’elle.

A travers certains détails, la scène révèle toute son ambiguïté : un léger sourire est perceptible sur les lèvres de notre fausse ingénue, signe que l’intrusion n’est pas si désagréable.

A la fois sensuelle et pudique, elle n’ignore pas l’effet de ses charmes. Alors que sa position le laisse penser, elle n’est pas vulnérable.

Elle joue, au contraire, de ses courbes, pour le plus grand plaisir de celui qui vient de la surprendre, dans l’atmosphère humide des bains. Ses minauderies sont adressées à son amant Adonis, dont elle est éperdument éprise.

Coysevox reprend un thème récurrent, incarnant le modèle absolu du corps féminin : la Vénus à la toilette est un sujet de prédilection des sculpteurs depuis l’Antiquité comme prétexte pour représenter la nudité.

Le dévoilement permet une observation sensible des courbes voluptueuses  de la déesse de l’amour et de la séduction dans cette très célèbre sculpture érotique. L’érotisation de la scène est laissée à l’imagination du spectateur.

Les trois grâces – Antonio Canova – 1814 – Musée de l’Hermitage, St. Petersbourg

Sculpture érotique les 3 grâces

Les trois Grâces, entièrement nues de manière à ce qu’on ne puisse les différencier, sont blotties les unes contre les autres, s’embrassant dans une union charnelle délicate. Un drapé léger les lie et fait fusionner les corps en une figure unique et sensuelle.

Filles de Jupiter, Thalie (personnification de la jeunesse et la beauté), Euphrosine (la joie et le plaisir) et Aglaé (l’élégance et le charme) président aux banquets, aux danses et à toutes les réjouissances de l’existence.

Elles incarnent la vie dans toute sa plénitude et son intensité : elles célèbrent la consommation des plaisirs terrestres, sexe et nourriture, hors des injonctions sociales. La joie émane de leur seule présence.

Leurs attitudes lascives et alanguies dégagent une charge érotique intense dans la mesure où les corps tendrement enlacés semblent frissonner au frôlement d’un sein, d’une nuque ou du creux des reins.

Canova livre ici une sculpture d’une grâce incontestée. Son oeuvre allie vertu morale et idéalisation des formes : “la nudité, lorsqu’elle est pure et de beauté exquise, nous éloigne des troubles mortels et nous transporte aux premiers temps de l’innocence bienheureuse”.

La danse – Jean-Baptiste Carpeaux – 1869 – Musée d’Orsay, Paris

statue 7

Conçus pour orner la façade de l’Opéra Garnier, ces nus en pierre s’animent dans une ronde radiante et frivole. Un jeune homme souriant se dresse au milieu de femmes dansant autour de lui. Le génie de la danse, aux ailes déployées, joue du tambourin pour entraîner dans son rythme une farandole tourbillonnante.

La préoccupation essentielle de Carpeaux est de rendre la sensation de mouvement grâce à un jeu de verticales rompues par les courbes des membres longs et agiles délicatement étirés. Le sculpteur exalte la nudité féminine qu’il réduit à l’exposition de poitrines rondes, cuisses fermes et ventres musclés dans une sorte de parade sexuelle.

Lorsqu’elle est dévoilée en 1869, les critiques se déchaînent et rapportent son obscénité : le réalisme des nus féminins choque dans cette sculpture érotique. Un journaliste de l’époque dénonce  “des femmes excitées […] épuisées, enivrées de leur propre fatigues, s’abandonnent au mouvement qu’elles n’ont plus la force d’arrêter ni de continuer ».

Faire « le groupe de Carpeaux » désigne désormais les parties fines…

Danseuses – Edgar Degas – 1921 – Musée d’Orsay, Paris

statue 8

Fasciné par les ballets, les danseuses et les femmes à leur toilette, Degas réalise à la fin de sa vie une série thématique des petites sculptures représentant les femmes qu’il admire dans leur quotidien. Enfilant leurs bas, leurs chaussons de danse ou immobilisée dans leurs mouvements répétitifs, les femmes qu’il révèlent inspirent une certaine sensualité.

