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Art de Séduire : Séduction

Storytelling et Séduction : comment bien Raconter une Histoire et Fasciner les Filles ? (et les foules !)

Technique de drague

Storytelling et Séduction : comment bien Raconter une Histoire et Fasciner les Filles ? (et les foules !)

Storytelling et Séduction : comment bien Raconter une Histoire et Fasciner les Filles ? (et les foules !)

How-I-Met-Your-Mother

On continue notre série sur les articles liés à la conversation. Pour être intéressant aux yeux des filles, vous devez d’abord vous intéresser à divers sujets, pour avoir des choses à dire.

Et ensuite, concrètement, comment ça se passe ?

Maintenant que vous savez « quoi raconter », nous allons aborder plus en détail la question du « Comment raconter une histoire » et « comment se raconter sans se la raconter ».

Les bases du storytelling au service de votre séduction, c’est parti !

On aime tous les bonnes histoires. Drôles ou tristes, on va tous au cinéma ou au théâtre pour regarder un spectacle qui nous fait rire, qui nous fait pleurer ou qui nous met dans un état d’esprit particulier.

J’ai passé des heures devant la télé à regarder des films de karaté et la saga Rocky. A la fin de chaque film, on se mettait des mandales, on rejouait des scènes avec mon frère parce que l’histoire était bien racontée, on avait envie d’être le héros, on avait envie d’être comme lui.

Une histoire bien racontée donne envie… vous voyez où je veux en
venir ? Une bonne histoire doit donner envie aux filles de mieux vous connaître, de passer plus de temps avec vous.

Prêt pour la leçon de storytelling ?

Les bases du storytelling

Une bonne histoire a un début, un milieu et une fin. Comme Retour vers le Futur, Batman, Matrix, comme le Parrain, comme Star Wars (3*3), Le Seigneur des Anneaux, Hunger Games et les Fourmis.

Mais j’oubliais… Vous ne pouvez pas vous lancer comme ça. Votre intervention, votre histoire doit avoir un lien logique avec ce qui vient d’être dit. On vous prendra pour un fou (ça nous arrive souvent) si vous passez du coq à l’âne.

C’est le fameux « Sans transition » de PPDA aux Guignols de l’Info. Quand vous passez d’une histoire à une autre, la fille ou le groupe en face de vous perdra le fil. [Si vous voulez en savoir plus, relisez l’article sur la technique des conversations multiples !]

Gardez en tête l’image du FIL. Comme une pelote de laine. Votre but est de dérouler la pelote de laine de la conversation de la manière la plus fluide possible, sans à-coup, sans coupure. La fille en face de vous doit ressentir cette impression de naturel, de fluidité.

Comment bien enchaîner un sujet de conversation ?

Le sujet de conversation A touche à sa fin. Ni elle ni vous n’aurez bientôt plus rien à dire dessus. Vous avez très peur de devoir gérer un blanc dans la conversation ? Pas de panique.

La pire erreur : le « Et sinon ? » qui montrerait que vous êtes vraiment mal à l’aise et que vous ne savez pas comment passer à autre chose. C’est un peu maladroit.

Exemple :

Sujet de conversation A

Vous : « J’ai vécu toute ma vie à Strasbourg… jusqu’à maintenant !
Et toi ? »

Elle : « Mon père a repris une boulangerie avant ma naissance. Et du coup je suis restée à Dijon jusqu’à mes 18 ans. »
Vous : « Et sinon, tu aimes bien la house ? »

Vous le voyez, on passe de A, le sujet de conversation sur les villes à B, la musique sans aucune transition. Comment formuler une transition intelligente ?

Exemple 1 :

« Ah Dijon ! Génial, mais c’est pas un peu petit Dijon comme ville ? J’avais un pote clubbeur qui m’a dit que c’était la mort pour les oreilles là-bas… A part la moutarde et Vitalic, pas grand-chose qui vient de Dijon, non ? Tiens, en parlant de Vitalic, tu aimes bien la house ? Tu connais ? »

Exemple 2 :

« Ah Dijon ! Génial ! On m’a dit qu’il y avait un bar en particulier qui faisait des mojitos de folie ! Le problème, c’est que j’adore les mojitos mais pas trop la musique latine, je suis plutôt house. Et toi, tu as quoi dans ton Ipod en ce moment ? Tu aimes bien la house ? »

Voilà, ça, ce sont deux exemples de transitions travaillées. Elles permettent de faire le lien entre le sujet de conversation A et le suivant, le B. La mécanique à comprendre est simple : vous ne devez pas briser le fil !

