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Art de Séduire : Séduction

Field Report 35 : Eros, Carly et les « tirs amis »

draguer en boite hotesse

Field Reports

Field Report 35 : Eros, Carly et les « tirs amis »

Field Report 35 : Eros, Carly et les « tirs amis »

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Ca faisait longtemps que je n’étais pas sorti de ma zone de confort pour aller draguer, vraiment en partant de zéro. Un seul ami sur place, c’est lui qui m’a dit en fin de soirée : « Mec, t’as été bon ce soir, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu comme ça. »

Je me suis dit qu’il fallait que je vous parle de ce retour aux fondamentaux de la drague. J’ai décrypté toutes les techniques de séduction utilisées ce soir-là…

Ca partait plutôt mal en termes de preuve sociale : devant la porte de ce club huppé, les videurs nous font attendre. Il y a de la place à l’intérieur, mais on a oublié de venir en Maserati. Notre idiot de taxi, qui ne parlait pas un mot d’anglais, nous a lâchés dans le quartier. Du coup on arrive devant la porte comme des bouffons, à pied…

Malgré notre accoutrement plus que propre, le physio nous lâche un petit « Sorry. Private party. » Mon pote est donc obligé d’appeler son contact à l’intérieur, une fille avec qui il avait déjà couché auparavant. Abaissant ainsi notre valeur sociale aux yeux des filles : nous sommes pour elles les deux galériens qui ne peuvent pas rentrer sans qu’on intercède en leur faveur.

Rencontre du troisième type

Club tamisé, son à fond, vue parfaite. L’ex de mon pote (que nous appellerons #1) nous ramène à sa table debout, et me présente son amie Carly. Carly est hôtesse de l’air sur la plus grande compagnie de son pays. 1,75m, plastique de rêve.

Se souvenir que c’est une fille comme les autres, se souvenir que c’est une fille comme les autres. Je ne suis pas dans mon élément, mais elle est dans le sien. Comment aborder cette fille ? Ça va, pas compliqué, je lui serre la main de manière très neutre.

Point de détail qui a son importance : l’intrigue se déroule dans un pays où les filles ne sont pas complètement libres, où la chape de la religion pèse lourd.

En lui serrant la main, le jeu commence.

Moi : « Ahhh, tu m’as cassé la main ! Comment je vais faire pour tenir mon verre ? Imagine comme ma vie serait horrible si tu me cassais le coude ! »

Elle : « Le coude, mais pourquoi ? »

Moi : « Pour le break dance ! Je suis danseur professionnel, ça ne se voit pas ? Regarde comme je suis smooth ! Regarde ces pieds de Michael Jackson, de Usher ! »

Enchaînement de danse. Mode ridicule enclenché. Elle rit, mais il faut que je fasse attention à ne pas passer pour le bouffon de service. Rétablir l’équilibre, rétablir le cap.

Moi : « Et toi, quel est ton incroyable talent ? Tu sais hypnotiser des castors ou un truc utile dans le genre ?» (Aparté : en préparant mon voyage, un tour sur Google Actualités, j’avais vu des news plutôt triste. Une chanteuse d’une minorité du pays venait de se prendre une balle dans la tête. Évidemment je n’enchaîne là-dessus ! Pensez à relire l’article sur les sujets de conversation qui plaisent aux filles !)

Elle : « Nothing special. » Super. On a affaire à une bavarde, une comique, une créative… Elle ne va clairement pas me faciliter la tâche. Sous-entendu : je n’ai pas encore assez éveillé sa curiosité, elle s’en fout, il va falloir que j’enfonce le clou ou que je me retire.

« Never back down », je ne suis pas venu jusqu’ici pour sucer des glaçons. Je prends la formule offensive !

Lui donner les pleins pouvoirs ?

Le job d’un bon dragueur, c’est de faire en sorte que la fille se sente à l’aise, se sente protégée, se sente tout permis avec lui. Vous devez être pour elle un chevalier en armure et créer une bulle autour de vous où le monde n’existe plus.

C’est le fameux cadre dont parlent Mystery ou Swinggcat dans Real World Seduction. Créer un monde, créer des rôles, créer des règles. C’est l’heure de la photo. Le club est situé en hauteur dans la ville, je l’embarque avec moi pour prendre des photos du Bosphore.

