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Art de Séduire : Séduction

Field Report 18, Courir deux lièvres à la fois : Samantha ou Angela ?

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Field Report 18, Courir deux lièvres à la fois : Samantha ou Angela ?

Field Report 18, Courir deux lièvres à la fois : Samantha ou Angela ?

Draguer deux filles en même temps, drôle d’idée…

Ma grand-mère me laisse perplexe. Elle est capable de me dire de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier, puis de me sortir une seconde après que je ne devrais pas « courir plusieurs lèvres à la fois ».

Vous ne connaissez pas ma grand-mère, mais vous avez-vous aussi été confronté à cette situation : vous êtes un homme multi-task, capable de parler à Samantha, à Diana, et à Pamela à la fois, parce que vous avez décidé de les closer, les trois. C’est beau l’ambition. Reste à penser à l’éxécution.

C’est là que les choses se compliquent, laissez-moi vous racontez une histoire qui vient de m’arriver.

Samantha et moi nous sommes rencontrés sur Facebook. Je l’ai ajoutée parce que c’était l’amie d’une amie. Attention, pas ajouté comme un crevard, discrètement… J’ai demandé à Deborah, l’amie en commun, si je pouvais ajouter Samantha qui avait l’air physiquement intelligente.

Feu vert de Déborah qui m’annonce, en prime, que Samantha est célibataire. Feu vert. Go.

La drague sur Facebook, ce n’est pas mon fort, alors je tente la transparence dès le moment où je l’aborde :

« Bonjour Samantha, Déborah m’a ORDONNE de vous contacter et de vous ajouter. Sinon, elle me tue. Vous savez comment elle est lorsqu’elle s’énerve… Je ne veux pas la contrarier. Et si par la même occasion je rencontre une fille sympa, j’aurais tout gagné.

Rassurez-moi, vous êtes VRAIMENT sympa, ce n’est pas simplement une arnaque photographique ?

Eros. »

Rencontre sur Facebook, rencontre dans le monde réel

Phase d’approche terminée, elle répond le lendemain en acceptant ma friend request. Nous sommes amis, nous ne nous connaissons pas, et pourtant je lui propose directement de me retrouver à la FNAC, j’ai des accessoires à acheter pour mon Iphone.

Je la retrouve, on boit un verre, puis en fin d’après-midi nous nous quittons. Sympa Samantha. Je la quitte en lui faisant la bise. Ne précipitons pas les choses. Mais j’ai envie d’elle, même si je ne ressens pas de vraie alchimie…

Un pur instinct de chasseur, mais elle n’est pas vraiment avenante, pas tendre, pas drôle… Pas vraiment mon genre…

Trois jours plus tard elle accepte mon invitation à dîner à la maison. On dîne, on parle peu, j’éprouve de vraies difficultés à trouver des sujets de conversations pour la mettre en valeur, pour la faire parler.

Elle parle peu, mais se touche beaucoup les cheveux. Elle est intéressée ou pas ? Je n’arrive pas à savoir… Je décide de lancer mon compliance test de la chambre : si les filles me suivent du salon à la chambre, généralement, c’est ALL IN.

Mais là non. « Je sais ce que vous voulez, vous, les garçons… ». Elle joue. Elle m’appelle « les garçons ». Je ne suis pas les garçons, je suis EROS, le mec dans sa chambre, qui devrait occuper toutes ses pensées. Visiblement, ce n’est pas encore le cas, elle en a encore d’autres en tête, je ne réussirai qu’à l’embrasser.

Impossible de la jeter sauvagement sur le lit, elle n’est pas prête.

Retour dans le salon. Je la raccompagne jusqu’au métro, petit baiser d’adolescent, mais aucune passion dedans. J’ai l’impression d’avoir un robot en face de moi.

Elle joue la partition parfaite, deux rendez-vous galants, et je l’ai seulement embrassée… Ok, on verra bien au troisième RDV. Elle me plaît de moins en moins…

Troisième RDV et l’apparition de la copine

Pour notre troisième rendez-vous, je me dis que je ne vais pas la séquestrer. On va prendre l’air. Sortie entre amis le jeudi soir, histoire de faire valoir mon social proof. Je débarque en soirée avec des amis, elle est censée me rejoindre. Elle a peur de venir seule, demande si elle peut venir avec une amie, Jeanne. Parfait.

