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Art de Séduire : Séduction

Avez-vous ce dangereux défaut quand vous parlez aux filles ?

narcissisme-conversationnel

Première Rencontre

Avez-vous ce dangereux défaut quand vous parlez aux filles ?

Avez-vous ce dangereux défaut quand vous parlez aux filles ?

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« Blablabla, MOI JE, je suis super, je suis cool,  youpi regarde comme je gère dans la life, sors avec moi, admire-moi. »

PAUSE. Vous venez de tomber dans le piège du narcissisme. Vous avez occupé tout l’espace, ne laissant aucune place à la fille en face de vous dans la conversation.

Ne pensez pas que ce piège ne soit réservé qu’aux mégalo qui s’aiment trop et qui ont énormément de choses à dire. Les plus réservés et timides d’entre vous commettent parfois l’erreur de trop se regarder le nombril pendant un premier rendez-vous… On vous dit comment éviter le piège du narcissisme !

« Je parle. Et je parle. Et je continue de parler. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, je suis passé en mode « moulin à paroles ». Pourquoi est-ce que ce rendez-vous se passe si mal ? Elle me regarde de plus en plus bizarrement. Ce rendez-vous est une catastrophe. Je suis timide mais j’enchaîne les phrases sans fin. »

C’est pendant un coaching en séduction que David m’a raconté cette anecdote. « Je ne savais pas que j’avais autant d’histoires à raconter. Mais ça a viré au monologue. Je l’ai senti. Mais j’ai été incapable de revenir sur le droit chemin d’une conversation équitable. Je corrige ça comment, coach ? »

On va d’abord tenter de revenir sur le mécanisme le plus important de la conversation.

La conversation c’est comme un ping-pong

Un échange. Voilà l’image que j’aime utiliser quand il s’agit de parler de conversation. Sinon, vous connaissez le mot : de dialogue, on passe à monologue. Et c’est tout de suite moins intéressant et séduisant pour la fille en face de vous.

Afin d’éviter le narcissisme de conversation, nous allons prendre une conversation simple entre deux potes pour illustrer la situation.

Jean : « Je pense que je vais changer d’appart bientôt. »

Narcisso : « Ah ouais ? »

Jean : « Yes, j’en ai marre de ce quartier, d’être au milieu de tous ces bars, je me fais vieux ! »

Narcisso : « Pourtant il est sympa ton quartier. Tu vas chercher où du coup ? »

Là, on a affaire à une conversation de soutien : les réponses de Narcisso sont des réponses d’ouverture, des réponses de support destinées à aider Jean à continuer la conversation, des réponses qui vont aider Jean à se livrer davantage. Une bonne conversation, donc.

Vous allez vite comprendre la différence dans la deuxième version de ce dialogue.

Jean : « Je pense que je vais changer d’appart bientôt. »

Narcisso : « Ah ouais ? Moi aussi. J’ai envie de bouger ! »

Jean : « Et tu irais où ? Tu sais déjà où chercher ? Je galère un peu pour ma part… »

Narcisso : « Écoute, je pense bouger plutôt vers la campagne, j’en ai marre de la ville… »

La différence est facile à trouver : « MOI AUSSI ». L’art de ramener la couverture à soi. Dans cet exemple de conversation, Narcisso réussit à voler la lumière, à changer le focus de la conversation, passant de l’histoire de son pote Jean à lui.

Ici, Narcisso apporte des réponses de rétention. Des réponses destinées à conserver la parole.

En apparence, ce n’est pas si grave que ça. Le seul souci, c’est que ça coupe complètement les ailes de Jean. Qui avait peut-être des choses à dire, et qui se retrouve le bec dans l’eau.

Plus élégant que Narcisso, doté d’une meilleure maîtrise des dynamiques sociales, il va laisser Narcisso raconter son histoire et passer après… mais il n’oubliera pas que le souci principal de Narcisso, c’est Narcisso, dont les histoires et les soucis passent toujours avant.

