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Art de Séduire : Séduction

Un expert du FBI vous dévoile la FriendShip Formula : l’équation pour se faire des amis

Dynamiques sociales

Un expert du FBI vous dévoile la FriendShip Formula : l’équation pour se faire des amis

Un expert du FBI vous dévoile la FriendShip Formula : l’équation pour se faire des amis

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« Ne vous attachez à personne ! » Je suis en train de mater la très bonne série française Le Bureau des Légendes, où on suit des espions de la DGSE. Et en même temps je lis un bouquin écrit par un ex-agent du FBI « The Like switch ».

En français : « l’interrupteur à like ». Un peu comme Jacquouille la fripouille et son interrupteur, « jour, nuit, jour, nuit », vous pouvez vous rendre aimable en actionnant le bon interrupteur, en jouant sur les bons leviers. Je vous révèle la Friendship Formula, le meilleur moyen pour être apprécié rapidement et vous faire des amis.

Ce bouquin est vraiment génial, je vous le recommande. Il va encore plus loin, et est encore plus moderne, plus adapté on va dire que le meilleur livre pour se faire des amis : How to win friends and influence people.

L’auteur, Jack Schafer mêle habilement les leçons de recrutement d’agent double, des histoires amusantes de séduction et nous dévoile la plus grande trouvaille du livre, la formule pour se faire des amis, la « Friendship Formula ».

Vous allez pouvoir l’utiliser pour analyser vos relations actuelles, mais bien évidemment pour vous faire de nouveaux amis, agrandir votre cercle social et devenir plus aimable aux yeux des femmes que vous cherchez à séduire.

La Friendship Formula : quelle est la formule pour se faire des amis ?

L’équation de l’amitié dévoilée dans THE LIKE SWITCH est très simple et se compose de quatre blocs :

  • La proximité
  • La fréquence
  • La durée
  • L’intensité

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Analysons ces critères les uns après les autres, sans ordre d’importance pour le moment.

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Premier critère de l’équation de l’amitié : La proximité

« Loin des yeux, loin du cœur », vous connaissez le proverbe. Vos potes partis en Erasmus sont revenus changés, vous ne vous voyiez plus autant. Vos amis d’enfance qui ont beaucoup bougé, ce n’est plus pareil avec eux, ce n’est plus totalement la même relation.

Aussi, avec vos anciens collègues, avant votre démission, vous vous étiez juré de garder le contact, mais vous voyez bien que vous vous éloignez progressivement.

La proximité, c’est la distance entre vous et un autre individu. Vous vous sentez proche de votre collègue de bureau parce que vous êtes vraiment proche de cette personne.

Vous vous sentez proche de votre voisine parce que vous la voyez à travers la fenêtre. Parfois vous pensez qu’il y a un truc avec votre camarade de classe, parce qu’elle est physiquement proche de vous…

Et vous n’avez pas toujours tort ! Le meilleur moyen de séduire quelqu’un, c’est bel et bien de rentrer dans son champ de vision pour commencer ! C’est pour cela que je vous recommande toujours d’entrer dans le champ de vision d’une fille que vous voulez draguer en boîte, et de ne surtout pas l’aborder par derrière. L’eye contact en premier !

C’est pour cela que les « proies » des espions ont l’impression de les avoir « déjà vus » : progressivement, l’espion se rapproche de sa proie, pour l’habituer à sa proximité. La proximité est primordiale pour le développement de relations entre deux individus.

Je repense à cinq cas où la proximité est fondamentale :

  • Tous les hommes qui ont servi ensemble à la guerre, tous les jeunes qui ont fait leur service militaire ensemble et qui restent soudés à vie. (cf Band of Brothers niveau série)
  • Tous mes voisins lors de mes séjours à l’hosto quand j’étais gosse, à la base, de simples inconnus, à qui je me liais malgré moi.
  • Tous mes potes en prépa, mes amis de l’internat, notamment mon voisin direct un avec qui on se disait bonne nuit en faisant scritch scritch contre le mur (je vous vois juger…)
  • Loft Story, Secret Story, les otages et le syndrome de Stockholm : toutes ces personnes connectées par la proximité forcée
  • Les cours de salsa ou de tango, où le contact physique est obligatoire…

Pour des raisons simples, les personnes qui partagent le même espace physique ont plus de chance d’être attirées physiquement l’un par l’autre, même quand elles ne se parlent pas. (Ce qui me fait repenser à la haute tension sexuelle qui peut arriver parfois au cinéma, sans prévenir…)

Attention toujours à la proxémie ! Si vous voulez vous rapprocher d’un groupe de personnes ou d’une fille en particulier, gardez une distance de sécurité pour ne pas mettre les autres mal à l’aise. Pas à pas…

Deuxième et troisième critères de l’équation de l’amitié : la fréquence et la durée

La fréquence, c’est le nombre de contacts que vous avez avec une personne, et la durée, c’est le temps que vous passez avec cette personne.

Dans le bouquin The Like Switch, Jack Schafer l’ex-agent du FBI nous explique comment « Mouette », l’agent sur le terrain, a fait pour se rapprocher d’un potentiel informateur.

Au fil des mois, il s’est immiscé dans la vie et dans le décor de sa « proie », en étant visible plus souvent dans le magasin où la proie faisait ses courses (par exemple au lieu d’une fois par semaine, il y allait deux à trois fois par semaine), et il augmentait la durée dans son champ de vision (en le suivant dans des rayons, en le croisant plusieurs fois au lieu d’une seule fois).

Pour vous concrètement, comment utiliser ces deux variables de l’équation de l’amitié pour être apprécié davantage ?

