SPU is dead ! La Drague de rue en question…
Salut à tous, aujourd’hui c’est le coach en séduction qui a envie de vous parler. Huit fois sur dix, quand je vous rencontre, vous voulez partir draguer dans la rue. Vous voulez devenir de vrais pick-up artists, des mecs qui maîtrisent le SPU (street pick-up) à merveille.
Et 10 fois sur 10, je vous dis « oui, vas-y ». Je vous regarde aborder une fille, et vous revenez avec une mine déconfite. « Je n’ai pas su quoi lui dire après mon opener. » Forcément.
Vous voulez progresser en drague de rue ? Vous voulez savoir pourquoi c’est si dur d’aborder des filles dans la rue ? Lisez ce qui suit…
Pour de nombreux AFC, le street pick-up est l’endroit où il faut débuter, où il faut avoir fait ses preuves. Quand je me promène sur le forum séduction, je vois à quel point le SPU semble important.
Et pourtant on observe une vraie défiance des players aguerris quand on parle de drague de rue.
Le SPU, épreuve reine du Game ?
Un des meilleurs bouquins écrits en France à ce sujet reste à ce jour celui d’Alain Soral, Sociologie du dragueur. Cet éminent théoricien des relations hommes-femmes voit la séduction comme une sorte de guerre économique.
Pour vous présenter le personnage, Soral c’est « sept cents conquêtes dûment pénétrées et homologuées. »
Critères d’attirance : quels sont les attributs qui plaisent ?
Comme partout, il y a les pauvres, et les riches. Son ouvrage suivant, Misères du désir, confirmait sa vision pessimiste (certains diront pragmatique ou réaliste) de la séduction et l’économie de la séduction.
Trêve de blabla : Soral explique que les filles sont intéressées. Ce qui n’étonnera aucun lecteur qui a lu un peu de psychologie évolutionniste : pour survivre, les femmes ont raison de s’accoupler à celui qui possède la force et le pouvoir. Le fameux mâle Alpha.
Elle vieillira plus tranquillement, sans souci pour elle ni sa progéniture. Aujourd’hui, la force a été remplacée par l’argent. Dans nos sociétés où l’économie tertiaire prédomine, il est plus important d’avoir un gros cerveau que de gros muscles : à long terme, le cerveau paye davantage.
Par conséquent, le désir de sécurité des femmes va s’exprimer de la même manière, mais elles vont choisir des cibles différentes, en convoitant des mâles dominants à large portefeuille / gros cerveau.
Pour nous, les critères ne changent pas beaucoup. Malgré ce que veulent faire croire les magazines de mode en nous présentant des brindilles, l’homme moderne, le nouvel homme cherche toujours l’ancienne femme, l’éternel féminin : courbes, hanches, seins, lèvres charnues. La femme saine physiquement, celle qui a l’air fertile.
D’où notre radar dans la rue, quand on rentre dans une salle, quand on arrive dans un endroit inconnu : où est le danger ? Où sont les femmes, avec leurs gestes plein de charme ? Si nous les hommes scrutons avec précision, les femmes ne sont pas en reste.
Elles doivent pouvoir nous évaluer rapidement. Alors revenons à nos moutons : le SPU dans tout ça ?
Le SPU, gloire à l’art de rue !
Pour les mecs qui ont la tchatche, pour les mecs qui présentent bien, le fantasme du bel inconnu peut fonctionner à plein régime et jouer en leur faveur.
Le type qui réussit à créer du lien rapidement dans la rue est un génie.
Il est mystérieux, il est drôle, légèrement manipulateur ? Charmant à souhait, souriant, il exagère, il en fait trop, c’est un baratineur qui peut plaire aux filles. C’est le stéréotype du mec du Sud comme on le voit dans les reportages à la télé.
Il faut de l’aplomb pour s’asseoir à la terrasse d’un café avec une femme seule. Elle peut être flattée,… ou se sentir agressée et envahie.
Le dragueur des rues peut présenter deux profils différents :
- Le player avancé qui a déjà une vie de rêve, qui veut se marrer et tenter ça, comme un sport.
- Le player débutant qui ne connaît que ça, qui ne rentre dans aucune boîte de nuit stylée.
Le dilettante, un séducteur qui s’ennuie ?
Le premier profil est le dilettante. Le SPU comme un amusement, pourquoi pas ? Mais pourquoi pas le foot en salle ou la plongée sous-marine ? Ce type-là n’est pas vraiment motivé, il n’en a surtout pas besoin.
