Connaissez-vous les six émotions universelles pour booster votre storytelling et captiver les filles ?
Captiver les filles. Fasciner un groupe en racontant des histoires. On a tous envie d’attirer l’attention des autres quand on prend la parole en groupe, et les six émotions universelles peuvent vous aider à atteindre cet objectif !
Découvrez comment booster votre storytelling en utilisant les six émotions universelles !
Six émotions universelles ? Seulement quatre ? Sept émotions de base ?
Les travaux du professeur Ekman au sujet des émotions universelles sont actuellement revisités, sujets à controverse mais l’essentiel reste là : toutes les cultures partagent une mêmegamme d’émotions visibles sur notre visage !
Les six émotions universelles
Parmi celles-ci, on distingue :
- La joie
- La tristesse
- La colère
- La peur
- Le dégoût
- La surprise
Si certains chercheurs en psychologie et autres détecteurs des micros expressions ajoutent le mépris à cette liste de base, Ekman a ajouté dans les années 1990 de nouvelles émotions de base, gonflant ainsi sa liste à 16 émotions universelles.
Parmi les nouvelles émotions, on retrouve notamment :
- L’amusement
- La satisfaction
- La gêne
- L’excitation
- La culpabilité
- La fierté dans la réussite
- Le plaisir sensoriel
Vous allez me dire : « Ok, très bien monsieur Lie to me, et maintenant, quel est le rapport avec la séduction ? »
Le rapport est très simple ! Lors des séances de coaching en séduction et des ateliers séduction, on travaille beaucoup sur l’importance des histoires personnelles, sur la définition des univers de chacun.
Votre univers, vos histoires, vos routines : vous avez à ce jour tout un tas d’histoires à raconter aux filles. Vous êtes intéressant !
Des anecdotes, des événements marquants, des histoires drôles ou flippantes, vous en avez tous vécus ! Votre mission de séducteur, si vous l’acceptez : intégrer des émotions de base à vos histoires pour les rendre plus captivantes !
Les six émotions universelles appliquées à la séduction
On va prendre une histoire de base : celle de Jack et Wolfgang. Imaginons que je rencontre une fille en soirée. On discute un peu et je lâche un gros bâillement.
Elle : « C’est fou, tu as l’air crevé ! Dure journée ? »
Moi : « Ce matin, 7H30, j’ai été obligé de me réveiller pour partir aider un pote, Jack à déménager. On a porté ses cartons avec des potes. Puis à dix heures, je me suis rendu à la mairie pour le mariage de Wolfgang. Ça fait beaucoup d’émotions en 3 heures ! »
Le problème de cette première réponse ? je suis resté factuel, très logique, il n’y a aucune émotion qui remonte à la surface. Ce n’est pas parce que je conclus en disant « Ça fait beaucoup d’émotions en 3 heures ! » que la fille va être touchée, émue par mon discours.
On va donc procéder à la réécriture de cette histoire, en y insérant des émotions. À partir de cet instant, je ne suis plus coach en séduction mais metteur en scène, OK ?
La joie !
Moi : « Crevé mais heureux ! Quelle journée de malade ! Surtout le réveil ! Tôt, mais ça valait le coup… C’est une histoire qui commence mal, mais qui se finit bien… J’ai toujours préféré les happy endings au cinéma, pas toi ? »
Indications scéniques : le visage qui sourit, des mouvements de joie, à la Usaïn Bolt les doigts pointés vers le ciel. C’est la victoire, c’est Pharrell, tout le monde est happy !
N’oubliez pas dans votre storytelling, dans votre capacité à faire passer un message, l’importance du body language !
La tristesse !
Moi : « Malheureusement… il faut commencer par la partie triste. Déjà, ça partait mal parce que me forcer à me lever un samedi matin à 7H30, je ne suis pas fan. Ça pique, il fait froid, je manque de sommeil… et on me dit de me lever pour aller porter des cartons. Il fallait aider Jack à déménager parce que sa copine l’avait pris en flagrant délit en train de la tromper… J’étais triste pour eux, parce que c’était un beau couple.»
Indications scéniques : le rythme est ralenti, la tristesse se partage sur le ton de la confidence, la mine renfrognée…
La colère !