Photo de la vue. Un selfie pour le personal branding. Et là elle commence à se lâcher et vient me faire des oreilles de lapin pour gâcher la photo. Qui dit oreilles de lapin dit lapin, dit animal, dit vite la suite !

Moi : « Ok, c’était cool ces oreilles de lapin, c’est vraiment un cute little animal ! What do you have ? Un chat, un chien ? Oh no, you have UNICORNS ! »

Elle : « Ahah blabla les animaux, quand j’étais petite, une fois au camp d’été etc… »

Verrouillage. Elle rit et a désormais envie d’en savoir plus. Elle sait qu’elle va passer un bon moment et c’est tout ce qu’elle cherche en allant en soirée.

À ce moment-là, je sais qu’il est encore trop tôt pour la faire poser avec moi sur la photo et lui dire à quel point on sera beau ensemble et à quel point nos enfants domineront le monde de leur beauté éclatante.

Du coup, je prends l’option « Ma vengeance sera terrible », qui me permet de la préparer mentalement aux autres photos qui vont arriver pendant la soirée.

L’heure du premier cadeau

Stratégiquement, vous le comprenez au fil de la soirée, je ne suis pas complètement en position de jouer le Hard to get, le mec dur à avoir. Dans son pays, dans cette configuration, je n’ai rien pour moi si ce n’est mon humour, ma personnalité.

Elle et moi savons que nous sommes bloqués l’un avec l’autre, pendant que mon ami est bloqué avec #1. Je ne peux pas me permettre de faire le sale type, au risque d’être un mauvais wingman. Je ne peux pas lâcher Carly pour aller draguer dans la boîte, sinon Carly s’énerve, et #1 saoulerait mon pote.

Nous voilà donc piégés, mais je décide de passer à la vitesse supérieure. C’est l’heure de la carte magique : coucou, tu veux voir le French lover en action?

Sur la table, des cure-dents pour attraper les olives. J’en saisis un, et l’offre comme un enfant timide à Carly.

Moi : « Tiens princesse, tu mérites la plus belle des roses, mais là dans le coin, c’est tout ce que j’ai trouvé… »

Elle : « Oh trop mignon, vous les Français vous êtes vraiment romantiques… »

Pose avec la rose. Photos. Elle sort son Instagram. « Are you on Instagram ? » Là, ça commence à devenir intéressant. La réponse est oui, et elle commence à regarder mes photos sur Instagram.

Ce qui me permet de la placer dans un tunnel de 20 minutes d’histoires de voyage, de rencontres, de business, pendant lesquelles je n’oublie évidemment de lui renvoyer la balle de temps à autre.

Elle participe peu, mais est attentive. Toujours dur de manœuvrer avec une fille qui ne parle pas. Toujours plus compliqué de sentir si elle est simplement polie et s’en fout, ou si elle est vraiment intéressée. Les signaux ne sont pas mixtes, mais les IOI sont légers…

Trop légers, je n’ai pas envie de l’endormir et d’être trop présomptueux ou arrogant : on va casser le rythme, on va partir danser !

Steve Jobs et les mains

Qui dit danse dit prendre une femme par la taille, ou par la main au moins. Et qui dit main dit fascination pour ce merveilleux outil, si pratique pour sentir le vent, se curer le nez ou les oreilles, l’attraper par les cheveux et faire fonctionner un iPhone.

Steve Jobs était fasciné par la main, le meilleur outil de l’homme. En drague, la main permet de beaux développement de conversation : entre l’opener des bagues et le cold-reading prôné par Mystery dans Revelation, il y a de quoi faire.

Enchaînez sur la couleur de son vernis à ongles, cherchez la moindre cicatrice sur ses mains qui raconterait une histoire sympa (oubliez celles au niveau du poignet, les tentatives de suicide sont rarement un bon sujet de conversation), si elle a de belles mains, tentez le « Tu joues du piano ? » qui vous permettra de dévier sur la musique : en un mot, observez et rebondissez !