Pas besoin parce qu’il a déjà le lifestyle. Pas besoin parce qu’il sort avec ses amis, ses amies, il a son entourage.
Il rentre dans les clubs les plus prestigieux, sa vie sociale est remplie, son social proof est au maximum : pourquoi irait-il aborder une inconnue dans la rue alors que ses soirées privées lui garantissent l’entrée dans des endroits sélect et l’accès à des petites culottes chères ?
Le bourgeois qui drague dans la rue le fait par ennui, par sens du défi.
Après son opener, il peut transitionner rapidement vers des invitations en soirée chic. Il se distingue très vite du vrai dragueur de rue.
Le crève la dalle, le chien des rues
Ne vous méprenez pas : j’ai le plus grand respect pour les dragueurs des rues. Poussés par la nécessité, la faim au ventre, ils doivent faire preuve d’efficacité pour ramener des filles chez eux.
Soral parle de lutte des classes : les riches en soirées privées, les plus démunis dans la rue. Sa sœur rentrait en boîte et se faisait payer à boire par de vieux types blindés. Lui restait à la porte, n’avait pas le droit de rentrer dans ces endroits favorisés.
Le type qui drague dans la rue n’a souvent que ça pour lui, c’est sa seule possession : l’espace public. Les couples se rencontrent à l’école ou au bureau à 36%, puis grâce à leurs familles ou leurs amis à 26%.
La probabilité de rencontrer sa future femme dans la rue est infime. Alors que fait le street player ? Il drague. Il veut faire du chiffre. Il veut se faire des bourgeoises.
Dans la rue il pense faire jeu égal avec les riches. Il veut sa revanche contre le monde, et le sexe peut être sa méthode d’y parvenir.
Les clients qui me demandent de les accompagner en SPU présentent toujours le même type de profil : socialement défavorisés, ils pensent mériter mieux que leur sort.
Toujours des types très ambitieux et plus intelligents que la moyenne.
Le problème, quand ça fonctionne, c’est que le SPU devient une drogue. On sort dans la rue pour rencontrer toujours plus de filles.
On a besoin d’en déshabiller toujours plus, d’aller toujours plus loin pour se prouver qu’on existe. On devient maître en manipulation, on fait ce qu’on veut des filles.
La drague de rue : un mauvais objectif ?
Et le respect dans tout ça ? Le dragueur de rue, à force de succès faciles, n’a plus aucune estime ni sympathie pour les filles.
Toutes les mêmes, elles tombent toutes dans le piège. Facile, trop facile, limite déprimant. Comment faire confiance à une fille alors qu’elles fonctionnent toutes comme des robots ?
Les dragueurs de rue font fausse route. C’est ma conclusion, ce n’est que mon avis.
La rue est certes un supermarché à ciel ouvert, mais celui qui pratique le game dans la rue oublie une chose. Il va vieillir. Il sera de moins en moins attirant s’il reste dans la rue. Ne faites pas fausse route !
Reprenons les critères de séduction de David Buss :
- Confiance en soi
- Intuition sociale
- Apparence, look
- Humour, intelligence
- Statut social
- Statut économique
Même si vous réussissez à séduire cette fille, vous garderez cette étiquette « dragueur des rues ».
Il vous manquera cette validation, cette pré-sélection.
En vieillissant, les deux critères les plus importants seront votre statut économique et votre statut social. Vous ne pourrez pas toujours compter sur votre belle gueule ou votre confiance en vous pour aborder dans la rue.
C’est là que l’inner game et le lifestyle doit reprendre le dessus. Que vous devez vous fixer de vrais buts dans la vie.
On ne devient pas un homme en couchant avec 100 filles en un an. Où voulez-vous aller ? Que voulez-vous construire ? Quels projets ambitieux allez-vous vous fixer ?
Pour ceux d’entre vous qui considèreraient le SPU comme l’épreuve reine du game, je dois l’admettre, c’est un vrai ring, un vrai combat. Il vous faudra l’œil du tigre pour réussir.
Mais ça ne peut pas durer. Ce n’est pas un objectif à long terme, ce n’est pas durable.
Si vous développez cette combativité, cet esprit de compétition, vous devez vous en servir ailleurs !
Les plus grands coachs en séduction américains comme Mystery et Neil Strauss sont avant tout de grands businessmen, avec un but qui va bien au-delà de la simple accumulation de conquêtes.