En y repensant bien, je me dis même que la conversation idéale devrait se rapprocher du ping-pong et non du football. Au tennis de table, une touche de balle, en première intention. Pas le temps de contrôler. Au foot, on a le temps de contrôler, de temporiser, de réorienter le jeu.

Quand on tente de contrôler la conversation pour l’orienter vers soi, on risque de tomber dans le narcissisme conversationnel.

Le narcissisme conversationnel, qu’est-ce que c’est ?

Dans son livre « The Pursuit of Attention », le sociologue Charles Derber décrit une expérience menée sur 1500 conversations. Son objectif : analyser les structures de conversation et voir comment nous manœuvrons tous pour reprendre la parole et le contrôle de la conversation, comment nous agissons tous plus ou moins subtilement pour braquer les lumières sur nous.

« Attention whores », les hommes aussi ? C’est un peu ça. Faites le test honnêtement et repensez à tous les moments où vous avez voulu sauter à pied joint dans une conversation. Repensez à tous ces moments où vous souhaitiez intervenir et couper la parole à un interlocuteur.

Si certains hommes maîtrisent mieux les conventions sociales que d’autres en n’interrompant pas leur interlocuteur, ils perdent tout de même le fil de la conversation, trop concentrés sur ce qu’ils ont à dire après…

A la moindre pause, à la moindre respiration, à la moindre faille de leur interlocuteur, ils entreront dans la brèche pour se faire entendre ! Malgré leurs bonnes intentions, ces personnes-là sont aussi atteintes de « narcissisme conversationnel ».

Une bonne conversation : passer de la compétition à la coopération

Un effort de part et d’autres est nécessaire pour réussir une bonne conversation, pour passer une bonne soirée entre potes ou un bon premier rendez-vous.

Trois ingrédients sont nécessaires pour réussir une bonne conversation :

  • De l’attention: là, c’est mon moment confessions intimes. Des premiers rendez-vous quand on est crevé, quand on a le cerveau pris par le business, c’est l’assurance d’un plantage. Quand on n’a pas le cerveau disponible pour autrui, on n’est pas là, on est dans son téléphone, on est dans ses mails, mais on n’est pas attentif. On ne saisit pas les informations qui permettraient de formuler des réponses de soutien pour alimenter le feu. Du coup le feu s’éteint, c’est soit le blanc dans la conversation soit la relance via un monologue tout pourri…
  • De l’envie et de la bienveillance: j’ai trop subi de conversation de potes (filles ou mecs) qui veulent avoir raison. Qui confondent l’art de la conversation avec l’art du débat, de la mise à mort. À quoi bon vouloir avoir raison à tout prix si c’est pour mettre tout le monde mal à l’aise ? Vous ne ressortirez pas grandi en humiliant un rival en soirée…
  • De la curiosité et de la culture: une bonne conversation, c’est aussi la capacité à articuler des idées les unes avec les autres. « Ça me fait penser à … », « j’ai lu un truc similaire sur… », « ah tiens, comme machin dans le film… » Si vous ne pouvez rebondir sur aucun sujet de conversation lors d’une soirée ou d’un date, c’est que vous avez dû vous tromper d’endroit… Il est de votre responsabilité de citoyen de garder un œil sur les grands sujets de société, pour au moins savoir de quoi les autres parlent…

Pour vous éviter de monopoliser la parole, une seule règle à retenir : les gens adorent parler d’eux-mêmes. Ça fait partie des bases de la séduction et de la conversation dont parle Robert Greene dans The art of seduction.

Si vous voulez qu’on vous apprécie davantage, apprenez à faire parler les autres, menez les dans la discussion, intéressez-vous vraiment à eux et vous verrez que naturellement vous prendrez cette place du leader qui distribue la parole ! Donnez de l’importance aux autres !

Vous vous êtes déjà pris en flagrant délit de narcissisme conversationnel ? Vous avez des potes qui ne parlent que de leur life ? Déjà été en rendez-vous avec une pipelette, un moulin à paroles ? On vous écoute !