  • C’est vous rendre à davantage de soirée avec des gens que vous aimez bien, pour séduire une amie d’amis
  • C’est passer plus de temps à la récré ou pendant les pauses clope avec vos camarades ou vos collègues de bureau
  • C’est rester plus longtemps aux soirées avec votre target même quand vous êtes crevé, pour l’accumulation de souvenirs en commun supplémentaires
  • C’est vous rendre plus souvent dans la même boîte pour faire partie des « habitués » : quand vous aborderez cette fille qui vous plaît tant, une habituée elle aussi, elle vous dira probablement « ah mais je t’ai déjà vu, non ? » (pause technique : grosse généralisation, certes, mais les filles n’observent pas. Elles n’ont pas été formées pour ça, on ne leur a jamais dit « sois vigilante, regarde partout ». Avec Eros, on entre dans une pièce, on l’a scannée. On sait qui est où, on évalue les risques rapidement. Les prédateurs et les espions, les agents de sécurité fonctionnent rapidement. Les filles marchent dans la rue en regardant leurs pieds, elles sont à plus de 80% très peu observatrices sur ce genre de trucs… En revanche, elles savent comment leur pire ennemie au travail était habillée la veille, va comprendre…)

Astuce bonus : la fréquence est l’alliée qui vous permettra aussi de passer plus souvent les portes des boîtes de nuit. Plus un physio vous voit, plus il se souviendra de vous : chez eux, le sentiment de familiarité doit être immédiat. Déjà vu ou pas ? Habitué des lieux ou pas ? Investissez du temps (et de l’argent) lors des soirées les plus simples d’accès, tapez la causette une demi-seconde au videur si vous avez un compliment à lui faire sur sa veste, sa casquette (et relisez cet article pour séduire un videur en boîte !) Il se souviendra de vous lors des soirées plus bondées et compliquées d’accès…

Quatrième critère de l’équation de l’amitié : l’intensité

L’intensité est très liée à la curiosité. L’intensité, c’est la mesure de la satisfaction de besoins psychologiques et/ou physiques à travers des comportements verbaux ou non-verbaux.

(OK, la dernière phrase n’est pas très française…) Des exemples parleront mieux.

Concrètement, ma rencontre avec Eros, c’est de la proximité et de l’intensité. Il est à côté de moi, il se met à hurler des chants de supporters niçois.

En termes d’intensité : je me marre. Je suis curieux d’en savoir plus sur ce type.

L’intensité d’une attirance pour un collègue, quand j’étais consultant : on était face à face, je savais qu’il avait une vie très mouvementée, je voulais en savoir plus sur lui, il me stimulait.

L’intensité, c’est aussi le dernier café pris avec cette inconnue qui me donne RDV dans un bar très connu pour être un repaire d’escort girls…

Quand on rencontre quelqu’un qui s’approche de nous, on juge en deux secondes s’il est une menace, on sent ces choses (notamment grâce au body language). Une fois la personne jugée non dangereuse, on est curieux :

  • Qui est cette personne ?
  • Pourquoi est-elle là ? Qu’est-ce qu’elle fait ici ?
  • Comment je vais pouvoir l’utiliser, à quoi elle va me servir ?

Comment bien utiliser ce critère d’intensité pour vous faire des amis ?

  • Soyez fun
  • Soyez intéressant
  • Soyez plus souvent leader
  • Soyez utile, apportez de la valeur à la personne en face de vous ou au groupe que vous voulez intégrer (dans le cas d’un entretien d’embauche, vous comprenez quelle est votre valeur, c’est immédiat, vous venez vendre votre force de travail. Pour vous faire de nouveaux amis, c’est pareil : posez-vous la question de votre valeur. A quoi servez-vous à ces inconnus, à ce groupe déjà soudé ?)

Avant de refermer ce paragraphe sur l’intensité, je viens de penser à un truc pour illustrer le propos. Quand ça manque d’intensité : c’est ce pote dans votre groupe de potes qui n’est pas un pote.

C’est le mec qui ne sert à rien. Avec qui vous n’avez rien à échanger. Le parasite, ou le pot de fleur, il n’est pas forcément méchant, mais vous ne le voyez pas comme un vrai pote. Vous avez beau le voir toutes les semaines, vous avez beau passer pas mal de temps avec lui : il n’y a rien.

Nekfeu, dans sa chanson « Reuf » au sujet de sa bande de potes devant une boîte de nuit : « Si y’en a un qui rentre pas, personne rentre ! ». Le mec qui manque d’intensité, vous avez envie de le laisser sur le trottoir…

C’est le gars que vous n’appellerez pas quand il y a une fête de groupe, qui apprendra toujours la soirée à la dernière minute…

Quelques recommandations rapides sur l’utilisation de l’équation de l’amitié

Cette équation de l’amitié va vous servir pour deux choses.

La première, c’est bien évidemment pour vous faire de nouveaux amis, en utilisant les conseils donnés. Si vous vous mettez aux cours de tango, un peu de discipline et de rigueur ! On récompense la constance et l’engagement.

Soyez régulier, allez-y tout le temps pendant deux ou trois mois, qu’on vous remarque, que vous trouviez votre place au sein du groupe.

La seconde, c’est de vous aider à faire le tri dans vos relations. J’ai vécu deux ou trois fois dans ma vie l’intrusion de personnes très intenses et très toxiques dans ma vie. J’arrive maintenant mieux à les repérer, et surtout, j’arrive à mieux répartir mon temps. N’oubliez pas que vos journées ne font que 24 heures, et que votre ressource « temps » n’est pas étirable à l’infini.

