Top 5 des rencontres ratées sur internet
Faire des rencontres sur Internet permet de faciliter les approches, de briser les barrières de la timidité et de multiplier les rencontres. Mais tout cela n’est pas sans risque.
Nombre d’entre nous ont déjà connu des mauvaises surprises : il ou elle avait des photos arrangées, ne sait en réalité par s’exprimer, est garni de tics et de tocs, s’avère être un(e) pervers(e) en puissance ; Tout ces ratés où vous avez rêvé de fuir : En voici mon propre top 5…
Et pour couper court aux détracteurs, j’assume l’entière responsabilité de ces rencontres perdantes, que j’ai cherchées, courant après une aventure, une belle surprise, et plus généralement, ma médiocrité assumée…
N° 5 – MURIEL – La fausse MILF (Mother I would Like to Fuck)
On connaît tous le principe de la Milf, fantasme naissant à l’adolescence avec la mère d’un copain ou une prof de géo aux mini-jupes intrigantes. Muriel en est une belle. Parfaite, même.
Sur sa fiche, elle dévoile sans détour ses yeux vert, ses cheveux coupés courts, ses interminables jambes bronzées, un beau sourire et annonce fièrement ses 33 ans. Seule ombre au tableau : une gamine de 8 ans qu’il ne faut pas croiser… Je cours !
Mais sur le lieu de rencontre, je ne trouve pas Muriel. Et pour cause, elle a menti de 16 années qui ne l’ont pas épargnée. Avec sa tête de Guernica, j’ai envie de lui avouer que le lifting à répétition, c’est mauvais pour la santé ! Correction oblige, je me tais et lui paye un godet.
La lumière plongeante du bar insiste sur ses joues tombantes de bulldog et ses seins en gants de toilette. Quand elle se lève pour aller aux commodités, je vois son ventre flasque dépasser de son débardeur et devine par où le bébé est passé. De toute évidence, ce n’est pas sa photo que j’ai vu sur le site.
Je pourrais m’enfuir en son absence mais je préfère me désister comme un homme. C’était sans me douter qu’elle allait me faire changer de table et me coincer contre la banquette.
Je me retrouve dans Sin City, avec Marv’ en face de moi : Vingt minutes d’un interminable interrogatoire sur ma vie privée alors que ne je rêve que de me casser. Lorsque nous quittons enfin le bar, j’essaye de prendre mon chemin mais elle me retient par le bras : Non, dit-elle, ce soir j’te kidnappe !
Grand moment de panique. Comment lui dire que ça n’est pas possible ? Faut-il être grossier ? Faut-il être odieusement honnête ? Faut-il fuir en courant ? Aucune des solutions n’est à mon avantage. Éternel moment où l’on se demande toujours : Mais qu’est-ce je fous là, moi ?
N° 4 – CHLOE – La nymphomane qui se retenait
On en a tous rêvé. Internet l’a fait : une nymphomane, une vraie. Bon, ce n’est pas aussi simple que sur Canal + : il faut tenir le rythme, arrêter la clope, reprendre les pompes et se tenir disponible à toute heure mais c’est l’euphorie quand même.
La rencontre s’annonçait déjà intéressante. Elle avait refusé de me voir jusqu’à cet appel à 2h du matin, pour me demander si elle pouvait débarquer. Plusieurs mois filent avec passion et raison. C’est torride, moite, et parfois violent.
J’accepte ses petits travers sexuels : les pèches dans la gueule pour se faire respecter, les ordres au plumard et les insultes durant l’acte. Je refuse de l’échanger ou de la cogner. Mais ça ne nous empêche pas de vivre quelque chose de vraiment intense et surtout, de sincère… Que je crois.
Car vers la fin de l’été, je commets l’erreur de prendre une semaine de vacances à la mer… sans elle mais avec mes potes ! Au menu, bières, surf et virées en ville.
Et tout droit sortie de nulle part, c’est la colère féminine qui me percute de plein fouet avec soudainement, des doutes sur ma fidélité et un harcèlement quotidien. Au bout de 10 appels par jour, je dis stop. Je rentre. On règle ça.