Les filles, et après ? Le game est une expérience qui va vous transformer. Si au début vous commencez dans la FZ, que vous manquez de confiance en vous, c’est normal.
Mais n’oubliez pas le but final : Trouver la bonne et la garder. Développer vos compétences et vos aptitudes sociales.
Le game doit vous ouvrir l’esprit. Vous allez découvrir de nouveaux univers. Repousser vos limites. Ce que vous lisez et apprenez en développement personnel ne doit pas vous servir uniquement à allonger des filles.
Quel est votre vrai but dans la vie ? Accumuler les conquêtes ? Aligner les zéros sur votre compte en banque ? Prendre le pouvoir au sein d’un groupe d’amis, d’une association politique ? Trouver l’amour ? La rue, ce n’est que le début…
Pensez-vous comme moi que la drague de rue soit dépassé ? Faut-il vraiment montrer la drague de rue en exemple aux jeunes qui démarrent ? Le SPU vous a-t-il aidé à acquérir de nouvelles compétences ?
Sélim, a.k.a. Monsieur Jacques
Henoc Pascal BAGUMA
12 avril 2012 at 10:34
tres tres interressant
Gesualdo
12 juin 2017 at 01:03
Ca fait 5 jours que je fais de la SPU je suis méga euphorique, j’ai l’impression de tuer ma timidité à coup de kalashnikov…. Je suis pas « un dragueur » mais après 5 jours j’ai l’impression de sortir enfin la tête de l’eau après des années de timidité. C’est peut être pas miraculeux mais un espoir se dessine enfin pour moi. Donc je désapprouve totalement cet article….
pascal
21 avril 2012 at 14:30
moi je sort d’une longue relations de 17 ans et j’ai perdu confiance en moi? je sait plus comment faire pour séduire, si je sait encore moins si je doit faire confiance en elle et ou les trouver
lex
22 avril 2012 at 16:05
Pascal : lis quelques articles sur l’INNER GAME.
uberx
24 avril 2012 at 01:34
salut lex !
alors moi aussi jai une petite question.n’ayant jamais abordé une fille,
jai lu et relu les articles, je suis positif et jai pas peur du rateau.
mais quand il s’agit d’aller pratiquer alors je me dégonfle toujours a cause de cette impression qu’il y a son copain pas tres loin, surtout quand je vois deux filles en boite et que j’ai envie d’aller leur parler.
je remarque que les boites sont fréquentées par beaucoup de filles déja en couple, enfin surtout dans ma région.
c’est encore moins facile quand je suis avec mon pote qui est encore plus timide que moi alors que ca devrait me mettre en confiance.
penses tu que je devrais y aller avec du culot, je veux dire sans me gener et comment effacer de ma tete ces impressions que j’ai avant d’aborder ?
ou est ce que je me prends un peu trop la tete^^ ?
merci pour ta réponse 🙂
lex
24 avril 2012 at 14:17
UberX : tu te prends trop la tête. On a rien sans rien. Force toi.
uberx
24 avril 2012 at 15:08
un bon coup de pied au fesses ^^
Merci 🙂
Alpha
20 mai 2012 at 20:49
Si jamais on se tourne vers le SPU pour se (re)créer un cercle social? Dans mon cas je suis étudiant et pour l’instant je manque d’argent.
Je vais faire une prépa puis une école d’ingénieur. Donc si je reste serieux dans mes études les SPU n’est plus un probleme si?
Je veux dire ça deviendras pas la base de ma vie. Mais je trouve ça un concept génial. Surtout si on a besoin de faire un Next et qu’on étouffe dans un cercle social qui n’évolue plus. (en plus si on fait ça avec son wing on garde un repère dans le nouvel environnement créé).