Avec qui voulez-vous vraiment passer votre temps ? En français comme en allemand, on parle de « soigner ses relations ». Soigner ses relations, c’est prendre des nouvelles, c’est déjeuner ou dîner ensemble, c’est faire du sport ensemble. Cette équation va vous permettre de ne pas laisser disparaître des amis auxquels vous tenez, des amis qui vous sont chers, mais qui sont éloignés géographiquement par exemple.

Je vous donne MA définition des trois cercles en termes de relations.

Le cercle 1 : ceux avec qui j’ai envie de sortir quand je suis seul, ceux pour qui je mentirais, ceux avec qui je creuserais au milieu de la nuit dans la forêt, ceux que je pleurerais s’il arrivait malheur, ceux à qui j’envoie un texto de joyeux anniversaire et de bonne année et que j’appelle quand j’ai le temps, ceux que j’inviterais à mon mariage. Ceux dont tu prends des nouvelles quand il y a un attentat. Ma vie serait différente sans eux, ils sont 6 ou 7 maximum.

Le cercle 2 : des anciens du cercle 1 avec qui on était très proches pour une raison géographique ou temporelle (collègues de travail, camarade de classe que je voyais tous les jours) qui se sont éloignés, un pote marié qui sort moins, un pote du sport, un voisin. Ca me rendrait triste qu’ils décèdent, mais ça ne changerait pas ma vie. Ils sont une vingtaine.

Le cercle 3 : on les croise, on se connaît, on connaît leur tête, on connaît parfois leur nom, on se fera un coucou dans la rue si on se croise, mais on n’a pas le même rapport intime.

Je pense à mes potes du cercle 1 quand j’avais 20 ans, qui sont toujours cercle 1. La durée de nos rapports à l’époque, l’intensité fait qu’aujourd’hui quand on se revoit, on peut reprendre la relation là où on l’a laissée sans aucune gêne. On peut toujours se parler avec nos surnoms d’avant.

Le cercle 2, c’est plus compliqué, mais vous devez prendre du temps pour eux aussi. Ils comptent, ils sont importants. (J’en parle en long en large et en travers dans Pouvoir Social & Séduction quand je développe la théorie des liens faibles).

J’espère que vous réussirez à utiliser l’équation de l’amitié pour élargir votre cercle social ou renouez les liens avec d’anciens potes sans que ce soit trop bizarre pour vous ni pour eux !

Sélim, coach en fiche de lecture…

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41 Comments

41 Comments

  1. Clem 2.0

    24 novembre 2015 at 18:36

    Salut !

    J’aime bien l’idée de l’article, le fond est intéressant, et d’ailleurs ce que tu dis dans ta conclusion l’est encore plus.
    Mais je ne sais pas, ce n’est que mon avis, mais je trouve tout ça un peu carré, pas vraiment naturel, je ne saurais pas trop dire pourquoi, mais en lisant, je sais pas j’ai trouvé la forme un peu étrange alors que le fond est vraiment intéressant.
    Je pense malgré tout qu’il y a beaucoup de choses à retirer de ce genre d’articles pour les timides dans mon genre.

    PS: Dans l’après midi, j’étais venu faire un tour éclair sur le site sur mon phone, et j’avais cru voir une pub pour un mini guide gratuit sur la Friend Zone, j’ai rêvé ou il y en a bien un nouveau de sorti ? Parce que je ne le trouve plus et j’avoue que ça m’intéresserais bien ^^ (ou je suis un peu rapia et j’aime bien sauter sur tout ce qui est gratuit :p)

    • Sélim

      24 novembre 2015 at 19:32

      j’aime bien le « je ne saurai pas dire pourquoi ». Vraie question.
      Pourquoi cet article te dérange, te turlupine, te fait un effet différent que les articles habituels ? Trop pragmatique ? Trop utilitariste ? Pas assez pratique au contraire ?

      Quand je le relis, je me dis juste : « Oh putain, faut pas que j’oublie d’inviter cercle 1 et 2 au poker, et il faut vraiment que je fasse vite une soirée pour voir tous mes potes ! »

      PS : aucune idée pour la FriendZone…

    • Kheldar

      27 novembre 2015 at 07:50

      @Clem 2.0 : Il y a bel et bien une formation vidéo intitulée « Fini la Friend Zone ! 30 Jours pour en Sortir… et L’éviter à L’avenir ». Mais elle n’est pas gratuite…

  2. Adri

    24 novembre 2015 at 19:00

    P’tain c’est dingue, je suis en train de lire le livre en ce moment et bim, un article dessus ! En tout cas cette formule est très complète et explique beaucoup de chose. A nous de bien nous en servir ! 🙂

    • Sélim

      24 novembre 2015 at 19:30

      j’aime beaucoup ce bouquin, je l’avais trouvé par hasard à la librairie anglaise rue de Rivoli ! C’est toujours une mine d’or cette librairie d’ailleurs, je vous la recommande niveau livres business et social skills !

  3. renoboy74

    24 novembre 2015 at 21:51

    Quand tu écoute « Mon Pote » de Flynn et Oreille Sale, tu sais tout de suite qui est vraiment dans le Cercle 1

    Bon article, se souvenir de qui sont ses vrais potes, ça va bien au delà de la séduction ^^

    • Sélim

      25 novembre 2015 at 13:16

      Merci Renoboy74 !
      Un classique qu’on se met parfois avec Eros !

    • Sylvain

      25 novembre 2015 at 19:56

      Flynt et Orelsan?