Un début, un milieu, une fin et un héros !

Votre histoire, nous l’avons vu plus haut, doit donner envie. Donner envie de rire avec vous, de vous suivre dans de folles aventures, et pourquoi pas de coucher avec vous.

Normalement, c’est votre wingman qui assure la fonction DHV. Mais parfois, il est absent, ou est parti draguer de son côté. La séduction consiste alors à vous vendre sans vous vanter.

Quand vous racontez une histoire pour vous mettre en valeur, suivez cette trame :

  1. Le héros est face à une épreuve.
  2. Le héros résout son problème, triomphe de ses adversaires.
  3. Le héros retourne à une vie normale, mais transformé, il a appris des leçons.

Je vais partager une histoire que j’adore. Celle de l’histoire de la vie, ce cycle éternel. Avec un brin de sexualisation dedans…

Comment je l’introduis ?

Moi : « Ah j’adore tes crampons. Euh, tes talons, ça va, tu ne joues pas au foot. Enfin tu n’en as pas l’air… J’imagine bien une fille en robe et crampons, en train de défiler sur un podium… »

Elle : « Ca glisserait trop sur un podium… Tu vois toutes les mannequins qui se vautrent pendant les défilés ? On galère déjà trop avec nos vestiaires de filles, on ne va pas non plus mélanger des chaussures de sports de mecs, non ? On se pose toujours mille questions sur la manière dont on doit s’habiller… »

Moi : « Attends, vous n’êtes pas les seules ! L’autre jour j’ai eu un vrai problème de fille moi aussi… je ne savais pas comment m’habiller parce que j’avais deux événements opposés à deux heures d’intervalle… »

Voilà ma transition. On a parlé de plein de trucs avant, et là je lui fais un compliment sur ses talons. Compliment qui me permet de continuer sur le problème à venir, l’étape 1.

Elle : « Vas-y raconte… »

Moi : « Tu vois, un matin je reçois un mail de mon pote Fabien… Il avait trompé sa copine en week-end et tous ses potes l’avaient félicité par mail… Pas très très gentleman comme attitude… Et sa copine avait les codes de sa boîte mail… Incompréhensible, je sais… Du coup, elle l’a viré. Ils vivaient ensemble depuis dix ans et avaient deux gosses… Le coup dur…

On devait le faire sortir de chez lui le jour-même… Le pire, c’est qu’après le déménagement de Fabien, je devais enchaîner avec le mariage de Guillaume ! »

Voilà mon épreuve exposée, l’étape 1 : comment je fais pour porter des cartons de beau matin et enchaîner avec un mariage avec aucun temps de pause possible ?

Remarque conversation : dans l’étape 1, je donne plein d’éléments pour pouvoir poursuivre la conversation dans d’autres directions. On pourra enchaîner sur :

  • Le sujet de l’infidélité
  • Le fait de partager ses « exploits » avec ses potes
  • Le fait que sa copine possède ses mots de passe
  • Le fait que les enfants voient leur père partir

Etape 2 : comment je triomphe du problème en étant le héros

Elle : « Mais du coup, comment tu as fait ? A chaque fois que je déménage, je mets mes fringues les plus crades ! »

Moi : « J’ai trouvé une parade beaucoup trop intelligente pour ne pas me salir. Je n’ai pas le droit de me pointer à un mariage comme si je venais de sortir d’une rave party… Mon job ? Organisateur des travaux. Je disais à mes potes quoi faire et comment agencer les cartons dans le camion… Non, j’ai les mains faites pour l’or… et pour les cheveux des filles ! D’ailleurs toi les tiens, ils sont très beaux. Ce sont des vrais ? »

Voilà la résolution du problème, l’étape 2 terminée. J’ai triomphé, je suis un héros qui ne veux pas salir ses fringues pour le mariage. Par respect pour cette union sacrée.

Remarque conversation : qu’est-ce que je communique comme information dans l’étape 2 ?

  • Je respecte l’institution du mariage, je trouve que c’est chouette
  • Je mène les hommes (leader) sans que personne ne conteste mon autorité
  • Je glisse une référence à Scarface : si elle repère mon côté bad boy gangster hip hop Al Pacino, ça nous donnera d’autres pistes à explorer
  • Première « inception » de sexualisation. Les cheveux, la douceur. Plus un compliment qui suit derrière. Et un neg dans la foulée.

Etape 3 : le héros sort grandi de son voyage, il en a tiré une leçon.