Sélim, partisan de la garde alternée de la parole

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26 Comments

26 Comments

  1. LeBron

    3 avril 2015 at 12:29

    Très bon article. Pour ma part ça m’est déja arrivé de parler un peu trop. C’est d’ailleurs un des risques quand on cherche à éviter d’être celui qui ne fait qu’écouter, on passe dans l’autre extrême (je crois que t’en avais parlé dans un des articles d’ADS une fois mais je sais plus lequel).

    • Sélim

      3 avril 2015 at 14:12

      Très dur équilibre à trouver ! Ni trop, ni trop peu…
      Bon week-end l’ami LeBron !

  2. Bagad

    3 avril 2015 at 15:28

    Salut Sélim,

    Merci pour cet article qui tombe à pic!
    Je pense que je « souffre » de narcissisme conversationnel occasionnel, c’est à dire que parfois (voire souvent), pour maintenir une conversation, je parle de mon expérience personnelle par rapport au sujet que je traite avec mon interlocuteur/trice.

    Du coup, j’ai peur de passer pour un égocentrique alors qu’au final, je cherche juste à apporter des idées supplémentaires à la conversation.

    Est-ce que tu penses que ça peut être mal perçu? Et si on dit « moi je fais comme ceci, mais il faudrait que tu m’expliques comment tu fais cela », ça passe mieux?

    Merci d’avance 🙂

  3. Chuck_du77

    3 avril 2015 at 15:37

    Sympa comme article.

    J’étais à une époque un professionnel du monologue (genre level 99) quand je ne savais pas ce que j’avais. Je faisais que parler de moi pour palier mon manque de conversation et de confiance en moi.

    Mais depuis j’ai bien appris. Comme tu le dis Selim s’intéresser aux autres. Je pense qu’on à pleins de choses à apprendre de l’autre. En effet il est différent de nous il,
    a pas la même éducation, personnalité. Surtout sa vie n’est pas du tout comme la nôtre. C’est ça que j’adore en lui posant des questions sur sa vie ça me permet d’apprendre des choses et de vivre à travers l’autre des choses que j’airai peut-être jamais vécu.

    Ps tout mon soutien à la team et à la famille de Lex

  4. Alana

    4 avril 2015 at 00:49

    Bonsoir,

    Oui, j’ai un exemple…

    Un pote. Avec qui j’ai eu quelques épisodes d’aventures y a encore pas si longtemps. Des éléments pour plaire et être appréciable, il en a (sinon, ce serait pas mon pote).

    Mais alors, il a un gros défaut (et j’ose pas lui dire) : le Narcissisme Conversationnel.

    Globalement, ça donne ça :

    « Moi je moi je…Moi aussi hier j’ai fait…J’ai mal là. J’ai vu ça » etc.

    Et l’effet monologue, je connais tellement bien que la dernière fois,j’ai bien failli m’endormir sur le canapé. En fait, on a même plus envie de parler avec ces gens là, on a pas envie de leur raconter notre quotidien parce qu’on sait d’ores et déjà que ça ne les intéressent pas. Généralement, leur langage corporel parle pour eux :

    – Ils regardent ailleurs quand tu parles,
    – Vont faire autre chose,
    – Vont te couper la parole pour revenir sur eux-mêmes.

    Résultat, t’as plus qu’à espérer que leur monologue t’apprennes quelque chose histoire de ne pas avoir l’impression de perdre ton temps. Tu te dis qu’ainsi, t’en sais maintenant un peu plus sur le mode de pensée masculin, par exemple.