L’idée de tout ça, c’est de meubler, c’est de passer du bon temps : vous n’allez que très rarement coucher avec une fille 5 minutes après l’avoir rencontrée même si elle vous aime bien, elle a besoin de prendre  son temps, de vous évaluer, de juger de votre compatibilité…

Donc au risque de me répéter : les sujets de conversation en soirée, c’est rarement d’un niveau Prix Nobel, mais personne n’a envie d’un cours magistral en soirée. Le seul truc à retenir, c’est l’équation de la séduction : émotion + fun.

Les mains, je les utilise ensuite pour tordre son visage, lui faire faire des grimaces, et revenir aux photos. On prend deux trois photos d’elle en moche pour caler un petit neg, et ensuite j’invite sa copine #1 à se joindre à elle pour prendre une photo de belles. (Ne pas trop négliger la #1 aussi, vu qu’elle détient une partie des clefs de la réussite… Si elle me valide, ça passera plus facilement avec Carly…)

Traverser dans les clous ou faire le rebelle ? Enfoncer le clou !

Face à la passivité de ma chère target, l’important reste de garder le leadership. Le rythme retombe, il est grand temps de sortir une surprise. Quand je décide de lui offrir un bouquet de fleurs (oui, 5 cure-dents), elle me regarde de haut pour me signifier que vraiment, elle vaut mieux que ça.

Je remets ma veste et quitte le club, sous l’œil médusé des deux filles (mon pote m’a raconté ça après, évidemment je ne l’ai pas vu, j’étais en mode « Cool guys don’t look at explosions »).

wolverine-drague-soirée

Ma direction ? Le vendeur de roses devant la boîte, que j’avais repéré en arrivant. Je vends un rein pour m’acheter une rose et repars à l’assaut de la citadelle. Cachée dans mon dos, je l’offre à Carly qui n’en croit pas ses yeux.

« Oh you are so romantic ! No one ever offered me a rose ! Where did you buy it ? »

Je garde mes secrets  pour moi, voyons… « Je l’ai créée, juste pour toi. Une rose pour une rose. »

Note de l’auteur : à défaut de cure-dents, vous pouvez toujours dessiner une rose. Ou faire un origami. C’est bien aussi, les origamis. (Et relisez l’article : draguer avec des dessins, ça marche bien !)

Si vous êtes dans un pays où vous captez internet, vous pouvez aussi trouver une photo d’une rose sur Google et lui envoyer (bonne opportunité pour lui demander son numéro de téléphone).

C’est le moment pour moi de donner le tout pour le tout, niveau clichés et préjugés en séduction. Attention, voici du pas très fin en approche.

Tarkan, le maître sauveur de la sexualisation

Moi : « Vraiment, ça me désespère un peu… Je pensais qu’en arrivant ici, le DJ enverrait Simarik. Tarkan, je lui dois grand nombre de baisers… »

Elle : « Ah mais comment tu connais Tarkan ? il est connu en France ? Blabla… »

Enchaînement direct sur la sexualisation, l’importance du premier baiser, l’importance de la peau, du parfum, et de la tristesse de la reprise par Holly Valance. Peu importe, l’effet d’exposition joue à fond.

Moi : « Imagine un baiser. Le meilleur de ta vie. A French kiss indeed… Viens par là… »

Kiss Kiss… mais pour des raisons de confort de lecture, je vais arrêter ici le récit merveilleux de ce Monte Cassino de la drague. Laborieux, lent, mais ma persévérance aurait fini par payer. C’était sans compter sur les tirs amis, qui ont réduit à néant tous mes espoirs.

De l’importance du wingman dans la gestion logistique d’une soirée.

Dans certains films, ou parfois dans les épisodes des séries, on voit la même journée, ou la même intrigue, racontée par les différents protagonistes.

Cette soirée et mon triomphe en cours de construction vus par mon pote, ça donne :

  • Je débarque dans un club rempli d’avions de chasse où je ne peux pas bouger l’oreille parce que je suis avec #1
  • Je m’emmerde à mourir parce que je n’ai aucun enjeu avec elle, j’ai déjà couché avec elle.
  • Je ne l’apprécie pas vraiment, elle ne parle même pas anglais, on ne peut même pas se parler vraiment.
  • Je commence à péter un câble, à reprendre mon téléphone et à me replonger dans Tinder.
  • Ah merde elle m’a vu et pense que je suis un connard, elle veut partir avec Carly, bon, tant pis pour mon pote. Fin du game pour lui.

