Aborder une fille dans le bus : la technique Ryan Gosling décryptée !
Aborder une fille dans le bus, ça fait peur : trop de monde autour !
Vous croisez souvent des filles dans le bus ou dans les transports en commun sans oser les aborder. Parce que draguer dans le bus, c’est compliqué, sauf si vous découvrez cette technique.
Le plus dur, outre le regard des autres, c’est de faire la conversation, et de donner envie à la fille de participer activement à cette conversation.
Vous nous demandez souvent des exemples concrets de drague : je décrypte pour vous la scène du bus de Blue Valentine, pour vous aider à aborder les filles dans le bus ou dans les transports en commun !
Warning : oui, évidemment, c’est de la fiction, un truc qui sort tout droit de la tête d’un scénariste. Mais si la scène est aussi chouette, c’est parce qu’elle est crédible (ceci n’est que mon humble avis de coach en séduction !)
La scène qu’on vous présente est celle où Ryan Gosling aborde une fille dans le bus.
Il la drague sur un petit trajet du quotidien, et ce qu’on aime, c’est que ça fait vrai et que vous pouvez vous aussi utiliser cette technique pour draguer dans le bus !
Nouveauté 2019 :
La vidéo n’est plus active sur Youtube mais on vous a retranscrit toute la scène ci-dessous. Pour que vous puissiez vous aussi aborder une fille dans le bus, comme Ryan Gosling dans Blue Valentine !
Blue Valentine : avant la scène du bus
Blue Valentine n’est pas une comédie romantique. Ce serait plutôt une sorte de drame, que je vous recommande au même titre que Les Noces Rebelles, avec Di Caprio et Kate Winslet.
De la rencontre à la perte du feu sacré, où comment la monotonie du couple détruit les rêves de jeunesse des uns et des autres…
Alors, cette fameuse scène où Ryan drague dans le bus ? Il faut savoir qu’il a déjà rencontré Michelle avant, dans la maison de retraite où vit la grand-mère de celle-ci.
Gosling, déménageur, aide un vieil homme, Walter, à emménager dans ce mouroir. Gentil et humain, il aide Walter à faire sa déco, avant de reprendre la route. (Là, les filles disent « C’est trop mignon »…)
Au moment de quitter Walter, Gosling prend sa paye, quelques billets, une centaine de dollars, et c’est cet instant précis que choisit Michelle pour entrouvrir la porte de la chambre de sa grand-mère…
Résultat : elle le prend pour un vulgaire voyou, volant l’argent du vieux Walter. Mauvaise première impression…
Mais Gosling est malin : pied dans la porte, il explique qu’il a un vrai job, le genre de job qui lui permettrait d’inviter une jolie fille comme elle en rendez-vous…
L’erreur stratégique de Ryan Gosling pour draguer une fille dans le bus
À ce moment-là, on espère qu’il va prendre le numéro de Michelle Williams ! Que nenni ! Ce bouffon laisse sa carte de visite, espérant un coup de fil qui ne viendra pas, vous vous en doutez…
Rappel : laisser une carte de visite ou votre numéro en espérant qu’on vous appelle signifie « je fais ça avec toutes les filles, je lance des dizaines de lignes à la mer, il y a bien un poisson qui va mordre ! »
Un vrai bonhomme sait prendre le numéro de téléphone de la fille. (À ce moment du film, les players font « Ahahah nuuul ! » en prenant Gosling pour un petit joueur).
Ne voyant aucun coup de fil arriver, il se décide à repasser à l’action, plutôt que d’être passif : il retourne voir la grand-mère de Michelle pour savoir comment il pourrait la revoir, et s’aperçoit que Walter n’est plus dans la maison de retraite.
Aborder une fille dans le bus : La scène du bus de Blue Valentine décryptée
Il se motive, il est là en mode Julien Doré avec son Ukulélé, il va l’aborder dans un bus presque vide.
Attention à la capuche, ça peut faire flipper… Il commence très fort, avec une bonne vanne pour faire rire Michelle :
« Est-ce que tu crois que je peux m’asseoir ici ? Les autres sièges sont pris… »
Décryptage : c’est complètement con, c’est donc un superbe opener. Les openers de l’absurde, on valide !
La réaction de la fille : « OK ». Pas plus motivée que ça. Début d’interaction, ça va être à lui d’avoir de l’énergie pour deux !