Sa copine est très cool, de son propre aveu elle est là pour chopper. Dans ce premier bar, je discute avec énormément de monde, mais pas Samantha. Je ne la snobe pas, je décide simplement de laisser l’alcool faire effet.

Elle et moi n’avons en fait pas grand-chose en commun, qui sait, l’alcool aidant, peut-être se lâchera-t-elle davantage ? Je fais ma soirée de groupe en groupe, et rencontre Angela, une fille merveilleuse. Une amie d’ami. Physiquement elle est éblouissante. Un visage d’ange, et une bouche rouge… à croquer.

Angela a entendu parler de moi, de ma mauvaise réputation. Elle tient à me signaler que c’est aussi une joueuse. Je tombe amoureux instantanément. Comment faire pour gérer les deux dossiers à la fois ? Comment ne pas me faire griller ? L’isolation ? Abandonner Samantha qui ne me plaît pas vraiment ?

Interlude : rendez-vous pas très galant à la pizzeria

Tout le monde a faim, nous partons à dix mètres avec Samantha, son amie et deux autres potes manger une pizza. Samantha est à moitié ivre, manger lui fait du bien. Sa copine veut rentrer chez elle, mais Samantha veut rester et continuer de faire la fête.

Mon interprétation : elle veut que je rentre avec elle ou que je continue la soirée avec elle pour la ramener chez moi plus tard, mais quoi qu’il en soit elle veut rester avec moi.

Problème : mes deux wingmen nous abandonnent après la pizza. Fatigués, ils décident de rentrer chez eux. Je me retrouve avec Samantha et Jeanne sur les bras, elles ne veulent pas se séparer, elles agissent comme des siamoises. Horrible.

Nous retournons dans le bar où Angela me regarde avec un air méprisant qui semble vouloir dire : « Espèce de petite m****, comment as-tu osé me laisser ici pour partir avec ces deux p**** ? »

Elle est encore entourée par tout son groupe d’amis, alors je décide de prendre les choses en main, de changer de bar. Bouncing, vous avez dit ?

Du bouncing au stand-by

Je me retrouve seul avec Samantha et Jeanne dans le second bar. Cocktails hors de prix, quelques relous viennent aborder Jeanne pendant que Samantha et moi éprouvons toutes les difficultés du monde à communiquer.

Je profite de l’arrivée d’un groupe d’Italiens pour isoler Samantha et la rassurer sur mes intentions : je l’embrasse, qualification. Je lui prouve que je la veux, malgré le peu de temps que je passe avec elle, malgré le peu d’importance que je semble lui accorder. Rien de magique, je ne ressens rien pour elle. Elle est simplement belle.

Mais voilà… Angela et son crew débarque dans le second bar. Je n’ai d’yeux que pour elle, elle est grande, belle, subversive, me parle de toutes ses expériences sexuelles liées à des rencontres en ligne. Je la veux elle.

Là, c’est la pire des situations : tout le monde est crevé, et je le sais, je le sens, j’ai le choix entre Samantha (100% de certitude) et Angela (75% de chance). Vous savez ce que m’aurez dit ma grand-mère ? « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».

J’aurais dû écouter mamie peut-être. Mais je suis un joueur. Je me dis que je dois accorder de l’attention à Angela ce soir.

Je me dis qu’en investissant mon temps et mon énergie sur Angela, ça me permet aussi de montrer à Samantha qu’elle n’a rien gagné. Qu’elle m’a fait attendre, mais que je suis assez idiot pour la faire attendre aussi. Je décide de mettre Samantha en stand-by…

Comment se débarrasser d’une fille ?

Petit à petit, les potes d’Angela sont rentrés chez eux. Je me retrouve seul avec les trois filles : Angela, Samantha et Jeanne, qui est crevée depuis 2 heures. Les deux abandonnent le combat, Jeanne décide de rentrer, et tente de convaincre Samantha.

Qui ne veut visiblement pas partir sans moi… Je tente de les raccompagner, par courtoisie, en dehors du bar. Pour ne pas être seule, Angela profite de ce moment pour aller fumer une clope. A l’extérieur. Grillé, je ne peux donc pas embrasser Samantha pour lui dire au revoir.

Elle semble contrariée. Elle ne comprend pas. Elle ne s’attendait pas à ça, alors que je l’avais embrassée en cachette plus tôt dans la soirée. J’ai atteint mon objectif : me débarrasser de Samantha sans me faire griller par Angela.

