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Art de Séduire : Séduction

Comment ne pas trop réfléchir avant d’aborder une fille

Aborder une fille

Comment ne pas trop réfléchir avant d’aborder une fille

Comment ne pas trop réfléchir avant d’aborder une fille

Visiblement, un des problèmes que vous devez souvent affronter en soirée ou ailleurs, c’est le moment où il faut aborder la fille. Les Anglais et les Américains appellent ça : « approach anxiety ». La peur d’aller aborder une fille, ça peut vous paralyser complètement.

Cette peur est logique, d’un point de vue évolutionniste. Une théorie toujours discutable, mais qui peut expliquer certaines choses. A vous de choisir si cette théorie vous plaît ou non !

Imaginez une tribu. 50 hommes, 50 femmes. Pas toutes belles, pas toutes libres, certaines enceintes, des vieilles, des enfants, des filles «protégées». Combien en reste-t-il pour vous ? Combien d’entre elles pourraient faire une bonne partenaire, une bonne épouse pour vous ? Allez, 3, voire 4 ?

Dans une petite tribu, (comprendre aujourd’hui un petit environnement), par exemple une salle de classe, une école, un village, un bureau, tout le monde se connaît. Tout le monde se voit en train d’agir. Tout le monde parle, écoute les ragots des uns et des autres.

Par conséquent, dans un environnement « petite tribu », au moment d’aller aborder la fille qui vous plaît, vous faites face à trois conséquences négatives possibles :

  • Soit elle n’est pas disponible, et vous avez perdu votre temps. Elle ne vous regardera plus jamais comme avant.
  • Soit elle est protégée par un groupe particulier (l’équivalent de ce qui serait aujourd’hui des potes relous, copines moches agissant comme des talibans, mafia, groupe religieux, famille ultra-chiante, etc…) et ces derniers verront d’un mauvais œil votre tentative de rapprochement.
    Coup de gourdin, coup de couteau, coup de poing ou simple coup de gueule, ils veilleront efficacement à ce que vous ne l’approchiez plus jamais.
  • Soit elle n’est pas du tout intéressée, mais elle a tendance à parler beaucoup. Dans ce cas de figure, soyez sûr que les trois autres filles encore disponibles apprendront bien vite que vous êtes allé voir mademoiselle numéro 1. Et elles, les numéros 2, 3 et 4 vous rejetteront à leur tour.

Pourquoi ? Parce que personne ne veut être le numéro deux. On veut tous être le premier choix.

Alors voilà, ça nous donc fait trois bonnes raisons de flipper au moment de draguer une fille.

En reprenant le dialogue de Platon, Protagoras, on retrouve ces notions qui permettent aux hommes de vivre ensemble : aidôs et dikê. Les deux qualités qui constituent la vertu politique.

Ici, celle qui nous intéresse, c’est surtout Aidôs : la pudeur, la retenue.

Aidôs est cette tenue, à la fois bonne tenue et retenue, qui caractérise ce qu’on appelle parfois « les civilisations de la honte » provoquée par le respect pour le sentiment ou l’opinion des autres, le respect de l’opinion publique, et du coup le respect de soi. (Source : socio-logos).

Vous l’avez retenu le mot principal ? La honte. Personne n’aime se taper la honte. Devant des inconnus dans un métro, devant ses potes, personne n’a envie de se prendre un râteau qui ferait passer l’ouragan Katrina pour une brise d’été…

Alors pour éviter cette honte, nos cerveaux se mettent à réfléchir : «Comment faire pour l’aborder sans me prendre une veste ?»

Et c’est là que tout le monde se transforme en Napoléon de la drague. Dans nos têtes, des cartes, avec des soldats dessus, et on avance progressivement vers l’ennemi, on planifie nos mouvements dans le club, on envisage la phrase pour l’aborder comme une première salve d’artillerie qui déclenche les hostilités.

On commence à penser comme un joueur d’échecs : 3 coups d’avance, toujours. Si elle me répond ça, je lui dis ça. Mais si elle ne me répond pas B, alors j’enchaîne sur C ou sur D ?