Ryan : « Je viens juste de parler à ta grand-mère. C’est bizarre, hein ? »
Michelle : « Ouais… »
Ryan : « Attends, laisse-moi replacer ça dans son contexte… Je suis allé rendre visite à Walter à la maison de retraite, et il n’était plus là. Tu sais ce qui lui est arrivé, à Walter ? »
Michelle : « Ouais, tu sais ce qu’il lui est arrivé ? »
Ryan : « Non, je ne sais pas… quoi ? »
Michelle : « Couic ! »
Ryan : « Tu peux pas faire un truc comme ça ! »
Michelle : « Mais tu t’attendais à quoi ? »
Ryan : « Qu’est-ce que tu veux dire ? »
Michelle : « Ils sont vieux… t’aimerais vivre comme ça ? »
Ryan : « Comment ? genre devenir vieux ? Mais non ! Je ne vais pas devenir vieux ! »
C’est là que ça commence à devenir bon. Pour l’instant, c’était une conversation relativement chiante… on passe tous par des moments comme ça. Mais là, Ryan prend un virage vers l’absurde !
Ryan : « Mais il faut être con pour mourir ! »
Michelle : « Donc Walter est débile parce qu’il est mort ? »
Ryan : « Ouais ! »
Michelle : « Et qu’est-ce que tu vas faire, monsieur je sais tout ? »
Ryan : « Je ne vais pas mourir ! »
Là, il faut s’attarder sur les yeux de Michelle, ces yeux expressifs qui veulent dire « Mon Dieu mais qu’il est con… », mais elle esquisse un sourire…
Ryan garde la main et relance !
Ryan : « Et toi, tu vas mourir ? »
Michelle : « Carrément ! »
…
Ryan : « Mais vas-y, ne meurs pas ! Mourir c’est pour les nuls ! »
Michelle : « Mais qu’est-ce que tu vas faire contre ça, hein ? »
Ryan : « Je ne vais pas mourir, c’est tout ! »
Fin de l’absurdité, Ryan reprend un chemin plus sain, émotionnel. On va dire qu’il varie les registres. Il lui montre le collier qu’il a trouvé et qu’il voulait donner à Walter.
Le collier s’ouvre avec une photo de Walter et de sa femme : un très bon timebridge. Comment ne pas s’identifier, comment ne pas s’imaginer en photo avec Ryan dans un pendentif ? Il marque des points…
Michelle : « Et sa femme, regarde comme elle est belle… »
Ryan : « Donc ça veut probablement dire qu’elle est folle ! »
Regard interloqué de Michelle, en mode : « Vas-y, explique-moi cette théorie fumeuse… »
Cette théorie, vous la connaissez, c’est la diagonale de Vicky Mendoza, la fameuse diagonale de Barney Stinson : l’échelle cinglée sexy. En VO pour les puristes : la Hot crazy scale.
Ryan : « Plus une fille est belle, plus elle est tarée ! » et là, il enchaîne sur un neg pur et dur, une merveille : « ce qui fait de toi une vrai folle… »
Sous-entendu : Michelle est très jolie (il sait faire un compliment), mais doit être aussi folle ! Et elle sourit, elle est gênée, elle ne sait plus où se mettre… Elle comprend que c’est de la drague directe !
Aborder une fille dans le bus : le coup de grâce de Ryan Gosling
Et il continue son numéro, il ne lâche rien, il enfonce le clou !
Ryan : « Ce n’est pas de ta faute, tout le monde te traite de manière différente… du genre même quand tes blagues ne sont pas drôles, les gens rient… Ça doit sûrement rendre fou ! »
C’est bon, affaire réglée : Michelle lâche son SOI.
Michelle : « J’adore ta faculté de me complimenter et de m’insulter en même temps. Avec la même intensité ».
Ryan : « Mais où est l’insulte là-dedans ? »
Michelle : « Le fait que je sois jolie mais pas marrante ? »
Ryan : « A vrai dire, je ne sais pas si tu es marrante… Raconte-moi une blague ! »
Là, si elle s’exécute, elle rentre dans un processus de qualification. C’est elle qui répond au compliance test de Ryan (processus décrit par Mystery dans Revelation). Il accumule les victoires, mais la plus belle, c’est qu’elle a désormais envie de jouer !
Il a passé le moment où il devait faire toute la conversation, puis 80%/20%, ils sont maintenant à 50/50… un game rondement bien mené !
Michelle : « C’est l’histoire d’un pédophile et d’un enfant qui marchent dans les bois… ils marchent longtemps, ils s’enfoncent dans les bois, il commence à faire de plus en plus sombre… et là le gamin dit au pédophile : « Je commence à avoir peur… » et là le pédophile lui répond : « De quoi tu te plains gamin ? C’est pas toi qui va devoir repartir d’ici tout seul ! »
Observez le regard de Ryan après la blague… il est dépité. Genre « pauvre fille… » Il refuse de la valider immédiatement, il refuse de rire à sa blague de mauvais goût pour tenter de garder le contrôle de la situation, et créer une tension sexuelle évidente.
Il se marre intérieurement, mais on voit le geste qu’il fait à destination du chauffeur de bus, comme s’il voulait dénoncer Michelle au chauffeur de bus pour la livrer aux autorités !
