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Art de Séduire : Séduction

Pourquoi les nice guys ratent aussi leur carrière?

Lifestyle et réussite

Pourquoi les nice guys ratent aussi leur carrière?

Pourquoi les nice guys ratent aussi leur carrière?

La nature est injuste. Déjà loser avec les filles à cause de son manque d’impact viril, le nice guy ne peut même pas tenter de faire pencher la balance de son côté en y mettant un gros sac marqué dollars, et pour cause.

D’après une étude britannique portant sur plus de 10 000 sujets (de sa majesté), les nice guys gagnent environ 18% de moins que les autres. Injuste, oui. Mais logique. On vous explique pourquoi en 5 points !

1 – Séducteur professionnel

Pour monter en grade, il faut bien travailler. C’est vrai, en tout cas jusqu’en terminale. Après, ne nous mentons pas, les échelons se montent avec les bâtonniers : mieux vaut être le copain du chef. Et bien qu’elle soit différente de la drague, la conquête d’un patron reste de la séduction. Pas exactement la spécialité du nice guy…

Pire, ses rares atouts jouent contre lui : si une fille peut trouver adorable que son mec soit ultra timide et un peu asocial, c’est beaucoup plus rarement le cas des patrons.

Reste le cas où le boss est lui même un nice guy. Il comprend et aide son disciple, qui peut alors monter les échelons jusqu’à le rejoindre en tant qu’assistant principal de l’assistant délégué de la secrétaire du chef.

2 – Les gentils ont toujours tort

Les patrons cherchent des soldats pour aller à la guerre : prendre des décisions, affirmer son point de vue, vaincre, convaincre. Or le nice guy n’est pas convaincu : il est complaisant.

« Un café Michel ? Oh oui, Monsieur le directeur ! Vous travaillez dimanche Michel ? Oh oui, Monsieur le directeur ! Michel, j’ai décidé que vous seriez désormais le chef de la section agrafeuse. Merci, Monsieur le directeur ! »

Un homme qui dit toujours oui est considéré comme sans opinion : il est donc logiquement exclu de toutes prises de décisions, et donc de toutes responsabilités.

Ce qui ne l’empêchera pas de payer les pots cassés en cas de problème. (« Michel, pourquoi ne m’avez-vous pas empêché de parier toutes mes parts sur PSG – Marseille ?! »).

3 – La concurrence

Si tous les guys étaient des nice guys, pourquoi pas… Mais il suffit de regarder un match de foot pour se rendre compte que ce n’est pas le cas. Nice guy, rappelle toi, la Coupe du monde ! « L’agressivité, dans le bon sens du terme bien sûr », ça ne te dit rien ?

Quelles que soient les qualités de départ, le battant l’emporte toujours sur l’attentiste.

Le nice guy est travailleur, le bad boy a une promotion. Pourquoi ? Peut être parce qu’il a osé la demander. Toi aussi tu voulais la demander ? Mais pourquoi tu l’as laissé entrer en premier dans le bureau ? La politesse ? Incorrigible va…

4 – Manque d’initiative

Le nice guy n’est pas mauvais bougre et veut absolument s’améliorer. Alors il suit les conseils, de son patron ou de ses collègues. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant.

« Il ne faut pas donner au public ce qu’il attend, mais ce à quoi il ne s’attend pas », disait George Lucas avant de vautrer Indiana Jones 4.

Geneviève voulait manger une pizza ? Bam : un voyage à Venise ! Monsieur le Directeur veut un rapport de 10 pages ? Vlan, l’encyclo en 3 volumes avec version usb et vidéo-synthèse pour ne même pas avoir à le lire.

La plus-value, bon dieu !

Si c’est pour exécuter simplement les tâches, il va falloir se lever tôt pour remplacer les applis iphone. Comme en amour, il faut se distinguer et pour ça, pas de secret : il faut se creuser la tête. Originalité, créativité, réactivité. Et sans se droguer svp.

5 – Bouge (pas) de là

Si les nice guys ne progressent pas, c’est aussi souvent parce qu’ils ne le veulent pas. La situation n’est pas terrible, mais « ça pourrait être pire ». Un attentisme qui ne fait évidemment rien avancer et peut porter préjudice (« Michel ? C’est qui Michel ? Il travaille ici ? »).