Enfin bref, je suis peut-etre le jeune AFC qui mise tout sur le SPU ^^
Bart
22 août 2012 at 14:20
mes deux dernières copines je les ai rencontré dans la rue. à part ca, c’est le recours à la prostitution (elles sont sympas l’air de rien et comprennent beaucoup de choses..)
c un peu ringard la drague de rue, mais bon pas le choix, j’ai que 3 potes dont l’un vient de se marier, les deux autres sont des ours en société et ne donnent accès à aucun cercle sociale (bien qu’ils soient intelligents et soient de vrais amis). Soral a raison quand il parle du lien entre séduction et classe sociale. ce n’est pas juste une question d’argent. j’ai un bon boulot dans l’ingénierie, mais je suis issus d’un milieu normale/modeste. les bourgeois ont une aisance sociale et une aptitude à faire des soirées chics.;etc car acquise depuis leurs adolescence (voyages intéressants, filles qui gravitent autour..). ils ont appris à se montrer raffiné (ca ne les empêche pas de culbuter les gourdes comme des paysans quand ils se lâchent).
sinon, les autres moyens :
a- rencontres au sport : trés compliqué quand on fait un sport exigeant.. puis les filles restent entre elles et sont méfiantes (sauf si vous avez la tete d’Alain Delon).
b- facebook : à l’image de la vraie vie, si vous n’affichez que 30 amis et que vous ne montrez pas de signes externes de richesse les filles ne vous acceptent pas (elles croulent déjà sous les demandes d’ajout).
c- études/fac/travail : plans foireux. surtout si vous rompez vous avez votre ex dans les pattes.
d- soirées/amis : là faut connaitre du monde, pleins d’amis intéressants qui 1-organisent des soirées 2-vous y invitent (ils ont tendance à inviter les filles :B)
e- la famille : dernière solution du mariage arrangé. Why not.. c’est un schéma qui a fonctionné pendant des siècles.
voilà voilà
Mikado
23 août 2012 at 15:28
Salut, je voudrais savoir quand on drague dans la rue est il nécessaire de passer par un EC avant de l’aborder ?
lex
23 août 2012 at 21:10
Mikado : la réponse est non ^^
scary kid
20 septembre 2012 at 10:03
J’ai pas l’habitude d’écrire sur des articles mais bon je me lance, sélim a son avis, pour moi je pense que la drague de rue est très bien pour débuter, elle est formateur, bon après 1 à 2 ans d’expérience on peut draguer partout, car on a pris l’habitude de dialoguer avec des inconnus, comment fais le gars pour draguer si il ne commence pas par la spu est qu’il n’aime pas la npu ? Il fais comment pour apprendre ? il se paie un coaching à 1000 balles.. ? désolé mais je veux apprendre par moi même, et la rue est le meilleur endroit pour commencer, c’est juste mon choix ^^
Je ne pense pas que la spu est démodé… le faite que peux de gars aborde dans la rue de nos jour nous laisse plus de nanas, je pense que entre 2000 et 2012 il y a une différence énorme, les nanas ce font moins draguer dans la rue. Tant mieux pour les gars comme moi après tout.
Peace.
Tyr
24 décembre 2012 at 09:53
Salut Monsieur Jacques !
Je me permets de réagir à cet article fort intéressant qui pour une fois ne fait pas qu’exposer le SPU comme la pratique de la séduction à son stade le plus divin !
Je précise toutefois que je suis ce que tu appelles « un dragueur de rue ».
Je vais rarement à des soirées, quand je sors en bar le soir, c’est pour me bourrer la gueule avec mes rares vrais potes et nous raconter nos vies un peu trop banales.
Par expérience, je peux dire sans hésitations, que le SPU a cet énorme défaut de totalement nous déconnecter de la réalité, le SPU transforme la séduction comme une fin en soi, et non pas comme un moyen parmi d’autres à avoir la vie de ses rêves.
Malgré ce défaut énorme, le SPU reste tout de même le moyen le plus efficace de faire des rencontres rapidement et elles ne sont pas aussi futiles que ton article peut laisser penser 🙂
Y’a t-il un sentiment plus libérateur que de se dire « Tiens j’ai envie de baiser ce soir, je vais sortir, je vais probablement trouver ce qu’il me faut ! » ?
Lentement ce même sentiment se transforme en « Tiens, j’ai envie de devenir un pro des arts martiaux / ouvrir ma boîte / faire du sport / sauter en parachute etc… »
Le SPU, lorsque ses avantages sont exploités intelligemment, joue le rôle d’un catalyseur surpuissant sur sa volonté et sa motivation.
Combattre ses peurs en s’y confrontant sans arrêt, dépasser sa zone de confort, affronter l’inconnu, prendre des risques… N’est ce pas là de solides atouts pour attaquer sa vie et réaliser ses rêves ?