    • renoboy74

      25 novembre 2015 at 22:03

      @Sylvain

      Oui Flynt et Orelsan, c’était un jeu de mot pourri et une référence à un ancien des Lakers ^^

    • Sylvain

      27 novembre 2015 at 00:09

      Ha oui? Mais qui comme ancien des Lakers? Tres ancien alors?

  4. Chuck_du77

    24 novembre 2015 at 21:53

    Super article merci Sélim,

    L’équation pour se faire des amis. Je comprend mieux maintenant comment il faut faire. Jusqu’à maintenant j’avais 3 cercles :

    Cercle 1: mes amis avec qui je suis très proche même si on se voit pas souvent quand c’est le cas c’est comme si on s’était quitté la veille

    Cercle 2 : des potes que je vois régulièrement mais si je les vois c’est pas un drame

    Cercle 3 : les collègues de boulot avec qui j’interagit par obligation.

    Ces 3 cercles sont un peu trop restrictifs après avoir lu ton article. De plus je me rend compte que parfois je fais pas les efforts nécessaires pour approfondir certaines relations. Par exemple il y a certaines collègues de boulot que j’aimerai bien voir dans un autre contexte hors boulot. Mais je le fais et je peut m’en prendre qu’à moi-même. Je te remercie pour cet article qui m’a fait comprendre bien des choses.

    • Sélim

      25 novembre 2015 at 13:17

      Chacun son appréhension des différents cercles : l’essentiel, c’est de réussir à visualiser qui est où pour bien répartir ton temps, la seule vraie ressource importante !

  5. AL

    25 novembre 2015 at 01:45

    Quand je vois FBI sur la photo, je lis « Faut Bander à l’Intérieur ». Est-ce normal ? XD

    • Kheldar

      25 novembre 2015 at 11:10

      Moi personnellement, j’ai plutôt envie de lui arracher son gilet par balles ^^

    • Sélim

      25 novembre 2015 at 13:18

      La faire rentrer dans le cercle 1 ou 1time, le projet du jour !
      Ca te fait pareil pour Mulder et Scully, AL ?

    • Sylvain

      25 novembre 2015 at 20:09

      Tu devrais aller voir celle que j’ai mise sur Facebook pour illustrer l’article alors 🙂

    • AL

      26 novembre 2015 at 23:08

      @Sylvain : Mouais, bof. Je préfère une bien que trois moyennes ^^

      @Kheldar : Avec quel dard comptes-tu lui ôter son gilet en kevlar ?

      @Selim : Si Mulder me cherche, tu lui réponds que je suis avec la Vérité, ailleurs. Loin. Scully, par contre, j’ai toujours eu un petit faible pour elle, donc c’est où elle veut, quand elle veut ! :))

      Mes cercles à moi sont un peu différents :
      Cercle 1 : Les filles avec qui coucher plusieurs fois par semaine.
      Cercle 2 : Les filles avec qui coucher une fois par semaine.
      Cercle 3 : Les filles avec qui coucher une fois par mois.
      Cercle 4 : Les filles avec qui coucher une fois de temps en temps.
      Cercle 5 : Les filles avec qui on va bientôt coucher.
      Cercle 6 : Les filles avec qui on ne couchera plus.
      Cercle 7 : Les filles avec qui on ne couchera jamais, mais qui ont des qualités quand même.

      (Du coup, y a souvent des mercatos (et des mères cathos, aussi…))

      Pas le temps de fréquenter des mecs ^^;;;

    • Kheldar

      27 novembre 2015 at 07:54

      @AL : Bien envoyé les jeux de mots ! C’est finement trouvé, j’aime bien 🙂

  6. Kheldar

    25 novembre 2015 at 10:40

    Donc si on a que des warpigs dans notre amphi, en gros on est baisé ^^

    Plus sérieusement, cet article m’a été bien utile. Parce qu’en ce moment, je n’ai personne dans mon cercle 1. J’en ai dans mon cercle 2 et 3, mais personne dans le 1. Au moins, maintenant, grâce à cet article, je sais pourquoi.

    D’un autre côté, je crois que je le savais déjà en fait. Cet équation de l’amitié semble si évidente. Surtout pour les paramètres fréquence, durée et proximité. Quelqu’un que tu côtoies souvent, parce qu’il ou elle fréquente les mêmes lieux que toi, a plus de chance de devenir ton ami. Malheureusement les personnes avec qui le paramètre intensité est élevé… ben disons que je les vois pas souvent car ils ne sont pas tout près.

    Mon ennemi numéro dans mes relations avec les autres : le tabac !
    J’ai perdu la moitié de mes amis en arrivant au lycée (enfin ils sont passés au cercle 2 quoi) parce qu’ils se sont tous mis à fumer. C’était la mode, alors comme de bons moutons qui suivent le troupeau, ils se sont mis à fumer. Moi j’avais trois choix : rester avec eux et supporter constamment l’odeur de la cigarette ; rester avec eux et me mettre à fumer comme eux ; ou partir et me trouver d’autres amis. Evidemment j’ai choisi l’option numéro 3. Je n’ai jamais fumé de ma vie, et je ne fumerai jamais !
    Mais bon, quand on veux agrandir son cercle social quand on ne fume pas, c’est pas toujours évident. Déjà quand j’arrive dans un groupe de gens sympas, mais tous fumeurs (ou presque tous), ben déjà je me sens tâche, parce que j’oblige en quelque sorte les gens à ne pas m’envoyer la fumée dans la figure, j’ai l’impression d’être un fardeau ; de plus, c’est un point commun que je n’ai pas avec les autres, je n’ai pas de cigarette en main, donc visuellement et instinctivement je ne fais pas partie de leur tribu…

    Alalalah si j’arrivais à mettre la main sur le sale type qui a osé inventer la cigarette, je lui infligerais un bon aigle de sang. De toute façon, si il abîme délibérément les poumons des gens avec de la nicotine, ça ne pourra que lui rendre la monnaie de sa pièce.
    Enfin bref, au moins je sais que les groupes de fumeurs invétérés c’est pas pour moi. Mais bon sang, pourquoi tant de groupes sont-ils composés de fumeurs compulsifs ? Je sais pas comment c’est près de chez vous, mais à la Réunion le nombre de jeunes qui fument est horriblement élevé.