Elle s’excuse, avoue qu’elle m’aime, puis qu’elle m’a trompé mais que là, ça ne comptait pas. Comme je ne sais pas trop quoi en penser, je prends un peu de recul et essaye de comprendre le pourquoi de la chose. C’est là qu’elle admet faire semblant depuis 6 mois.
Depuis le début, elle voulait plus de présence, plus de sentiments, plus de moments… Humainement, elle avait fait semblant. Et sexuellement, je me demande encore…
N° 3 – J## – La comédienne Névrosée
A l’instar d’Isabelle Adjani, les actrices ont toutes subi un traumatisme « qui inspire leur création ». Et lorsque ce n’est pas le cas, elles en inventent un. Dès lors, la pneumonie de Lulu, tortue de 71 ans, devient un événement capital, au même titre que le décès de Jeannot le lapin, animal de compagnie jusqu’à ses 8 ans !
Ajoutez à cela l’influence des dialogues des mauvais films dans les années 90, et vous approchez d’un caractère exagéré, surfait. Au début, on ne s’en rend pas compte. C’est une rencontre internet comme une autre avec, dans la discussion, des pointes de lyrisme un peu surréalistes mais ça fait son charme.
Ça lui donne même un certain cachet engagé. Et puis très vite, ça devient presque grotesque : une relation, ça n’est pas une comédie Disney.
Une nuit, après l’amour, il y a eu cette phrase devenue culte à propos de son métier : « Je ne joue pas, je suis. Mais je ne suis plus quand je joue, j’incarne. Puis je transcende. C’est chimique, pas physique ».
Plus tard, je réalise qu’elle fait quand même vachement référence au Prince Charmant, aux Rêves Bleus et aux autres inepties roses bombons signées Disney. J’en passe et des meilleures comme la capacité de confondre Giscard avec un chef d’Etat africain et finalement, je décide de clore les festivités.
Seulement elle n’est tout simplement pas… d’accord !! Et dès lors, j’attaque la rupture la plus longue de ma vie. C’est un peu comme si je lui avais remis ma démission, et qu’elle l’avait refusé !
Deux heures sur le trottoir à répéter les mêmes mots, les mêmes explications. Une heure dans le métro, à me faire engueuler et pourrir devant tout le monde (la sécurité a songé à nous embarquer). Puis trente jours, à subir ses foudres par téléphone et enfin, une conversation « adulte » pour mettre les choses au clair.
Sans détails, la conversation dure 58min d’agonie au terme desquelles elle peine encore à comprendre les sens des mots « fin », « rupture », « stupide » et « mauvaise actrice »… Des mots durs, certes, mais sans lesquels elle n’aurait vraisemblablement jamais raccroché…
N° 2 – LARA – Une DS nommée Goebbels
Lara a 36 ans. Elle est petite, très maigre, mais compense avec un merveilleux petit minois. Elle me drague sur internet depuis une semaine et ses propos sont des plus explicites. Quand elle m’appelle, sa voix est à la fois douce et suave. Elle veut du sexe et rien d’autre.
Célibataire, je saute sur l’occasion et attend son invitation, qui tombe une nuit, à l’improviste, sur les coups de 2h. Travaillant à mon compte et vivant à 10min de chez elle, je ne me fais pas prier.
Première bonne surprise, Lara est fidèle à ses photos. Seconde bonne surprise, elle est aimable et très accueillante dans ce petit ensemble nuisette en soie blanche. Troisième bonne surprise, le canapé lit du salon est déplié, le chauffage monté, et la couette grande ouverte.
Petit bémol, j’aperçois un sachet de capote éventré dans un sac plastique servant de poubelle dans la cuisine. Et sur ce, elle rajoute qu’un de ses amis vient de s’en aller. Ambiance… Mais de toute évidence, je ne suis pas venu jouer au Monopoly.
Très vite, sur un ton autoritaire, elle me demande d’enlever mon t-shirt, puis mon jean. Ça me fait sourire ces ordres martiaux mais je m’exécute, bien qu’un peu perplexe. On pourrait prendre un verre ?, me dis-je. Elle me demande d’enlever mon boxer. On pourrait peut-être s’entre-déshabiller ?, pensais-je.