Moi : « Mais ça m’a énervé, au fond… Parce qu’elle, je l’aimais bien, lui c’est mon pote, mais là, la situation, c’était n’importe quoi… Elle nous regardait porter les cartons comme si on était les potes du diable, comme si on méritait de mourir dans d’atroces souffrances. En plus, je suis allergique à la poussière et c’était dégueulasse ! Il y avait tellement de moutons qu’on se serait cru en Nouvelle-Zélande. Ça m’a soulé, il me tardait la suite… En plus Jack ne faisait rien : il dirigeait les travaux, et nous on portait comme des esclaves… »
Indications scéniques : la colère se joue à fond, ou à la Bacri. L’archétype du Français ronchon, râleur, jamais content. Probablement l’émotion universelle la plus facile à maîtriser !
La peur !
Moi : « Je te promets que sur le coup, j’ai vraiment flippé ! Le temps qui passe, on était tous en nage à force de porter les cartons… Je vois l’heure tourner, et je sentais le drame arriver. Je te jure, son ex, elle me faisait peur… A proximité des couteaux dans la cuisine, laisse tomber. Ça faisait scénario de faits divers : « Folle de rage pendant le déménagement de son homme, elle poignarde tout le monde… » Et en plus, on n’avançait pas ! J’avais peur d’arriver en retard au mariage de Wolfgang, tu imagines ? Ça ne se fait pas ! Et en même temps, j’avais peur de vexer Jack si je partais avant la fin… »
Indications scéniques : la peur, vous savez la jouer. C’est comme quand vous êtes sur le point de coucher avec une fille et que vous n’avez plus de capotes. Voilà. La même tête horrifiée…
Vous avez maintenant compris l’exercice pour mettre plus de vie, plus d’émotions dans vos histoires et vos routines.
Pensez émotions universelles : incorporez-les de manière intelligente dans vos anecdotes, et surtout, n’hésitez pas à varier ! Vous ne pouvez pas rester que dans le registre de l’humour ou de la joie, par exemple.
De temps à autre, pensez à utiliser le dégoût, la peur, la honte, pour varier votre jeu d’acteur ! Ne soyez pas monotone, ne soyez pas monocorde ! Vous avez toute une gamme d’émotions à utiliser pour toucher une fille et la séduire !
Une dernière mise en garde : attention à une émotion universelle un peu vicieuse, à double tranchant dira-t-on ! Le dégoût, si vous y allez trop fort, peut vraiment devenir répugnant !
J’ai coloré l’histoire de base avec quatre émotions universelles, il en reste deux à utiliser : le dégoût et la surprise !
Quelle note sur 10 vous mettriez-vous en conversation et comment comptez-vous progresser ?
Sélim, coach joyeux !
Jean-supermarché
12 mai 2014 at 19:06
Merci selim
AKu-Aku
12 mai 2014 at 19:18
C’est pas mal, mais à force de broder et de rajouter des émotions/détails , cela ne risque t’ il pas de faire perdre l’attention de son auditoire ?
La but d’une anecdote c’est justement le fait qu’elle soit être succincte et si possible avec une chute.
Si tu racontes un roman aux filles, je doute qu’elle ne t’écoute plus de 60 secondes non ?
Après je sais pas trop, j’abuse pas trop du storytelling donc je ne suis pas expert en la matière.
Cordialement 🙂
Aku-Aku
lupix
12 mai 2014 at 20:42
Si tu intéresses la ou les filles en questions, elles manifesteront de l’inérêt pour la conversation, et feront au moins semblant de s’y intéresser.
Et personne n’a dit que ce devait être un roman, tu peux discuter de n’importe quoi juste en y intégrant de l’émotion dedans !
Comme de nombreux articles du site le disent, les filles sont beaucoup plus réceptives à l’émotion qu’aux discours logiques.
Ainsi, si tu dis que « tu préfères les patates sautées » (c’est un grossier exemple), la fille sera plus réceptive si tu dis les sensations que te procurent les patates sautées, plutôt que d’énumérer des raisons logiques qui expliquent que tu aimes les patates sautées.
Il en va de même avec les discussions, ce n’est pas tant la profondeur du discours qui importe !