    Et pour garder une bonne image sociale de quelqu’un de poli, t’affiches ton plus beau sourire quand le mec finit par te dire : « Je parle beaucoup hein ? T’es gentille, toi, tu m’écoutes, au moins ! »

    (Ouiiiii….sauf que je m’imagine déjà ailleurs et que surtout, c’est plus toi qui viendra faire joujou là où tu sais…)

    Bonne soirée à tous !

    ps : Mes pensées accompagnent la team pour la terrible nouvelle à propos de Lex. 2015 est décidément une année bien noire…

  5. Hervey

    4 avril 2015 at 04:04

    Ahah j’ai adoré car au moment où je tombe sur l’article, j’étais en convo avec une target et je me suis pris en flagrant délit de narcissisme! Juste au bon momemnt pou redresser le cap.

    Ne le serai-je pas ici aussi ? Food to thought.

    • Sélim

      6 avril 2015 at 22:52

      Ahah, mais ici, c’est toujours OK de raconter sa life, on est là pour écouter et partager !
      Merci Hervey !

  6. Samy

    4 avril 2015 at 16:57

    C’est bien l’un de mes plus grands défauts, c’est plus fort que moi !
    C’est assez dur de calculer toutes ses réponses malgré tout.

    Mais c’est effectivement un bon conseil, à appliquer avec tout le monde, pas seulement avec ses targets !

    PS : Où est-ce qu’on proposer des sujets d’article ?

    J’ai en ce moment des difficultés avec ma copine qui est vraiment cool en tout point de vue, ou presque. Elle est trop possessive, elle veut constamment que je réponde dans la seconde qui suivent à ses milliers de SMS quotidien, que je lui donne des preuves d’amour tout le monde. Au moindre petit mou elle pète un plomb et pense vraiment que j’en ai rien à foutre d’elle alors que pas du tout. Mais ça devient vraiment chronophage, prenant et épuisant de jouer à ça. Ca fait bientôt un an maintenant.
    Que faire ?

    • Samy

      6 avril 2015 at 00:05

      Tout le temps* à la place de tout le monde.

    • Sélim

      7 avril 2015 at 00:13

      Mets les choses au clair avec elle.
      Elle n’a peut-être pas de vie, mais toi oui.
      Sinon, dis-lui de poser ses questions à Google, ça marche pas mal 😉

    • Samy

      8 avril 2015 at 00:14

      Paradoxalement, elle a une vie plus remplie que moi… : S Si je la rembarre, elle doute vraiment de mon amour au point d’en être déprimée. Genre elle perd son enthousiame, etc.

      Mise à part ce défaut je l’aime bien. J’ai bien l’impression que ce soit pathologique plus qu’autre chose, mais je trouve ça dommage de tout gâcher pour ça. C’est pas l’envie qui m’en manque de la rembarrer, mais alors elle pense vraiment je la délaisse et que je ne l’aime pas vraiment, etc…

  7. artemix

    4 avril 2015 at 17:56

    haa merci pour cet article, réel prise de conscience ! Je me concentre tellement pour mener une conversation cool que je parle que de moi. Nouveau poit a travailler je pense que ça en a fait fuir une récemment :/

    • Sélim

      7 avril 2015 at 00:14

      Toujours un vrai problème : on ne s’en rend compte qu’après 🙂
      Good luck artemix !

  8. florian

    5 avril 2015 at 19:14

    Pour ma part je préfère mettre la fille a l’aise dans le cadre de rencontres organisées.
    Je me présente je lui demande comment elle va être je fais une accroche sur le contexte puis selon la direction prise je fais parler d elle. Puis ping pont genre ah ouais ru aimes va ? Tu connais va ?

    Tu fais pareil selim?

    Sinon rien a voir mais la pub Lacoste est sensationnelle !