Elle me demande de m’allonger pour qu’elle s’occupe de moi. On pourrait peut-être… Non. A ce stade, un homme ça ne pense plus ! Ça laisse faire. Et je dois reconnaître que les préliminaires imposés, c’est ardent.
Enfin jusqu’à ce qu’elle cesse subitement pour aller prendre une petite boîte d’où elle sort un fouet, des menottes, une chaîne et le collier qui va avec. Petite panique. Toute petite panique…
– Tu as déjà couché avec une DS ?, demande-t-elle…
– La voiture ?
Elle n’aime pas mon humour et répond aussi sec :
– Une Dominante / Soumise !
Au secours !
N° 1 – LEÏA – Harcèlement (le film)
Comme je travaille dans l’audiovisuel, les comédiennes, je ne peux pas les éviter. Pourtant, je sais qu’il ne faut pas, hein. Je sais que c’est dangereux. Mais parfois, on ne réfléchis pas avec le bon organe.
Trois mois de relations auront suffi à réaliser la personnalité instable de Léïa, qui cumulait des syndromes bipolaires, hypocondriaques, maniacodépressive, mythomane et la Princesse Attitude.
Elle se levait à 7h. Moi à 14h. Mais je me réveillais tout de même pour lui faire un café, un baiser, voire l’accompagner en voiture jusqu’à la gare. Lors d’une semaine un peu rude au travail, j’ai sacrifié ces réveils conjugaux et ai commencé à sentir souffler la tempête sentimentale.
A l’entendre, plus aucun effort n’était à sa juste démesure et je ne réalisais soudainement pas la chance que j’avais de la fréquenter. J’essaye d’atténuer sa colère mais rien n’y fait. Alors je décide de tout arrêter.
Comme elle est comédienne, elle refuse évidemment mon abandon : C’est à elle de décider. J’insiste, et faute d’être entendu, finis par disparaître.
Ce fut sans imaginer que durant deux mois, elle allait m’espionner dans la rue, suivre ma sœur, et m’envoyer un courrier des cœurs. Extraits choisis :
Message N° 1 de Léïa :
J’aurais aimé prendre de tes nouvelles, savoir comment tu vas et si tu es heureux à présent. J’espère à bientôt, Léïa, qui t’embrasse.
Sans réponse
Message N° 2 de Léïa :
Tu croyais que je t’avais oublié ? J’t’ aurai connard. Tu me lis bien ? Tu seras avec moi ou avec personne !
Sans réponse
Message N° 3 de Léïa :
Cher Charly, je voudrais que tu sache combien tu as compté pour moi, dans ma vie, dans mon lit, dans ma chair.
Sans réponse
Samedi – Pas de Mail de Léïa : Une lettre non timbrée dans ma boîte avec à l’intérieur, un As de Cœur, un As de Pique, des poils de chat, et quelques brindilles. Je mets le tout à la poubelle.
Message N° 4 de Léïa :
Je t’aurai. Toi et les tiens. Je vais t’égorger, façon mouton ! T’es finis ! J’vais te crever, raclure de bidet !
Sans réponse.
Ses lettres d’amours furent plus longues et explicites mais je crains qu’à part la police, personne n’ait plus vraiment envie de les lire…
Ainsi, à celles qui s’étaient déjà retrouvées dans l’article précédent comme aux autres, je ne peux plus qu’adresser mes plus tendres pensées, et mes sincères excuses de probablement être… l’enfoiré affectif que je suis.
Paul B.
davidou94
13 mars 2009 at 21:06
Pas mal l’article, mais comment fais tu pour toutes les rendre aussi dingue de toi, surtout la dernière…ça me plairait ça!
