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Art de Séduire : Séduction

Indépendance, leadership et discipline: Zlatan est-il l’Alpha Male ultime?

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Indépendance, leadership et discipline: Zlatan est-il l’Alpha Male ultime?

Indépendance, leadership et discipline: Zlatan est-il l’Alpha Male ultime?

Zlatan Alpha Male

Le joueur du PSG fascine. Joueur le plus cher de l’histoire du foot quand on cumule le montant de ses transferts, il terminera probablement la saison 2012-13 en tête du classement des buteurs.

Le numéro 10 et capitaine suédois est un monstre physique, un buteur-né, un Alpha Male dans toute sa splendeur dont nous pouvons tous (un peu) nous inspirer.

Qu’on l’aime ou qu’on le trouve arrogant, son autobiographie Moi Zlatan Ibrahimovic regorge de leçons de leadership, de courage et de vraies leçons de séduction !

Vous voulez apprendre à zlataner des filles ? C’est parti !

Zlatan et les filles

Un peu de sérieux avant de commencer : Zlatan et les filles, c’est catastrophique.

« Enfant, je n’étais pas très grand. J’avais un long nez, je zozotais et je devais aller chez l’orthophoniste. » Pas fou le portrait…

Il a douté, il a eu peur des filles, peur d’aborder comme nous tous. Voici comment il parle de son premier rendez-vous : « Rien que le fait de lui demander son numéro de téléphone me faisait dégouliner de sueur. »

La fille était en retard, il n’était pas sûr de lui, il s’est senti humilié, il est parti… avec la ferme intention de devenir une star du football !

Dans le bouquin, il n’est fait mention que de sa femme actuelle, la mère de ses deux enfants qu’il surnomme affectueusement Super Evil Bitch Deluxe, de son ex petite amie Mia et de sa mère et sa sœur.

Les femmes sont étrangement absentes de la vie du numéro 10 parisien. Un peu comme un vrai héros, le gars qui toujours seul (Luke Skywalker, Rabbit, Rambo, Lucky Luke, Clint Eastwood). On ne souhaite pas lui porter la poisse, sa femme lui apporte calme et sérénité.

On retrouve aussi la caractéristique « protecteur de ses proches », mise en avant par Mystery dans Révélation. Un vrai Alpha Male ne fait pas que terroriser les AMOGs sur les terrains, il veille aussi au bien-être de sa famille.

«J’avais commencé à aider ma famille depuis quelque temps déjà. J’avais acheté une maison mitoyenne pour ma mère et aussi une voiture à mon père…»

Comment s’inspirer de Zlatan ? Fidèle et bon père de famille, Zlatan n’est pas le serial lover, le PUA qu’on pourrait croire. Il enchaîne les buts bien plus que les conquêtes, pour le plaisir des fans et de sa femme. Faites comme Zlatan, devenez le protecteur de vos proches, concentrez-vous sur les études ou le boulot plutôt que de ne penser qu’aux filles !

Zlatan et les dynamiques sociales

Jouer au foot, c’est apprendre la vie de groupe. C’est apprendre à se conformer à des règles de vie en commun. Le problème, c’est que Zlatan a souvent essayé d’imposer ses règles du jeu, dans un sport collectif !

Aujourd’hui, au faîte de sa gloire et de sa rentabilité au PSG, il a récupéré le numéro 10 de Nenê, poussant son ex-collègue vers la sortie. Eh oui, une grosse pointure, ça peut parfois imposer sa loi, qui ressemble à s’y méprendre à la loi du plus fort…

« N’en faire qu’à ma tête. Je me tape de ce que les autres pensent et je n’ai jamais aimé me retrouver au milieu de gens coincés. »

Et face à des plus forts que lui ? Zlatan la forte tête a purgé une peine d’un an au Barça, sous les ordres du taiseux Guardiola.