Représentées dans des poses codifiées (arabesques, saut de chat, pas de bourrée…), il parvient à attiser les sentiments les plus indécents. Et pour cause : les jeunes rats de l’opéra qu’il étudie et observe inlassablement sont nues.

Il existe des rapports complexes entre danse et nudité à la fin du XIXe siècle : alors que la danse scénique exclut la nudité, à l’exception des spectacles offert dans les lieux de plaisirs, le sculpteur choisit de déshabiller les ballerines et d’exhiber leurs corps.  Les tulles, collants et justaucorps fins disparaissent. Dans le regard du spectateur masculin, la danseuse peut apparaître comme dévêtue.

Grâce à ses petites sculptures, Degas rend compte d’une porosité fantasmatique : le lieu commun sur l’érotisme de la danseuse prend vie en dehors invitation à l’intimité lorsque la danse est réalisée en dehors de l’alcôve d’une maison close.

L’éternelle idole – Auguste Rodin – vers 1890 – Musée Rodin, Paris

statue 9

Une femme debout, la jambe droite repliée, le corps légèrement penché vers l’arrière reçoit les baisers d’un homme agenouillé devant elle, le visage enfoui dans sa poitrine. Son torse pèse sur les cuisses de sa partenaire.

L’attitude de la jeune amante est équivoque : le mouvement de recul traduit une certaine froideur, loin de la chaleur érotique que semble rechercher l’homme. Bien que l’ensemble donne une sensation de volupté, l’inclinaison des corps rend compte d’une domination féminine. Cette attitude de souveraineté, que ne fait pas faiblir la palpitation des chairs et les frémissements des caresses, interroge.

“Ma très bonne, à genoux devant ton beau corps que j’étreins”. Ces mots enflammés, Rodin les envoyait à sa maîtresse, Camille. Ils évoquent l’érotisme d’un homme vieillissant et traduisent la passion qui unit les deux sculpteurs. L’éternelle idole s’inspire de la relation qu’entretiennent l’élève et son maître, entre jalousie et exaltation, déchirures et réconciliations.

La valse – Camille Claudel – 1889 – Musée Rodin, Paris

 

statue 10Un couple penché, dans un tourbillon de draperies enveloppant la femme à mi corps, s’étreint tendrement pour s’entraîner lentement dans une danse déchirante que rythme une musique lourde. L’homme, entièrement nu, retient par la taille sa bien aimée qui s’abandonne dans ses bras, serrée contre son torse. Le visage plongé dans le cou de son amant, elle dissimule son regard.

Le couple semble flotter dans un monde qui n’appartient qu’à lui et que nul ne peut pénétrer, hors du temps. Une grande sensibilité se dégage de ce bronze : les mains s’effleurent et les corps s’enroulent dans une communion intense. Leur rapprochement est rendu avec une surprenante sensualité. Ils semblent prêts à se coucher et terminer la danse par l’amour. Pourtant, ils apparaissent vulnérables, leur équilibre est instable, comme si leur valse alanguie était la dernière.

Quand Camille Claudel réalise la Valse, Rodin est en train de la quitter. Cette sculpture marque son affranchissement après dix ans d’une liaison aussi passionnée que tumultueuse.

Je ne peux que vous recommander de passer un peu de temps devant ces oeuvres avec la femme qui vous plaira… Lui demander ce que ça lui inspire, voir comment elle réagit, prendre la température et sonder son désir.

Si la musique adoucit les moeurs, la sculpture ne rend pas vraiment “pure”… A vous de jouer, dans les plus beaux musées du monde…

PS : si j’ai oublié des oeuvres majeures, n’hésitez pas à les mentionner !

Rafaelle, que les sculptures ne laissent pas de marbre...

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