Depuis que je m’y suis mis, depuis que les succès sont devenus monnaie courante, j’ai de moins en moins envie de me sentir vivre au travers des femmes, elles ne sont plus un problème, elles ne sont plus mon obsession, j’ai envie d’autre chose, de passer au stade supérieur, de commencer à faire des choses qui me font kiffer…
Sans le SPU, je me serai éternellement senti comme le pire des incapables, bien que ma vie soit toujours aussi chiante que quand j’étais frustré, cette fois, je pense avoir ce qu’il faut pour la changer et se construire le rêve que sera ma vie… 🙂
Pour résumer mon commentaire, le SPU ne doit pas être une fin en soi mais demeure tout de même un puissant moyen parmi d’autres pour commencer à modifier son état d’esprit… 🙂
selim
24 décembre 2012 at 11:28
Hello Tyr !
Je reviens un instant sur ton commentaire, qui est très complet.
Mon point de vue, c’est celui d’un gars qui a commencé à draguer en cours, puis a été serveur dans les bars, barman, vendeur, a redragué un peu dans la rue, puis s’est servi de son cercle social pour sortir dans les plus belles boîtes.
J’ai chassé aussi un peu au travail, dans les bureaux.
Et les statistiques sont sans appel : la rue est efficace quand on la maîtrise, mais ne fournit pas un dixième des résultats qu’on peut avoir ailleurs.
J’ai trouvé aussi des stats sur le mariage et les lieux de rencontres. Rien de durable dans la rue…
PS : ton résumé est parfait. La rue, ce n’est que le début. Un moyen d’amorcer la pompe.
Bonnes fêtes Tyr !
Jude
6 novembre 2013 at 09:50
Salut,
Intéressant ton point de vue. Je fais du SPU depuis août 2013 mais j’hésite à continuer car je n’ai toujours pas confiance en moi. Quelle a été ton évolution depuis ton message ?
lex
6 novembre 2013 at 12:53
Jude : la confiance en soi, y’a bien d’autre manière pour l’avoir. Le SPU, c’est surtout un truc qui te blinde contre les refus, mais pas tellement ce qui te fait grimper la confiance.
Albane
7 juin 2014 at 19:16
Je suis choquée par cet article.
Les mots que tu mets en parallèle avec la drague me donnent la nausée : « chasse », « supermarché », « guerre », Non mais au secours ! Les mecs comme toi détruisent ce qu’il y a de beau dans la séduction. Tu ne penses pas une seule seconde à prendre en considération l’élément majeur de ce GAME comme tu l’appelles : la femme. Tu te souviens ? C’est un être humain. Donc comme les êtres masculins, elle est dotée de sentiments, d’émotions, etc… Elle a peut-être son mot à dire dans l’histoire. Tu n’as pas l’air de la prendre en compte dans ton plan de guerre. Quand est-il du respect à sa personne ? A sa tranquilité ?
Parce que vois-tu que tu appelles « SPU », nous on l’appelle « harcèlement de rue ». Et tu sais quoi ? Ca nous pourrit la vie. Ca nous fragilise, ça nous intimide, ça nous dégoûte.
Se voir arrêtée toutes les 5 minutes par des gros lourds qui cherchent à nous « allonger » pour reprendre encore tes mots, entendre leurs compliments sans saveur, devoir jouer la comédie du « non merci », « dsl, mais je n’ai pas le temps », « dsl mais je suis déjà prise »… Tu crois que c’est flatteur ? Agréable ? Non, ça te donne juste l’impression d’être une marchandise, ça te donne l’impression que la rue est un terrain de jeu pour l’homme et que les règles de ce jeu c’est la perte de ta liberté, de ta tranquillité, de ton bien-être. On veut pouvoir sortir dans la rue sans qu’on nous aborde, sans qu’on nous fasse comprendre qu’on est sur cette Terre pour le bon plaisir de l’homme. C’est trop demander ?
La principale mise au point que tu aurais dû établir dans cet article, mon cher Sélim, c’est que la séduction, ça concerne deux individus. Ce n’est pas unilatéral. Alors, les gars, si vous tenez vraiment à pratiquer la (ringarde) drague de rue, établissez d’abord un contact visuel avec la femme qui vous intéresse. Si vous voyez qu’elle répond positivement, là seulement il est temps d’aborder, sinon passez votre chemin.
Bonne chance.
lex
7 juin 2014 at 23:59
Albane : si tu lis bien, on parle des Eye Contact, mais… Parfois, c’est pas possible. Et, on recommande la finesse, ce genre de trucs.