Voilà ce que je n’ai pas vu se dérouler car j’étais trop pris par Carly. J’aurais pu essayer de m’intéresser à #1, ou même à mon pote, désormais baptisé le pire wingman de l’univers. Encore pire que Tic et Tac… (Le débat est encore ouvert, on veut votre verdict sur cette histoire : votez !)

Voilà de quoi relancer le débat sur l’utilité de la drague en équipe. La drague, sport d’équipe ou occupation solitaire ? Encore une fois, j’aurais dû mettre les choses au clair AVANT de sortir pour être sûr de ne pas me faire poignarder par mon pote. Ne sous-estimez pas l’importance de former votre wingman !

Les enseignements de ce FAIL REPORT

  • Impossible de rattraper une situation qui a pourri depuis deux heures.
  • Impossible de remotiver mon wingman
  • Impossible de remotiver #1 à me laisser sa copine Carly : elle veut punir mon pote en me punissant moi, comme ça je lui en veux à lui. (C’est clair ? C’est complètement débile comme raisonnement, c’est injuste vu que je paie les pots cassés par mon pote, mais c’est le jeu…)

A faire pour cet été :

  • Améliorer vos dance moves, prendre des cours de danse.
  • Améliorer votre connaissance des paroles des hits clubbing du moment pour chanter avec elle
  • Vous cultiver sur tout et n’importe quoi pour avoir toujours quelque chose à dire ! (relisez la routine des 5 sens)

Je vais changer de potes si ça continue… Si vous voulez me plaindre, m’insulter, ou me dire ce que vous auriez fait à ma place : je prends, dans les commentaires !

Eros, prêt pour une carrière solo…

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29 Comments

29 Comments

  1. Pimousse

    9 juillet 2015 at 15:25

    Eros, ta base arrière c’est pas la cote d’azur ?

    • EROS

      10 juillet 2015 at 08:54

      Si si, mais il faut bien voyager de temps à autre…
      Hâte de rentrer chez moi, tiens…

  2. Captain on Duty

    9 juillet 2015 at 16:23

    Bravo !
    C’est toujours avec grand plaisir que je parcours tous ces field report.
    Et surtout… Quel talent de narrateur ce Eros !
    Again, jajaja.

    • EROS

      9 juillet 2015 at 23:06

      Si seulement elle avait kiffé mes talents de narrateur un peu plus…
      C’est le jeu ! On ne peut (mal)heureusement pas gagner à chaque fois !

  3. Rising

    9 juillet 2015 at 16:52

    Salut Eros.
    C’est avec plaisir que j’ai lu ton report. Il est bien écrit, bien illustré d’exemples. Ne t’inquiète pas trop pour ce qu’il s’est passé avec ton wingman. Cela peut arriver à tout le monde. Il y a des difficultés de communication de sa part car #1 ne parle pas anglais et ça peut bloquer beaucoup, c’est une chose importante à retenir je pense.
    Ensuite, de ton côté tu as fait du très bon travail et il y a eu de l’imprévu.
    Ta démarche était celle d’un homme séduisant, point. Tu n’avais pas les yeux partout, c’est humain.
    Est-ce-que tu as pu en reparler avec ton ami ? Car, à mon sens l’amitié se doit être comme de la complicité. Et, là tu dois y croire. C’est surement un point central, tout comme s’amuser avec la musique, l’esprit de fête. L’ambiance était comment ?
    Vers quelle contrée êtes-vous partis ?
    Voilou, voilou Eros.

    • EROS

      9 juillet 2015 at 23:08

      J’ai fait du bon boulot, on en a parlé après avec Nightwing (puisqu’il s’agit de lui…)
      Il peut être très bon en face-à-face, mais il est comme moi : souvent, en équipe, ça merde.
      Là pour lui, c’était trop. Il n’avait RIEN à gagner à cette soirée.
      Résultat : il pense qu’il peut s’en tirer avec de simples excuses… Je l’aurais un jour, je l’aurais !!!

  4. Testobobo

    9 juillet 2015 at 21:35

    Salut l’équipe ADS!