Là encore, le nice guy se comporte au boulot comme avec les filles : plutôt que de dire à Brigitte qu’il l’aime, il préfère être son ami, pour ne pas « la perdre ». Au mieux il sera témoin de mariage. Et secrétaire de direction.

Si les nice guys ne réussissent pas leur carrière, c’est tout simplement que les lois du travail sont les mêmes que les lois de l’amour. Les qualités requises sont les mêmes : de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace.

De l’amoureuse déçue au patron mécontent, mêmes reproches : manque de courage, d’inventivité, de spontanéité. Il ne s’agit pas d’être méchant mais d’être viril. Volontaire. Ambitieux. Bref, un Alpha dominant.

Et cinglé aussi. La différence entre un nice guy, qui plait à la mère, et un mad men, qui séduit la fille.

Question de curiosité : quand avez-vous eu le déclic Alpha Male ? Quel évènement vous a forcé à lutter contre votre tendance à être trop gentil ?

Ulysse

Bann-SMS1erRDV

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122 Comments

122 Comments

  1. Baptiste

    13 janvier 2013 at 23:04

    Belle ecriture! jusqu’a en lire la signature je croyais que c’était Sélim à la plume.

  2. LeRock

    19 mai 2013 at 11:13

    Salut ADS. Je vous considère comme des artistes et je me mets aussi dans cette branche (scénariste) :p.
    Je ne vais pas detailler mais j’aime ça car on est libre (pas de boss, de routine ou je ne sais quoi d’autres). Sauf que ma famille est contre. Pour eux un vrai job c’est avoir un boss et un salaire minimum blablabla (bref aucune ambition)

    Quand vous dites travailler dans la séduction votre famille vous dit quoi? Et vous repondez quoi?

    Quand je leur dit etre scenariste, ils se foutent de ma gueule et m’envoie pètre, me disent que ce n’est pas un métier, ou qu’on ne vit pas de sa passion etc… Leur devise c’est « ne fais pas ce que tu aime, aime ce que tu fais », (une vrai connerie pour moi) XD

    Une solution simple que j’ai trouvé c’est de couper les ponts, changer littéralement d’airs, ils m’empechent de m’exprimer, ça me frustre et me referme sur moi même. Si vous avez d’autres soluces je suis preneur. Merci ^^’

    • lex

      19 mai 2013 at 20:28

      LeRock : Clairement, leurs prouver qu’ils se plantent. Donc, être heureux, et brasser suffisamment de maille pour te permettre d’être heureux.

      MAIS : faut clairement arriver à brasser un peu de maille.

  3. cityboy

    21 septembre 2013 at 07:29

    aaah, je me rappelle quand j’étais un de ces gars, (d’ailleurs dès fois je me demande si je suis totalement soigné (oui, pour moi c’est comme une maladie)), où il fallait se plier devant la gente féminine, où je pensais que ce qu’elles disaient étais vrais: « je veux un mec gentil, attentionné, sensible (et même qui pleur devant les films), jusque la veille de mes 20 ans, où je disais à une amie que j’avais connu 7 ans auparavant, que je l’aimais et tout, que ce serait un honneur pour moi etc… et là : bim douche froide, je découvrais la réalité de la vie, comme un coup de massue sur la tête, ça faisait vraiment très mal, j’ai fait un « freeze out » de plus de 2 ans, sans savoir que c’était la bonne attitude à adopter, quand j’ai découvert ADS, j’ai appris que tout mon comportement était celui qu’il fallait adopter, et après retournement de situation, elle a vu le grand changement en moi, tout le monde disait « XXX, comment tu as changéééé!!!! » (physiquement et comportement) à tous ceux qui vont vivre ces événements: ne lâchez rien, ne gâchez pas votre vie pour UNE SEULE personne (et c’est comme ça quelle va revenir vers vous), si une fille dont vous êtes tombez amoureux vous rejette, évitez la A TOUT PRIX PENDANT AUX 9 mois 1 an (freeze out obligatoire!), c’est dur mais très important!!
    Merci ADS de nous faire comprendre le différence entre un nice guy, un connard et un APLHA, car le féminisme nous a castré, de nous faire comprendre toutes les subtilités, l’inconscient féminin, et tout plein d’autres choses encore merci.