Sélim
12 mai 2014 at 21:18
Hello Aku-Aku !
Ce n’est pas une question d’ABUSER du storytelling ou pas, c’est comme ABUSER des openers ou ABUSER d’une attitude d’ALPHA : tout est dans la nuance, dans la calibration, dans l’équilibre, toujours !
Là, je détaille tout ça en un article, mais je fais moi-même très peu usage de storytelling, au fond. Il faut reconnaître les moments qui s’y prêtent… et les autres, où on peut être plus détendu !
doctormoby
12 mai 2014 at 20:24
Dure journée ? Ca a même commencer par une dure matinée… Je dormais paisiblement, fatigué par la montagne de travail de la veille quand mon téléphone sonne, qui est-ce ? Jack mon vieille ami qui déménage. Pourquoi ? Parce qu’il a trompé son ex. Venant de lui, je suis choqué. Alors je cours à sa rescousse, deuxième appel, qui est-ce ? Wolfgang, il se marie dans l’après midi. Double choque dans la journée, que des histoires de couples 😀 Des hauts et des bas comme on dit mais c’est beau l’amour, tu ne trouves pas ?
Du tac au tac j’imagine que passer d’une rupture à une union me surprendrais assez pour être surpris donc j’ai préféré ce registre au dégoût, vous en pensez quoi ?
doctormoby
12 mai 2014 at 20:41
Ma dernière phrase n’a que peu de sens… j’voulais dire qu’une telle journée serait surprenante !
Sélim
12 mai 2014 at 21:19
OK pour la surprise, c’est ça l’idée !
Au fond, raconter une histoire, c’est réussir à donner un avis, et à faire vivre la situation à l’autre !
Merci pour l’essai DoctorMoby !
Pannogel
12 mai 2014 at 21:36
Ton article est très intéressant Selim mais tu vois je me suis toujours posé une question (peut être que le coach me répondra :p), est ce que justement on peut véhiculer des émotions comme la tristesse ou la colère ? C’est quelque chose que je proscris vraiment (en référence à Carnegie), ca peut vraiment aider à séduire? Parce que c’est quand même des émotions négatives nan?
Sélim
13 mai 2014 at 08:37
Des émotions négatives pendant 10 ou 20 secondes, qui montrent que tu es humain, et ensuite, tu peux très bien contre-balancer ça avec de la joie, de la surprise etc !
Un mec joyeux en permanence est FOU ! A toi d’équilibrer intelligemment les émotions que tu emploies pour ne pas plomber l’ambiance ni faire croire que tu es sous acides !
Pamplemousse
14 mai 2014 at 09:54
Coach, ta réponse me fait penser à cet épisode de Friends où Phoebe fréquente Parker, ce mec toujours joyeux à en devenir creepy :
https://www.youtube.com/watch?v=_INzlg-fQlI
Bonne journée à tous !
Sélim
14 mai 2014 at 12:17
Exceptionnelle référence ! Bien joué Pamplemousse, superbe exemple ! Ce fou de Parker ! Merci encore pour les souvenirs !
NewPlayer
12 mai 2014 at 22:41
Salut l’équipe , une fois de plus encore un superbe travail , je vous en remercie . J’ai une vie intéressante , j’ai vécue déjà pas mal de chose , mais quand je parle avec les gens en générale , je ne pense pas a raconter mes anecdotes car je ne m’en souvient tout simplement pas .Vous auriez un conseil pour se rappeler de ces anecdotes pendant les conversation ? Peace .
lex
13 mai 2014 at 00:09
Newplayer : Tu veux dire, des trucs pour se rappeler de sa propre vie ?
Clairement, euh… Dude, ça t’intéresse ce que tu vis ? ^^
Sélim
13 mai 2014 at 08:39
Pas mieux que Lex, Newplayer…
Généralement, ce qui nous intéresse, on le retient !
Sinon, je peux te conseiller la méthode du carnet : tous les soirs avant de te coucher, note sur un carnet les 3 faits de la journée qui t’ont étonné, surpris, marqué, attristé etc ! Tu verras, au bout d’une semaine tu auras déjà énormément de choses à raconter !