Angela et moi passerons la nuit à discuter… jusqu’à ce que son cou m’obsède, que je m’y plonge pour y glisser des baisers. Jusqu’à ce qu’elle me dise que ça lui plaît et que mes lèvres lui plaisent aussi. Jusqu’à ce qu’on se lève et qu’on rentre chez elle…

Les enseignements de ce field report

La jalousie

Au cours de la soirée, Samantha comme Angela m’ont reproché d’être avec ma cour, d’être entouré de filles, de les négliger. « Pourquoi est-ce qu’il passe autant de temps avec elle et pas avec moi ? Qu’est-ce qu’elle a de mieux que moi ? » C’est bon, l’esprit de compétition est amorcé, vous avez mis votre prizing en place.

Achetez-vous des wingmen dignes de ce nom

Là, mes potes se sont dégonflés et m’ont abandonné. Seul, entre les griffes de trois filles. Pas évident.

Assurez-vous de la fidélité de vos wingmen en soirée, préparez des codes d’alerte pour communiquer efficacement.

Là, j’avais vraiment besoin qu’ils m’épaulent pour me permettre d’isoler Samantha en début de soirée…

C’est aussi de ma faute : j’aurais dû les briefer.

Le bon moment

Le bon moment pour embrasser Samantha, le bon moment pour raccompagner les filles, le bon moment pour embrasser Angela dans le cou. Vous devez apprendre à faire les bons choix. Ni trop tôt, ni trop tard.

Dévoilez vos intentions trop tôt : vous passerez pour un mec needy. Ne pas les dévoiler : elles ne comprendront pas que vous êtes intéressé ou vous prendront pour un type trop timide qui manque de confiance en lui.

L’instinct

Pour le moment, je ne peux pas vous dire si j’ai eu Samantha ou pas. Mais je ne peux que vous inciter à suivre votre instinct, s’il est assez affûté. Certains plans foireux puent l’échec à dix kilomètres.

D’autres ne sont pas des succès garantis, mais quand votre instinct vous dit d’y aller, vous devez y aller. Pour devenir un natural, il faut vous fier à vos instincts. Pas besoin de jouer à pile ou face.

Et vous, à ma place, vous auriez fait quoi ? Option sécurité avec Samantha ou option gambler (flambeur, joueur en anglais) avec Angela ?

Et vous, vous êtes plutôt du genre à prendre des risques ou plutôt adepte du « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » ?

Eros, a.k.a Double face

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47 Comments

47 Comments

  1. Demon

    25 mars 2012 at 23:18

    @ Sheldon : ne dis pas « on va se mater un dvd », dis « écoutes il est pas trop tard, j’accepte que tu viennes chez moi, mais juste pour mater un dvd, pas de sexe, je dois me lever tot demain matin ». Il faut la mettre en position « demandeuse », et éviter le traditionnel « on va chez moi » qui veut dire « on s’envoie en l’air ». Généralement ça finit à 90% en partie de jambes en l’air.

  2. Hanneman

    26 mars 2012 at 18:56

    @ Demon : Enlève le « pas de sexe », car tu va clairement te faire griller…
    La fille va tout de suite comprendre à quoi tu joues.

  3. Tonine

    27 mars 2012 at 03:11

    J’aurais fais comme toi, relevé les défis, aller vers la difficulté, c’est ça le game aussi! 🙂

  4. Demon

    27 mars 2012 at 15:16

    @Hanneman : je suis d’accord avec toi. J’emplois d’autres trucs d’habitude, mais ça dépend te la nana, et tu contexte.

  5. Presto

    1 juillet 2012 at 13:50

    Concernant les 2 HB de Franky dans son commentaire plus haut…

    C’est l’art de départager que je voudrais raffiner. Exemple: on aborde un trio de HB. Quand on ne réussit pas à isoler notre préférée, mais qu’on a eu un bon rapport avec toutes, comment qu’on peut en NC une et éviter de vexer les autres? Si deux moches et une seule HB, peut-on NC la HB directement devant les deux autres? Je pense (à tords?!) qu’on ne peut pas demander à une deuxième qui sera humiliée devant ses copines de ne pas avoir été préférée en premier. Des avis là dessus?

  6. Hanneman

    1 juillet 2012 at 15:41

    @ T’sa qu »a dire que tu veux rester en contact avec les 3 et prendre le numéro de la HB ou des 3 pour vexer personne.

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