    J’aurais une idée pour un prochain article d’Art De Séduire. Ce serait: « Les métiers qui font fantasmer les femmes ».
    Vos avis? 🙂

    • EROS

      9 juillet 2015 at 23:17

      Il doit déjà y avoir des études sur ce sujet non ? Checke dans le moteur de recherche en haut à droite !

  5. Bob

    9 juillet 2015 at 22:56

    Ah ben ouais, il aurait fallu s’occuper de #1 aussi. Mais le wing aurait du y mettre du sien aussi, quitte à se la retaper 😉 Bien qu’on dirait qu’il avait pas l’air très chaud vu ce que t’écris

    • EROS

      10 juillet 2015 at 08:54

      Tu as tout compris.
      A vrai dire, il aurait été chaud si ça avait été la seule fille de la soirée. Mais là, c’est surtout à cause de la présence d’autres filles qu’il n’avait aucune motivation…

  6. Prestige

    10 juillet 2015 at 02:13

    Sachant que ton wing s’était déjà fait #1, elle t’était donc destinée… Et Carly pour ton wing.

    Mais si tu aimais mieux Carly, il aurait fallu créer une base sociale en fusionnant avec un autre groupe pour caser #1 avec un amog, caser ton wing avec une #3, et recruter à la volée un deuxième wing pour t’aider à gérer le reste du groupe. Beaucoup de monde à former en temps réel. C’est du calibre de Neil Strauss, ça! 🙂

    • EROS

      11 juillet 2015 at 10:34

      Il y a juste un truc que tu ne prends pas en compte :
      #1 était raide love de mon wing… Donc non, impossible mentalement pour elle de switcher sur le nouveau venu…
      J’aurais bien voulu avoir le décryptage de Neil sur ce coup-là, tiens, pour voir ce qu’il aurait raconté !

  7. retribution

    10 juillet 2015 at 09:49

    photo sur le bosphore , le truc avec tarkan un pays ou la religion est lourd fallait dire tout de suite que tu étais en turquie . eros c’est vrai que c’est béte tu te trouve avec des wings qui te mette la misère écoute je sais pas si c’est une bonne idée mais tu aurais du engueuler comme un chien devant les meufs et insister pour qu’il s’excuse ; tu aurais montrer que tu cautionne pas ce qu’il a fait a la fille et par consequent a ses yeux tu montre bien que tu n’es pas le méme connard que le wing . tu te rattrappe sans qu’elle te punisse tu as récupéré son numero pour pouvoir sauver les meubles . j’ai un pote en turquie qui a fait plus ou moins ça il voulait faire le héros pour redorer le blason d’une fille qui a été insulté je me suis interposé et j’ai insisté auprés du malfrat pour qu’il s’excuse sans qui vienne au main ça a marché et mon pote a réussi à sortir avec la blasphemée

    • EROS

      11 juillet 2015 at 10:30

      En mode « chevalier servant », ça aurait pu être drôle…
      Mais s’embrouiller avec son wing, c’est compliqué.
      Et surtout si tu t’embrouilles avec lui, tu bouges ailleurs, et là, ce n’est pas dit que le groupe de filles te suive ou se sépare.
      Pas facile facile…

    • retribution

      11 juillet 2015 at 14:48

      c’est pas une vrai embrouille vous vous concertez c’est juste de la comedie vu tous ce que tu as fait auparavant avec le romantisme et ça te permet non seulement de continuer dans ta lancée mais aussi d’avoir la validation de #1 c’est quelque chose de non négligeable . le wing aurait insister pour raccompagner afin de s’excuser d’avoir merdé et il aurait expliquer que toi et carly avait une attirance commune et qu’il fallait laisser vivre leur histoire d’amour et toi de ton coté tu aurait convaincu ta demoiselle que tu veux que la nuit vous appartienne afin de continuer de voir les étoiles dans ses yeux .

  8. Diabolo

    10 juillet 2015 at 14:00

    Heu, dans les fails, il manque pas la mazeratti pour rentrer dans la boîte ? Avec elle plus besoin de #1, champ libre total.

    • Prestige

      10 juillet 2015 at 16:18

      Peut-être la mauvaise boîte, dans le mauvais pays, avec le mauvais wing, et le mauvais ticket d’entrée… Pour ceux qui aiment les défis.