    Sur ce, je tiens à finir mon commentaire dans la joie et la bonne humeur. Il y a une série de reportage intitulé « Qui singe qui ? » que je vous recommande grandement de regarder. On y étudie le comportement des singes, et on les compare aux comportements humains. Nos points communs avec les autres primates sont mis en avant, pour nous aider à mieux comprendre notre côté primitif, animal.
    Dans le premier épisode, on nous explique comment agissent les primates pour dominer les autres, ainsi que les relations de pouvoir et de dominance entre mâles.
    Dans le deuxième épisode, on nous explique comment agissent les primates pour séduire les femelles, ainsi que les critères de sélection pour la reproduction.
    Dans le troisième et dernier épisode, on nous explique l’importance d’un groupe chez les primates, ainsi que la façon d’aborder un groupe, de s’y insérer, et la façon qu’ont les primates d’être toujours aux petits soins avec le chef (de qui faut-il se rapprocher pour avoir une place importante au sein du groupe ?).

    Sur ce, je vous souhaite une bonne journée 🙂
    Et je félicite ceux et celles qui auront pris la peine de lire ce commentaire jusqu’au bout (oui je sais que mes commentaires sont longs).

    • Sélim

      25 novembre 2015 at 13:21

      J’ai tout lu, filez-moi une médaille !
      Merci surtout pour l’apport « Qui singe qui ? », ça a l’air très sympa.
      Au niveau de la clope, pareil que toi : quand j’étais ado, les cool kids fumaient, et pas que des cigarettes.
      Asthmatique, tu te doutes bien que je n’allais pas les suivre. J’étais avec mes potes du foot, mes potes jeux vidéos, on était 3 ou 4, et c’était suffisant.
      Ciné, jeux vidéos, sport, les devoirs : dans les rares soirées où je pouvais aller, la weed, ce n’était pas pour moi 🙂 Ne craque pas, tu peux développer d’autres arguments pour être remarquable !

    • retribution

      25 novembre 2015 at 19:53

      c’est pas une médaille qu’il faut , c’est un trophée en mode cérémonie des oscars tu peux toujours les reconvertir à artdeseduire en leur disant que fumer tue certes mais la pipe détend et qu’à défaut de te niquer la santé tu peux niquer tous court

    • Phil Lynott

      26 novembre 2015 at 23:18

      Bonsoir,

      Puisque tu abordes le sujet des drogues Sélim, qu’est-ce que tu recommanderais comme comportement à adopter quand dans ton cercle social universitaire leur consommation est ultra-banalisée, et qu’en plus ce sont les comportements de « binge » et de consommation excessive, ainsi que les comportements excessifs en général qui sont valorisés en soirée stp ?

      En fait, à ma fac, les soirées qui sont organisées s’accompagnent toujours de grand n’importe quoi. Parmi ceux qui y participent, le fait de finir torché à ne plus savoir ce qu’on a fait le lendemain est glorifié, et parmi les plus actifs dans la vie étudiante, la consommation de weed et même de Poppers est banale. Pour couronner le tout, beaucoup en soirée étudiante font des befores, ce qui fait qu’ils arrivent en boîte déjà torchés et certains se mettent même à poil dans la rue ou dans le métro (véridique).

      Bien sûr, pour ma part, je n’ai pas ce genre de comportement, je ne fume pas et ne me drogue pas, et en soirée je bois très modérément (surtout quand on sait ce que peut faire au niveau physiologique l’excès d’alcool chez un homme, si tu vois ce que je veux dire …). Le problème, c’est que tu sens bien que si tu n’adoptes pas ce genre de comportement, tu finis par te sentir exclu et perdre peu à peu une partie de ton cercle social. Comme tu t’en doutes, cette exclusion n’est pas tacite et explicite, personne ne te force à rien, mais tu sens qu’il y a des liens forts qui se créent entre les gens dans ces délires-là, surtout quand le mec qui a vomi le plus de fois devient le héros de la soirée. Pour rebondir sur l’article, dans ces délires-là, la notion d’intensité est forte j’imagine.

      L’autre problème que ça me pose, c’est à propos de mes valeurs. C’est pas l’envie qui me manque de faire la morale à mes « potes de cours » (en gros, mon cercle 3) qui participent à ça, mais évidemment, là je m’auto-exclurais totalement. Ca me pose des états d’âme de traîner avec ce genre de personne qui font n’importe quoi en soirée, mais qui en temps normal sont très corrects et cools.

      Comment tu résoudrais cette équation impossible Sélim stp ?

      Bonne soirée.