Voilà pour ce décryptage express. Trois minutes de conversation passent super vite, mais vous voyez tout ce que vous pouvez faire pour aborder une fille dans un bus ?
Sondage express : des décryptages comme ça, on en refait ? Si vous avez des scènes cultes de vos films à me souffler, je suis preneur, et on en fait l’analyse ensemble !
Sélim
Sydney_de_MTB
24 novembre 2013 at 22:53
Une de meilleure scène de séduction au cinéma : Match Point
La scène du tennis de table avec la superbe Scarlett Johanson : Elle essaie de le déstabiliser mais lui au contraire y va franco, très tactile avec un direct game très agressif (tout comme les lèvres de la blonde). Elle continue en allumant avec une clope et un regard de bi*tche, il bronche pas, la regarde et réplique aussi net !
Elle tombera raide dingue de lui 🙂
http://www.youtube.com/watch?v=Hj9WsioJbJw
Sélim
25 novembre 2013 at 08:13
Allez ! Voilà du bon décryptage en vue !
Je garde ça sous le coude Sydney, merci beaucoup !
Alex
24 novembre 2013 at 23:15
Bonsoir à tous,
Je passe vous faire un « coucou » juste pour vous dire un grand BRAVO ! Super idée de reprendre des passages de films. J’ai adoré celui ci avec Ryan Gosling qui est particulièrement bien choisi.
Continuez ainsi !
En attente d’une suite à cette série qui ne fait je l’espère que commencer.
Sélim
25 novembre 2013 at 08:13
Je l’espère aussi Alex ! Au fond, je ne cherchais qu’une excuse pour me poser devant des films !
Oliver L.M.
26 novembre 2013 at 02:01
Salut à tous,
Cette scène de drague est vraiment bien construite (opener, timebridge, neg, etc…).
Une autre scène m’ a marqué récemment, dans le film « La rupture » (The Break-Up, 2006) avec Vince Vaughn et Jennifer Aniston.
Au début du film, Vince Vaughn utilise la technique du hot dog dans un stade de baseball, pour se faire remarquer par Jennifer Aniston et s’ensuit une séquence de séduction à la fin du match, du grand art !
http://www.youtube.com/watch?v=8sJaglGoByg
Par ailleurs, il y’ a également le film « L’affaire Thomas Crown » (1968, l’original et non le remake), dans la scène du jeu d’échec, avec une tension sexuelle incroyable (tout est dans le BL) entre Steve McQueen et Faye Dunaway.
http://www.youtube.com/watch?v=mIfu-mWUHKI
Ce film est absolument à voir pour ses scènes d’anthologie et un magnétisme d’un couple mythique auquel il est impossible de résister.
Le site ADS devrait ouvrir une rubrique Cinéma et Séduction, car le cinéma est une source très intéressante en matière de séduction.
Votre bien dévoué,
Oliver.
« Le cinéma c’est un art, la télé c’est un meuble » Jean-Luc Godard
Sélim
26 novembre 2013 at 08:58
Hello Olivier,
si tu savais… Je bosse sur un projet cinéma et séduction depuis 2009, je n’ai jamais le temps d’avancer, mais la scène du jeu d’échec = obvious !
J’avais oublié The Break-Up, il va falloir que j’y jette un oeil neuf !
Merci pour ces idées !
Nihon lover
26 novembre 2013 at 14:11
Salut Sélim,
L’abordage de Ryan marche très bien. Et ça me parle parce que j’ai déjà eu de belles réussites dans le métro et dans le bus. Même pour les plus timides ou les moins à l’aise, un facteur circonstanciel peut faire la différence : Un regard complice quand un musicien péruvien entre dans le métro et hop tu amorces la discussion avec une vanne moisie mais qui fonctionne sur le moment.
Cependant c’est parce que ce que fait Will Smith n’est reproductible que par 20% des « apprentis séducteurs » que cela m’intéresse. Pourquoi ? Parce que cela te donne un avantage sur les 80% restant qui du coup risquent de jouer « les même gammes ». Non pas que j’ai envie de devenir un clone de Will mais m’inspirer des meilleurs pour devenir un meilleur moi. Après pour avoir ce type de confiance, il faut être dans un monde à part. Monde à part mais pas mais inaccessible même si cela demande énormément de travail.
La scène de la fille qu’il prend volontairement pour une serveuse (Paula Patton) perd en crédibilité parce que c’est Will Smith. Cependant cela ne veut pas dire que c’est impossible. Les choses les plus improbables peuvent marcher. Question confiance et attitude, à mon avis. A tester mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
Gauguin
26 novembre 2013 at 23:14
Ouais, marrant le decryptage. Enfin, il faut se souvenir que c’est du cinéma.
En tout cas, c’est une excellente idée!