    • EROS

      11 juillet 2015 at 10:33

      Possible. Je pense qu’avec une voiture, on aurait pu s’amuser un peu plus !
      Après, si tu es obligé de compter sur les possessions matérielles, tu sais que la fille n’est pas pour toi 🙂
      On essaie de mettre le paquet sur la personnalité, sur l’ETRE et pas l’AVOIR : pas toujours efficace dans certains cercles sociaux…

  9. Steve B

    11 juillet 2015 at 19:26

    Ha ! Les hôtesses de TA, toute une histoire.

    Effectivement, la chappe de la religion pèse lourd, et même si ton wingman ne t’ avait pas lâché, je pense que tu n’ étais qu’ au début de tes peines, Eros.

    Vécu pour ma part : à peine décollés de Basra pour Istanbul (même compagnie), mes yeux de mort-de-faim ont repéré une brune hyper-mignonne parmi le personnel de cabine. Après deux mois de camp retranché en Irak… Et là je me dis dans ma tête, à la William Wallace : « SOCIAAAL FREEEEDOOOOOOM !! »

    Alors qu’ elle débarrasse mon plateau repas, devant tout le monde :

    « -Vous connaissez bien IStanbul ?
    – Oui
    – Vous me faites visiter, ce soir ?
    – OK
    – Je passerai vous voir quand vous serez moins occupée ».

    Un quart d’ heure plus tard c’ est elle qui m’ amène une serviette en papier avec son numéro et son nom pour facebook. Deuxième moitié du vol, on tape la discute tranquilles à l’ arrière de l’ appareil, on fait connaissance. Incroyable fille, qui a étudié aux USA, qui est qualifiée pour trois boulots et qui a fait du bénévolat dans des camps de réfugiés syriens !

    L’ avion se pose, on se dit au revoir, je me tape une sieste dans l’ hotel offert par TA, je l’ appelle en fin d’ après-midi, elle flake une fois, répond la deuxième, rendez-vous au bord de la mer, elle me fait découvrir un restau grec.

    Le repas se passe à merveille, j’ intensifie mon regard, je sexualise mais elle semble assez peu encline à parler de sexe de manière normale et décomplexée. J’ ai fait le pari de garder ma barbe de deux mois, elle m’ a dit dans l’ avion que je ressemblais à Bilzerian 🙂

    On décide d’ aller boire le café ailleurs, à peine sortis du restau je l’ attrappe par la taille et c’ est le baiser fougueux qui n’ arrête pas. On boit quand-même un bon café turc entre deux câlins explicites puis on décide d’ aller à mon hôtel ! Dans le taxi mon cerveau se dit « c’ est plié ! » et je me lâche.

    Elle est dans mon lit, c’ est parti pour les préliminaires, je vais lui enlever son top et là boum ! LMR. Ne pas en faire un drame, continuer, ré-essayer, boum ! LMR. S’ ensuit un essai de plus ou moins toutes les techniques anti-LMR de mon arsenal, jusqu’ à rallumer les lumières et checker mes mails, elle se rhabille pour partir !!! Je l’ arrête et je reprends mes préliminaires et c’ est toujours la LMR. Plus rien à faire. Discussion. « Même si tu avais été Brad Pitt tu n’ aurais pas eu de sexe ce soir ». Je lui dis de ne pas faire des trucs pareils. Si vraiment elle ne veut pas, faut pas suivre un homme jusqu’ à sa chambre d’ hôtel….. elle s’ énerve et se barre en claquant la porte. Elle n’ a jamais répondu à mon SMS ou je lui demandais si elle allait à Amsterdam la semaine suivante. Next !!!

    Mon subconscient a du être tellement surpris que j’ ai été pris de douleurs dans le bas-ventre, de vrais coups de poignard, de ne pas avoir pu « balancer la purée ».

    Alors je sais pas ce que j’ ai merdé Eros, j’ aimerais bien avoir ton avis, mais je pense que le facteur géo-culturel n’ est pas à négliger.

    Elle m’ avait dit pendant le repas qu’ elle n’ était jamais sortie avec un passager, juste deux ou trois numéros échangés, mais rien de plus.