    • Sélim

      7 avril 2015 at 00:16

      En ce moment, je ne fais plus rien : je tombe sur des filles qui me fuient car elles ont déjà vu ma tête à la télé… Trouver l’amour quand on est coach en séduction : hardcore 😉

  9. drilouche

    5 avril 2015 at 23:10

    Salut!
    L’article est très intéressant. Il y a une chose qui est ULTRA vrai dans le narcissisme: dans un groupe , il y a moi, Moi, et MOI. Il m’est arrivé une fois de monopoliser la conversation, et, manque de bol, autour de la Table de la « discussion », il n’y avait que des femmes, des amies dignes de faire pleurer les hommes… Ma faute? ÉVIDEMMENT. Moi contre le pouvoir de la gente féminine… je n’avais pas les armes pour me défendre, pas l’attitude… Alors je cassais l’ambiance en ramenant tout à moi, en parlant de ce qui me dérangeait, de ce qui me plaisait; et je provoquais ces femmes jusqu’à ce qu’elles me considètent comme un être insupportable. Cet épisode m’avait servi de leçon. Et je ne le regrette en aucun cas, car j’ai APPRIS!

    Ce que je veux dire (Et je m’adresse à tous mes confrères et toutes mes consoeurs), c’est que le narcissisme conversationnel, comme le narcissisme dans sa globalité, fait apparaître des miroirs tout autour de vous. Dès que vous vous voyez à la place des gens qui vous font face, arrêtez tout de suite: cassez ces miroirs! Même s’Il y a des personnes autour d’une table qui essaient de vous « dominer » par leur discours, laissez-les croire à leurs paroles, et observez juste l’ambiance qui s’installe. Et à ce moment-là, vous comprendrez pourquoi les filles aiment qu’on s’intéresse vraiment à elle, sans émettre 5-6 « moi » par phrase: moins on parle de nous, plus la femme s’intéresse à nous. On s’intéresse à elle au bon moment, et elle s’intéressera à nous aussi; ça rejoint parfaitement l’image du ping -pong! Sauf, que de notre côté, on instaure en même temps un mystère quand on fait en sorte que la femme (aussi belle et intelligente soit-elle) commence à nous poser des questions. Si elle le fait, que croyez-vous qu’il fasse faire? Retomber dans le narcissisme, trouver un entre deux? Un juste milieu? Je vous laisse le plaisir d’y répondre, si l’envie vous vient.

    Bonne soirée Et joyeuses Pâques!

    • Sélim

      6 avril 2015 at 22:39

      Hello l’ami,
      je crois que ce site, parfois, j’ai envie de l’appeler « equilibre.com » 🙂
      Toujours viser l’équilibre dans une conversation, ça marche pas mal !
      Take care !

    • drilouche

      8 avril 2015 at 00:01

      Salut!
      Merci. L’équilibre, c’est un mot super important, que ce soit dans le domaine du ping pong, de la séduction, de la conversation, ou d’une marche sur un fil au-dessus du vide ^^. J’appliquerai ce principe avec plaisir :).
      Juste une question… Est-ce que tu as été narcissique à une époque, bien avant que tu sois coach en séduction? Et, si oui, y as-tu remédié par toi-même?
      Bonne soirée et bon repos!

  10. Zac

    6 avril 2015 at 21:23

    Moi on me dit souvent que je suis narcissique ,que je m’aime trop .. je sais que je plait et sa m’est monter a la tete ..sauf que le narcissique et bien les femmes n’aimes pas sa ! Et le probleme c’est que je sais pas comment faire pour éviter de m’auto-complimenter etc… HELP

  11. Camille Dewaele

    8 avril 2015 at 11:54

    Très bon article, comme d’habitude Sélim!
    Cependant, je pense que même si le principe est simple à intégrer, j’aurais (et je ne suis certainement pas le seul) quelques problèmes je pense pour l’intégrer. C’est à dire qu’étant de prime abord, pas vraiment le canon masculin dont rêvent ces dames, je me suis toujours trouvé obligé de mettre en avant ma personnalité, et effectivement pour peu que je sois face à une fille peu bavarde, je monopolise parfois la parole…
    Je n’ai pas encore réussi à trouver un juste milieu, car je pars du principe que pour éveiller un intérêt, il faut que je lui montre qui je suis, et sinon je tombe rapidement dans le rôle de la bonne copine qui écoute ses problèmes dont je n’ai que foutre…
    Donc ma question est simple, pour ceux qui ne peuvent jouer que sur leur personnalité, comment ne pas donner l’impression de tirer la couverture à soi?