Lorsque vous vous mettez à trop réfléchir, le mec débile en Tshirt moulant avec sa crête et ses gourmettes va débarquer et se mettre à faire rire la fille que vous convoitiez. Dommage.

Il est peut-être débile, mais il a les couilles d’y aller. Vous avez sûrement vu la campagne de pub pour Diesel l’an dernier. « Smart has the brain, stupid has the balls ». Le mec intelligent a son cerveau, il pense, alors que le mec stupide a les couilles de se jeter à l’eau.

LA leçon ? Arrêtez de trop penser. Jetez-vous à l’eau. Il y a une grande phrase, en vente et dans le coaching en séduction : «Au pire, c’est non».

Voilà, si elle vous met un râteau, vous survivrez. Non, elle n’a pas un gun planqué dans sa poche. Elle est aussi effrayée que vous. Peut-être qu’elle s’ennuie autant que vous et qu’elle attend que quelqu’un de cool vienne la sortir de son coma artificiel.

Peut-être qu’elle en a marre d’écouter sa copine reloue se plaindre des mecs.

Agissez ! Mais comment faire quand on ne peut s’empêcher de rester bloqué ? Comment faire quand on n’a aucune envie de sauter de ce qui vous paraît être une falaise ?

Voici quelques conseils pour arrêter de trop réfléchir :

  • Sortez à plusieurs, et fixez-vous des défis. Hop, votre pote vous désigne une fille à aller aborder, GO ! On ne pense pas. On y va. Puis on vient faire un feedback et se raconter une histoire marrante entre potes.
  • Intégrez à votre vie la règle des 3 secondes popularisée par Mystery dans sa Mystery Method. Une observation simple : lorsqu’on réfléchit trop, qu’on fixe notre cible, on produit une hormone qui nous paralyse. Ne lui laissons pas le temps de nous envahir. GO !

    Ces trois secondes, c’est le temps qu’il vous faut pour rejoindre cette belle brune à partir du moment où vos regards se sont croisés. Ce que vous allez lui dire ? Vous avez trois secondes pour y réfléchir !

  • Souvenez-vous que vos mots, votre raisonnement sont presque inutiles ! Vous vous souvenez de l’importance du BL ? Vous savez que les mots ne comptent pas tant que ça !
  • Au pire, n’hésitez pas à « emprunter » une phrase au rappeur Disiz la Peste : « Salut, j’ai repéré que tu m’as repéré » ! Ca passe ou ça casse, mais ce n’est pas un problème. Combattez ce sentiment de honte en vous !

Et bien évidemment, ayez toujours un plan pour vous retirer facilement de la zone de bataille. Si les événements tournaient mal, vous pouvez rejoindre votre base (vos potes) assez facilement si vous êtes plusieurs, alors que c’est plus dur quand on est seul.

Vous l’avez compris : on arrête de se prendre la tête, et on sort à plusieurs, si possible avec des filles et des garçons, c’est encore meilleur pour votre social proof !

Le cadeau du jour :

Je parlais plus haut de joueurs d’échecs. Cadeau pour vous qui avez lu tout l’article, c’est cette scène rentrée dans l’histoire du cinéma. La scène des échecs dans l’Affaire Thomas Crown, un classique à connaître absolument ! Il s’agit de cinéma, évidemment, mais comprenez la leçon derrière. Le jeu. Les regards. Devenez imprévisible !

Sélim / Monsieur Jacques

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81 Comments

81 Comments

  1. Kalil

    28 juillet 2013 at 20:09

    J’ai abordé pour la première fois une fille qui me plaisait vraiment physiquement. J’avais toujours tendance a aller vers des filles mignonnes mais sans plus , comme ca le rateau serait  » moins  » grave . J’étais vraiment super stressé avant d’aller voir cette très jolie fille . Et pour finir une fille super receptive et même un NC . Est-ce que ce sentiment de  » stress » disparait un jour à force d’approcher ou alors on s’y habitue simplement ?

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