Et il entend bien la partager.

Moi : « Tu vois, ce que cette histoire m’a appris, c’est qu’on n’est jamais sûr de rien. Bien sûr, mon pote l’a cherché en trompant sa copine. Je ne ferais jamais un truc comme ça. Et en parler à ses potes, mais chuuut, silence !

On aime tous le sexe mais pas besoin d’en parler aux autres ! Mais dans la vie, un instant tu es heureux, l’instant d’après tu es au fond du gouffre. Moi j’ai décidé de m’amuser. De ne m’entourer que de personnes positives, qui ont envie de construire des projets funs, de vivre des histoires folles avec moi.

J’adore l’aventure. J’adore écrire. Du coup, je me mets souvent dans des situations bizarres pour le plaisir de créer des péripéties pour des livres futurs. Je pense qu’on ne vit qu’une fois, qu’on doit vraiment profiter de ce que la vie nous offre.

On est des privilégiés, on est là, on boit et puis on danse, entre gens beaux… enfin surtout moi… (neg) mais t’es pas mal non plus… et surtout j’adore tes cheveux (mains dans ses cheveux…) Tu es capable d’avoir cette attitude positive, et complètement folle ? De partir à l’aventure ? »

Mon but étant de l’entraîner ensuite dans un jeu de rôle pour séduire davantage…

Remarque conversation : dans la troisième étape, j’ai expliqué que je suis quelqu’un de léger. Je fais passer l’idée qu’une histoire sans lendemain ça me plairait bien… puisqu’on n’est pas sûr de vivre un jour de plus.

L’objectif : l’inciter à me suivre dans cet état d’esprit. Et j’en rajoute une couche sur ses cheveux, mais vous pouvez viser ses mains, son cou, ce qui vous plaît si vous sentez qu’elle est réceptive. Ne touchez jamais une fille si vous n’avez reçu aucun signal, aucun IOI !

Enfin, cette fin de l’histoire sert mon objectif : je suis un mec discret, je ne dirais rien, on peut rentrer chez moi, elle et moi, sans que personne ne l’apprenne…

Storytelling solide + sexualisation physique + neg = cocktail explosif…

Votre exercice du jour : trouver au moins une histoire dont vous êtes le héros. Pas besoin d’être un super héros, vous devez juste identifier une difficulté, trouver une solution, et en tirer une leçon qui vous permette d’être plus cool et ouvert aujourd’hui !

D’habitude, c’est le genre d’exercice que je donne lors des séances de coaching séduction. Là, exceptionnellement, je veux bien jeter un coup d’œil à vos trois phases dans les commentaires !

Bon courage !

PS : pour ceux qui trouvent l’exercice trop dur, j’accepte en commentaires n’importe quelle histoire dont vous êtes le héros si l’histoire donne envie de vous connaître mieux, de passer du temps avec vous !

Sélim

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105 Comments

105 Comments

  1. Golpista

    15 mai 2016 at 15:30

    Hey Selim !

    Parfois, je m’aventure dans les vieux articles d’ADS. Et celui-ci est particulièrement illuminant: le storytelling est, comme la séduction, un art à lui même, avec ses codes, ses structures.

    Je remarque aussi une certaine ressemblance entre ta construction et le livre « Le héros aux Mille et Un visages » de Joseph Campbell: appel du héros, refus du départ du héros…

    Du coup, j’aurais besoin d’une recommandation: quel bon livre pour apprendre à maîtriser l’Art du Storytelling? 🙂

    Merci !

    Golpista

  2. abdi

    3 décembre 2016 at 15:37

    Bonsoir ma questiin important que j ai du mal a faire ce commment enchainer l histoire que je pourrer raconter a ma bien aimee ?

  3. Zack

    17 octobre 2020 at 13:56

    Article très riche ??

    Est ce qu’il est recomandé de lui raconter une histoire dont je ne suis pas le héro ?

    Une histoire impressionnante d’un ami ou d’une connaissance par exemple ( un film ou roman ?), et ensuite enchaîner par mon opinion envers cette histoire, en parlant de ma vision fun de la vie, mes attitudes de gentelmen et un compliment+neg.

    Ou l’histoire doit parler d’une expérience que j’ai vécu.

    • Sélim

      19 octobre 2020 at 17:28

      A vrai dire, peu importe l’histoire : que ce soit la tienne, celle d’un ami, celle d’un film,
      ce qui compte, c’est l’émotion que tu vas réussir à faire passer, Zack !

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