En tout cas elles sont extrême tes histoire, j’avais jamais vu ça lol, et si tu remarque beaucoup de fait se passe à 2h du mat…
Benj
14 mars 2009 at 11:31
j’ai pas appris grand chose, mais cet article aura eu le mérite de me faire bien rire.
surtout le passage avec la DS , la voiture ? lol
Seb
14 mars 2009 at 11:42
tiens, j’ai du rencontrer la même Léïa ! ;o) 1 an pour m’en débarrasser… (et quelque chose me dit qu’elle me reserve encore des trucs…) elle se croyait irresitible, que tout les hommes ne feraient pas la finne bouche avec elle, cependant, ça reste le pire coup de ma vie… une vraie poupée gonflable et gonflante… 😀
davidou94
14 mars 2009 at 14:24
vous m’intéressez, moi je veux bien en savoir plus et si je peux vous en débarrasser :p
sam17
14 mars 2009 at 15:21
Ca fait chère l’abonnement à 40 boules par mois pour ça !
Bob l'éponge of the dead
16 mars 2009 at 02:11
Mais quel bonheur cet article, je n’ai pas vécu exactement les mêmes histoires, mais ça y ressemble étrangement.
MARC
17 mars 2009 at 21:35
un As de Cœur, un As de Pique, des poils de chat, et quelques brindilles.
tient dont elle était harcelantes c’est une histoire vrai tout ca ??
a+
AC
24 mars 2009 at 21:41
L’auteur a vraiment un problème de zizi…
Lapincoquin
29 mars 2009 at 00:23
Va falloir se caser sérieusement, à se rythme il va tomber sur des filles encore plus étranges :-p
Roberto
9 avril 2009 at 20:55
Ahahahahahahah ca ma trop fait rire surtout la derniere fille x’DD aa mais faut que tu continue de raconter tes rencontre foireuse! c’est trop hilarant! lool
Thomas
7 juillet 2009 at 10:32
Tu ne dis pas si ce genre de rencontres est fréquent… si oui… t’es tu interrogé sur tes choix ? :-).
C’est le genre d’histoires qui arrivent cela dit… quand on ne fuit pas assez vite !
Aum
2 janvier 2010 at 22:48
Debutant sur adopte un mec, je viens de me retrouvé dans ce genre de situation (je n’avait pas tout ces conseils), une fille sympa, pas mal, je l’aime bien, on s’echanges des cochonnerie, elle se touche a la cam, on echange les num pour une relation libre (60 borne)et la, cauchemard, un melange, de nympho (trés chaude) harceleuse, HYPERaffective elle veut venir chez moi ce weekend, elle me surveille pour voir si je me connecte sur adopteunmec, me fait des scénes si c’est le cas . Alors, s’il vous plait, Charly ou tout autre, vous qui etes surement plus experimentés que moi en drague interet, comment m’en debarrassé, je veut dire comment la faire me fuir, la saoulé, la gavé, passer pour un « relou », et plus celui qu’elle « adore trop fort » ou qu’elle « aimerai sentir en elle ».
Merci beaucoup
lex
3 janvier 2010 at 14:22
Aum : la quitter ?
le lion
17 avril 2010 at 12:43
mdrr à chacunes des histoires … je pense que la pire est la DS … ou la fausse milf aussi ..
rafc qui essaie de se soigner
21 août 2011 at 20:32
Moi aussi j’ai bien ri ,
ca me rappele une certaine femme que j,ai rencontré 1 fois que j,ai meme pas embrassé sur joue tellement elle etait stressée et stressante. Elle m’a harcelé au tel pendant 2 semaines jusqu’a ce que je la menace de faire mettre ma ligne sur ecoute et de la trainer en cours lol.
Et aussi cet autre que j,ai vu a 2 am qui faisait 5 pied 250 lbs et avec plus de moustache que j’en ai , oh doux souvenir lollllll
Disk
14 mai 2012 at 02:03
Ça fait peur dis donc. Moi à part des filles qui considéraient qu’on était ensemble avant même de s’être vue, des filles inintéressantes, ou avec qui ça n’a tout simplement pas marché, j’ai pas eu affaire a trop d’horreur.
Parmi ça, mon pire : Une fille qui veux tout décider, qui refuse d’aller vers ou je comptai l’emmener, qui veux aller voir ses trucs, qui râle, avec un comportement très fille à papa. Mais bon j’ai pas fini avec voilà tout (je regrette même encore de lui avoir payer un thé à la menthe Oo)