    • AL

      27 novembre 2015 at 00:11

      @ Phil :
      Je laisserai Sélim donner son avis, mais si je m’en tiens à l’idée défendue par l’équipe au fil des articles (« sois le maître de ta vie »), je dirais : change de potes. Exclues-les avant qu’ils ne t’excluent. Tu ne te sens pas bien avec eux ? Pourquoi te forcer à rester ? Pourquoi te forcer à vivre des moment qui te sont désagréables ? Es-tu vraiment le seul à les trouver ridicules et sans intérêt ?
      La prochaine fois que tu vas en soirée, repère les gens qui justement ne se mêlent pas à ces groupes, ou qui quittent la soirée très vite parce que ce n’est pas leur délire. C’est avec eux que tu devrais sympathiser. Autre option, regarde en journée qui fréquentent ces personnes, si tu vois des nouvelles têtes que tu ne vois pas la nuit, c’est vers elles que tu dois t’orienter. Dernière option, arrêter d’aller en soirées XD (Moi j’y vais jamais parce que je sers à rien : je ne bois pas, mais je ne conduis pas non plus XDDD)

    • AL

      26 novembre 2015 at 23:17

      @Kheldar : Tu n’a pas à culpabiliser parce que tu ne fumes pas, sinon, d’une certaine manière, c’est que tu n’assumes pas ton choix. Il n’y a d’ailleurs pas de bon ou de mauvais côté. Tu te sens exclu du « clan des fumeurs », mais eux le sont tout autant dans les lieux publics où il doivent sortir à chaque fois pour s’intoxiquer (je ne sais pas si c’est pareil à la Réunion).

      Tu peux également t’en servir comme critère de sélection arbitraire en te disant que les fumeurs ne sont pas des gens biens. Ce qui n’est pas une vérité absolue, mais qui peut l’être dans ton monde à toi. 95% des gens que je fréquente le plus, et avec lesquels je m’entends bien, sont non fumeurs. Au lycée aussi j’ai eu ce problème, comme toi, mais ça change au fil des ans. Les caractères se forgent et se démarquent vers la vingtaine.

    • Kheldar

      27 novembre 2015 at 07:20

      Tout d’abord, je vous remercie pour vos réponses les gars. Ça fait plaisir 🙂

      @AL : Saches que je ne culpabilise pas de ne pas fumer. J’assume parfaitement mon choix. J’ai vu DE MES PROPRES YEUX ce que la cigarette peut faire à un être humain, je n’ai jamais eu besoin de le voir sur des images pour me dissuader de fumer.
      Je me suis mal fait comprendre. Quand je dis que je fais tâche dans un groupe de fumeurs, c’est juste que je suis un poids mort pour eux, vu qu’ils doivent toujours faire attention à ne pas envoyer la fumée sur moi (enfin, si il sont polis). Mais avec le temps j’ai compris que le poids mort c’est le tabac, la fumée qui me gène dans mes relations avec les autres. Surtout que les plus jolies filles de ma fac (et crois moi que les jolies elles sont rares où je suis) fréquentent les lieux remplis de fumeurs, mêmes quand ces demoiselles sont non fumeuses. Au lycée c’était pareil, malheureusement. Et puis j’arrive quand même à être pote avec des non fumeurs. D’ailleurs, je ne fréquente plus du tout les groupes de fumeurs. Je discute un peu avec vite fait, parce que je suis devenu sociable avec le temps (grâce à Art de Séduire), mais je ne m’insère plus dans ce genre de groupes. Si c’est pour encaisser la fumée, ce n’est pas la peine. Ce que je veux dire, c’est que je trouve ça bien dommage de réduire son cercle social à cause du tabac.
      Et pour bien me faire comprendre cette fois-ci : non je ne culpabilise pas de ne pas fumer, bien que cela réduise mon cercle social ; disons plutôt que j’en veux aux vendeurs et aux producteurs de tabac, parce que c’est de leur faute si mon cercle social est ainsi réduit (oui je sais, ça fait du bien de trouver un bouc émissaire, c’est toujours mieux que de culpabiliser après tout). Et puis tant qu’à faire, c’est aussi de la faute de ces gens là, ces gens qui ont fait le choix de fumer. Ils auraient pu avoir un type génial comme ami, si ils avaient fait le choix de ne pas fumer. Mais bon tant pis pour eux 😉

      Et sinon AL, merci pour le conseil. C’est vrai que je peux m’en servir comme critère de sélection. Au moins quand j’aurai 40 piges je pourrais toujours bander comme un taureau 😉

      PS : L’autre inconvénient du tabac : les femmes qui fument ont une odeur et un goût désagréable entre leurs jambes. Enfin bref, tant pis pour elles, elles n’auront pas de coups de langue ; elles n’avaient qu’à ne pas fumer après tout hahahahahahahaha !

      PS 2 : Un grand merci à Art de Séduire et à sa communauté ! Si je n’avais pas découvert l’Inner Game et le développement personnel, je serais probablement déjà devenu dépressif à l’heure qu’il est ^^

      Et je finirais sur une citation que j’aime beaucoup, une citation qui permet de positiver ; tirée de « La Mallorée » de David Eddings.

      « The whole world is beautiful, Belgarion. You just have to know how to look at it. »

    • AL

      27 novembre 2015 at 10:50

      Quelques nuances :

      « je trouve ça bien dommage de réduire son cercle social à cause du tabac »

      Ils ne le réduisent pas forcément, mais leur cercle est défini entre autres par le tabac. Donc, d’une certaine manière ils ne sont pas totalement libre de leurs choix relationnels. Inconsciemment, s’entend.

      En outre, on n’imagine pas le nombre de choses néfastes pour nous-même que l’ont peut faire au quotidien en toute bonne foi. Tous.