Kemiko
13 mai 2014 at 12:39
Salut ADS,
Très fort, la réécriture sur les différents tons ! Surtout en cas de NEXT si cela a raté avec la première, on réessaye avec la seconde en racontant la même histoire mais en basculant dans un autre registre. Puissant. Personne ne s’ennuie : ni elle en découvrant, ni nous en racontant la même histoire différemment. Bravo !
Amicalement,
Kemiko
NewPlayer
13 mai 2014 at 13:57
Ok ok , merci pour le conseil Sélim , j’essayerais des ce soir . Pour répondre à Lex , oui, ce que je vis m’intéresse .Mais le soucis c’est pas de m’en rappeler à tout instant ,mais pendant mes conversation avec les autres , ai-je tout simplement pas envie de parler de moi inconsciemment ? Mystère …
lex
13 mai 2014 at 15:42
Newplayer : possible dude, mais tu peux anecdotiser en masse sans que les gens te connaissent forcément..!
Replenkish
13 mai 2014 at 17:51
J’ai l’impression que ça devient de plus en plus « comment passer pour un gros clown qui amuse la galerie (ou juste la fille en question) » …
Aviateur
13 mai 2014 at 23:20
Bonjour, je suis au lycée et vu que c’est bientôt là fin de l’année scolaire, il y a une fille qui me plaît on accroche plutôt bien ensemble mais je n’arrive pas à la convaincre et à trouver des idées pour aller ensemble dans des endroits tous les deux, j’habite dans une petite ville et on habite pas dans la même ville.
Sélim
14 mai 2014 at 07:43
Pourquoi ne pas lui proposer dans ce cas un ciné, ou de réviser ensemble, ou de lui apprendre un de tes talents ?
Allez, creuse-toi la cervelle Aviateur !
lex
14 mai 2014 at 13:34
Aviateur : tu as déjà son numéro ? Tu as proposé une date ? Elle a dit quoi ?
Pinpin
23 mai 2014 at 08:28
Salut la team,
Est-ce que les travaux revisités du professeur Ekman sont ceux correspondant au livre « Je sais que vous mentez » ? Si c’est le cas aurais tu un lien ou que sais-je a me conseiller ca m’interesse d’en savoir plus.
Etant donné que je ne post pas souvent j’en profite pour vous dire merci pour le bon boulot que vous faites en globalité.
Sélim
23 mai 2014 at 08:38
Merci beaucoup Pinpin pour les remerciements !
Ecoute, je dois avouer ne pas avoir tous les ouvrages d’Ekman.
Un tour sur Amazon ou à la FNAC devrait pouvoir te renseigner mieux que moi du coup !
TRAN
18 septembre 2014 at 13:52
Bonjour à tous, je viens apporter ma petite touche personnelle au storytelling. Adepte de ce type d’exercice depuis des années et sans jamais savoir qu’il y avait un terme à ça (je le découvre aujourd’hui), il y a une chose qui retient énormément l’attention de la personne en face de vous :
– Le rappel d’un détail (petit ou moyen) précédent.
Je l’utilise dans toutes mes histoires, l’art de faire rapeller le petit détail qui n’avait aucune importance en le transformant en élément majeur de l’histoire par la suite.
Et toujours garder en tête la formule CQFD (Couleur, Quantité, Forme, Distance).
Avec ça, vous serez le plus beau des conteurs d’histoires =D
Sélim
19 septembre 2014 at 11:06
Exactement TRAN, l’art du petit détail joue un rôle fondamental dans l’impression de familiarité !
Gy
4 octobre 2015 at 22:15
Salut
Je voulais savoir comment se rapprocher d’un fille en l’a touchant,quand et comment la toucher
Sylvain
5 octobre 2015 at 15:01
Salut GY,
Je t’invite à rechercher nos articles sur le kino en utilisant notre moteur de recherche en haut à droite pour bien comprendre cette notion. Pour te donner la clé en une phrase, c’est la progressivité. Commence par lui toucher la main, puis le bras, les hanches, les cheveux, le visage…Pour aboutir au baiser. Si à un quelconque moment, tu sens un recul de sa part, ne pas insister. Mais fonce lire les articles 🙂
Romuald
9 mai 2017 at 15:55
Très intéressant votre article, merci pour les conseils