Les facultés d’observation d’Ibrahimovic sont celles qu’on attend chez un séducteur qui aborde un groupe mixte :

« J’avais souvent changé de club et je n’avais jamais débarqué comme ça en commençant par donner des ordres autour de moi. Je prends d’abord la température. Qui est fort ? Qui est faible ? Jusqu’où peut-on pousser la plaisanterie ? Qui s’entend bien avec qui ? »

La description que fait le 10 parisien de cette année dans l’enfer catalan est géniale :

« Pour la première fois, Zlatan n’était plus Zlatan… » Il essaie de rentrer dans le moule pour la première fois de sa vie mais fait face à un AMOG féroce en la personne de Lionel Messi, la star de l’équipe :

« Dans l’équipe, le jeu tourne autour de lui, ce qui est tout à fait normal, il est excellent. Mais il se trouve que j’étais là et que je marquais plus de buts que lui. Messi est allé voir Guardiola. « Je ne veux plus jouer sur l’aile droite, je veux jouer au centre. » Or c’était moi, au centre. Mais Guardiola s’en balançait totalement. Il changea de dispositif tactique… »

Un Zlatan évincé par Guardiola, un Zlatan mal-aimé qui arrive à une conclusion géniale sur Guardiola :

« Je crois que le mec ne sait pas gérer les fortes personnalités. Il veut des écoliers bien dociles et il fuit les problèmes. »

Zlatan, au fond, est un vrai communicant, a besoin de parler, même quand ça va mal. « Par le passé, j’avais déjà eu des embrouilles. Mais nous nous expliquions le jour suivant et il n’y avait aucune rancœur. Alors que là je n’avais face à moi que du silence, des jeux psychologiques. »

Comment vous inspirer de Zlatan ? Si vous pouvez être le plus fort, c’est un atout pour vous. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez toujours aider les autres à se dépasser, à donner le meilleur d’eux-mêmes. Parfois, être le meilleur ne suffit pas pour briller.

Il vous faut maîtriser les dynamiques sociales si vous voulez réussir votre intégration dans chaque groupe, si vous voulez être accepté dans toutes les situations !

Zlatan et la réputation de Bad Boy

  • Les tatouages : check.
  • Les high kicks et les coups lors des entraînements et des matchs : check
  • La réputation de Bad Boy : triple check !

Mais Zlatan le déplore parfois… Il a fait des conneries quand il était jeune, il en rajoute toujours en termes de provocation. Lui l’imprévisible a dû faire face à des médias méfiants à Barcelone, alors qu’il avait décidé de se calmer.

Sa réputation l’a précédé, mais pas sa réputation de grand joueur qui apporte un plus à une équipe, non, c’est sa réputation de bad boy fouteur de merde qui lui collait à la peau même s’il se montrait docile…

Comment vous inspirer de Zlatan ? Contrôlez votre réputation, elle vous suivra toute la vie. Gardez votre sang froid, ou énervez-vous au bon moment, pour de bonnes raisons. Mais attention à cette réputation qui peut vous nuire…

Zlatan et la confiance en soi

Ses modèles ? Bruce Lee et Mohammed Ali. Zlatan est un guerrier.

« Mais Ali… c’était une légende ! Il faisait les choses à sa manière, qu’importe ce qu’en pensaient les gens. Il ne s’excusait jamais et c’est quelque chose que je n’ai pas oublié. Ce type était cool. Il était exactement ce que je voulais être et j’essayais de l’imiter, comme « Je suis le meilleur ! ». A Rosengard (son quartier), il valait mieux afficher une attitude supérieure car s’il arrivait que quelqu’un vous insulte, le pire étant de se faire traiter de gonzesse, vous ne pouviez pas laisser passer ça. »

Un Alpha Male en puissance. Intransigeant sur le respect qu’on lui doit. Avec une ligne de conduite : « J’étais discipliné et sauvage à la fois et j’en ai retiré toute une philosophie. Je devais en même temps raconter des craques et tenir ma parole. »

Et pourtant le capitaine suédois a un grand besoin de validation :

« Parfois, les autres ne voulaient pas de moi. J’étais trop petit. Alors j’explosais instantanément. Je détestais être mis à l’écart. Je déteste perdre. Et pourtant, gagner n’était pas l’essentiel. Les feintes et les beaux gestes comptaient plus que tout. »

Comment s’inspirer de Zlatan ? Tout est dans la tête. Gagner est un état d’esprit. Vous voulez devenir le meilleur en séduction ? Bossez, 24 heures sur 24. Vous voulez devenir le meilleur dans votre travail ou en cours ? Refaites des exercices, encore et encore, cherchez à en faire toujours plus. Zlatan passait sa vie d’ado sur les terrains, faites comme lui, investissez-vous et passez les 10000 heures nécessaires !