    • Henri

      28 novembre 2015 at 00:12

      Je suis d’accord avec AL, que tu fumes ou pas l’interêt c’est de pouvoir socialiser comme tu l’entends et tu même très bien être pote avec des fumeurs parfois, ils fument pas 24/24 non plus. Sinon pour ce qui est drogue dure c’est un autre délire et tu es dedans ou pas, personellement je ne le suis pas. De toute façon tu t’en fous comme de ton premier slip tant que t’as du positif dans ta vie, au moins toi tu peux te dépasser sportivement et éviter tous les effets néfastes liés à la consommation de tabac. En bref, vis ta vie comme tu l’entends 🙂

  7. Henri

    25 novembre 2015 at 22:46

    C’est fou, depuis que j’étudie la socio j’ai l’impression que tout se retrouve dans les articles. Tout s’éclaire et est plus ou moins relié c’est fou ! Sinon j’ai lu le commentaire sur la fumette et le reportage animalier (bien vu je trouve). Je suis un peu dans la même situation que lui, je ne fume pas et ça peut « poser problème » même si je le vis plutôt bien. J’ai l’impression d’être un peu comme toi au lycée Selim j’ai mes potos et je suis très correct socialement (fortement grâce à vous) et je vais à quelque soirées mais pas des masses non plus, je suis pas trop dans le délire alcool/weed et c’est vrai que ça représente beaucoup des préoccupations lycéennes en 2015 je trouve. Ton commentaire me rassure quand je vois ce que tu es devenu finalement 🙂

    • Sylvain

      27 novembre 2015 at 00:14

      Hello Henri,

      Merci pour ton témoignage! Toujours avoir à l’esprit le long terme! La clope ce n’est pas bon pour la santé. Sois fort et garde tes convictions 🙂

  8. Arnaud

    28 novembre 2015 at 12:42

    Bonjour,

    Au vu de mon niveau d’anglais assez faible, je voudrai savoir si ce livre existe en français ?
    Merci

    • Sylvain

      28 novembre 2015 at 12:59

      Malheureusement, le livre est sorti dans sa version originale en 2015. DOnc pas encore de traduction. Mais un peu de patience, je pense que cela pourrait ne pas tarder! Ou peut etre est ce l’occasion de travailler un peu son anglais 🙂

  9. marek

    12 décembre 2015 at 22:59

    Merci Sélim,
    Superbe article, par rapport à ma configuration, je me suis exilé 8 ans de ma région pour le boulot, et suis revenu il y a 2 ans, entre temps beaucoup ont bougé, mariés, il me reste 2-3 potes pas plus…
    Je ne vois plus ma famille depuis quelques années, trop long et difficile à expliquer, c’était moi ou eux..j’ai dû faire un choix pour « me sauver »..
    J’aimerais avoir de nouveaux contacts, si des internautes Ads veulent discuter en pv, pas de soucis!;)

    • Sylvain

      12 décembre 2015 at 23:04

      Hello Marek,

      Comment vas tu? Ta situation évolue avec les plans OVS?

      Quelle est donc ta région? tu peux nous rejoindre sur le forum. je pense que tu peux y trouver des wings dans ton coin pour envisager des sorties ensemble 🙂

    • marek

      13 décembre 2015 at 00:00

      Je te remercie les heures supp au boulot m’ont empêché de refaire des sorties OVS, je suis de Rhône-Alpes, je pense aller sur le forum AdS, et essayer de connaître des wings de ma région 😉

  10. Elie Copter

    27 janvier 2016 at 18:44

    Salut l’équipe ADS ! Je sais pas trop si je peux faire ça, mais j’essaye quand même :
    J’aurais bien voulu vous exposer mon problème mais c’est assez long à expliquer, et j’ai lancé une discussion sur votre forum du coup, et, en clair le problème c’est que je n’arrive pas à me faire des potes à la fac…
    Du coup, je me disais que vous faisiez peut-être des petits tours sur le forum des fois, et que vous auriez donc pu lire mon post et m’aiguiller dans la mesure du possible…
    Le post s’appelle tout simplement : « Les potes à la fac ».
    Merci d’avance !

    • Sylvain

      28 janvier 2016 at 08:35

      Hello,

      Tu as pu échanger sur le forum avec d’autres internautes? Sinon, fais un copier de ton poste ici et nous allons essayer de t’apporter des solutions 🙂

    • Elie Copter

      28 janvier 2016 at 12:05

      (Je n’ai eu aucune réponse, merci de me laisser poster ça ici, c’est vraiment cool de votre part !)

      Bonjour à tous !

      Alors voilà je m’explique, cela fais plusieurs mois que je ne vais vraiment pas bien… Je sais qu’écrire ce message ne résoudra pas mes problèmes, mais bon sait-on jamais. Je suis actuellement à la FAC, avant au lycée j’avais pas mal de connaissances et quelques très bons amis (que j’ai toujours), ce qui fait que j’arrivais à sortir régulièrement, à être invité etc.

      Je suis quelqu’un de plutôt simple, sans prise de tête, et plutôt bon vivant… Le problème c’est que je viens d’une petite ville et cette année ça a été le changement total pour moi ; je suis parti (de mon plein gré, à ma demande) à plus de 400 KM de chez moi pour commencer mes études de droit, et, j’en viens donc à mon problème, je n’arrive pas à m’intégrer à me faire des potes, à sortir… J’étais hyper content l’été dernier, très pressé à l’idée d’emménager dans cette nouvelle grande ville, j’attendais les soirées étudiantes avec impatience, je me voyais déjà faire des apéros chez moi, enfin j’étais vraiment serein, et content.