    • Sylvain

      9 avril 2015 at 11:08

      Bonjour Camille,

      Tu sais, la conversation a quelque chose de magique. Plus on donne à notre interlocutrice l’occasion de parler de choses qui la touchent, plus elle aura l’impression que la discussion a été intéressante. Je te suggère donc de l’inviter à se dévoiler en lui posant des questions originales et en rebondissant sur la conversation. C’est comme ça que tu pourras mettre en valeur ta personnalité différente sans donner l’impression de cannibaliser la parole. Parle lui de son dessert préféré, de son livre de chevet ou de son prochain voyage, oublie les sujets bateaux et laisse la dérouler la conversation. Les sujets ne manquent pas. Si tu te sens hésitant, je t’invite à consulter nos nombreux articles sur l’art de la conversation. Un peu de confiance et les résultats suivront 😉

  12. Lectrice Fantôme

    13 avril 2015 at 17:35

    Salut salut !
    J’ai besoin d’un conseil, je t’explique donc ma situation. Pardonne-moi d’avance pour ce long pavé, j’ai tenté, mais c’est trop compliqué pour être raccourci… Ça fait quelques mois que j’ai une relation bizarre avec un mec puceau, pas du tout intéressé par les filles ni même le sexe, chrétien et qui a de grands principes… Nos débuts : jeux de regard, abordage, phone game, KC au 2ème rendez-vous (et ceux qui ont suivi), FC au 6ème. Depuis ce FC, Monsieur me dit qu’on a fait ça trop vite, que dans ses principes il n’admet même pas un câlin ou petit bisou avant d’être en couple (et être en couple, pour lui, ça passe par une déclaration d’amour). Pendant les mois qui ont suivi, j’ai continué à le voir chaque semaine 5-6h, mais je devais mendier à chaque fois pour avoir un smack rapide avant de partir. Puisque je connaissais ses principes, je me suis dit au bout de 5mois que c’était certainement un loveur, qu’il fallait que je change de stratégie et opte pour la romantique, avec déclaration (soft, sans hyperbole ou truc théâtral, mais très claire tout de même) : grave et grossière erreur, je me suis pris un vent monumental. Monsieur ne veut pas sortir avec moi car il n’est pas amoureux, et ne se projette pas dans le futur avec moi (bien que, il me le répète souvent, il me trouve à la fois belle et intéressante). Je sens des points positifs qui me poussent à m’acharner, à ne pas nexter.

    La clé du problème est donc : le faire tomber amoureux. En sachant que j’ai déjà clairement montré mon intérêt et mes sentiments, donc abattu toutes mes cartes, et que ça n’a eu aucun effet…
    Pas de réaction de sa part si je me montre tactile avec d’autres mecs ou publie des photos avec eux. FO déjà tenté sur court terme et inefficace. Impossibilité complète de prizing (il n’a jamais proposé un seul rdv, n’a jamais envoyé un seul message en premier, mais répond à tous mes messages sans exception et accepte toutes mes propositions de rdv sans exception, et ça depuis le début). En gros, si je veux le voir ou lui parler, il accepte toujours, mais si je ne fais rien lui non plus.
    Bon point : il ne me considère pas et ne me considèrera jamais comme une amie, ce sera toujours plus que ça entre nous, il me l’a assuré : pas de risque de FZ.

