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Art de Séduire : Séduction

Fais Ton Lit ! Le Commandement de L’Amiral William H McRaven pour Réussir Votre Vie

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Lifestyle et réussite

Fais Ton Lit ! Le Commandement de L’Amiral William H McRaven pour Réussir Votre Vie

Fais Ton Lit ! Le Commandement de L’Amiral William H McRaven pour Réussir Votre Vie

« Fais ton lit ! ». Combien de fois j’ai entendu cet ordre de la part de mon père. Ça me saoulait, mais d’une force, quand j’étais gamin… Mais j’ai été surpris de voir que l’amiral McRaven, désormais retraité de l’élite militaire des Etats-Unis, donnait le même conseil pour réussir sa vie : « Make your bed ».

À vrai dire, dans ce livre de l’Amiral McRaven, Make your bed, vous apprenez bien plus qu’une méthode pour faire votre lit, vous vous en doutez.

De la discipline, une manière d’aborder la vie, et de très bons conseils pour ne jamais abandonner, même dans les moments durs : voilà ce que vous allez trouver dans « Make your bed ! ».

 

C’est un très bon livre de développement personnel, et je le recommande pour ceux qui ont envie à la fois d’un coup de boost rapide pour avoir le moral, et pour ceux qui veulent une belle histoire.

Parce que l’histoire de ce livre est une histoire vraie. Ce sont des conseils et des anecdotes tirés de la vie de William McRaven.

Si vous vous souvenez de l’article sur les Navy Seals (les qualités du sniper pour draguer), c’est le même corps dans l’armée américaine. L’élite, la crème de la crème.

Les Navy Seals.

De quoi parle Make Your Bed de William McRaven

À la base, ce bon vieux Bill devait faire un speech pour les élèves de l’université du Texas, où il est désormais Chancellor (l’équivalent du directeur de l’université, un gros poste dans ce genre-là).

Vous pouvez d’ailleurs le suivre sur twitter (Bill Mc Raven).

Son discours a dû finir sur la Toile, et inspirer un éditeur qui y a vu une bonne opportunité pour un guide pour les guerriers et ceux qui cherchent l’inspiration au quotidien.

Et en cette époque où on a tous besoin d’un coup de pied au cul, d’un peu de motivation et de beaucoup d’espoir, j’y ai trouvé un récit inspirant, une structure hyper carré (bah ouais Morray, c’est l’armée), et un homme que j’aurais aimé suivre !

Découvrez les 10 conseils dispensés par Bill McRaven dans Make your bed.

Car tout part de là pour l’ancien Amiral : par le fait de faire son lit.

Faire son lit : l’état d’esprit des gagnants pour réussir leur journée… et leur vie

Je n’ai pas envie de vous gâcher la lecture de ce court ouvrage de développement personnel. C’est tellement rapide (comptez deux heures, trois grand max !) et les anecdotes si fortes qu’il serait dommage pour vous de lire de la paraphrase ici.

Le seul point sur lequel je vais m’attarder, c’est le point central, le début du livre, le conseil numéro 1 pour devenir un champion, pour atteindre vos objectifs, pour tenir face à l’adversité, pour serrer les dents quand ça va mal : faire votre lit.

Comme je vous le disais, quand j’étais gamin, ça me rendait fou de devoir perdre deux minutes à faire mon lit.

Je voyais ça comme un temps précieux que j’aurais pu utiliser bien plus intelligemment devant mes Dr Slump, Bastard, ma Game Boy ou dehors à jouer au foot avec mes potes.

Et puis pourquoi faire son lit le matin, alors que le soir on va se recoucher ? C’est juste des draps, non ?

Face à cette mentalité de semi-débile semi-paresseux, j’ai enfin compris l’intérêt de la discipline en lisant les mots de l’Amiral McRaven dans Make your bed.