Tyrefeel
28 novembre 2013 at 13:31
De l’absurde ?
Dr. House !
Sur la scène en speed-dating, avec Wilson et Chase 🙂
Alex
4 décembre 2013 at 21:01
Je sais pas si quelqu’un l’a dit, mais je trouve Gosling phénoménal dans l’approche qu’il fait à Emma Stone dans Gangster Squad! Avec le fameux « No madame, I was just hoping to take you to bed.. »
Sélim
4 décembre 2013 at 21:41
On espère bien pouvoir préparer cette scène pour très bientôt Alex !
Irish
5 décembre 2013 at 18:54
Bonjour 🙂 J’ai tenté d’aborder une fille dans le bus,avec cet opener : salut,est ce que je pourrais envoyer un message à un ami ? J’ai plus de batterie et C’est urgent…
Sa réponse : Non moi j’ai plus de batterie non plus.
le problème : -elle envoyait des sms jusqu’au moment où je lui demandais… donc chelou
-elle m’avait pas l’air très réceptive ou meme joyeuse ( ca jouait un role ca ou pas ?)
Son refus m’a laissée « de marbre »,sachant que je m’attendais à une réponse positive de sa part,j’aurais voulu continuer mais après je savais pas quoi dire :/
Je me demandais ce que vous auriez fais ? Et ce que je devrais faire par la suite,si c’est possible de se rattraper ? merci beaucoup si j’aurais une réponse ^^
Tuture
26 décembre 2013 at 01:34
Tu lui fais « Fuckk biatch, fille moi ton num », nan je plaisante appart si tu veux te prendre le tel dans la gueule..
Mais déjà il faut pas aer direct comme ça, moi je regarde la fille dans les yeux et suffit qu’elle me regarde 3 secs pour savoir si tu lui plais ou pas. Et je sais pas mais tu le sens quand tu lui plaie et là tu vas lui parler et tu lui sorts, salut je t’ai vu depuis là bas et j’ai pas pu m’empecher de venir te parler, je peux m’asseoir ?.. Et là déjà tu vois c moins direct et tu peux enchainer en lui demandant par exemple son prenom et apres c’est chaqu’un a son truc, il fqut etre naturel !
Stene Flovic
28 janvier 2014 at 16:19
Je l’ai essayé cet openers a la fac voila ce que ca a donné:
(J’suis en premiere année a la fac donc j’entre dans l’amphi)
-Moi: Salut ! je peu m’assoir là? Toute les autres places sont occupé
-Ah bon? Elle m’ont plutot l’air d’etres vide
-Tu crois? T’en est sur?
-Mais tu ne l’a pas remarqué en entrant (avec un air agacé)
-En fait j’etait trop preocupé a te regarder alors c’etait faux?
-Quoi donc?
-On dit que les filles belle déteste la lecture alors que toi t’as l’air d’aimé lire (je ne sais pas d’ou je tiens ca)
-Merci
-Merci? Pourquoi?
-Pour le compliment
-Dire que t’as l’air d’aimé lire pour toi c’est un compliment? (comme si je n’avais pas compris de quel compliment elle parlait)
-Non si tu me trouve belle tu sais tu peu le dire clairement
-Attend tu ne serais pas entrain de me forcer a te dire que t’est belle?
-Euh (l’air un peu gené enfin je pense)
(Et c’est là que notre doc de droit est rentré dans la salle)
Donc je conclu avec un « Tu m’attend a la fin du cours? Parceque si je reste là je sent que tu ne pourra pas te concentré sur le cour » (avec un sourire)
On s’est vue apres la fin des cours mais ce n’est pas allé plus loin (surement parceque je suis deja engagé)
Sélim
28 janvier 2014 at 16:28
Ahah, bonne conclusion Stene. Oui, en effet, ça ne risquait pas d’aller plus loin si tu ne le souhaitais pas vraiment !
En tout cas, bien joué pour le field-test, c’est comme ça qu’on progresse !
Stene Flovic
28 janvier 2014 at 16:41
Une question : On peu partager les articles via facebook?
lex
30 janvier 2014 at 13:00
Steve : oui !
enzo
28 avril 2014 at 22:45
Je viens de nouveau de regarder le film … du coup, j’ai eu une pensée pour cet article et cette scène mythique !
Mais sinon, il se foire quand même pas mal à la fin ! Il devient trop canard, loser pathétique quoi ! Après malheureusement l’amour nous rend parfois faible !
Gatzby
24 février 2016 at 19:39
Un film qui est passé totalement inaperçu alors qu’il réunit Emma Stone et Joaquin Phoenix (her.) sous la caméra de Woody Allen et qui m’a totalement fasciné d’un point de vue séduction, lifestyle, innergame… : « L ‘H O M M E I R R A T I O N N E L » Faîtes quelque chose, je vous en conjure !