    BREF : que faire ? (Sélim, si tu trouves la solution à mon problème, je te vouerai un culte pour toutes les années à venir. Idem pour Eros ou tout autre coach qui passerait par là…)

    • Sylvain

      14 avril 2015 at 01:18

      Salut lectrice fantôme,

      C’est un homme puceau ou bien il y a eu un FC au 6ème date ? Bref peu importe, parfois pour faire fonctionner une relation, il est nécessaire d’en faire moins. Maintenant que tu lui as clairement fait part de tes sentiments et qu’il t’a répondu qu’il n’était pas amoureux, ta meilleure option est d’en faire moins pour lui donner envie de s’impliquer. Pas besoin de quémander des smacks ou de faire d’autres déclarations. Fais comme si tu avais compris le message, laisse la seduction explicite de coté et utilise d’autres armes quand tu le vois. Ton travail consiste maintenant à innover et à essayer de le surprendre, à l’accompagner dans ses projets et à rentrer dans son monde pour te rendre indispensable. Bonne chance!

    • Lectrice Fantôme

      14 avril 2015 at 13:44

      Salut Sylvain (qui es-tu, d’ailleurs ? ^^),

      J’ai essayé de simplifier en disant juste FC parce que c’est compliqué à expliquer… Clairement : je l’ai sucé et il m’a léchée, mais au moment fatidique, il a donné un prétexte débile parce qu’il était paniqué, et ça s’en est arrêté là. Donc oui, puceau. Selon ses potes, certaines jolies filles tentent de lui sauter dessus en soirée, mais il les repousse violemment. Il y a d’une part ses principes religieux, et d’autre part, un désir sexuel très faible et une peur de la performance, un certain malaise…
      Bref, pour ce qui est d’arrêter la séduction explicite, je m’en doutais déjà. Mais qu’est-ce que c’est que les « autres armes » : du push/pull, de la taquinerie, des regards insistants, une tension sexuelle verbale subtile ? Tout en lui proposant des sorties et des soirées originales, en lui présentant du beau monde ? (Il a l’air de baver beaucoup sur mon lifestyle, il s’étonne toujours de ma réussite scolaire et dans mes passions, du nombre de gens à qui je dis bonjour dans la rue et des serveurs qui me font la bise et savent ce que je commande). Et ce qui me semble plus compliqué : comment gérer avec le fait qu’il n’envoie jamais de messages en premier et ne propose jamais de rendez-vous, en sachant qu’il accepte toujours ? Est-ce que, pour me rendre indispensable, je dois parfois lui téléphoner pour discuter le soir avant de dormir et demander à le voir de plus en plus souvent pour qu’on se rapproche (en gros, prendre toutes les initiatives tant qu’il réagit positivement, et arrêter seulement si je le sens refroidi), ou au contraire, me laisser désirer et attendre qu’il fasse un premier pas de temps en temps, quitte à ce que ça prenne un mois (le rythme où il voit ses potes) ?…
      (Merci beaucoup de m’avoir répondu !)

    • Van Grenon

      31 mai 2015 at 21:22

      Votre cas est spécial… Selon moi, votre petit ami a vécu une expérience traumatisante (en amour, mais peut-être aussi de la violence ou quelque chose d’autre…). La résultante de ceci est qu’il n’a guère confiance en lui, et qu’il se remémore cette expérience humiliante lorsqu’il est question de faire l’amour. Il est potentiellement allé dans la religion afin de tenter de trouver un quelconque soutient émotionnel à ces pensées qu’il ne peut s’empêcher de remuer… C’est probablement pourquoi la religion est aussi présente chez lui…

      La meilleure chose à faire, c’est d’en parler avec lui, de lui demander de vous en parler. De lui dire que vous lui offrirez une oreille attentive et que vous ne le jugerez pas, que vous vous efforcerez de le comprendre et de l’aider.

      C’est selon moi la meilleure chose à faire pour le moment. Si vous avez des questions, n’hésitez pas, posez-les, il me fera plaisir de vous répondre…

      Cordialement,
      Van Grenon

  13. papico

    16 mars 2016 at 11:34

    moi,mon problème Est que je parle avec la fille mais elle ne répond pas.comme si elle avait peur de moi.elle reste scotcher sur son portable,je le fixe mais elle me fuit du regard.je ne comprend pas

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