Zlatan et le look

Fit in (faire comme les autres) ou stand out (se démarquer des autres, être unique) ? Le look, vous le savez, est une affaire de dynamiques sociales.

« Je me pavanais en baskets et survêtements couverts de logos Adidas ou Nike. Je les trouvais vraiment cool et je me baladais comme ça tout le temps. En revanche, je ne me doutais pas que je portais l’uniforme criard de Rosengard ! »… « J’avais besoin d’affaires cool. Sinon, je n’aurais aucune chance dans la cour de l’école. »

Sa conclusion : « Adolescent, c’était cool de ne pas être comme les autres et de faire le malin, mais sur le long terme, cela me desservait. » 

Comment s’inspirer de Zlatan ? Non, pas là, pas une bonne idée. Malgré son passage à la Juve et dans les deux clubs milanais, Zlatan n’a pas acquis la classe italienne, il n’est pas une icône de mode comme Beckham. Et vous savez quoi ? On s’en fout, Zlatan n’est pas une blogueuse mode.

Morceaux choisis

Zlatan ne boit pas. Il contrôle son corps, n’aime pas se laisser aller. Quand il parle d’alcool, à part sa première cuite à 17-18 ans, ça donne ça : « Une fois je me suis évanoui dans la baignoire après le Scudetto remporté avec la Juventus. C’était Trézéguet, ce traître, qui m’avait poussé à boire cul sec. »

Zlatan et la différence : « Il n’y avait que des Suédois normaux, y compris ceux des banlieues chics. Je me sentais comme un Martien… Si un type comme moi voulait gagner le respect, il devait être cinq fois plus fort que n’importe quel Leffe Persson ou appelez-le comme vous voulez. Il doit s’entraîner dix fois plus. Sinon, il n’a aucune chance. Pas sur cette planète… »

Zlatan leader, qui pratique la fusion de groupes : « Je voulais juste une équipe soudée, et pendant un temps, l’ambiance s’améliora vraiment. Les clans étaient brisés et on commença à passer du temps ensemble, les uns avec les autres. »

Provocation encore ? Quand on lui demande à qui il veut ressembler, sa réponse est sans équivoque : « Personne. Il n’y a qu’un Zlatan. »

Conclusion : Moi Zlatan Ibrahimovic

Une lecture vraiment sympa, un livre qui motive. Zlatan n’est pas un guide spirituel, on ne lui demande pas de nous indiquer le chemin à suivre mais sa volonté de fer et sa discipline en font un personnage vraiment attachant.

A lire aussi pour les anecdotes sur Capello, Maxwell, Trézéguet, Henry, Van der Vaart, Mourinho, Messi, Cassano, etc…

La meilleure fin possible se trouve en première page de son ouvrage : « Je dédie ce livre à ma famille et mes amis, à tous ceux qui m’ont suivi durant ces années et qui m’ont soutenu dans les bons comme dans les mauvais moments. Je veux également adresser une pensée à tous ces mômes là-bas, tous ces gosses qui se sentent différents, qui ne sont pas vraiment dans le moule et qui se font remarquer pour tout un tas de mauvaises raisons. Ça ne pose aucun problème de ne vouloir ressembler à personne d’autre qu’à soi. Ayez confiance en vous. Après tout, je m’en suis moi-même plutôt bien tiré. »

Et vous, qui est votre modèle ? L’icône vous inspire et motive dans la vie ?

Sélim, #10

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66 Comments

66 Comments

  1. BBB

    8 avril 2013 at 18:39

    • selim

      8 avril 2013 at 19:13

      Ah merde ! Je ne connaissais pas ce passage avec Mexes !
      Qu’est-ce que tu veux qu’on dise à Zlatan… Le type est fou…

  2. Nico

    14 juin 2014 at 14:24

    Mes idoles à moi seraientt Mark Wahlberg ( de part son enfance mouvementée, il a réussit à remonter la barre pour devenir ce qu’il est maintenant ) et J.F. Kennedy ( beaucoup de succés avec les femmes, charismatique,… )

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