Dans une journée qui va à 100 à l’heure, avec un job qu’on peut perdre à tout moment, avec des frères d’armes qui peuvent exploser à n’importe quel moment en Irak ou en Afghanistan, la seule certitude qu’on peut avoir le matin, c’est celle de faire son lit. Au carré. Avec application.

Le reste de la journée, on perd tous le contrôle par rapport au planning initial.

Mais ce moment, le moment où nous faisons notre lit, il est à nous, nous sommes dans le contrôle.

Personne ne peut nous l’enlever. C’est un rituel, une discipline froide et implacable qui permet de se raccrocher à quelque chose quand tout le reste est mouvant est incertain.

Et parce que le diable est dans les détails, Wiliam McRaven nous explique comment ses instructeurs lui ont appris à faire son lit au carré.

(Je vous recommande de vous passer les scènes d’inspection de Full Metal Jacket ou celle de Hacksaw Ridge, le récent chef d’œuvre de Mel Gibson pour comprendre l’importance de cette discipline au quotidien).

Faire son lit le matin, ce n’est pas un grand pas pour l’humanité, non, mais c’est une petite victoire pour la confiance en soi. Pour la sensation de maîtrise et de volonté.

Et ces quelques mouvements simples vous mettent mentalement en condition pour la journée. Vous ne lâcherez rien. Vous serez exigeant envers vous-même. Vous porterez un soin particulier aux détails.

C’est le premier des conseils de Make your bed, dans une époque où nous sommes de plus en plus nombreux à nous contenter d’une couette à peu près bien posée sur le lit.

Faire son lit, c’est résister à la médiocrité de l’époque, c’est ne pas céder à la facilité.

Les autres très bons conseils de « Fais ton lit »

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Le chapitre 2 s’attaque au fait de travailler en équipe. Sans équipe, pas de résultats. Seul, on va plus vite, à plusieurs, on va plus loin…

Dans le chapitre 3, Mc Raven s’attaque à la générosité. À la taille du cœur et de l’effort que vous êtes prêt à faire. Qu’il s’agisse de projets professionnels ou de séduction, on ne peut qu’être d’accord avec cette partie du livre.

Le chapitre 4 est un des rappels d’une des leçons fondamentales de la vie : la vie est injuste. La manière dont l’Amiral en fait l’expérience va vous déchirer (vous repenserez à cette vanne pourrie en lisant le livre Make your bed).

La vie est injuste, vous n’y pouvez rien, mais vous pouvez contrôler votre réponse face à cette injustice. Devenir un homme, c’est aussi ça. Décider de ce qui vous affecte ou pas.

Dans le chapitre 5, vous relirez ce que vous avez déjà lu ailleurs : l’échec est un préalable au succès. Sans échec, pas de succès possible. Ce passage-là m’a rappelé Bruce Lee, allongé sur son lit pendant un an, qui continuait de réfléchir à son art.

Ce passage-là m’a aussi fait penser à 50 Cent, décrit dans le livre « La 50ème Loi » de Robert Greene. Ces moments où il faut serrer les dents. Ces moments où vous êtes obligés d’encaisser. Autant vous dire que les frogmens avec qui s’entraînait McRaven en ont mangé, des échecs, des brimades, des humiliations…

Le chapitre 6 tourne autour de la notion de risque. Sans grosse prise de risque, pas de grands résultats. L’exemple personnel révélé par l’Amiral est assez flippant, mais représentatif de nos mauvaises habitudes face aux risques.

Le chapitre 7 a un écho actuel : faire face aux brutes. Se rebeller face aux FDP, face à tous ceux qui abusent de leurs pouvoirs. Le chapitre 7, c’est le guide contre la victime attitude. Ce chapitre est important parce que si vous êtes ici, c’est probablement qu’à un moment donné dans votre vie, vous avez été une victime, ou vous avez joué la victime. Interdit. C’est fini. Reprenez-vous en main !