Toi, pour te séduire, faut faire quoi ? Tu croises l’homme de ta vie dans la rue, t’as un vrai coup de coeur, t’y vas pas parce que c’est dans la rue ? Nous non. On y va. Et on tente de faire ça bien.
tetra44
29 décembre 2012 at 17:11
salut lex!
vraiment bravo pour toutes tes reponses je me suis bien instruit 😉
lex
29 décembre 2012 at 20:16
Merci tetra44, on essaye ! ^^
morgan
4 janvier 2013 at 02:23
salut lex, je lu ton article mais j’ai toujours du mal.
je ne sais pas comment mis prendre pour aborder une fille que se sois dans la rue, en boite, au bar ou quoi. quand je suis dans la rue ou autre souvent j’echange des regards ou des sourires avec des filles mais je n ose pas aller leur parler (je ne saurai meme pas quoi dire) stp donne moi un conseille ou une petite phrase d’approche car je ne sais plus du tout quoi faire pour me debloquer et oser aller draguer
lex
4 janvier 2013 at 12:09
Morgan : En street : opener contextuel, ou question « J’ai un cadeau à faire à ma soeur, tu les as acheté où tes pompes ? »
En club : personne t’entend, tu joues sur les regards.
Au bar : avec un pote (n’y va pas seul, c’est suicidaire au début), tu écoutes la conversation de la table d’à côté, et tu réagis au moment opportun, tu t’incrustes, puis tu fermes le set, et tu le réouvres 5mn plus tard, ça évite de te faire passer pour un boulet..! ^^
selim
4 janvier 2013 at 08:01
Hello Morgan, dans la barre de recherche en haut à droite, tape les mots « aborder » ou « opener », tu verras plein de résultats apparaître, c’est exactement ce qu’il te faut lire pour trouver les idées et le courage pour aborder !
Bonne année 2013 !
Jojoh
9 juin 2013 at 07:37
Salut
Je suis plutôt étonné de l’avis de Sélim sur le SPU.
Personnellement, j’en fait surtout pour acquérir de l’assurance. Hier, j’ai fait une session SPU où je n’ai rien récupéré, mais dans le rer sur le chemin du retour, j’ai abordé une autre fille que j’ai NC, sans ma « perte de peur » due à mes multiples abordages, je n’aurais jamais pu l’aborder dans le rer avec tous les gens autours.
Et puis ça permet aussi de tester des openers, des postures, des sujets de conversation etc… L’afflux constant de nouvelles filles permet de tester plusieurs fois la même technique pour voir si la technique est vraiment foireuse ou si c’est juste la première fille qui était pas dans un bon jours.
Enfin bon, voila, je voit le SPU est entrainement bien plus rapide que se contenter de draguer aux soirées entre potes et aux sorties entre pote. Car réussir à être calme et a se contrôler devant une inconnue qui sait pourquoi on est là est bien plus dure que devant une fille qu’on connait depuis pas mal de temps et qu’on sarge presque secrètement ^^
selim
9 juin 2013 at 08:48
J’avoue que l’article était un peu dur.
L’idée est simple, et je viens de la retrouver dans The Game que j’ai relu récemment.
Les fameuses soirées de sarge, les « MD » mission drague, c’est bien… mais c’est de la chasse…
J’ai adoré chasser, dans ma jeunesse, mais en vieillissant, on devient partisan du moindre effort, on préfère la cueillette.
Et pour ça, développer son lifestyle et maîtriser les dynamiques sociales est ce qu’il y a de mieux !
Mais bientôt, on va reparler de SPU ensemble !
Merci pour ton partage Jojoh !
Yannick
9 novembre 2013 at 01:12
Je viens de lire ce vieil article… Interessant mais… la référence!!!
C’est peut être moi, et je sais que c’est la mode actuellement, mais prendre un frontiste comme référence, me parait, déplacé…déjà parler de personalités politiques comme références, bof, on connait leur buts, c’est pas spécialement d’aider les gens, alors de prendre des extremistes, moi je dis non, surtout quand il s’agit de l’extreme droite.
L’idée de nation, l’antisémitisme, lepenisme, homophobie, islamophobie, etc. c’est infame, un cordon sanitaire ne serait-il pas nécessaire?
Pour ceux qui sont encore embrumé et font confiance à cet homme plein de haine, je vous invite à lire l’enquete du très sérieux observatoire Résistances:
http://www.resistances.be/soral02.html
Sélim
9 novembre 2013 at 09:24
Hello Yannick, en effet, on aurait peut-être pu caler un avertissement quelque part.