  4. Isaac

    9 novembre 2013 at 21:41

    Salut l’équipe !

    Encore Isaac dans la place !

    Je vous avoue que j’avais du mal à me débarasser de cette image de Nice Guy qui me collait depuis tout petit !

    Il a fallu que la nana avec qui je sortais au lycée en 2008 quand j’avais 18 ans à l’époque me plaque du jour au lendemain pour commencer à me poser des questions.

    Il a fallu un déclic – voyager à Londres pendant 4 jours avec ma classe de l’époque et 2 autres classes avec nous – pour que j’arrête de m’apitoyer sur moi-même et que je commence à changer d’attitude.

    Il a fallu que je redouble en juin 2009 – ce que je considérais comme un échec – pour voir autrement la vie au bahut.

    Il m’a fallu affronter un chef de projet désagréable en 2011-2012 pour me décider à changer mon attitude sur le plan professionnel et arrêter de dire « oui » à tout.

    Il m’a fallu du temps à partir de 2008 pour changer ma vision sur les nanas (oui je pensais auparavant qu’elles étaient saintes nitouches, attendaient le mariage avant de faire l’amour et qu’il fallait les traiter telles des princesses de Walt Disney ! Erreur totale ! Je ne pense plus comme ça maintenant).

    Il m’a fallu du temps depuis le lycée pour comprendre qu’avoir une vie sociale est PRIMORDIALE et que sortir n’est pas mauvais (avant j’étais un « prisonnier »).

    Ça m’a pris énormément d’années avant que je casse définitivement le Nice Guy en moi.

    Aujourd’hui en 2013 je suis fier d’avoir passé tout ça; ça prend énormément de temps mais c’est possible de tuer le Nice Guy en vous.

    Alors, aux Nice Guys ici présents, faites un travail sur vous-mêmes (lifestyle, développement de votre carrière professionnelle, vie sociale améliorée…) et vous verrez que les résultats en valent la peine. Totalement !

    Paroles d’un ancien Nice Guy.

    Isaac.

  5. Frank

    24 novembre 2013 at 21:26

    C’est une rupture qui m’a rendu Alpha Male ! La remise en question qui s’en suis et l’envie d’étre la personne que j’avais toujours voulu être… !

  6. Ced

    4 février 2014 at 21:59

    Salut Ulysse

    Ça fais toujours du bien d’avoir quelque claques en plaine figure !
    Il faut avoir de l AUDACE dans la vie et encore de l AUDACE !
    Ça ma réveiller et ma donné l’envie d’acheter ce livre sans discuter !

  7. Luc

    6 juin 2015 at 21:18

    Je suis pas d’accord avec ca . Ca depend des entreprises
    Dans certaines entreprises il cherchent des mecs dociles (au dire de plusieurs personnes), aussi non c’est le clash. c’est un style de management, ca existe

    Quand a seduire son patron, franchement, rien de comparable avec la seduction d’une nana. a moins que faire le leche-cul vous appellez ca de la seduction
    perso, pour moi ce qui compte c’est les resultats et l’efficacité

    Le vrai alpha il est son propre patron (meme en profession liberale) et jamais salarié dans ce structures hierarchiques a la con.

    Concernant les initiatives et detaillant certaines initiatives que j’avais prises, je me rappelle de recuteurs qui m’ont dit que certaines boites n’aimaient pas les gens qui prennent des initiatives… comme quoi

    Quant a bouger, avec la crise ca devient de plus en plus difficile pour beaucoup de gens que je connais. on prend le boulot qui se presente.. tres beau en theorie et quand les chose vont bien ne pas hesiter

  8. danlove

    9 juin 2015 at 16:52

    merci pour l’article, ma préoccupation est la suivante. est-ce-qu’un nice ga peut réussir à séduire? ou bien la séduction est la seule apanage des bad boys?

    • Sélim

      10 juin 2015 at 12:05

      Evidemment, un Nice Guy peut séduire.
      Tout va dépendre de la fille en face, et de son degré de « NICE ».
      En vérité, Nice Guy, c’est un terme trompeur. Un mec gentil, c’est cool, c’est séduisant.
      Le Nice Guy, c’est un idiot qui croit en la justice en séduction, preuve qu’il n’a rien compris aux dynamiques sociales.

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