Le chapitre 8 vous arrachera peut-être une larme. Il traite du fait d’être au top, même dans les moments les plus compliqués de votre vie. Je ne vous en dis pas plus, c’est vraiment une des parties touchantes du livre.

Le chapitre 9 aborde en filigrane le sujet du leadership. Si vous êtes français, ça devrait vous parler… Notre emblème, le coq, étant l’animal qui continue de chanter même quand il a les pieds dans la merde… Un beau chapitre sur l’espoir et la camaraderie.

Et pour ceux qui seront arrivés à la fin du livre, le conseil final, valable pour toutes les situations. L’amour, le travail, le sport, l’art. Ne jamais abandonner.

À la fin du livre, qui a donc été bien écrit et édité, vous retrouverez le discours d’origine, celui qui a inspiré le livre « Make your bed ».

Je vous souhaite une bonne lecture, qu’elle vous inspire, et qu’elle vous pousse à l’action !

Make your Bed

Temps de lecture : 2 à 3 heures max

Lu par Sélim, novembre 2017

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16 Comments

16 Comments

  1. AL

    11 janvier 2018 at 00:41

    Pas totalement convaincu par l’argumentaire. L’approche militaire, contraignante et obligeante, ne me semble pas positive, dans le sens où elle impose une action et où cette action prend le contrôle sur nous (et représenterait ce que nous sommes). Alors qu’en fait, rien n’est obligatoire. Franchement, si j’apprenais que demain était le dernier jour de ma vie, je ne gaspillerai pas 2 minutes à faire mon pieu, et je n’en éprouverai pas la moindre culpabilité. Ceux qui restent rangeront ! 🙂 En revanche, je suis davantage pour l’approche comparative : notre appartement, notre lieu de vie, notre intérieur, est à l’image de notre mental (notre « intérieur »). Si l’un est désordonné, c’est que l’autre a peut-être aussi besoin d’un coup de propre. (Comme pour le look vestimentaire) Je pense également que si on n’arrive pas à conserver son appartement propre et rangé, c’est peut-être le signe qu’il ne nous convient pas et qu’il serait envisageable d’en changer. Enfin, si on veut recevoir des gens chez soi, l’ordre et le soin sont quand même préférables. Bref. Se poser des questions, oui. Devenir un petit chef pour soi, bof. (Et je ne parle même pas des auto-insultes) ^^

    • Sylvain

      11 janvier 2018 at 17:04

      Hello,

      Apres j’ai du mal à voir le parallèle entre le mental et la propreté de son apart. On peut avoir un bordel monstre chez soi juste parce qu’on n’est pas organisé, qu’on manque de temps ou que ce n’est pas une priorité. 🙂

    • AL

      11 janvier 2018 at 19:16

      Tu vois pas le rapport, Sylvain ? Bree Van de Kamp dans Desperate Housewives. Toujours pas ? 🙂

  2. AL

    11 janvier 2018 at 00:43

    Par contre, mesurer son niveau d’anglais en lisant cet ouvrage en VO (au lit, of course !) me semble plus utile et constructif.

    • Sélim

      11 janvier 2018 at 10:16

      Hello AL !
      Dur pour moi d’aller complètement dans ton sens, à fond dans la positivité et la bienveillance.
      Mars, la guerre, la discipline, la stratégie, j’ai ça « dans le sang » (bon, dans mon éducation, en réalité).
      Même si je m’ouvre depuis une dizaine d’années déjà à toutes les philosophies orientales (bouddhisme etc…), j’ai encore du mal à « let go » complètement.
      Sur Artdeseduire, l’idée c’est de présenter plusieurs méthodes / arguments pour réussir sa vie.
      Chacun trouvera celle qui lui convient.
      Certains jours, l’idée même de me forcer m’épuise, et je ne fais rien 🙂
      D’autres jours, mes journées sont planifiées à la minute et j’en ai besoin pour faire avancer tous les dossiers…
      Je pense que tout est une question de flexibilité, dans la détente comme dans la discipline !