Tu l’as peut-être remarqué, nous ne communiquons pas sur la politique, la religion, l’homophobie : tous ces sujets qui peuvent faire dégénérer la moindre discussion n’ont pas vraiment leur place ici.
Je laisse ton lien ici, évidemment. Merci pour le rappel.
Niko
13 mars 2014 at 23:05
Je peux t’assurer que ton article est bien pourri, évidement que notre but est de baiser un maximum de filles ! Tu garde ta copine et à coté tu sautes tout ce que tu peux ! Et oui, c’est un véritable objectif ! Si ta meuf te ne te trompe pas tant mieux, sinon tant pis : c’est le « game ». Plus d’argent pourquoi au fond ? Pour plus de chattes !Un cercle social pourquoi au fond ? Plus de chattes ! Oui mon but (et comme celui de chacun devrait l’être) est d’en baiser un maximum car j’estime avoir perdu assez de temps….Ne t’inquiètes pas pour la tune que je gagne avec mon taf, et ne t’inquiètes pas non plus pour la vingtaine de meuf par an que je baise en les ayant accostées dans la rue. Et oui j’en profites tant que c’est encore possible ! aller bon courage MONSIEUR le coach !
Sélim
14 mars 2014 at 07:44
Un point de vue intéressant.
Que ce soit ton seul objectif, c’est une chose. Que tout dans ta vie tourne autour de ça, ce n’est pas forcément le point de vue de tout le monde.
Merci pour ton commentaire sur cet article très pourri.
lex
14 mars 2014 at 15:34
Niko : Et bah.. J’aimerais pas être ta meuf.
Inventio
20 mai 2014 at 20:12
Hello, considérant la drague comme un jeu vidéo, j’aime repousser mes limites. C’est pourquoi après avoir rester un maximum de techniques et d’endroits et être devenu un bon player (de mon point de vu avec une réussite de 90%, sans prétention et puis c’est toujours les 10% restants qui font le plus mal) j’ai donc décidé de mais lancer dans la SPU pour essayer. Mais seul problème je suis adolescent et je n’est trouver aucun ami ayant des conseils dessus et quand je mais suis tourner vers internet donc vous (très bon site au passage :D) je n’ai trouver que de la SPU pour adulte : des conseils ? 🙂 merci d’avance.
Sélim
21 mai 2014 at 07:47
HEllo Inventio, si tu sais être adaptable, tu trouveras tout dans MISSION 06 : http://www.commentaborderunefille.com
Ado ou adulte, ça marche pour tout le monde !
Inventio
25 mai 2014 at 16:49
Salut Sélim merci de ta réponse au niveau de l’adaptation pas de soucis j’ai utilisé pas mal de tes conseils pour draguer avec une wingman et autre en remaniant le tous à la « sauce ado ». J’aurais adorer acheter mission 06 mais malheureusement plus d’argent.. Enfin de toutes façon j’ai lu pas mal d’article de SPU sur ADS et si il suffit de les adapter pour les utiliser je vais les tester. Mais histoire que je n’ai pas compris de travers pourrait tu me dire ce que veux dire pour toi adapter, merci 🙂
Ps: j’ai commencer la SPU avec une wing et la technique du bout de papier. Je m’en sors très bien, mais la technique du bout de papier j’ai l’impression de passer pour quelqu’un de timide avec alors que je suis tout le contraire mais bon..
lex
21 mai 2014 at 13:22
Inventio : T’inscrire sur le forum, catégorie « Rencontre entre membre ». Et, pour le SPU ado, faut juste adapter un peu ! ^^
Inventio
25 mai 2014 at 16:59
Merci pour le conseil, petite question me conseil tu plutôt la drague direct ou indirect ? (Petite question numéro 2 : La phrase d’approche de direct game que tu as donner en exemple dans une vidéo, pense tu que je puisse l’essayer ou est elle conseillée a un public « plus âgé » car je la trouve génial 😉 )
Inventio aspirant PUA (prétention lvl 100)
Inventio
25 mai 2014 at 21:25
L’opener c’est : »Excuse-moi, là j’dois rejoindre des amis mais passe moi ton numéro et promis on se revoit et je prendrais le temps de te draguer correctement. » Désolé je m’était mal relu 🙂