      L’année « scolaire » a donc commencée mi septembre, on est donc fin janvier et je n’ai clairement aucun pote, aucune personne avec qui parler pendant les pauses, pour bouger un peu le soir etc. Et autant dire qu’à 400 KM de chez moi aujourd’hui j’en prends vraiment un coup, j’ai personne à qui parler, parce que voilà j’ai un peu honte d’avoir ce problème en fait…. Là aujourd’hui je commence vraiment à craquer, je m’en veux, je me dit que je n’ai pas fait ce qu’il fallait pour que ça arrive.

      J’ai donc analysé la situation le plus objectivement possible, et mon problème c’est que je ne suis pas de nature à aller vers les gens, je suis réservé dans le sens où je n’ose pas aller vers eux, engager une discussion, par contre, je sais qu’une fois que c’est fait, que je suis dans ma zone de confort, que je suis intégré, je suis vraiment quelqu’un qui adore sortir, en boite, boire des coups etc !

      Je me suis donc forcé à quelques reprises mais à chaque fois sans succès, ( deux personnes avec qui ça a fonctionné, mais qui étaient vraiment pas dans le même Etat d’esprit que moi, plus jeux vidéos etc, ce qui m’a repoussé j’avoue, ou alors des personnes qui me disaient qu’elles n’aimaient pas trop sortir etc.)

      Aujourd’hui on est fin janvier, je vois plein de petits groupes qui ont bien l’air de s’éclater mais quoi moi de mon côté je suis solo, je ne suis plus motivé à ouvrir la bouche, réellement… ça m’inquiète beaucoup je n’arrive pas à me ressaisir. Plus le temps passe plus j’ai « honte », plus ça me gêne, aujourd’hui je me suis dit que c’était trop, j’avais besoin de voir quelqu’un mes parents qui du coup me manquent un peu, un pote, de la famille, bref j’avais besoin de quelqu’un à qui parler et c’est donc pour ça que j’ai étalé mon problème ici car étant un fidèle lecteur de ce site, je me dit que c’est le meilleur endroit et que peut-être, quelqu’un a été dans le même cas que moi et saurait me dire ce qu’il faut, ou tout simplement que peut-être, quelqu’un arrivera juste à trouver les bons mots et à m’aider…

      Merci !

    • Sylvain

      29 janvier 2016 at 09:14

      Hello Elie Copter,

      Je comprends ta situation. Effectivement, ce n’est pas toujours très simple de changer d’environnement, changer de ville, changer de cadre scolaire! On se sent parfois déphasé ou on a l’impression d’être diffèrent. Avant de penser à te faire une vie sociale de folie, dis toi que les choses se font petit à petit. Là tu as perdu un peu le moral et tu ne fais plus rien. je te conseille donc de commencer par de petits objectifs simples. C’est comme ça que ca va commencer. De petites choses pour reprendre confiance : dire bonjour aux gens que tu croises, essayer d’avoir une petite discussion avec ton voisin d’amphi, t’inscrire dans un club de sport, participer aux activités associatives de ta fac…Même si ce n’est pas dans ta nature, essaye de faire l’exercice d’aller vers les autres, d’aller vers un inconnu, au moins une fois par jour…Et tu verras que le cercle vertueux se mettra en place.

      Puis je t’invite à relire nos articles. il y a des sujets sur la drague étudiante, sur les meilleures façons de s’intégrer et meme ce qu’il faut faire quand on arrive comme toi dans une nouvelle ville. Tu pourras les retrouver facilement en utilisant le moteur de recherche en haut à droite 🙂 Courage! et tiens moi au courant des évolutions 🙂

    • Elie Copter

      4 février 2016 at 22:51

      Merci de prendre la peine de répondre à chaque fois c’est cool de votre part !
      J’essaye d’avoir au minimum une interaction par jour du coup je vous dirais ce qu’il en est dans peu de temps ! Mais là je reviens vers vous parce qu’il se trouve que j’ai « matché » sur Tinder avec une fille qui est justement à la fac avec moi, je l’ai déjà aperçue et qui plus est je sais qu’elle traîne avec des gens qui ont l’air assez cool, qui ont l’air d’être dans le meme etat d’esprit que moi ! En plus de ça, elle a engagé la conversation elle meme en me disant « hey » ! Alors d’habitude je n’ai pas trop de mal à engager/continuer la conversation sur ce genre d’application du moins, mais là vu que c’est un enjeu assez important pour moi je ne sais pas trop quoi lui dire pour être sur de l’intéresser dès le debut et avec un peu de chance intégrer son cercle social !
      Vous pourriez peut-être me dire quoi lui dire ou du moins m’orienter pour avoir toutes les chances d’intégrer sa petite bande de potes qui ont l’air bien cool ! Merci team ADS en tout cas vous êtes au top et je prends note de tout ce que vous dites que ce soit dans les articles ou dans vos réponses !!

    • Sylvain

      5 février 2016 at 16:14

      Hello Elie Copter,

      Ne te mets pas trop de pression! De toute façon au pire si ca foire, ca ne change rien. Si ca se passe bien tu auras tout gagné. Comme toujours, oublie le factuel et fais basculer ta conversation dans l’émotionnel. Ne lui dis pas forcément que tu l’as déja reprérée. Séduis là comme n’importe quelle fille! De toute façon, elle te dira bien dans la conversation qu’elle est dans la meme fac que toi et si tu l’as bien accrochée, il ne te restera plus qu’a lui proposer un café du distributeur pour faire connaissance 🙂

  11. jc l'apprenti lover

    14 avril 2016 at 18:46

    Hey Sélim, très bon article! Sais-tu le livre est traduit en français?

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