    • Sylvain

      11 janvier 2018 at 17:05

      Toujours en VO !

  3. Lenal'airderien

    11 janvier 2018 at 07:19

    Sympa l’article…

    Il y a un célèbre dicton qui dit « on fait son lit comme on se couche »… Tu vois qu’il n’a rien inventé ton amiral de l’armée us…

    • Sylvain

      11 janvier 2018 at 17:13

      Et on recolte ce que l’on a semé !

  4. AL

    11 janvier 2018 at 11:12

    Salut Selim !

    Les méthodes d’éducation alternatives basées sur la bienveillance viennent plutôt des pays nordiques. (Et même la philosophie orientale a ses limites – si tu passes ta journée à méditer pour prendre soin de ton corps et aligner toutes tes énergies, tu ne vis absolument plus (ni travail, ni sociabilité, ni loisirs…).)

    Mon constat est beaucoup plus simple. Du jour où j’ai commencé à étudier la séduction et à mettre en pratique ces enseignements, j’ai pris soin de moi. Et plus je prends soin de moi, plus les gens prennent soin de moi. A partir de là, pourquoi voudrais-je continuer de me faire du mal avec des comportements masochistes voire auto-destructeurs ? Pour moi, s’infliger une contrainte régulière, c’est déjà se forcer, donc se faire du mal. En outre, faire son lit TOUS les matins, c’est mettre en place une routine. Et une routine conduit à l’enlisement. Et c’est là où je tombe d’accord avec toi à 300% : la flexibilité. C’est clairement la clé. Savoir que les options existent, et qu’on peut faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut. C’est salvateur.

    • AL

      11 janvier 2018 at 11:17

      J’ajouterai que ça peut être mis en parallèle avec le concept des limites personnelles, des seuils de tolérance. Par exemple, on peut laisser son lit tel quel en partant le matin… tant que les draps restent dessus. Mais à l’inverse, se dire que les draps par terre ou mouillés par la transpiration imposent une interaction et une réaction concrètes de notre part.

  5. Sascha

    12 janvier 2018 at 18:02

    J’ai adoré ce livre ! On a tous besoin d‘un coup de boost à un moment ou à un autre et les anecdotes tirées de la vie de cet amiral sont vraiment touchantes.

    Faire son lit tous les matins renvoit aussi au pouvoir des habitudes : mettre en place une bonne habitude pour gagner en efficacité et pouvoir mieux gérer son temps.

    Merci pour cette lecture Sélim !

    • Sylvain

      13 janvier 2018 at 16:16

      C’est surtout le pouvoir de l’habitude mais ça marche sans doute avec n’importe quoi d’autre 🙂

  6. thebignumber

    14 janvier 2018 at 11:02

    Il va falloir que je lise ce livre , cela me rapelle les livres de jocko Willink ancien Seals lui aussi qui a eu la silver star , qui préconise l’auto discipline au dessus de tout .
    Sans discipline no win

    • Sylvain

      15 janvier 2018 at 14:35

      Interessant, je me le note quelque part!

  7. skizyk

    19 août 2018 at 16:56

    Bonjour ! Si vous souhaitez approfondir ce qui est dit ici : « La vie est injuste, vous n’y pouvez rien, mais vous pouvez contrôler votre réponse face à cette injustice. Devenir un homme, c’est aussi ça. Décider de ce qui vous affecte ou pas. » ; vous pouvez vous tourner vers les philosophes Stoiciens (en particulier Marc Aurèle et Sénèque) qui nous invitent à bien distinguer « ce qui dépend de nous » (et sur quoi on doit faire de notre mieux) et ce qui « ne dépend pas de nous » (et que l’on doit simplement avoir la force d’accepter). Voila voial, c’était juste comme ça, en passant !

    • Sylvain

      20 août 2018 at 12:32

      A lire, La Vie Heureuse de Sénéque !

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