    Pour y avoir suffisamment bossé, je n’ irai jamais en touriste dans toute la zone qui s’ étend de la Mauritanie à l’ Inde, c’ est pour moi un black spot sexuel. Franchement allez plutôt en Grèce, les poches pleines de cash, cet été vous pouvez y louer un penthouse avec vue sur l’ Acropole pour 40 euros la nuit !!

    • retribution

      12 juillet 2015 at 05:25

      les femmes ne couche pas aux premiers rendez vous , les régles sociales qui régisse les femmes chez nous sont beaucoup plus importante la bas , le respect des traditions des coutumes et des valeurs je crois que tu n’aurais couché avec elle seulement si tu avais demandé la permission à ses fréres et soeur de sortir avec elle et encore peut étre méme à partir du troisième rdv tu aurai tes chances

    • NIGHTWING

      12 juillet 2015 at 14:30

      Nightwing speaking…
      Malheureusement, j’interviens à la place d’EROS pour confirmer que :
      1/ j’ai fait de la merde
      2/ il a été bon, mais ne pouvait pas tout contrôler
      3/ j’étais jaloux de ne pas pouvoir bouger l’oreille…

      Autre point, Steve B et Rétribution : j’ai fait quelques mois à Istanbul, dating sur Tinder en mode machine. Zéro souci avec le « premier soir ». Quand elles veulent, elles veulent. Surtout quand elles sont à l’hôtel, dans un truc classe avec toi…

      Elles sont tout aussi hypocrites que certaines petites qu’on rencontre à Paris…

    • Steve B

      12 juillet 2015 at 22:12

      Noté ! Merci ! Mais alors qu’ est-ce que j’ ai bien pu faire de mal à ton avis ??

    • Brest

      13 juillet 2015 at 04:36

      Je cite: « Je lui dis de ne pas faire des trucs pareils. Si vraiment elle ne veut pas, faut pas suivre un homme jusqu’ à sa chambre d’ hôtel »

      C’est une insulte solide. Tu l’as fait passer pour une agace. Je pense qu’elle a regretté toute la soirée d’être sortie avec un client. Et c’est seulement parce que t’as géré impeccable sur toute la ligne qu’elle est restée. Elle s’est ramassée à l’hôtel par simple passivité féminine.

    • Steve B

      13 juillet 2015 at 16:57

      Merci pour ton feedback. On me l’ a déjà dit, parait que cette phrase est très offensive. Perso, je ne m’ en rends absolument pas compte. On est des adultes, les adultes ça baise et si elle a une objection à ça, elle n’ a rien à faire dans ma vie.

      Merci de m’ avoir fait découvrir le mot agace 🙂

  10. JimmyJig

    11 juillet 2015 at 20:01

    Eros, promis je commencerai à te plaindre dès que tu nous auras pondu un field report où TU fais le bon wingman, parce que difficile d’être exigeant avec ses wings sans retour (régulier) d’ascenceur. Challenge lancé !

    • NIGHTWING

      12 juillet 2015 at 14:31

      Hâte de voir sa réponse face à un tel défi !

  11. Titans

    12 juillet 2015 at 01:05

    Bonjour les gars d’abord je remercie eros pour cet article percutant vraiment j’ai kiffer grave surtout quand eros dit les sujets de conversations c est rarement niveau prix Nobel et je voulais vous parler de ça. J’ai un problème avec la conversation je ne sais pas meubler et aussi il arrive que j’ai des blancs cest ce qui me fou la trouble le fait de ne pas savoir quoi dire et de ne pas trouver à dire quelque chose d intéressant. Comment je peux remédier à ça ??
    Je suis art de séduire depuis que j’ai mon bac et je n’ai raté aucun article depuis . Maintenant je suis en Master 2 et je voudrais prendre le taureau par le Corne et surmonter tous mes blocages. Mercii

  12. Reich

    15 juillet 2015 at 09:52

    littéralement fan de ton expression: »Pas là pour sucer des glaçons ». Des bonnes barres de rire!

  13. Le Yel'

    21 juillet 2015 at 20:13

    Je ne suis sûrement pas le premier à te faire la remarque, mais j’aime beaucoup toutes les précautions que tu prends à ménager le suspens autours de cette mystérieuse ville, dans cel mystérieux pays, pour finalement lâcher « prendre des photos du Bosphore… ».
    🙂

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